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festival des arts et des cultures traditionnelles du Mali
Arts et Culture

À Bamako, la 3e édition du festival des arts et des cultures traditionnelles du Mali

by Bakary FOMBA 19 octobre 2021
written by Bakary FOMBA 3 minutes read

La Maison des jeunes de Bamako a servi de cadre, les 15, 16 et 17 octobre 2021, aux activités de la 3e édition du festival des arts et des cultures traditionnelles du Mali. Cette cérémonie de 3 jours consécutifs se veut une aubaine pour les jeunes maliens de revisiter la riche culture de leur pays.

Placée sous le thème « Made in Mali, la diversité culturelle, la cohésion sociale et la réconciliation nationale au Mali », cette 3e édition du festival des cultures traditionnelles du Mali a été organisée par Dion-Communication de Dionkoloni Ibrahima Coulibaly. Elle est produite en partenariat avec les radios Siguida Kunkan, Djiguifa FM et radio Danaya 87.6 MHZ, et parrainée par le ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme. Elle a enregistré la présence de nombre de personnalités du pays, notamment l’ex Premier ministre Modibo Sidibé et Bakary Togola.

Étant un élément vital d’une société dynamique, la culture, outre sa valeur intrinsèque, apporte de précieux avantages aussi bien sur le plan social qu’économique. Elle s’exprime dans la manière de raconter nos histoires, de fêter, de nous rappeler le passé, de nous divertir et surtout d’imaginer l’avenir.

« La richesse culturelle de notre pays est le symbole de sa grandeur »

Au Mali, la culture désigne d’abord les pratiques culturelles observables de ses habitants. À travers l’organisation de ce cadre de rencontre et de brassage culturel, on se rend compte que les initiateurs comptent étaler les multiples bienfaits de notre culture afin de réveiller les consciences. Le thème choisi pour cette 3e édition nous montre à suffisance qu’on veut faire la promotion de l’Artisanat. Faire en sorte qu’un petit morceau de chacune des cultures du Mali puisse être transporté à Bamako, la capitale malienne. Cela, à travers l’utilisation de nos produits locaux.

« Ce rendez-vous est à sa 3e édition et est une vraie vitrine de la richesse et de la diversité de notre culture millénaire », indique sur sa page Facebook, Mobibo Sidibé, ancien premier ministre sous ATT et président d’honneur du festival. À ses dires, la culture reste un « facteur de cohésion et d’avancement pour le Mali que nous rêvons de construire ! » Le président des FAR AN KA WULI affirme être « convaincu que nos valeurs et les produits de nos savoirs ancestraux sont des axes sur lesquels doivent se bâtir notre vivre-ensemble et notre développement économique ».

Selon Ibrahim Djonkoloni Coulibaly, initiateur de ce festival, « la richesse culturelle de notre pays est le symbole de sa grandeur, de sa cohésion, mais aussi et surtout de son immense diversité culturelle, qui a toujours permis à nos différentes communautés de vivre ensemble, dans le respect de l’autre, forgeant ainsi l’unité de notre peuple ». « Aucun pays ne peut avancer dans la culture d’un autre. C’est la culture qui fait un pays et nous avons une culture millénaire qu’on peut faire ressortir, qu’on peut étaler », explique-t-il. À travers ce festival, M. Coulibaly invite à venir « goûter aux sauces maliennes, toucher au social Malien », en achetant nos propres produits. À cet égard, il laisse entendre que « si l’Artisanat se porte bien, tout va bien ».

Bakary Fomba

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Visite des chefs d'Etat de la Cédéao
Politique

[Narratif] Mali : le film de la visite du Ghanéen Nana Akufo Addo, président en exercice de la Cédéao

by Sahel Tribune 19 octobre 2021
written by Sahel Tribune 4 minutes read

Au Mali, une délégation de la Cédéao, conduite par le Ghanéen Nana Akufo Addo, président en exercice de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’institution ouest-africaine, a effectué dimanche 17 octobre 2021, une visite pour s’enquérir de l’évolution de la transition. Après une séance de travail et des échanges à Koulouba, la délégation est retournée dans l’après-midi, sans avoir tenu le traditionnel point de presse comme prévu.

