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Lettres à la jeunesse africaine
Arts et CultureExclusif

Livre : « Lettres à la jeunesse africaine » ou l’espoir d’une renaissance africaine

by Bakary FOMBA 5 janvier 2022
written by Bakary FOMBA 2 minutes read

Produit par Le Cercle de Réflexion à Distance (CRD) et préfacé par Dr. Souleymane Keïta, Lettres à la jeunesse africaine est un ouvrage collectif appelant à plus de prise de conscience pour une renaissance africaine.

« Lettres à la jeunesse africaine » est paru en 2021 chez Innov Éditions. De par sa présentation innovante, son approche pédagogique, mais aussi par des outils dignes d’ateliers de coaching pour accompagner les jeunes dans leur cheminement de maturation, ce livre collectif se veut une contribution des jeunes intellectuels dans l’écriture d’une nouvelle page de l’histoire de l’Afrique contemporaine.

« La jeunesse africaine a conscience qu’elle doit lutter contre les affres de la corruption d’une élite politique vieillissante. Elle comprend les enjeux géopolitiques et géostratégiques des matières premières dont le continent regorge et qu’il faut gérer à bon escient », a commenté Dr. Souleymane Keïta, professeur de philosophie à l’Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako (ULSHB), préfacier de Lettres à la jeunesse africaine.

Ses auteurs sont des Maliens, Togolais et Nigériens, réunis au sein du Cercle de Réflexion à Distance (CRD), initié en avril 2019 par Abdramane Coulibaly – jeune auteur malien. À travers les 81 pages du livre, constitué de sept contributions de différents auteurs, il est produit un support au service d’une prise de conscience pour le développement du continent africain.

Se débarrasser des idées négatives

Il ne fait pas de doute que « l’avenir du continent africain appartient à la jeunesse ». Raison pour laquelle « tout doit concourir à conscientiser » celle-ci au regard de sa responsabilité : devoir impératif d’assumer son « destin de bâtisseur d’une Afrique debout et prospère ».

Dans leur premier ouvrage collectif, les auteurs appellent cette jeunesse africaine à se débarrasser des idées négatives véhiculées au fil de l’histoire. Au-delà de la prise de conscience, le CRD invite également la jeunesse africaine à l’union sacrée au tour de l’essentiel. Toute chose qui permettra d’œuvrer pour son bonheur. C’est ainsi que « jeunesse veut dire l’âge de réveil ».

Pour y arriver, il est aussi important pour eux de « sortir des schémas classiques de formation par an de milliers de juristes, de littéraires, de sociologues ou de philosophes qui très souvent ne sont pas employables et peuvent grossir le rang des marchands d’illusion », écrit Dr. Souleymane Keïta.

Bakary Fomba


Lettres à la Jeunesse africaine est disponible à Bamako au prix de 4 000 FCFA.

5 janvier 2022 0 comments
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Sékouba Konaté et Moussa Dadis Camara
Politique

Guinée : retour des exilés politiques ou l’espoir de la réconciliation nationale

by Bakary FOMBA 30 décembre 2021
written by Bakary FOMBA 3 minutes read

Quatre mois après la chute du régime d’Alpha Condé, l’ancien président de la transition guinéenne, Moussa Dadis Camara, à l’instar de Sékouba Konaté, est rentré dans le pays, le 22 décembre 2021. Cela, après plus d’une dizaine d’années d’exil.

À la faveur de l’ouverture faite par les tombeurs d’Alpha Condé, de permettre le retour au bercail des exilés politiques, les deux ex-présidents de la transition guinéenne, Moussa Dadis Camara et Sékouba Konaté, ont foulé à nouveau le sol de leur pays natal.

Ce geste « humanitaire », qui donne un grand espoir au peuple guinéen, constitue un geste de « renforcement de l’unité nationale et d’apaisement » dans le pays de Sékou Touré.

