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Route Zambougou Sanando copie
ExclusifSécurité

Infrastructure à Bamako : la nécessité de protéger et d’entretenir le réseau routier

by Bakary FOMBA 27 octobre 2021
written by Bakary FOMBA 3 minutes read

Alors que le Mali fait partie des pays disposant d’importants réseaux routiers dans la zone ouest-africaine, le constat reste amer quand à l’état et la durée des routes dans ce pays sahélien. Surtout dans la capitale Bamako, au point que la circulation devient de plus en plus un calvaire pour les usagers de ces voies.

Au Mali, on assiste à une dégradation accélérée des voies publiques. Aussitôt construites, les routes se dégradent. Une situation qui donne souvent lieu à une grogne sociale. Un phénomène qui suscite des interrogations aussi bien sur la construction que l’entretien de ces réseaux routiers.

« Aujourd’hui, c’est un calvaire de circuler à Bamako à cause de l’état lamentable de certaines artères », déplore Khalifa, taximan basé à Kalaban Coro, quartier au sud-est du district de Bamako.

Risques

Bien que le réseau routier joue un rôle vital dans l’économie malienne, l’état des infrastructures routières laisse à désirer. Surtout à Bamako, capitale politique et économique du pays, où toutes les activités importantes se passent. Si ces routes, autant urbaines que rurales, ne sont pas correctement entretenues en temps opportun, elles se dégradent inexorablement, entraînant ainsi une augmentation des coûts d’exploitation des véhicules, un accroissement du nombre d’accidents et une baisse de la fiabilité des services de transport.

Ces routes, qui constituent un très important investissement national, doivent être entretenues pour que leur état demeure satisfaisant et pour qu’elles offrent une sécurité suffisante à des vitesses appropriées et à un faible coût pour les usagers. Leur entretien tardif ou insuffisant se traduira par une augmentation des coûts et réparation, par des coûts de circulation plus élevés, des désagréments accrus pour les usagers et une détérioration de la sécurité.

Principales causes

Au Mali, il n’est pas rare de voir des citoyens rendre les travaux des routes potentiellement dangereux tant pour les ouvriers que pour les usagers de ces rues. Cette situation constitue une charge énorme pour l’État qui fait face à leur entretien ou reconstruction. Mais face à ces pratiques nuisibles, les autorités semblent ignorer leur rôle.

Au cours d’une séance plénière du Conseil national de transition (CNT), tenue le 21 octobre 2021, les principales causes de dégradation de nos routes ont été évoquées.Pour la Commission des Travaux publics des Douanes, de l’Habitat et des Transports de l’organe législatif de la transition, « le mauvais état général du réseau routier s’explique notamment par un déficit d’entretien ; l’insuffisance des ressources allouées au secteur ; la mauvaise qualité des travaux de construction des routes ; les effets de la surcharge des véhicules de transport qui accélèrent la dégradation des routes ; l’insuffisance du contrôle et de la pénalisation des surcharges ». À ceux-ci, s’ajoutent d’autres facteurs dégradants, comme l’eau constituent également des causes de destruction des routes au Mali.

Mais, à en croire Mme Dembélé Madina Sissoko, ministre des Transports et des Infrastructures « l’état défectueux des routes au Mali n’est pas une fatalité ». Elle pense que « cet état peut être changé avec le concours de tout le monde ». Pour une meilleure sécurité routière et la pérennité des voies publiques, la prise en charge des voies publiques doit être une priorité pour tous les usagers. La nécessité de protéger le réseau routier et le conserver en bon état est d’une importance capitale, même si leur entretien exige un certain nombre de compétences aussi bien techniques qu’organisationnelles.