Il était 10 h au pavillon présidentiel de l’aéroport Modibo Kéïta lorsque le Nigerian Air Force — immatriculé 5N-FGS — atterrit sur le tarmac. C’est son Excellence Goodluck Jonathan, médiateur de la Cédéao dans la crise malienne. Il a été accueilli par le ministre Abdoulaye Diop et plusieurs autres personnalités du monde diplomatique, comme le patron de la Minusma et l’ambassadeur de l’UE au Mali. Dès sa descente d’avion et les salutations d’usage, l’ancien président nigérian est accompagné dans la grande salle du pavillon, sans faire la revue des troupes. Il échange quelques mots avec le ministre Abdoulaye Diop qui marchait à ses côtés. Après sa visite anti Covid-19, il s’éclipse dans une salle du pavillon.

Après environ une heure d’attente, l’avion tant attendu finit par arriver. C’est la Republic of Ghana 9G EXE. À son bord, le président Nana Akufo Addo. Habillé en costume noir, chemise blanche, il sort de son avion à 11 h 25 min où il est accompagné par une partie de sa délégation, dont son ministre des Affaires étrangères. Accueilli avec tous les honneurs possibles, dus à son rang, par le président de la transition Assimi Goïta, le ministre Diop, des ambassadeurs, Nana Akufo Ado suivra avec Goïta, sous une case aménagée pour l’occasion, l’exécution de l’hymne national des deux pays. S’ensuivent la revue des troupes et la présentation des ministres et diplomates venus l’accueillir.

Tout cela sous un soleil ardent de 34 °C. À 11h30 minutes, le cortège de la délégation quitte le lieu pour la ville.

Pancartes

Sur le trajet de l’aéroport, à la rive droite du fleuve, l’embouteillage était considérable après le passage de la délégation. Surtout que c’était un dimanche, « jour de mariage à Bamako » (Amadou et Mariam).

Devant l’hôtel Radisson Collection, ex-Sheraton, où le président ghanéen devait rencontrer la presse, après son tête-à-tête avec les autorités maliennes, une immense foule bondait le long de la voie — aux alentours de midi, avec des messages.

Entre autres : « 10 ans sans résultat sur le plan sécuritaire. Il faut changer de fusil d’épaule. Nos partenaires doivent nous soutenir sur l’agenda du Mali », pouvait-on lire sur des pancartes tenues par des jeunes se réclamant de la jeunesse du M5-RFP le mouvement qui a fait chuter l’ex-président IBK, et dont l’actuel Premier ministre Choguel est issu. « Seul le choix du peuple souverain du Mali compte. La jeunesse du M5-RFP soutient la transition », lisait-on sur deux pancartes brandies côte à côte ou encore « Le Club de soutien au Manifeste du Chérif Mohamed Ould Cheickna », gravé sur des t-shirts avec la photo du Chérif de Nioro.

Selon ces personnes, elles sont venues répondre à l’appel du chérif, favorable à la prolongation de la durée de la transition. « Soutenir la transition, c’est s’engager pour le renouveau du Mali », scandait un groupe de personnes se réclamant du Front pour la sauvegarde de l’intégrité du Mali — FUSI-MALI. Sur toutes les lèvres, un seul message, une seule détermination et un seul nom : « la prorogation de la transition pour une durée de 3 ans » et des éloges à l’endroit du président de la transition et son gouvernement.

« C’est notre métier »

Quelques heures plus tard, un coup de tonnerre survient. Dans l’agenda soumis aux hommes de médias, après son entretien avec les autorités maliennes, il devait faire un point de presse à Radisson Collection avant de regagner Accra. Contre toute attente, Nana Akufo Addo prendra son vol de retour vers 17 h sans se livrer à la presse, sauf quelques mots que la la télévision nationale a pu lui arracher à sa sortie d’audience à Koulouba. À la question d’un confrère un peu ironique, un autre répond : « c’est notre métier. On ne va rien inventer. On va dire qu’il est venu et est retourné sans se livrer à la presse ».

À noter que cette visite est intervenue après celle effectuée en Guinée où il avait rencontré la junte, qui a renversé Alpha Condé. Ces visites s’inscrivent en droite ligne de la dernière session extraordinaire de la Conférence de la Cédéao, qui exige le respect de la durée initiale de la transition au Mali et l’organisation des élections présidentielles et législatives dans six mois en Guinée.

