Suite au coup de force du mercredi 26 juillet 2023, qui a mis fin au régime de Mohamed Bazoum, les militaires, réunis autour du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), annoncent la suspension de la Constitution nigérienne et la dissolution des institutions. Le général Abdourahamane Tiani, chef du CNSP, a été proclamé comme le nouveau chef de l’État.
En Afrique, la stabilité politique et institutionnelle devient un rêve insatiable. Dans ces démocraties du continent, l’on découvre tout le sens de l’imperfection des œuvres humaines.
Ce parti politique invite les Maliens à faire du 18 juin prochain « une grande fête nationale, républicaine et démocratique, en votant massivement oui » pour l'adoption de la nouvelle constitution.
Depuis l’annonce de la nouvelle date du référendum constitutionnel, annoncé désormais pour le 18 juin prochain, des religieux et des politiciens ont décidé de faire jonction en vue de saboter le projet et assouvir ainsi leurs intérêts personnels. Sauf qu’ils oublient que rien ne résiste à la volonté populaire.
Le Colonel-major Abdoulaye Maïga, ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, porte-parole du gouvernement, a annoncé la convocation du collège électoral pour le référendum au 18 juin prochain.
Depuis plus de 20 ans, le pays cherche à modifier sa constitution, ce qui sous-entend qu’il y a
des raisons objectives à cela. Il n’est pas besoin d’être expert pour connaitre les nombreuses
difficultés posées par la constitution de 1992.