Tournant important

« On leur a fait comprendre qu’ils avaient la liberté de rentrer dans leur pays, de s’y établir ou de venir pour un séjour court ou de retourner d’où ils viennent. Ce n’est pas important, ce qui est en tout cas de la part du gouvernement, c’est de rappeler à chaque Guinéen désormais de jouir de la liberté d’entrer, d’aller et de venir du pays, cela n’a pas de limitation pour les anciens présidents », avait fait savoir Ousmane Gaoual Diallo, porte-parole du gouvernement guinéen.

Pour les deux anciens présidents (décembre 2008-décembre 2010), l’exil aura duré respectivement 12 et 11 ans. Ces retours constituent ainsi un acte favorable à la consolidation de la cohésion sociale dans le pays.

Avec le retour de ces deux anciens chefs d’État longtemps, tenus éloignés de leur terre natale, la Guinée amorce un tournant important de son histoire politique plutôt mouvementée. Quoi qu’on dise, cette action rendue possible grâce aux autorités actuelles du pays, pourrait participer à la décrispation nécessaire à la réconciliation nationale tant réclamée par les Guinéens.

Destins différents

Si leurs retours ont suscité un certain engouement au sein de la population guinéenne, celui de Moussa Dadis Camara a néanmoins relancé le débat sur l’affaire du massacre du 28 septembre 2009. Dont le dossier est suivi de près et surtout avec intérêt par la Cour Pénale internationale (CPI). Entre la CPI et la justice guinéenne, le choix rusé de Dadis semble être déjà fait, car aussitôt rentré, il s’est dit prêt à se mettre à la disposition de la justice de son pays.

« Je suis prêt à me mettre à la disposition de la justice, car nul n’est au-dessus de la loi », a-t-il lancé. Avant d’ajouter : « Je m’en voudrais de ne pas admirer les avancées considérables des nouvelles autorités du pays dans le dossier du 28 septembre 2009. Je voudrais encourager la tenue de ce procès. Ce serait non seulement un « ouf » de soulagement pour les familles des victimes, mais aussi pour le peuple de Guinée qui attend depuis plus de dix ans que la responsabilité des uns et des autres soit définitivement située ».

À noter que la lenteur des procédures judiciaires, l’inculpation tardive de Dadis et les ombres qui continuent de planer sur un certain nombre de personnages-clés de la vie politique guinéenne dans ce dossier révoltent les familles de victimes.

Quant à Sékouba Konaté, désigné président par intérim en janvier 2010, il est lui aussi parti de Guinée dès qu’il a transmis le pouvoir à Alpha Condé, le 21 décembre de la même année. Censé commander une force africaine, dont la mise sur pied n’est toujours pas effective, il a vécu dans divers pays (Éthiopie, Maroc, États-Unis, avant de s’établir en France, il y a quelques années). Trois mois après la chute d’Alpha Condé, les deux hommes sont rentrés auprès des siens, avec des destins différents.

Bakary Fomba

30 décembre 2021 0 comments
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Conseil d'administration du CENOU
Éducation

CENOU : la couverture sanitaire des étudiants comme activité phare en 2022

by Sahel Tribune 29 décembre 2021
written by Sahel Tribune 3 minutes read

Dans la journée du 28 décembre 2021, s’est tenue à Kabala, la 23e session ordinaire du Conseil d’administration du Centre national des œuvres universitaires du Mali (Cenou). Plusieurs activités ont été menées en 2021 avec un budget autour de 21 milliards de francs CFA et des projets novateurs en vue pour 2022.

Présidés par la présidente du conseil d’administration — Mme Diarra Haby Sanou, représentant également le ministre malien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, les travaux de la 23e session du Conseil d’administration du Cenou ont eu lieu, mardi 28 décembre.

