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Exposition photos sur les armées
ActuArts et Culture

Exposition photos : une initiative pour magnifier la montée en puissance de l’armée malienne

by Fousseni TOGOLA 31 mars 2023
written by Fousseni TOGOLA 5 minutes read

Les rideaux de l’exposition photos sur les Armées, au musée national du Mali, tombent ce 31 mars 2023, après 15 jours d’activité. À la veille de la fin de cette exposition, une délégation de la présidence de la République du Mali a visité les stands. L’armée malienne a été à l’honneur au cours de cette exposition.

Il était 12 h passées de quelques minutes quand le bus transportant la délégation de la présidence, composée essentiellement du cabinet du président de la transition, a fait son entrée dans la cour du musée national, en commune III du District de Bamako. Un établissement public à caractère scientifique et culturel, limité au Nord par le Parc national et à l’ouest par la colline de Koulouba. Depuis le 17 mars 2023, cet endroit abrite l’exposition photos sur les Armées. Une première du genre au Mali.   

Renforcer le lien armée-nation

Conduite par le colonel Diawoye Sangaré, conseiller spécial du président de la transition sur les questions de défense, la délégation a été accompagnée, dans sa visite, par le directeur de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA), le colonel Souleymane Dembélé. Dès l’entrée de la salle d’exposition, le regard des visiteurs tombe sur un texte introductif, comme généralement dans toutes les expositions. 

Exposition photos sur les armées 2
Exposition photos sur les armées au musée national de Bamako. Israël Oron/Présidence du Mali.

Ce texte, lu à voix haute et audible par le colonel Dembélé devant la dizaine de visiteurs venue de la présidence, fait ressortir le caractère historique de cet évènement. « Jamais dans l’histoire de notre pays, l’armée malienne n’avait autant bénéficié du Soutien inconditionnel du peuple, malgré cette période de dures épreuves pour nos forces, confrontées à la lutte implacable contre le terrorisme », peut-on lire dans ce texte introductif. La même source précise également que « ce soutien populaire est la résultante du lien, combien solide, entre le peuple malien et son armée dont les fondements remontent aux toutes premières heures de l’indépendance au cours desquelles l’institution militaire a beaucoup œuvré au développement économique et social de la Nation ».

Aujourd’hui, il s’agit de préserver, d’encourager et même de vivifier ce lien entre l’Armée et le peuple par des actions civilo-militaires, poursuit le texte.

Cette lecture a été suivie par la visite des photographies, retraçant l’évolution de l’armée malienne, de sa création sous le président Modibo Kéïta jusqu’au président Assimi Goïta. Ces centaines de photos accrochées au mur font voir les différents présidents qui se sont succédé à la tête de la République du Mali, les hommes et femmes qui ont marqué l’outil de défense du Mali ainsi que les grands actes posés par cette armée en passant par les défilés militaires. 

De la période coloniale à nos jours

Au cours de cette visite, le directeur de la Dirpa a affirmé que « la montée en puissance de l’armée malienne est indéniable aujourd’hui ». Selon lui, cela s’exprime de différentes manières. Des acquisitions d’équipements au changement radical de posture opérationnelle en passant par les ressources humaines, l’armée a réussi un bond qualitatif par le renforcement, la diversification de ses moyens et l’adaptation de son cursus à l’environnement de manœuvre. D’où la création d’une école de guerre au Mali avec son corollaire de réorientation de la pensée stratégique ainsi que de celle de la doctrine d’emploi des forces armées de défense et de sécurité.

Cette exposition photos a donc été organisée en vue de magnifier la montée en puissance de cette armée en retraçant son évolution de la période postcoloniale jusqu’à l’heure actuelle, tout en mettant l’accent sur la place des femmes. Le colonel Dembélé reste convaincu que sans le peuple malien, l’armée malienne n’aurait nullement pu atteindre le niveau auquel elle est arrivée aujourd’hui. Selon ses précisions, « l’Armée, ce n’est pas que la guerre dans la mesure où elle apporte de l’aide aux populations dans le besoin, le plus souvent en l’absence des services sociaux de base. »

Cette exposition, première dans l’histoire de l’armée malienne, est une initiative de la Cellule de communication et des relations publiques de la présidence de la République du Mali, mise en œuvre par la Dirpa, en collaboration avec le musée national, le musée des armées et la Galerie Médina, qui ont mutualisé leurs efforts afin de donner à cet évènement toute sa grandeur.