Sagaidou Bilal

19 octobre 2021 0 comments
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Journée mondiale de la fille
Sécurité

Journée mondiale de la fille : à Bamako, une session de vulgarisation de Zéro VBG

by Sahel Tribune 15 octobre 2021
written by Sahel Tribune 3 minutes read

Dans le cadre de la Journée mondiale de la fille, célébrée chaque 11octobre depuis 2012, l’Association Musodev, en partenariat avec l’Unicef Mali, a organisé, le 14octobre à Bamako, une session d’échange autour de la plateforme web et application Zéro VBG, à l’endroit des jeunes maliens.
« S’informer, en parler, agir », tel est le slogan de Zéro VBG. Dans le cadre de sa vulgarisation, l’Association Musodev, avec l’appui financier de l’Unicef Mali, a animé, le 14 octobre au sein de la direction de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, au Cité Unicef de Niamakoro, une session d’échanges à l’endroit d’une vingtaine du Parlement des enfants, du Conseil consultatif des jeunes et de l’Association pour la promotion des jeunes et enfants communicateurs — APJEC.

Présentation de l'application zéro VBG
Présentation de l’application zéro VBG, lors de la Journée mondiale de la jeune fille. ©Sagaidou Bilal/Sahel tribune.

Session à deux phases


Cette session s’est déroulée en deux phases. « La première phase [est] une session d’échange et de discussion autour des violences basées sur le genre. La seconde porte sur l’application Zéro VBG : comment l’utiliser, quelles sont ses fonctionnalités et comment la [vulgariser] ou commentassister les victimes de VBG à travers l’application », nous a informé Porcho Marguerite Sogoba, quelques minutes avant le démarrage des activités. Directeur national de la promotion  de l’enfant et de la famille

Pour M. Youssouf Bagayoko, directeur national de la promotion de l’enfant et de la famille, cette activité s’inscrit dans la logique de la lutte contre les violences basées sur le genre, surtout celles faites aux filles et aux enfants. « Cette [session] permet aux jeunes, qui y sont invités, de discuter entre eux [afin] de pouvoir partager leurs expériences, leurs compréhensions, leurs perceptions sur les violences basées sur le genre et les moyens mis à leur disposition pour y mettre fin. », explique Youssouf Bagayoko. Avant de poursuivre : « Ce [cadre] d’échange entre pairs est très important, [surtout à notre époque]. Parce que le ministère de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille s’investit énormément pour pouvoir faire respecter les droits non seulement des filles, mais aussi de la femme, du garçon, des hommes — de toute la famille. »


Particularité de la plateforme


À travers cette application, Musodev et ses partenaires entendent davantage contribuer à la lutte contre les violences basées sur le genre au Mali. Cet outil, selon ses concepteurs, consiste à « informer sur les différents types de violence, faciliter la reconnaissance de ces violences, informer sur les endroits où se rendre en cas de violences, fournir un espace de discussion anonyme entre les victimes afin de s’exprimer et de dénoncer ces faits, fournir une assistance psychologique aux victimes en mettant à leur disposition des psychologues, servir de canal de communication et d’information pour les différentes structures évoluant dans le domaine, faire la cartographie des zones de violences [et] servir d’outils de collecte de données ».
À en croire les explications de la présidente de Musodev, la particularité de cette plateforme web est qu’elle est disponible dans trois langues locales — le bambara, le fulfudé et le soninké — et une note vocale, en plus du français. « C’est un outil qui est nouveau. Et nous sommes toujours ouverts au retour : à chaque fois que nous faisons des sessions, nous demandons aux utilisateurs de nous faire part de leurs remarques afin que nous puissions mieux [l’]améliorerpour qu’il répondeconvenablement aux besoins des utilisateurs », a fait savoir Mme Porcho Marguerite Sogoba, qui estime qu’il y a certes des avancées dans la lutte contre les violences basées sur le genre, mais que le chemin reste encore long.
Sagaïdou Bilal

15 octobre 2021 0 comments
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Lancement de la plateforme Kalan blon
Éducation

Médias — Mali : sortie de la première cohorte de Kalan blon, école virtuelle de journalisme

by Bakary FOMBA 15 octobre 2021
written by Bakary FOMBA 3 minutes read

Ce 13 octobre 2021, les hommes des médias de la première cohorte de l’école virtuelle de journalisme « Kalan blon » ont reçu leurs attestations lors d’une cérémonie organisée à l’hôtel Omono de Bamako, où le lancement officiel de la plateforme a lieu par la même occasion.