Conseil d'administration du CENOU
Les membres du Conseil d’administration du CENOU. 📷 Sagaidou Bilal/Sahel Tribune

Cette 23e session ordinaire, a rappelé Mme Diarra Haby Sanou dans son discours d’ouverture, s’est tenue « dans un contexte difficile, caractérisé par une crise sanitaire mondiale qui a impacté tous les segments de la vie, mais également par des difficultés internes » Lesquelles difficultés sont « liées essentiellement à l’insuffisance des ressources financières disponibles pour satisfaire les besoins et répondre efficacement aux multiples sollicitations ».

Des réalisations phares

Malgré ces difficultés, on note plusieurs activités phares réalisées cette année par le Cenou. Il s’agit notamment de « l’adoption du plan stratégique 2021-2025 ; la poursuite de la mise en œuvre effective des recommandations du forum sur l’insécurité en milieu scolaire et universitaire ; l’organisation d’un atelier de formation à l’endroit des membres du Bureau de Coordination de l’AEEM à Ségou ; l’opérationnalisation de l’application mobile de dépôt des demandes de bourse en ligne ».

A ceux-ci s’ajoute, selon le Colonel major Ousmane Dembélé, directeur du Cenou, « la désignation des points focaux au niveau des IES dans le cadre de l’amélioration du traitement des allocations financières des étudiants ; l’organisation de l’atelier d’immatriculation des bacheliers de 2021 du 26 octobre au 2 novembre à Siby ; le traitement de tous les dossiers de paiement des allocations financières reçus des IES ; l’organisation de conférences sur les œuvres universitaires, en marge de la Semaine de l’étudiant ».

Au titre de l’année 2021, le Cenou, par la voix de son directeur général, a mené ses activités avec un budget autour de 21 milliards de francs CFA dont à peu près 18 milliards consacrés à la prise en charge des allocations financières des étudiants.

Couverture sanitaire

Pour l’année 2022, « nous allons procéder à la relecture de certains textes de gestion du Cenou pour l’adapter au contexte Licence Master Doctorat. Ces relectures vont nous permettre d’atteindre une certaine efficacité par rapport à nos prestations ».

Dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des étudiants, il est prévu de renforcer les capacités d’accueil au niveau du campus de l’IPR, d’y construire une nouvelle résidence. Mais aussi procéder à la rénovation des anciennes résidences qui sont dans un état de dégradation avancée.

« Comme activité phare en 2022, nous avons prévu d’opérationnaliser l’assurance maladie volontaire pour les étudiants. C’est-à-dire que nous allons offrir aux étudiants une couverture sanitaire qui va leur donner une certaine assurance sur l’ensemble du territoire malien », a laissé entendre le Colonel-major Ousmane Dembélé.

Sahel Tribune

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Assises nationales de la Réfondation
Politique

Mali : ouverture de la phase finale des Assises nationales de la Refondation

by Chiencoro 28 décembre 2021
written by Chiencoro 3 minutes read

Placée sous la haute présidence du Président de la transition le Colonel Assimi Goïta, la phase finale des Assises nationale de la Refondation (ANR) a ouvert ses portes, lundi 27 décembre, au Centre international de Conférence de Bamako (CICB).

Après la phase décentralisée, qui s’est tenue du 11 au 23 décembre 2021 dans les communes, cercles, régions et dans la diaspora, la phase nationale des Assises de la refondation a été lancée, lundi matin au CICB.

Ouverture de la phase nationale des Assises de la Refondation
Ouverture de la phase nationale des Assises de la Refondation. ©Présidence du Mali.

« Les Assises nationales ont pu se tenir dans 725 communes sur 749, dans 51 cercles sur 60, dans 26 ambassades, a indiqué ZeïnyMoulaye, Président du Panel des hautes personnalités des ANR. Elles n’ont pas pu se tenir dans les 9 cercles de Kidal et Ménaka pour des raisons sécuritaires. »

Diagnostic sans complaisance

À en croire Zeïny Moulaye, les phases intermédiaires du processus ont été une pleine réussite. Il estime que les attentes, quant au taux de participation, ont été largement dépassées bien vrai que les cercles de Kidal et Ménaka n’aient pas pris part à ce processus pour des raisons sécuritaires.