Une initiative venue à point nommée

Après la visite des stands de cette exposition photos sur les armées, qui s’étend jusqu’à ce 31 mars, la délégation de la présidence s’est rendue au musée des armées, pour terminer sa découverte de l’histoire de l’armée malienne, de la période coloniale à nos jours. De la résistance coloniale jusqu’à l’époque moderne, les visiteurs ont pu découvrir les différentes facettes de l’armée malienne. Ils ont également visité les vestiges des équipements de l’armée coloniale, exposés dans la cour ainsi que dans la salle d’exposition du musée des armées.

Exposition photos sur les armées 1
Exposition des vestiges d’équipements militaires au musée des armées. Fousseni Togola/Sahel Tribune.

Au terme de ces visites, le conseiller spécial du président de la transition sur les questions de défense, le colonel Diawoye Sanagré, a confié à la presse que « cette initiative qui est la toute première du genre est venue à point nommé si l’on sait que notre Armée connaît une véritable montée en puissance sur le terrain ». Il a profité de l’occasion « pour saluer la vision des plus hautes autorités de la Transition et le soutien du peuple malien qui ont permis à l’Armée d’être à hauteur de mission ».

M. Sangaré a exhorté « les hommes engagés dans les différentes opérations à plus d’abnégation pour mériter de la confiance du peuple ». Il a fini par remercier les initiateurs de l’exposition photos sur les armées, mais aussi tous les garants de la mémoire des forces armées de défense et de sécurité.

Fousseni Togola 

31 mars 2023 0 comments
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Tidiani
Sécurité

Hommage à l’Armée malienne: « Vaillants soldats du Mali, vous êtes des héros »

by Sahel Tribune 30 mars 2023
written by Sahel Tribune 2 minutes read

Depuis l’acquisition des matériels militaires par les autorités actuelles, on assiste de plus en plus à une « montée en puissance », sans précédent, des Forces de défense et de sécurité, du Mali. À travers cet article, Tidiani Bakary Guindo, professeur de philosophie, rend un vibrant hommage aux soldats maliens, qui se battent nuit et jour pour protéger les populations et leurs biens.

Vous êtes jeunes. Vous êtes beaux. Vous avez choisi le métier des armes. Et vous êtes Gendarmes, Policiers, soldats de l’armée de terre et de l’armée de l’air, Sapeurs-pompiers. Je me rappelle.

Lorsque le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a déclaré la guerre contre ceux qui veulent ternir l’image du Mali, vous étiez solidaires avec le peuple dans cette lutte.

Dans le nord-sud du Mali, vous êtes là, les armes au poing, bravant les difficultés jour et nuit. Vous avez abandonné femmes et enfants.

Vous avez risqué vos vies parce que vous refusez la barbarie ; vous refusez que nos ennemis prennent en otage la république, ses symboles et ses institutions. Le moral haut, le cœur attaché à la nation.

Ces derniers jours, encore dans les régions du Nord-Ouest et du sud-ouest du pays, la barbarie dans sa forme la plus lâche, la plus ignoble, se manifeste, une fois de plus.

Une sale guerre ! Vous avez été prompts. Vous avez pris vos armes, et vous êtes allés à l’assaut, courageux, déterminés et patriotes. Vaincre ou périr.

Sauver la République ou se faire abattre par des lâches. Telle a été votre devise. Et vous avez sauvé la république au prix de vos vies. C’est cela être un soldat. C’est cela servir la république avec fierté et même avec orgueil. Car il n’y a qu’un Mali dans le monde.

