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Burkina-Niger : face aux multiples attaques « terroristes », nouvelle opération conjointe militaire

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Ces dernières années, les pays de la zone des trois frontières sont confrontés à des attaques djihadistes récurrentes. À la date du 10 juin dernier, les Forces armées nigériennes et burkinabè ont lancé une opération conjointe. Opération au cours de laquelle plusieurs centaines de « terroristes » sont neutralisés.

C’est une toute nouvelle opération conjointe militaire entre les Armées gouvernementales du Niger et du Burkina Faso. Dénommée « Taanli », qui signifie « cohésion »en langue locale, gulamanchema, parlée dans l’Est du Burkina Faso. Cette opération a été lancée le 10 juin 2021. Menée à hauteur de souhait, d’autres opérations sont en réflexion entre les deux pays.

Première opération, premier bilan positif

Dans un communiqué du 26 juin 2021, les Armées des deux pays ont affirmé la neutralisation d’une centaine de terroristes. Plusieurs armes de guerre et fusils de chasse ont été également récupérées avant d’être détruites, informe-t-on dans le communiqué. Aussi, précise-t-on, des moyens roulants ont été détruits dont une centaine de motos et de véhicules, du matériel de fabrication d’engins explosifs improvisés. On note aussi la saisie du matériel de communication des assaillants.

Selon l’État-major général des Armées burkinabè, cette opération a mobilisé des forces terrestres et aériennes des deux pays.

Le général Moise Miningou, Chef des Armées burkinabè, assure que les populations vivront tranquillement dans les zones concernées par l’opération. « Et nous pensons que c’est ce qui est essentiel », a-t-il souligné. Dans le cadre toujours de la lutte contre le terrorisme, le Gal. Miningou promet qu’il y aura une deuxième opération du même genre. « Ces résultats ont été à la hauteur de nos attentes », s’est-on félicité. Et cela en indiquant qu’il y a eu « des terroristes qui ont été interpellés. »

Au-delà de ce bilan positif, cette opération conjointe a renforcé la coopération bilatérale entre ces deux pays sahéliens.

Pas les seuls concernés

Le Niger et le Burkina Faso ne sont pas les seuls pays concernés par la situation sécuritaire de plus en plus préoccupante. À la date du 25 juin 2021, les postes des Forces armées maliennes de Boni, localité située au nord-est de la région de Douentza, ont fait aussi l’objet de deux attaques simultanées. Ces attaques sont perpétrées, a indiqué le Chef d’Etat major général des Forces armées maliennes dans un communiqué publié le samedi dernier, par des groupes armés terroristes (GAT).

Toujours selon ce communiqué, les FAMa ont « vigoureusement riposté » contre ces deux attaques. Ce qui a permis de repousser les assaillants. Toutefois, le dernier bilan fait état de six militaires tués et d’un blessé, a-t-on rapporté.

Pour rappel, dix soldats maliens avaient déjà été tués, en février dernier, dans ce village du centre du Mali. Dans la localité de Douentza, dans le centre du pays, six civils ont été tués, dimanche 27 juin dernier, alors qu’ils circulaient dans un véhicule de transport en commun.

Au Sahel, la dernière attaque en date la « plus meurtrière » est celle perpétrée contre des civils à Solhan, au Burkina Faso, au début du mois de juin. En côté d’Ivoire, pays côtier d’Afrique de l’Ouest, aussi bien qu’au Sénégal, voire au Tchad et au Nigéria, l’insécurité coupe le sommeil aux populations. Cette situation sécuritaire demeure toujours dans cette région de l’Afrique alors que plusieurs initiatives existent déjà afin de lutter contre la menace terroriste. Bakary Fomba

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