Bakary Fomba

27 octobre 2021 0 comments
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Cancer du sein
ExclusifSanté

Mali : Solidaris 223, oncologues et partenaires à pied-œuvre contre le cancer du sein

by Sahel Tribune 26 octobre 2021
written by Sahel Tribune 3 minutes read

Dans le cadre de ses activités d’octobre rose, dédié à la sensibilisation et la prévention du cancer du sein, l’association caritative Solidaris 223 a organisé le samedi 23 octobre dernier, à Bamako, en partenariat avec Azalaï hôtel, la deuxième édition de sa conférence annuelle sur cette maladie qui touche tous les sexes.

Selon l’Organisation mondiale de la Santé, plus de 2, 2 millions de cas de cancer du sein ont été recensés en 2020 — de par le monde. Ce qui en fait, d’après l’OMS, le cancer le plus courant au monde. Elle indique qu’environ 685 000 femmes sont mortes de cette maladie en 2020.

Au Mali, le cancer du sein, couplé à celui du col de l’utérus, demeure un gros problème de santé publique. Selon l’agence internationale de recherche sur le cancer, citée par Médecins sans Frontières dans un article datant de 2019, « il y a [eu] plus de 13 000 nouveaux cas de cancer au Mali […] ». Pr. IbrahimaTeguété explique: « Ce qu’on appelle cancer est une boule qui naît en une partie du corps de l’individu et qui, à partir de cette position de départ, va envoyer des représentants dans d’autres parties du corps. Lorsque ce genre de boule apparaît au niveau du sein, on parle de cancer du sein ». Dans ses explications, il a tenu à nous faire la distinction entre les boules dites bénignes en médecine (moins dangereuses) et celles dites malignes (très dangereuses) comme dans le cas du cancer du sein.

Palpation des seins

Pour mieux informer et sensibiliser sur cette maladie et sa prise en charge, l’association caritative Solidaris 223 initie, depuis maintenant deux ans, des activités durant tout le mois d’octobre. C’est dans cette perspective qu’elle a tenu le samedi 23 octobre la deuxième édition de sa conférence sur le cancer du sein. Cette conférence a été animée par le Pr. Ibrahima Teguété, gynécologue-obstétricien au CHU-Gabriel Touré, Dr Sidibé Fatoumata Matokoma, oncologue au CHU du Point G — intervenue par vidéoconférence depuis France — et modérée par Dr Madani LY, oncologue à l’Hôpital Mère-enfant Luxembourg.

Pour cette édition, Solidaris 223 a choisi comme thème « la palpation des seins ». Selon sa présidente, Mme Amina Dicko, ce choix s’explique par le fait que la palpation soit une méthode importante dans la lutte et la prévention du cancer du sein. « Elle permet aux femmes de détecter, à travers le toucher, s’il y a une anomalie dans les seins avant de prendre [éventuellement] contact avec un oncologue ou un gynécologue », soutient-elle.

Prise en charge multidisciplinaire

Pour Mme Alice Authiez, responsable du projet oncologie chez Médecins sans Frontières au Mali, la lutte contre le cancer est une prise en charge multidisciplinaire qui nécessite l’action de tous : les acteurs institutionnels — le ministère de la Santé — ainsi que tous ceux qui œuvrent pour le bien-être sanitaire au Mali. « Aujourd’hui, quand on est une femme à Bamako, on peut aller se faire dépister gratuitement dans les centres de référence, les hôpitaux Gabriel Touré et Point G et les Centres de santé communautaire », souligne-t-elle. Tout cela, à croire Mme Alice Authiez, s’effectue dans le cadre du « Week-end 70 », initié par le Prof Teguété, la Direction régionale de la santé et l’Amicale des femmes d’Orange Mali. « Ce programme permet de rendre le dépistage gratuit les vendredis et les samedis », précise-t-elle.

Toujours dans le cadre d’octobre rose, il est prévu une grande marche ce samedi 30 octobre 2021 — à partir du siège d’Orange Mali à Hamdallaye ACI. Cette marche se fera avec toutes les associations féminines, les partenaires de la santé, les officiels de la République du Mali, le staff d’Orange Mali et les médias, nous annonce Mme Madina Oumar Diallo, présidente de l’Amicale des femmes d’Orange Mali. Une manière de montrer et rappeler, selon ses propos, que « le cancer du sein et le cancer du col de l’utérus constituent une menace commune [et] les éradiquer doit être une lutte commune ».