Pour « un nouveau Mali », presque toutes les forces vives de la nation participent à ce rendez-vous tant attendu. N’eût été également les membres du Cadre d’échange des partis et regroupements politiques qui ont décidé de ne pas y prendre part.

Mais le Président du Panel des hautes personnalités des ANR pense qu’au cours de ces travaux, les participants, venus de différentes régions du Mali, feront un diagnostic sans complaisance de la crise malienne pour des solutions consensuelles et durables.

« Une telle initiative est si vitale »

Pour le Président du Panel des hautes personnalités du Panel, la refondation est certes le souhait exprimé par les Maliens, mais la naissance de ce « Mali Kura » ne sera un acquis que lorsque de nouveaux citoyens verront aussi le jour. « Pour changer la situation de notre pays, il faut que nous changions nous-mêmes », a-t- il déclaré. Avant d’inviter à un sursaut national, à l’union sacrée autour des valeurs de la société malienne.

Dans son allocution d’ouverture, le Président de la transition s’est réjouit de la tenue de ces Assises. « Une telle initiative est si vitale, qu’elle découle de nos traditions dont l’une des exigences est la participation de tous les citoyens à l’orientation et à la prise des décisions importantes qui engagent la vie de la communauté voire du pays tout entier », a-t-il souligné. Pour cette phase finale des ANR, le chef de l’État espère qu’il y aura des « échanges fructueux », les mêmes qui ont prévalu lors des phases intermédiaires.

Avant de clore son allocution, le Président Goïta a remercié le peuple malien de sa mobilisation générale, à tous les niveaux, tout au long des processus de cette « marche historique de notre pays ». Il a invité les participants à cette phase finale à faire des propositions concrètes de sortie de crise. Les travaux se dérouleront jusqu’au 30 décembre prochain.

Chiencoro Diarra

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Le ministre Andogoly Guindo visitant les stands du SIAMA 2021, deux jours après son ouverture
Arts et Culture

SIAMA 2021 : le savoir-faire des artisans maliens et d’ailleurs en expositions-ventes

by Sahel Tribune 27 décembre 2021
written by Sahel Tribune 3 minutes read

Au Parc des expositions de Bamako, se déroule depuis le jeudi 23 décembre la 3e édition du Salon International de l’Artisanat du Mali (SIAMA). Cap sur la cérémonie d’ouverture présidée par le Premier ministre Choguel K. Maïga, représentant le Président de la Transition, Assimi Goita.

SIAMA 2021
Ouverture du Salon International de l’Artisanat du Mali (SIAMA). 📷 Djitteye/Sahel Tribune

Après les deux premières éditions, tenues respectivement en 2017 et 2019, le Mali célèbre, depuis le jeudi 23 décembre 2021, la troisième édition du plus grand Salon International de l’Artisanat du Mali (SIAMA).

Elleest organisée par l’Assemblée permanente des chambres des métiers du Mali (APCMM) en partenariat avec les Organisations professionnelles d’artisans (OPA), sous l’égide du ministère malien de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme.

Cette édition est placée sous le haut parrainage du Président de la Chambre du Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM), Youssouf Bathily. Outre les expositions artisanales, des activités culturelles et artistiques ainsi que des conférences-débats sur divers thèmes sont également programmées au SIAMA 2021.

Choix du thème

Pendant 11 jours, les artisans venus du Mali et dans plusieurs pays d’Afrique, notamment le Niger, le Burkina Faso, la Mauritanie, le Tchad, le Sénégal, exposeront leur savoir-faire artisanal durant cette grande messe de l’artisanat de notre pays — « dans les 8 secteurs d’activités artisanales répertoriées au Mali ».

Le thème choisi cette année est : « Artisanat et sortie de crises, notre contribution ». Dans son allocution, M. Youssouf Bathily de la CCIM a expliqué le choix du thème. Selon lui, il est d’une réelle actualité au regard du contexte sécuritaire et sanitaire qui a lourdement impacté sur les activités économiques, touchant tous les secteurs d’activités et surtout celui de l’artisanat qui occupe 40 % de la population active et contribue pour des milliards à l’économie nationale.