Vaillants soldats du Mali, vous êtes des héros. Soyez républicains, soyez fiers. À vos frères d’armes qui ont été blessés : qu’ils se rétablissent promptement, car plus que jamais, le Mali a besoin de vous. Il a besoin de vous pour vaincre ses ennemis partout où ils sont.

Servir la nation est la plus grande joie pour un patriote, si bien que Norbert Zongo disait : « L’âge d’un homme mûr ne se compte pas en années, mais en services rendus ».

Vaillants soldats, soyez fiers ! Allez de l’avant ! Car tout homme a une mission sur terre et nul n’est venu pour rester. Alors, si nous devons mourir, mourons pour une cause noble, une cause patriotique pour relever de vrais défis.

Je n’ai que mon stylo, mes mots, ma littérature, pour vous témoigner ma joie et toute la reconnaissance de la nation. Je suis fier de vous dire à haute voix que je vous aime.

La patrie ou la mort, vous vaincrez chers soldats !

Puissent la paix et la cohésion sociale revenir dans toutes les régions du Mali !

Tidiani Bakary Guindo

30 mars 2023 0 comments
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Choix du partenaire de mariage
Société

Vie de couple : des femmes prisonnières de leur choix du partenaire

by Hawa Diaby 28 mars 2023
written by Hawa Diaby 2 minutes read

Savoir choisir son partenaire de mariage est très important pour une femme. Puisqu’il déterminera son avenir. Le mauvais choix peut avoir des répercussions négatives sur elle, tout au long de sa vie.

Quitter le domicile parental pour celui marital, considéré comme le véritable foyer d’une femme, n’est pas toujours à la hauteur des attentes. Nombreuses sont les femmes qui regrettent au bout de quelques mois sans savoir sur quel pied danser. Pourtant, certaines quittent le toit des parents, malgré ceux-ci, parce qu’elles estimaient avoir trouvé l’amour de leur vie.

Le regard des autres

Au Mali, le mariage est généralement vu comme un symbole de maturité et donc de responsabilité. Dès que l’on se marie, le regard des autres change sur nous. Cette envie conduit certaines jeunes filles à accepter de se marier très tôt sans être sûres de réussir à faire le bon choix de partenaire. Beaucoup de femmes souffrent en catimini de leur propre choix ou de celui des parents.

C’est tardivement que la plupart prennent conscience qu’elles ont été piégées dans leur choix. Ces mauvaises décisions s’expliquent entre autres par la jeunesse, l’inexpérience, la précipitation de se voir marier, la pression de la famille, etc.

La dépression

Dans le regret, elles ne savent généralement pas quelle décision prendre, surtout s’il se trouve qu’elles se sont engagées dans une union qui n’était pas le choix des parents ou plutôt le contraire. Dans tous les deux cas, elles se voient piéger, sans généralement aucune possibilité de marche arrière.

« On n’a aucune idée de cette vie. On s’imagine des contes de fées jusqu’à ce qu’un jour la réalité nous éclate à la figure. C’est en ce moment qu’on se dit, si seulement, je le savais », entend-on généralement. Cette situation peut conduire au désespoir et à la longue à des troubles psychologiques, voire à la dépression.

Le choix du bon conjoint demande du temps, beaucoup de réflexions et d’analyses. Parce que comme le disait Seydou Badian Kouyaté, le « mariage n’est pas une plaisanterie ».

Hawa Diaby

28 mars 2023 0 comments
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Lavandiers
Actu

Mali : la profession de lavandier, un business florissant, mais pollueur

by Mohamed Camara 27 mars 2023
written by Mohamed Camara 4 minutes read

À Bamako, comme dans la plupart des capitales régionales, la profession de lavandier est un business florissant exercé généralement par des jeunes. Cette activité comporte pourtant des impacts sur les cours d’eau.

Chaque jour, il est possible de les apercevoir dans les rues, tenant la manche de leur pousse-pousse servant à contenir les habits sales. Ces lavandiers ambulants font le tour des familles dans chacune desquelles ils ont presque des clients. Dans cette activité, la plupart gagnent leur vie.