Sagaïdou Bilal et Fanta Moïda (enseignante et blogueuse)

26 octobre 2021 0 comments
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Ouverture de Label Guinée
Actu

Label Guinée ouvre un nouveau salon qui promeut les productions locales

by Chiencoro 26 octobre 2021
written by Chiencoro 2 minutes read

Ouverte le lundi 25 octobre 2021, sur initiative de Label Guinée, la première édition du Salon des productions locales se tient jusqu’au 30 octobre prochain. Sahel Tribune vous explique le bien-fondé de ce nouveau salon qui promeut le savoir-faire des populations en Guinée.

Promouvoir la consommation des produits guinéens, autrement ditle made in Guinée, c’est le but du Salon des productions locales, dont la première édition a ouvert ses portes, ce lundi 25 octobre , au chapiteau du traiteur By Issa.

Ce salon est une réponse à une problématique centrale dans ce pays frontalier du Mali : « Comment faire en sorte qu’au quotidien le made in Guinée soit de plus en plus présent dans ce que nous vivons, ce que nous portons, ce que nous faisons, ce que nous achetons. Pas qu’on ait tout en made in Guinée, mais qu’on ait davantage en made in Guinée. C’est le pari que nous avons pris », fait savoir Mohamed Banks Bangoura — Commissaire général de Label Guinée.

Selon ses explications, ce projet vise surtout à mettre l’accent sur l’apport de chaque citoyen au développement du pays. Ce qui ne sera possible que si les Guinéens bénéficient d’un accompagnement et croient en leur capacité.

Ce « merveilleux » évènement est une occasion pour mettre en valeur la production, les savoirs, la transformation culturelle, l’investissement dans la qualité de la production guinéenne et dans la compétitivité-prix, a apprécié M. Luc Grégoire, représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en Guinée.

Structuration indispensable des efforts

Pour le représentant du Premier ministre, également conseiller en charge du Contenu local à la Primature, M. Daniel Victor Bangoura, ce salon est « un lieu d’échanges, de rencontres, de brassages, et surtout un lieu qui donne une grande visibilité au savoir-faire guinéen qu’il faut valoriser ». Une valorisation qui « doit passer par le Consommons Guinéen », a-t-il déclaré. D’où cette invitation : « Encourageons le made in Guinée. Soutenons le made in Guinée. Consommons le made in Guinée. Fédérons autour du made in Guinée. Et soyons fiers du made in Guinée ».

À l’ouverture du salon, le gouvernement guinéen s’est engagé à soutenir l’industrie locale en lui donnant les moyens de relever les nombreux défis auxquels le secteur est confronté. Des défis qui se rapportent à l’autosuffisance alimentaire et à l’exportation du made in Guinée. Pour la réussite de ces défis, la « structuration des efforts est indispensable pour pouvoir nous vendre à l’étranger et faire face à la guerre commerciale dont l’effet générateur est la mondialisation ».

Cette première journée a été marquée par une visite de stands d’exposition-vente et la tenue d’un panel autour du thème : « les enjeux de la labellisation : défis et perspectives ». Le label se poursuivra jusqu’au 30 octobre prochain.

Chiencoro

26 octobre 2021 0 comments
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Des universitaires nigériens sur la crise au Sahel
Sécurité

Sahel : l’œil des universitaires nigériens sur « espace de crises et de conflits armés »

by Sahel Tribune 26 octobre 2021
written by Sahel Tribune 2 minutes read

Au Niger, des enseignants-chercheurs de l’Université Abdou Moumouni Dioffo de Niamey comptent apporter leur contribution dans la prévention et la résolution des crises et conflits multiformes secouant le Sahel. Ils se sont réunis, le dimanche 24 octobre, en conférence publique, pour débattre du thème « Le Sahel : espace de crises et de conflits armés ».