Pour la première vague de Kalan blon, ils sont 80 jeunes à avoir participé de façon satisfaisante à cette formation virtuelle, dont l’objectif est de former les jeunes blogueurs, journalistes professionnels, activistes et étudiants en journalisme. Des attestations leur ont été remis ce 13 octobre 2021 au cours d’une cérémonie.

À l’origine de Kalan blon

Le programme de cette plateforme comprend les écritures journalistiques, les droits et responsabilités de la presse, le journalisme et conflit, le journalisme de solution, le Fack-checking. Tous les modules de formation de Kalan blon sont gratuits et accessibles à tout moment et à tous, indique Salif Diarrah, coordinateur de Kalan blon et promoteur de Mali actu. Tous les bénéficiaires du programme ont accès au contenu gratuitement. L’avantage est que les cours peuvent être suivis selon le rythme de chacun, fait savoir M. Diarrah qui précise que « chaque module est clôturé par un examen ». Ce qui « permettra aux étudiants de valider leurs formations pour ainsi obtenir une attestation ».

Selon lui, Kalan blon a pour objectif « d’assurer la continuité des cours des étudiants en journalisme de l’école de journalisme de Bamako » dont les cours ont été « fortement perturbés par la pandémie de la maladie à Covid-19 ». Ce n’est pas tout. Kalan Blon a également vocation de « former les journalistes déjà en activité, les blogueurs ainsi que les activistes sur les principes du journalisme, des droits humains et de la couverture médiatique du processus électoral au Mali », explique M. Diarrah.

Pour pérenniser l’initiative, indique-t-il, la plateforme a été mise à la disposition de la Maison de la Presse du Mali. Cela, tout en continuant à maintenir Kalan blon avec l’équipe projet.

Engagement réitéré

Une formation est toujours un plus, dit-on. Selon Mariam Sanogo, porte-parole des participants de la formation, cette formation a permis de renforcer les capacités des bénéficiaires. « Nous pouvons dire que nous avons appris, et que nous sommes munis, bien nantis, pour faire face aux nouveautés de la formation et constituer ce pouvoir qui joue son rôle dans les enjeux sociopolitiques, économico-culturels du processus démocratique de notre pays », s’en est-elle réjouie.

Financé par l’ambassade du Danemark, à travers le fond d’appui aux moteurs du changement (FAMOC), Kalan blon est une plateforme de journalisme virtuel dont le lancement a enregistré la présence de personnalités du monde des médias et de la communication. Au regard de l’apport de ce projet pour la presse malienne, le président de la Maison de la Presse, celui d’APPEL Mali et le représentant de FAMOC ont tous réitéré leur engagement à le soutenir. La cérémonie s’est clôturée par la remise des attestations aux différents participants de la première cohorte.

Bakary Fomba

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tuberculose
Santé

Augmentation des décès liés à la tuberculose, l’OMS tire la sonnette d’alarme

by Chiencoro 14 octobre 2021
written by Chiencoro 4 minutes read

Dans son nouveau rapport, rendu public ce 14 octobre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) tire la sonnette d’alarme sur l’augmentation des décès dus à la tuberculose à cause de la pandémie de Covid-19.

Les décès dus à la tuberculose ont explosé en 2020 en raison de la pandémie de la covid-19, qui a inversé ainsi des « années de progrès mondiaux dans la lutte contre » cette maladie.

« En 2020, davantage de personnes sont décédées de la tuberculose, avec beaucoup moins de personnes diagnostiquées et traitées ou recevant un traitement préventif de la tuberculose par rapport à 2019 », explique-t-on dans un communiqué de l’OMS. Et de poursuivre : « les dépenses globales pour les services essentiels de lutte contre la tuberculose ont diminué ».

Réduction des diagnostics

En 2020, près de 1,5 million de personnes sont décédées de la tuberculose. Les « projections de modélisation de l’OMS suggèrent que le nombre de personnes développant la tuberculose et mourant de la maladie pourrait être beaucoup plus élevé en 2021 et 2022 », précise-t-on dans le même communiqué de l’OMS.