150 000 FCFA ou 450 000 FCFA par mois

Abdou Sow, un homme filiforme, charge sa petite charrette des linges sales, dans les familles alentour, chaque matin à partir de 7 h. Ensuite, il se dirige vers le fleuve de Moribabougou. Il évolue dans ce métier depuis 2007 ou 2008. « Je ne me rappelle pas exactement. J’ai quitté le village pour directement entreprendre ce boulot à travers mon cousin », a-t-il expliqué.

Le métier de lavandier ambulant semble très promoteur aux dits des acteurs. « Je peux dire Dieu merci aujourd’hui. Grâce à ce métier, j’ai pu faire beaucoup de réalisations pour moi-même sans avoir besoin de mendier ou de voler », raconte Abdou, qui emploie actuellement une dizaine de jeunes, venant tous de son village. Ces jeunes sont surtout ses frères et cousins.

« Les prix sont aléatoires. Les habits simples (chemise, t-shirt, robes, etc.) sont lavés à 150 f et les draps simples, à 250 f. Les draps plus larges, généralement difficiles à laver, sont à 500 f », précise Abdou, qui dit gagner « 5000 f à 15 000 f » par jour dans ce travail. Ce qui fait approximativement 150 000 FCFA ou 450 000 FCFA par mois, soit plus que le salaire de certains fonctionnaires maliens.

Des boutiquiers

Les difficultés économiques du pays dues aux diverses crises n’ont épargné aucun secteur. Elles ont eu aussi des répercussions sur le métier de lavandier. Le prix du savon et d’autres produits de lessive ont pris de l’ascenseur. Une situation qui a conduit Belco, jeune lavandier, à augmenter ses frais de lessive, qui étaient moins chers. « J’ai fait des rajouts sur les prix qui vont de 250 à 1000 f. Je peux gagner jusqu’à 5000 f par jour ou jusqu’à 15 000 f, surtout en cette période de forte chaleur », se réjouit-il.

Si la cherté de la vie a entrainé des augmentations de prix chez certains, d’autres par contre n’ont apporté aucun changement. « Nonobstant la cherté de la vie et la hausse des prix, nous n’avons pas voulu augmenter nos prix. Car nos clients sont comme nos familles. Nous travaillons avec eux depuis des années. Malgré des difficultés, nos prix n’ont pas changé : 150 f à 500 f », a expliqué Moctar Sow, un jeune lavandier travaillant avec Abdou.

Seulement les difficultés dans ce domaine ne se limitent pas à la cherté des produits entrant dans son fonctionnement. Il y a aussi des difficultés avec les clients. Une situation qui conduit certains à exercer d’autres activités parallèles. Issouf Maïga est aussi lavandier ambulant. Il habite à Missira, à Bamako. Il pratique ce métier à côté de sa petite boutique, depuis une dizaine d’années. Une boutique qu’il tient de son frère.

Le savon et sa décomposition chimique

« C’est une activité fatiguante. On gagne peu dedans, mais nous n’avons pas d’autres choix. Souvent on est difficilement payé après le service. C’est un cas très fréquent chez moi. Je lave les habits en fonction de sa quantité », explique-t-il. « Mes prix unitaires sont entre 300 f et 700 f. Mais on trouve cela cher alors que c’est le monde même qui est devenu très cher », marmonne-t-il. 

« Pendant la nuit, je fais des omelettes et du café au bord de la RN27 », raconte Moctar Sow, un autre lavandier. Toutefois, il a aussi sa clientèle en tant que lavandier. « Abdou, c’est mon cousin, il m’a appris le métier, mais je ne travaille pas proprement à ses côtés. Chacun de nous à sa propre clientèle, et nous décidons de nos prix ».

Malgré son apport économique pour les lavandiers, il convient de noter que ce métier est décrié par les spécialistes de l’environnement comme comportant des dangers imminents pour les cours d’eau maliens.