« Le Sahel est en proie à des conflits armés avec des niveaux d’atrocité inégalée entraînant des crises humanitaires et la fragilisation du tissu social et économique en lien avec l’abandon des zones de cultures et de pâturages et des infrastructures sociales », rappellent nos confrères de l’Agence nigérienne de presse — ANP.

Au cours d’une conférence publique à la Faculté des sciences et techniques de Niamey, le 24 octobre 2021, à l’initiative du Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur public (SYNASUP), des universitaires ont dressé le tableau des crises qui secouent la région du Sahel.

Causes diverses

A l’analyse de ces universitaires, on a dans la région des crises qui ont des causes diverses : naturelles (sécheresses, inondations, ennemis des cultures), territoriales (limite des frontières), identitaires (en référence à une communauté), économiques et politiques (post-électorales).

Pour Dr Moussa Zangao, chef du département sociologie à l’UAMD de Niamey, l’espace sahélien reste fragilisé par différents mouvements allant du « banditisme alimentaire » aux groupes se réclamant du djihadisme en passant par des milices et des rébellions, rapporte ANP. À en croire les explications du Dr Zangao, au moins quatre (4) groupes djihadistes évoluent dans la zone sahélienne.

Dans son intervention, il souligne également « l’entrecroisement des enjeux et la multiplicité des acteurs parties prenantes à la situation sécuritaire au Sahel ». Parmi ces enjeux, il évoque l’interconnexion entre le banditisme et le terrorisme, la mauvaise gouvernance en lien avec la corruption, les trafics de toutes sortes, la prolifération des armes et le potentiel minier et énergétique de cette région.

Perspectives

« Le Sahel est le carrefour des bandits, des terroristes, des rebelles, des djihadistes et des groupes dits parallèles, sortes de complices internes », a-t-il indiqué — en tirant la sonnette d’alarme sur le fait que « nos territoires ne nous appartiendront plus », si on n’en prend garde.

Face à cette situation, les universitaires ont donc estimé important que les intellectuels s’engagent en épaulant les décideurs politiques. Outre cette implication, ils invitent à la satisfaction des demandes sociales, au renforcement des forces nationales et à la mise en cause des accords de coopération militaire.

Le but de cette conférence publique, faut-il le signaler, est d’aller vers la création d’un cadre de concertation et d’échanges entre le monde des intellectuels et les responsables politiques. Cela en prélude d’une étude prospective sur la problématique sécuritaire dans l’espace sahélien. Aussi faut-il souligner que cette conférence publique a coïncidé avec la visite d’une délégation du Conseil de sécurité de l’ONU dans le pays du Président Mohamed Bazoum.

La rédaction

26 octobre 2021 0 comments
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Hamidou Boly, représentant spécial de la Cédéao au Mali.
Politique

Au Mali, le représentant de la Cédéao déclaré « persona non grata »

by Chiencoro 25 octobre 2021
written by Chiencoro 3 minutes read

Au lendemain de la visite d’une délégation du Conseil de sécurité de l’ONU et pendant que la Cédéao monte sur la sellette pour exiger la tenue des élections en février prochain, le représentant de cette organisation ouest-africaine au Mali est expulsé par le gouvernement malien de transition.

Le représentant spécial de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), M. Hamidou Boly a été déclaré « persona non grata » par le gouvernement malien, lundi 25 octobre 2021, en raison de ses « agissements incompatibles » avec son statut — a annoncé le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale dans un communiqué, sans donner plus de détails.

