Ce samedi soir, le village de Souley est secoué par des rumeurs annonçant la progression des affrontements vers leur direction. Selon certains, les hommes armés approchent à grands pas.
Au Mali, malgré la montée en puissance de l’armée malienne, des attaques sporadiques sont observées dans le pays, avec le plus souvent le recours à des enfants soldats.
À Ménaka, au Mali, la dégradation de la situation sécuritaire a contraint environ 54 000 personnes à quitter les lieux. Vivant principalement d’élevage et de maraîchage grâce à la marre de la ville, elles affluent pour la plupart vers la commune voisine de Kidal, une région pastorale de plusieurs milliers d’habitants où les conditions de vie restent rudes.
Au mois de mars 2022, L’EIGS [État Islamique au Grand Sahara] a mené des attaques meurtrières contre certains villages de la région de Ménaka, au Mali. Il s’agit notamment des affrontements entre les combattants de l’EIGS et certains groupes armés signataires de l’Accord d’Alger [Mouvement pour le Salut de l’Azawad (MSA) et le Groupe Autodéfense Touareg Imghad et Alliés (GATIA)].
Après la suspension des activités humanitaires pour raison d’insécurité, à Ménaka, l’assistance aux populations vulnérables se reprend. Une délégation de la cellule des œuvres sociales de la présidence était dans la région, les 9 et 10 février 2022.