Selon Mr Thierno Mohamed Baldé, président de l’Association « Sauvons le Fleuve », « pour qui connaît la composition du savon, sa décomposition libérée des éléments chimiques, notamment l’acide et d’autres éléments chimiques entrant dans sa fabrication, qui impactent sur la vie des êtres vivants dans le fleuve ».

Pour des protecteurs de l’environnement, cette activité doit disparaître des sociétés modernes.

Mohamed Camara

27 mars 2023 0 comments
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Œuvres sociales
ActuSociété

Ramadan : assistance humanitaire aux ménages vulnérables de Nara, Bandiagara et Douentza

by Chiencoro 26 mars 2023
written by Chiencoro 4 minutes read

A la veille du mois de ramadan, l’équipe des œuvres sociales du président de la transition a effectué un déplacement, du 21 au 22 mars 2023, dans les régions de Nara, Bandiagara et Douentza. Au cours de cette mission d’assistance humanitaire, plusieurs tonnes de vivres et de non vivres ont été distribuées aux populations les plus vulnérables.

20 tonnes de riz, 20 tonnes de petit mil, 10 tonnes de sucre, 4000 litres d’huile, 800 cartons de pâtes alimentaires, 200 paquets de thé  d’infusion et des dattes, telle est la quantité de kits alimentaires reçus par chacune des localités suivantes : Nara, Bandiagara et Douentza. Des kits que le président de la transition a remis  dans le cadre de l’opération ramadan que  son équipe des œuvres sociales organise à l’occasion de chaque mois de ramadan.

1 745 personnes touchées à Nara

Selon les précisions de Daouda Diarra, directeur du service du Développement social et de l’Économie solidaire de Nara, ces kits sont destinés à 200 ménages, issus des 11 communes de la région de Nara : Allahina, Dabo, Dogofry, Dilly, Fallou, Guiré, Guéniébé, Koronga, Niamana et Ouagadou en plus de la commune de Nara. « Les ménages retenus totalisent 1 745 personnes soit une moyenne de 8,7 personnes par ménage », a-t-il indiqué dans son allocution.  

Chaque ménage a reçu un sac de sucre de 50 kg, un sac de petit mil de 50 kg, un sac de riz de 50 kg, un bidon d’huile de 20 litres, un paquet de thé d’infusion, 20 kg de couscous, un carton de dattes de 24 paquets et un carton de macaroni.

Aussi dix (10) rouleaux de  tapis de prière, 200 chapelets et trente exemplaires du saint coran ont été remis dans chacune des trois localités (Nara, Bandiagara et Douentza) à l’intention des mosquées.

Le Colonel Amara Doumbia, gouverneur de la région de Nara, a saisi cette occasion pour affirmer : « Dès sa prise de pouvoir, le Président de la transition […] a souscrit son engagement à œuvrer en priorité à la sécurisation de l’ensemble du territoire national et à la satisfaction des besoins urgents des populations ».

Renforcer la résilience » des populations

Au cours de l’année 2022, la région de Nara a reçu plusieurs donations dans le cadre des œuvres sociales du président de la transition. Les populations des communes de Dogofry, Dilly et Ouagadou, ont reçu 5 forages équipés de panneaux d’eau solaire, a rappelé le gouverneur tout en indiquant aussi la distribution de 100 kits alimentaires en faveur de 100 familles démunies. En plus de toutes ces remises, il convient de noter la remise d’une ambulance médicalisée au Centre de santé de référence de Nara, la remise de 300 tonnes d’aliments bétails aux éleveurs de la région et la remise de 683 tonnes de céréales « en vue de renforcer la résilience » des populations de cette région, a expliqué le colonel Amara Doumbia.

Pour avoir bénéficié ces kits pour les cercles de Bandiagara, Bankass et Koro, le gouverneur de la région de Bandiagara, Sidi Mohamed El Bechir, a remercié les autorités maliennes, pour ce geste de solidarité à l’endroit de ses populations, en cette période de soudure. « Nous sommes comblés de toutes les actions que posent les plus hautes autorités pour le bien-être des différentes régions », a-t-il déclaré tout en soutenant la renaissance de Bandiagara grâce aux efforts conjugués des plus hautes autorités et des populations.