Des hypothèses

Toutefois, nous savons que les positions du représentant de cette organisation ouest-africaine ont été assez intransigeantes à l’endroit des autorités transitoires, depuis le coup d’État du 18 août 2021 contre Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK). Dans une interview accordée à Jeune Afrique, en août 2020, il déclarait : « Il faut que le président de la transition soit un civil. L’expérience a montré qu’un militaire à la tête d’une transition ne peut pas réunir les partenaires autour d’une table. Ceux-ci sont réfractaires aux militaires à la tête des États ». Outre cette déclaration, il faut noter aussi les pressions de la Cédéao pour l’organisation et la tenue des élections en février prochain. Ce qui semble impossible aux yeux des autorités de la transition malienne, qui préviennent d’ailleurs qu’il pourrait y avoir un petit décalage dans le calendrier. Et que les nouvelles assises nationales annoncées décideront de la suite de la couleur de la transition.

De telles positions intransigeantes vis-à-vis du Mali et contre la volonté de certains maliens seraient inadmissibles aux yeux des autorités maliennes de la transition. Et cela, bien que la Cédéao ait toujours accompagné le Mali, tant soit peu, dans la gestion de cette crise sociopolitique qu’il traverse depuis août 2020.

Malgré tout, il ne convient pas quand même d’oublier que ces autorités au pouvoir, dont certains se plaisent aujourd’hui d’appeler encore « junte », ont reconnu dès le lendemain du putsch contre le Président Ibrahim Boubacar Keïta avoir parachevé le combat du peuple malien. Des citoyens qui se sont soulevés pendant des mois contre la mauvaise gouvernance, la corruption, la délinquance financière et pour l’assainissement de la scène politique.

Preuve de responsabilité

Engagées dans un tel combat, les autorités intérimaires seraient déterminées à refuser toute compromission dans le désintérêt de ce qu’elles appellent le peuple souverain. Dans un tel contexte, faut-il fermer les yeux sur les agissements d’un diplomate au détriment de la stabilité, de la paix ? Cela paraît inadmissible pour Bamako. C’est pourquoi le gouvernement malien précise dans son communiqué avoir mis en garde, à travers sa hiérarchie, le représentant de la Cédéao par rapport à ces agissements.

Face à cette preuve de responsabilité des autorités maliennes, pendant que certains sont plus réservés en attendant de mieux comprendre les causes et les effets, d’autres estiment déjà que l’acte est trop significatif pour s’attarder sur de petits détails. Dr Allaye Bocoum, personnalité politique du Mali, soutient sur sa page Facebook : « Ils n’ont pas compris que le Mali est désormais un pays souverain et dirigé par des hommes et des femmes responsables, qui respectent leur peuple ». Et d’ajouter : « Personne ne doit encore décider pour nous ».

Les autorités maliennes donnent 72 h à l’intéressé pour quitter le territoire malien. Cette expulsion du diplomate de l’Organisation ouest-africaine intervient au lendemain de la visite d’une délégation du Conseil de sécurité des Nations unies au Mali. Une visite au cours de laquelle la Communauté internationale a exprimé sa volonté de rester derrière la décision de la Cédéao et de l’UA dans la gestion de la crise malienne, notamment en ce qui concerne le respect du délai de la transition.

Chiencoro

25 octobre 2021 0 comments
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Energie solaire
Planète

Au Burkina Faso, Africa REN lance la construction d’une centrale solaire de 38 MW

by Bakary FOMBA 25 octobre 2021
written by Bakary FOMBA 2 minutes read

Pionnier des énergies renouvelables en Afrique, Africa REN a annoncé, dans un communiqué du 21 octobre, avoir lancé la construction de la centrale solaire de Kodeni Solar, près de Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso.

Avec une capacité installée de 38 MW, Kodeni Solar sera la plus grande centrale solaire du Burkina Faso. Sa mise en service est prévue pour août 2022, annonce Financial Afrik. Ce sera le premier partenariat public-privé à atteindre son closing financier dans le pays des hommes intègres.

Notre source précise que c’est dans le cadre d’un partenariat public-privé avec le gouvernement burkinabè que Kodeni Solar a signé un contrat d’achat d’électricité (PPA) de 25 ans avec la SONABEL, la compagnie d’électricité du Burkina Faso.