Selon Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS : « C’est une nouvelle alarmante qui doit servir de signal d’alarme mondial au besoin urgent d’investissements et d’innovation pour combler les lacunes en matière de diagnostic, de traitement et de soins pour les millions de personnes touchées par cette maladie ancienne, mais évitable et traitable ».

Ce nouveau rapport, publié aujourd’hui [le 14 octobre], explique également que de nombreuses personnes atteintes de tuberculose n’ont pas été diagnostiquées en 2020. « Le nombre de personnes nouvellement diagnostiquées comme atteintes de tuberculose et celles signalées aux gouvernements nationaux est passée de 7,1 millions en 2019 à 5,8 millions en 2020 », précise-t-on.

L’OMS estime à près de 4,1 millions, le nombre de personnes souffrant actuellement de tuberculose, mais qui n’ont pas été diagnostiquées avec la maladie ou n’ont pas officiellement été signalées aux autorités nationales.

Baisse des dépenses mondiales

Aussi y’a-t-il une réduction de la fourniture de traitements préventifs contre la tuberculose. Environ 2,8 millions de personnes ont accédé en 2020, à des traitements préventifs, soit une réduction de 21 % depuis 2019, souligne-t-on. « Le rapport note une baisse des dépenses mondiales consacrées aux services de diagnostic, de traitement et de prévention de la tuberculose, de 5,8 milliards de dollars à 5,3 milliards de dollars », indique-t-on. Cela représente moins de la moitié de l’objectif mondial de financement intégral de la riposte à la tuberculose de 13 milliards de dollars par an d’ici 2022, rappelle-t-on dans le communiqué de l’OMS.

La directrice du programme mondial de lutte contre la tuberculose de l’OMS, Dr Tereza Kasaeva, lance un avertissement : « Il ne nous reste qu’un an pour atteindre les objectifs historiques de lutte contre la tuberculose de 2022 engagés par les chefs d’État lors de la première réunion de haut niveau des Nations Unies sur la tuberculose ». Selon ses précisions, pendant que le monde se prépare pour la 2e réunion de haut niveau sur cette maladie, « le rapport fournit des informations importantes et un rappel fort aux pays d’accélérer de toute urgence leurs ripostes à la tuberculose et de sauver des vies ».

Rétablir l’accès aux services essentiels

Comme raison fondamentale d’une telle recrudescence du taux de décès et de la baisse des diagnostics et des traitements préventifs, le rapport indique la réduction des ressources, réaffectées de la « lutte contre la tuberculose à la riposte au COVID-19 ». Une situation qui a limité la disponibilité des services essentiels. En plus de cet aspect, les gens ont eu du mal à se faire soigner en raison des mesures de confinements, indique-t-on.

« Ce rapport confirme nos craintes que la perturbation des services de santé essentiels en raison de la pandémie commence à défaire des années de progrès contre la tuberculose », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS.

Ce nouveau rapport exhorte donc les États à mettre en place des mesures urgentes afin de rétablir l’accès aux services essentiels de lutte contre la tuberculose, à doubler les investissements dans la recherche et l’innovation sur la tuberculose. Il les invite également à une action concertée dans le « secteur de la santé et d’autres pour lutter contre les déterminants sociaux, environnementaux et économiques de la tuberculose et de ses conséquences ».

Chiencoro


Le communiqué traité était en anglais. La traduction est de Sahel tribune

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Sahel song
Arts et Culture

Des artistes de renommée internationale chantent « la chanson du Sahel »

by Sahel Tribune 14 octobre 2021
written by Sahel Tribune 3 minutes read

En coordination avec les Nations Unies, un collectif d’artistes sahéliens vient de produire « la chanson du sahel » pour attirer l’attention sur la crise sécuritaire dans la région et la résilience de ses populations. Le lancement a eu lieu le 11 octobre.

Vieux Farka Touré (Mali), Amadou et Mariam (Mali), Oumy Gueye (Sénégal), Tal National (Niger), Songhoy Blues (Mali) et Bassekou Kouyate (Mali). Ces grands noms d’artistes musiciens africains et le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires ont lancé le 11 octobre « la Chanson du sahel ». C’est une composition unique de cinq minutes pour attirer l’attention sur la crise au Sahel, tout en mettant en valeur le riche patrimoine musical de la région, précise Ocha Mali dans un communiqué du 11 octobre 2021.