S’agissant toujours du choix du thème, le président de l’Assemblée permanente des Chambres des métiers du Mali – APCMM, Mamadou Minkoro Traoré l’a également expliqué par la crise multidimensionnelle exacerbée par la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19. À cet effet, soutient-il, il est du devoir de toutes les couches socio-professionnelles de jouer leur partition pour sortir le Mali des crises auxquelles il est confronté.

« Le Mali est notre précieux bien commun. Nous devons rester unis, debout sur le rempart et résolus debout pour la défense du Mali, notre chère patrie », a-t-il déclaré.

Tradition artisanale

Pour le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, M. Andogoly Guindo, le Mali a une tradition artisanale ancestrale. Selon lui, « l’artisanat, c’est une question d’ingéniosité, d’inventivité, d’innovation, un mariage entre le passé et le contemporain ».

Le ministre Guindo poursuit : « L’objectif du SIAMA est de créer un cadre de promotion des produits artisanaux maliens, de stimuler la créativité, l’innovation surtout chez les jeunes, favoriser les échanges entre les artisans maliens et d’autres pays, accroitre la compétitivité des produits artisanaux nationaux, susciter et encourager la consommation des produits artisanaux locaux… »

Prenant la parole à son tour, le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga s’est dit impressionné par le travail abattu par les organisateurs de cette 3ème édition du SIAMA et surtout la capacité d’ingéniosité, le savoir-faire des Maliens venus de toutes les régions du pays pour cette occasion.

Deux jours après la cérémonie d’ouverture, sanctionnée par la coupure du ruban symbolique et la visite des stands par le Chef du Gouvernement — Choguel Kokalla Maïga, le ministre Andogoly Guindo a bien voulu retourner sur le site du SIAMA abritant environ « 400 stands érigés cette année » pour mieux découvrir et apprécier le savoir-faire des artisans maliens et d’ailleurs.

Ibrahim Djitteye pour Sahel Tribune

27 décembre 2021 0 comments
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Dialogue politique en Côte d'Ivoire
Politique

Côte d’Ivoire : la phase des discussions du dialogue politique, reportée au 27 décembre

by Bakary FOMBA 23 décembre 2021
written by Bakary FOMBA 2 minutes read

Prévue pour le mardi 21 décembre 2021, la phase des discussions du dialogue politique en Côte d’Ivoire est finalement reportée au 27 décembre prochain.

Lancé le 16 décembre dernier, la cinquième phase du dialogue politique ivoirien risque, encore une fois, d’être un échec. La première séance de travail entre les différents acteurs du dialogue politique devait avoir lieu mardi dernier. Mais, pour cause du retard des dépôts des termes de références des différents partis, cette date a finalement été repoussée au lundi prochain.

La balle dans le camp de l’opposition?

En effet, nombreux sont les partis politiques ou organisations de la société civile qui n’ont pas encore transmis au gouvernement leurs propositions de thèmes à débattre comme convenu.

« En Côte d‘Ivoire, on croise aussi les doigts. Le gouvernement est favorable au dialogue avec l’opposition et la société civile pour renforcer la sérénité dans le pays, estime Fernand Dédeh, cité par Ivoiresoir.net. Le gouvernement met la balle dans le camp de l’opposition concernant le décalage des discussions. Les échanges sur les points techniques étaient prévus pour démarrer ce mardi 21 décembre 2021 ».

« Cette étape étant un préalable au démarrage des travaux en comité restreint, un cadre de discussion approfondie, les structures concernées sont invitées à mettre tout en œuvre en vue de respecter ce délai », a indiqué dans un courrier transmis aux partis, Vagondo Diomandé, ministre de l’Intérieur et représentant du gouvernement lors de cette cinquième phase du dialogue politique incluant les organisations de la société civile.

