La mise en place du Comité indépendant de suivi-évaluation de la mise en œuvre des recommandations des ANR (CINSERE-ANR) a été annoncée dans le communiqué final du Conseil des ministres.
Dans cet article, Mikailou Cissé, professeur de philosophie d’enseignement secondaire au Mali, s’exprime sur la pratique démocratique dans le pays depuis le coup d’État du 18 août 2020.
Après le renversement du président Roch Marc Christian Kaboré, le 24 janvier dernier, le pouvoir militaire en place a enfin communiqué un calendrier pour le retour à l’ordre constitutionnel. A l’issue des Assises nationales, le lundi 28 février, une durée de 3 ans a été accordée à la transition, plus de la moitié d’un mandat électif.
Cet aphorisme se prête mieux à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Cette organisation ouest-africaine, censée défendre l’intérêt du peuple africain, joue plutôt le jeu des ennemis du continent. Certes, on ne l’accusera pas de racisme, mais plutôt de discrimination entre ses États membres.
Après la récente visite d’une délégation de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, c’est le tour de celle du Conseil de sécurité des Nations depuis ce samedi 23 octobre.
Au Mali, la question de la prolongation de la transition anime déjà le débat public. À la lecture de Mikaïlou Cissé, cette problématique est une porte ouverte à toutes les possibilités.