Création d’emplois

Confiée au spécialiste français INEO par EQUANS, une société du groupe Engie, la construction de ce joyau créera 150 emplois directs, pendant la phase de construction, et 35 emplois permanents pendant la phase d’exploitation. Aussi, avec une production annuelle de 73 000 MWh, cette centrale solaire de Kodeni fournira une énergie propre, fiable et abordable à près de 115 000 foyers. Elle réduira également la dépendance du pays aux combustibles fossiles et évitera l’émission de 41 000 tonnes de CO2 chaque année, aidant ainsi le Burkina Faso à lutter contre le changement climatique.

« C’est un projet essentiel pour l’autonomie énergétique du Burkina Faso. L’énergie solaire est la source d’électricité la moins chère et la plus abondante pour le pays. Kodeni Solar démontre également que le cadre mis en place par le gouvernement pour encourager les partenariats public-privé commence à porter ses fruits, a déclaré Dr Bachir Ismael Ouedraogo, ministre de l’Énergie du Burkina Faso. Plus de 500 MW de capacité seront installés à l’horizon 2025 à un prix extrêmement compétitif, au bénéfice de la population et des entreprises burkinabè. »

Autosuffisance énergétique

Gilles Parmentier, PDG d’Africa REN, se réjouit également de cette initiative : « Nous sommes particulièrement fiers de l’étape que nous franchissons aujourd’hui. Kodeni Solar sera la plus grande centrale solaire du Burkina Faso à devenir opérationnelle ».

C’est avec le soutien du Seed Capital Assistance Facility, une initiative du programme des Nations Unies pour l’environnement, qui a cofinancé la phase de développement du projet, que son développement a été entrepris par Africa REN.

Pour rappel, Africa REN développe et exploite des solutions d’infrastructures propres compétitives et fiables pour étendre l’accès à l’électricité et promouvoir l’autosuffisance énergétique dans les pays africains. En Afrique de l’Ouest, cette société énergétique opère principalement avec l’ambition de construire un portefeuille d’actifs solaires et de stockage d’une capacité de 250 MW d’ici 2024. Ces actifs sont concernés au réseau, ou hors réseau, pour alimenter les entreprises commerciales industrielles en électricité propre.

Bakary Fomba

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Ouverture du clip Appel du Mali Kura
Arts et CultureExclusif

L’Appel du Mali Kura : la musique engagée d’un collectif d’artistes pour le changement

by Sahel Tribune 25 octobre 2021
written by Sahel Tribune 4 minutes read

Afin d’appeler les Maliens à l’union et au changement de mentalité pour le renouveau du Mali, un collectif de jeunes artistes chante L’Appel du Mali Kura. Produite par le jeune réalisateur Bocary Tioulenta et lancée officiellement le jeudi dernier lors d’une cérémonie, la nouvelle musique engagée cartonne depuis sa mise en ligne le samedi 23 octobre 2021.

Ce single est plein d’émotions, de messages et surtout d’optimisme pour l’avenir du Mali. « De ses décombres, notre Maliba renaîtra. Porté sur le dos de ses enfants, c’est ensemble qu’on fera le Mali Kura », déclame le slameur Saccharose Buccal dans « L’Appel du Mali Kura » (le Mali nouveau). Ils sont au moins une vingtaine d’artistes maliens, des très connus au moins connus, à accorder leur voix à cette chanson qui invite chaque Malien à apporter sa pierre à la construction de l’édifice national.

Parmi les artistes qui ont participé à L’Appel du Mali Kura, il y a Iba One, Delphine Mounkoro, Kirikou, Eva, Anaconda, Original Black AD, Saccharose. Selon le réalisateur du clip, Bocary Tioulenta, avec qui Sahel Tribune s’est entretenu le vendredi 22 octobre, les artistes ont été sélectionnés sur la base de leur degré de dévouement et d’engagement pour leur pays.