La sanglante crise post-électorale de 2010-2011 a profondément affecté la stabilité de la Côte d’Ivoire. Pour tourner définitivement cette sombre page de l’histoire de ce pays côtier d’Afrique de l’Ouest et en écrire une nouvelle, il n’y a pas de doute que ce dialogue politique soit une occasion.

Bakary Fomba


Vous pouvez lire sur Sahel Tribune Côte d’Ivoire : le dialogue politique à tout prix.

23 décembre 2021 0 comments
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Situation des écoles fermées au Niger
ÉducationSécurité

Au Niger : 53 562 enfants privés d’école dans la région de Tillabéri, selon OCHA

by Chiencoro 22 décembre 2021
written by Chiencoro 2 minutes read

Au Niger, dans la région de Tillabéri, 53 562 enfants sont privés d’école à cause de l’insécurité malgré la présence d’une position des forces de défense et de sécurité (FDS) et des patrouilles régulières, selon le rapport d’OCHA du 20 décembre 2021.

Les zones frontalières du Niger avec le Burkina Faso sont fortement impactées par la crise sécuritaire. Des zones où les menaces des éléments présumés de Groupes Armés Non Étatiques (GANE) sont persistantes.

Cette situation a provoqué non seulement des mouvements massifs de la population, mais aussi entraîné le décrochage scolaire de nombreux élèves qui se sont vus obligés de fuir leurs villages à la recherche d’un eldorado, indique OCHA dans son rapport situation du 20 décembre 2021.

9 833 élèves déplacés

Sur les treize départements de la région de Tillabéri, huit sont directement impactés par la fermeture des écoles liée à la crise sécuritaire. Il s’agit d’Abala, Ayorou, Gotheye, Tillaberi, Say, Ouallam, Téra et Torodi

Parmi ces zones, Torodi est le plus touché avec au total 93 écoles fermées sur 154, à la date du 23 novembre 2021, précise le rapport d’OCHA. Ces menaces pèsent malgré la présence d’une position des forces de défense et de sécurité (FDS) et des patrouilles régulières dans ces zones.

Au total, 53 562 enfants, dont 25 828 filles sont privées de leurs droits à l’éducation, déplore OCHA. Dans la région de Tillabéri, selon les autorités nigériennes, rapporte l’organisation onusienne, près de 579 écoles étaient fermées à la fin de l’année scolaire 2020-2021 sur les 2 247 écoles que compte la région, soit 23,66 %.

De nos jours, la région enregistre 9 833 élèves déplacés, indique-t-on. « Souvent, faute d’infrastructures d’accueil, certaines écoles ne peuvent pas accueillir de nouveaux élèves pour assurer la continuité pédagogique », explique OCHA. Ce qui fait que les écoles restées ouvertes ne sont pas exemptes de la crise sécuritaire. Elles sont frappées par la pléthore.

Mobilisation générale

Malgré tous ces problèmes auxquels elles sont confrontées, « toutes les écoles encore fonctionnelles ont réouvert leurs portes à la rentrée d’octobre [cette année] », rassure l’Agence onusienne pour les affaires humanitaires, qui informe que le gouvernement et ses partenaires se mobilisent pour trouver des solutions à ce phénomène.

A la date du 20 novembre dernier, à Tillabéri, poursuit le rapport d’OCHA, « ils ont recommandé d’organiser une rencontre entre le Ministère de l’Éducation National (MEN) et les Ministères en charge de la question sécuritaire afin de trouver des mécanismes permettant la continuité pédagogique, de promouvoir des solutions innovantes telles que la formation à distance, numérique, radio télé ; sous forme de recherche-action afin d’assurer la continuité pédagogique dans la région ».

Plusieurs autres initiatives sont prises dans le même cadre, avec le concours de plusieurs partenaires de l’école nigérienne.

Chiencoro Diarra

22 décembre 2021 0 comments
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