Au Mali, la situation sécuritaire et humanitaire de la région de Ménaka devient de plus en plus pressante. Elle devient préoccupante, aujourd’hui, en dépit de l’activisme croissant des groupes extrémistes violents rivaux dont l’épicentre, de plus en plus, se déplace vers les zones urbaines et semi-urbaines.
Depuis mi-août, le centre et le sud du Tchad sont frappés par des graves inondations, les dernières touchant la capitale, N’Djamena, où deux fleuves ont débordé, laissant des quartiers entiers submergés par les eaux.
La combinaison fatale des conflits et de la crise climatique fait souffrir des millions de personnes au Mali et dans toute la région du Sahel. Prises en étau entre l’avancée du désert, les aléas climatiques et les violences, des communautés entières n’ont d’autre choix que de fuir en laissant derrière elles leurs maisons, leurs troupeaux et leurs moyens de subsistance.
Depuis l’annonce des sanctions communes de la Cédéao et de l’Uemoa contre le Mali, les crises maliennes sont lues différemment. Il est important de sortir du réductionnisme.
Au moment où la population afghane cherche à fuir les talibans, issus des écoles religieuses pakistanaises, les appels au soutien et à la préservation des patrimoines culturels du pays se multiplient.
La détérioration de la situation sécuritaire, la persistance des attaques contre les civils, augmentent le nombre de personnes déplacées internes au Mali