Hommage

« Cette chanson rend hommage à la résilience, la générosité, la solidarité et la force dont les Sahéliens continuent de faire preuve malgré la crise qui les entoure, ainsi qu’à leur musique vibrante et leur patrimoine culturel », explique M. Bounena Sidi Mouhamed, chef adjoint du bureau régional de OCHA pour l’Afrique occidentale et centrale,

Alors que 29 millions de personnes ont besoin d’une assistance et d’une protection vitale, en 2021, l’Organisation humanitaire des Nations unies estime que la « crise au Sahel est l’une des urgences qui se développent le plus rapidement dans le monde ».

Cette chanson unique a été écrite, produite et enregistrée par M. Vieux Farka Touré, « musicien malien très respecté et ardent défenseur du Sahel ». Ocha Mali salue la contribution des autres musiciens de la région : « D’éminents musiciens sahéliens de la région et d’ailleurs se sont joints au projet, prêtant leur voix et leur musique afin de sensibiliser le public ».

Message à la jeunesse

Constituant la majorité écrasante de la population sahélienne, les jeunes constituent la cible principale de cette chanson. « La jeunesse doit faire preuve de courage, de force et lutter contre cette crise. La paix et la solidarité sont instrumentales. Si nous construisons la paix aujourd’hui, demain nos enfants s’épanouiront », a déclaré M. Farka Touré. Avant d’ajouter : « La musique est la meilleure manière de faire passer des messages. Éveiller les consciences est d’une importance capitale. Cela a un fort impact sur ce qui se passe dans nos pays ». 

Les artistes partagent un message de paix, de solidarité et d’espoir pour un avenir prospère au Sahel, dans lequel chacun a la possibilité de s’épanouir, explique OCHA Mali. Pour l’atteinte de cet objectif, l’organisation humanitaire des Nations unies estime qu’un engagement et un investissement continus sont nécessaires. 

Notons que dans cette région africaine, les civils pris en étau « entre les groupes armés, les violences intercommunautaires et les opérations militaires, les contraignant à fuir leur foyer pour se mettre en sécurité ». À travers le Sahel, le nombre de personnes forcées de fuir atteint 5,5 millions, rappelle Ocha.

La rédaction

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Des drogues saisies
ExclusifSécurité

Aéroport de Bamako : l’antenne de l’OCS annonce avoir saisi 249 grammes de cannabis

by Chiencoro 13 octobre 2021
written by Chiencoro 2 minutes read

La Cellule aéroportuaire anti trafics, antenne de l’Office central des stupéfiants du Mali, a annoncé ce mercredi 13 octobre avoir saisi 249 grammes de cannabis d’une valeur marchande de plus deux millions de nos francs. L’OCS indique   que le suspect est un Malien.

Dissimulés dans un colis qu’on faisait passer pour des tee-shirts en provenance de Montréal, au Canada, 249 grammes de Cannabis (couche américaine selon une appellation assez commune) a été saisis à l’aéroport international président Modibo Kéïta de Bamako — vers 09h 30mn.

Emballage du cannabis saisi à l'aéroport de Bamako
Emballage du cannabis saisi à l’aéroport de Bamako. ©OCS

La valeur marchande de ce produit, qui a transité par Paris pour Bamako, est de deux millions 900 mille FCFA, selon notre source à l’Office central de lutte contre les stupéfiants ( OCS).

Selon les précisions de l’OCS, ce colis a été expédié par la société de transport Colis express (FEDEX). Le destinataire du stupéfiant est un « Malien qui fait l’objet de recherche par les unités d’enquête de l’Office Central de lutte contre les Stupéfiants pour répondre des faits de trafic international de cannabis », nous a précisé notre source qui indique que les enquêtes sont toujours en cours.

Cannabis saisi à l'aéroport de Bamako
Cannabis saisi à l’aéroport de Bamako. ©OCS

Cette saisine a été rendue possible grâce à la collaboration entre la Cellule aéroportuaire anti trafics/ antenne de l’Office central des stupéfiants et les douanes  française  et malienne, informe-ton.

A noter également que  l’Office central de lutte contre les stupéfiants (OCS), en collaboration avec la CAAT et la douane française, a saisi le 6 octobre dernier une importante quantité d’héroïne. C’était en provenance du « Nigeria et devrait transiter par le Mali avant d’arriver à Chypre, destination finale ».

Chiencoro

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