Accélérer le processus de restauration de la sécurité

Les bénéficiaires de ces kits, dans les différentes localités, se sont réjouis de ces donations. Du côté des déplacés, ceux-ci exhortent les autorités à accélérer le processus de la restauration de la sécurité dans leurs localités pour permettre leur retour et la reprise des activités génératrices de revenus.

Selon la Conseillère spéciale du président de la transition, Colonel Assa Badiallo Touré, la remise de ces kits est un geste symbolique ayant pour objectif d’inviter tous les Maliens à la solidarité,  surtout en ce mois de ramadan. Elle a rappelé pour la circonstance que ces kits sont issus du fonds de souveraineté du président de la transition, qui a accepté de renoncer à une partie de ce fonds pour le bien-être des populations vulnérables du Mali. Un geste hautement humanitaire qui mérite d’être largement imité pour plus de justice et de paix sociale.

Chiencoro Diarra

26 mars 2023 0 comments
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Commémoration du 26 mars
ActuPolitique

Mali : retour sur la commémoration de la Journée des Martyrs de mars 1991

by Chiencoro 26 mars 2023
written by Chiencoro 2 minutes read

Le Mali a commémoré ce 26 mars 2023, le 32e anniversaire de la Journée des martyrs de la lutte pour l’avènement de la démocratie. À la place des Martyrs, le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, a déposé une gerbe de fleurs au pied du monument rendant hommage aux victimes de la révolution de 1991.

En face de l’Ambassade de la France au Mali et de la Société Énergie du Mali (EDM-SA), la place des Martyrs a reçu, tôt ce dimanche matin, la visite des autorités de la transition et de plusieurs diplomates accrédités auprès de la République du Mali. Comme à l’accoutumée, il s’agit d’un devoir mémoriel visant à s’incliner devant la mémoire des hommes, femmes, enfants, tombés sous les balles du général Moussa Traoré, suite à la révolution de mars 1991.

Victimes de la révolution de mars 1991.
Victimes de la révolution de mars 1991. chiencoro Diarra/Sahel Trbune.

Donner une orientation qualitative à la démocratie malienne

Au pied du monument des martyrs, symbole de la « douloureuse marche du peuple malien vers la démocratie pluraliste et la liberté », le président Goïta a déposé une gerbe de fleurs, en s’inclinant devant la mémoire des victimes de cette révolution de mars 1991. Pour l’occasion, il était accompagné du ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du Gouvernement, Colonel Abdoulaye Maïga.

Monuments des martyrs
Monuments des martyrs de la révolution de mars 1991. Chiencoro Diarra/Sahel tribune.

Cette journée de commémoration est non seulement un devoir mémoriel, mais aussi une occasion d’évaluer le parcours de la démocratie malienne. Plusieurs difficultés ont marqué ces 32 ans de démocratie. C’est pourquoi le peuple malien a souhaité des réformes politiques et institutionnelles, notamment la rédaction d’une nouvelle constitution.

« Ce 32e anniversaire intervient dans un contexte marqué par la refondation de notre État, à travers la promulgation de la nouvelle loi électorale, de l’organisation du territoire, de la mise en place de l’Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE), de la présentation du nouveau projet de constitution aux autorités et légitimités traditionnelles et aussi aux forces vives de la Nation », a déclaré le président Goïta, après le dépôt de la gerbe de fleurs. Désormais, souligne le chef de l’État, « il appartient au peuple souverain du Mali de donner une nouvelle orientation qualitative à notre démocratie à travers le référendum qui sera très bientôt organisé ». Une échéance à l’issue de laquelle, les jalons du Mali Kura seront posés.

Monument aux Martyrs
Epigraphe sur le Monument aux Martyrs. Chiencoro Diarra/sahel tribune.