Diversité linguistique et artistique

Dans le clip, aucune couche sociale n’a été oubliée : des militaires aux vendeuses de fruits au bord des voies publiques, en passant par les étudiants ou d’autres citoyens dans différentes corporations, notamment les infirmières et les mécaniciens. Cet appel à l’union se traduit également par cette collaboration saine entre plusieurs artistes issus de différentes « ethnies ». Le drapeau porté sur le cou ou brandi avec fierté, chacun chante dans sa langue maternelle — sans oublier de prendre en compte la langue officielle du pays, le français. Toute chose qui traduit la diversité linguistique et artistique du Mali, mais aussi l’union dans la pluralité pour la prospérité d’un Mali en paix et émergent. « Peu importe la couleur de notre peau, le Mali a besoin de chacun de nous », peut-on entendre dans ce single d’une durée de plus de 4 minutes.

Comme pour répondre aux critiques adressées à l’État par des citoyens, le Collectif Mali Kura s’interroge : « Quand tu dis que l’État ne travaille pas, l’État c’est qui ? ». Le Collectif poursuit : « Aux dernières élections, tu as voté pour qui ? ».Ces questions poussent ainsi le citoyen à faire une introspection sur sa part de responsabilité dans les échéances électorales. D’où cet impératif : « Oublie les billets qu’ils [les candidats aux élections] t’offrent, intéresse-toi aux programmes ». Soucieux du devenir de son pays, ce message doit demeurer chez chaque citoyen malien.

« Apportons chacun notre pierre à l’édifice, c’est ainsi que nous bâtirons le Mali Kura », invite Grand M. Avant de demander : « Et toi, quelle est ta contribution pour le Mali Kura ? ». C’est sur cette question que se termine L’Appel du Mali Kura. Son réalisateur, qui estime que tous les maux du pays ne sont pas à mettre sur le seul dos des dirigeants, pense que « chaque citoyen est un moteur du changement » pour l’avènement d’un Mali nouveau.

Belle initiative citoyenne et patriotique

Convaincu que « la musique est la meilleure manière de passer un message », le jeune réalisateur Bocary Tioulenta prouve, à travers sa nouvelle production, que le talent ne manque pas dans ce pays, mais qu’il a besoin d’une meilleure organisation pour mieux être au service de la nation. Aussi ce single est-il une œuvre qui laisse montrer que les « chants et les danses sont très importants et peuvent changer énormément de choses ». A en croire encore le jeune Tioulenta, cet « Appel du Mali Kura » vise surtout à éveiller les consciences en leur demandant de se lever et de se battre pour qu’ « un jour nouveau arrive ».

Bocary Tioulenta, réalisateur de l'Appel du Mali Kura
Bocary Tioulenta, réalisateur du clip Appel du Mali Kura. ©Tee Pixel

Présent lors de la cérémonie de lancement officiel du clip au Magic Cinema — Ex Babemba de Bamako, le ministre de la Refondation de l’État, M. Ibrahim Ikassa Maïga, a saisi l’occasion pour rappeler que « cette belle initiative citoyenne et patriotique, aussi instructive que forte en émotions, se tient à un moment où notre pays est confronté à une crise multiforme qui a fortement contribué à ébranler les fondements de l’État et de la Nation ». Cette cérémonie de lancement, en présence de la quasi-totalité des artistes participants au single, visait à « montrer aux Maliens » la vision du Collectif.

Son réalisateur estime que « ce projet n’est pas le [sien], mais celui de tous les Maliens ». Aussi, faut-il noter que cette initiative est soutenue par le Fonds d’Appui aux Moteurs du Changement — FAMOC, l’Office de radiodiffusion et télévision du Mali (ORTM), l’Ambassade royale du Danemark ainsi que Derhanne. Après la sortie officielle du single, beaucoup d’activités sont prévues dans le cadre de la diffusion des messages véhiculés dans L’Appel du Mali Kura.

La rédaction

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