Chiencoro Diarra

26 mars 2023 0 comments
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Enseignant en classe
ActuÉducation

Grève des écoles privées du Mali : enseignants et élèves, les grands perdants

by Bakary FOMBA 23 mars 2023
written by Bakary FOMBA 3 minutes read

Pour non-paiement des dus par l’État, les établissements d’enseignement secondaire général, technique et professionnel privés du Mali sont en arrêt de travail depuis le 13 mars 2023. Un phénomène qui fragilise davantage ce secteur de l’enseignement où les « élèves n’ont pas trop de niveaux ».

Au Mali, le secteur de l’éducation souffre ces dernières semaines. Après 5 jours d’arrêt de travail sur l’ensemble du territoire national, le Groupement des associations des promoteurs d’écoles privées du Mali (GAPEPM) a entamé depuis le 20 mars dernier, une nouvelle série de grèves de 120 heures. Les grévistes réclament des dus à l’État, qui devraient leur permettre de mieux gérer leurs écoles.

Les enseignants vacataires impactés

Cet arrêt de travail impacte négativement sur les enseignants vacataires qui sont pour la plupart payés en fonction du nombre d’heures exécutées.

« Cette période de grève est synonyme d’un traumatisme collectif dans la mesure où les élèves sont astreints de rester à la maison sachant bien que les examens de fin d’année s’approchent », déplore TD, professeur d’enseignement secondaire général à Kalaban coro, quartier du sud-est du district de Bamako. Ce professeur de philosophie explique que cette période de grève a secoué tout son projet. Car, précise-t-il, « ne pas me rendre à l’école signifie explicitement que je suis en chômage ».

SD est également professeur de lettres au niveau secondaire à Kati. À en croire ce dernier, cette période de grève reste une énorme perte pour lui sur divers plans, notamment économique et moral. « En tant que professeur vacataire, je suis la première victime de cette grève, car je viens de perdre deux semaines de cours banalement ».

Pour sa part, MC, également enseignant vacataire, déplore cette situation « inédite dans l’histoire de l’école malienne, surtout en cette période avancée de l’année dans l’exécution du programme ». À l’en croire, cette situation pouvait être « évitée si les acteurs étaient pleinement impliqués dans la recherche d’une solution qui privilégie le droit des apprenants ».

Pour BD, professeur d’anglais à Kabala, cette situation reste inqualifiable, surtout lorsqu’on connait le calvaire des enseignants vacataires du Mali. « Avec cet arrêt de travail, rares sont ces enseignants qui parviendront à subvenir aux besoins de leurs familles, notamment les frais de loyer, de scolarité des enfants encore moins faire face aux préparatifs du mois de ramadan, déplore-t-il.

Profiter pour économiser

Selon des internautes avertis, cette grève reste un moyen pour les promoteurs d’écoles privées d’économiser sur le dos des enseignants vacataires, dont la plupart sont payés en fonction des émargements journaliers. La plupart de ces enseignants dans le secteur privé n’ont d’autre chose à faire que de rester à la maison.

Ainsi, “ramener cette situation à la seule question d’argent, revient à occulter le fond du problème bien qu’elle permet aux promoteurs d’en profiter pour économiser”, laisse entendre MC. Pour lui, cette situation se “traduit par l’insouciance des acteurs pour la formation des élèves et le non-respect des engagements de part et d’autre”.

Cependant, cette grève pourrait “augmenter le taux d’échecs à la fin de l’année », affirme TG. Ce problème ne peut se régler autrement que de fournir des efforts de part et d’autre. Il faut que les grévistes et L’État arrivent à se comprendre rapidement afin de trouver une solution à ce problème pour le bonheur de tous en général, notamment les élèves du privé, surtout lorsque leur avenir en dépend.

En plus de ce mouvement de grève, la coordination des syndicats de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a déclenché, elle aussi, une nouvelle grève de 5 jours depuis le lundi dernier. Celle-ci réclame ‘l’amélioration des conditions de vie de l’enseignant supérieur, la sécurisation de l’espace universitaire et la séparation du statut enseignant et enseignant chercheur’. Ces responsables syndicaux déplorent eux aussi, le mutisme des autorités.

Bakary Fomba

23 mars 2023 0 comments
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