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Une salle de classe vide a lecole de Dapchi au Nigeria
ÉducationExclusifOpinion

Ecole malienne : une nouvelle rentrée scolaire sans les enfants vivant dans les zones d’insécurité

by Mikailou Cissé 31 octobre 2021
written by Mikailou Cissé 3 minutes read

A la veille de la rentrée scolaire 2021-2022 au Mali, prévue ce 1er novembre, Mikailou Cissé nous relate ses souvenirs sur les conditions d’étude dans les zones rurales, auxquels s’ajoute le phénomène de l’insécurité en raison de laquelle beaucoup de classes resteront fermées.

La rentrée des classes est un moment de ressouvenir et de méditation. Surtout pour ceux qui ont effectué des études dans des zones agricoles. C’est une période qui coïncide avec la récolte des champs. Un moment crucial pour les cultivateurs, qui se décident difficilement de se débarrasser de leurs travailleurs.

Pourtant, cette rentrée des classes est le seul alibi solide pour les jeunes écoliers de ne pas retourner au champ pendant les sept jours de la semaine en subissant la chaleur torride que dégage le soleil de midi en cette période de l’année, malgré qu’elle coïncide aussi avec la saison froide.

Durant cette période, la tension demeure tendue entre les enfants n’ayant pas été à l’école ou l’ayant abandonnée et ceux fréquentant toujours les bancs. Ils supportent mal que la quasi-totalité des charges des travaux repose sur leurs épaules pendant que leurs frères écoliers ne sont disponibles que pendant les week-ends. De petites jalousies enfantines qui peuvent le plus souvent conduire à des disputes entre des frères dans la même fratrie.

Luxe

Cette période émouvant dans la vie des enfants au village a tendance à devenir un vieux souvenir. Depuis des années déjà, avec l’installation de l’insécurité depuis 2012, beaucoup de villages sont privés d’activités scolaires en raison des fermetures de classes sous la menace des groupes armés.

L’arrivée des militaires au pouvoir, depuis le coup d’État perpétré contre le régime Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK), le 18 août 2020 et qui avait suscité de l’espoir quant à la résolution de cette crise sécuritaire qui impacte les enfants, commence à dissiper. L’école est en phase de devenir un luxe pour beaucoup d’enfants dans les zones de conflits. Un idéal dont les parents, au niveau de ces localités, n’arrivent plus à offrir à leurs progénitures.

Certains oublieraient même que l’éducation est un droit pour les enfants. Les salles de classe dans ces villages sont finalement devenues des abris pour les animaux, des dortoirs ou des refuges des sans-abris, des bandits. Dans son nouveau rapport sur la situation sécuritaire au Mali, la Commission mouvement de populations (CMP) souligne que la crise dans la région de Ségou, notamment dans le cercle de Niono, a entraîné l’occupation de 28 écoles, 177 salles de classe par des PDI.

D’autres priorités

Pendant ce temps, dans la capitale, au lieu de se pencher sur ce problème qui prend de l’ampleur chaque année, les débats sont plutôt orientés sur les Assises nationales, l’élection présidentielle, la nécessité de dialoguer ou pas avec les djihadistes ou de diversifier les partenaires en matière de lutte contre l’insécurité.

Les villageois quant à eux se sentent délaissés. Les enfants aux travaux de tout genre. Ceux qui ont eu la chance de quitter les villages sont aussi dans de piètres conditions dans les faubourgs des villes sans que cela ne gêne autant.

Mikailou Cissé

31 octobre 2021 0 comments
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Manifestation de Yèrèwolo Debout sur les Remparts
ActuPolitique

Mali : énième manifestion pro-russe à Bamako, la France aux « A bas »

by Sahel Tribune 31 octobre 2021
written by Sahel Tribune 1 minutes read

Au Mali, le Mouvement Yerewolo Debout sur les remparts a tenu dans l’après-midi du 29 octobre un grand meeting sur la place de l’indépendance à Bamako. A son appel, des milliers de Maliens ont répondu présent pour afficher leur sentiment pro-russe et leur soutien à la prolongation de la transition. La France est envoyée aux « A bas ». Sahel Tribune vous fait revivre cette énième manifestation pro-coopération Mali–Russie en quelques images à travers les pancartes, banderoles, personnalités.

CSDM soutien la transition
CSDM soutient la transition. ©Sagaidou/Sahel Tribune
Manifestation à Bamako pour soutenir la transition
Manifestation à Bamako pour soutenir la transition. ©Sagaidou/Sahel Tribune.
Manifestation à bamako pour demander le départ des forces françaises du Mali.
Manifestation à bamako pour demander le départ des forces françaises du Mali. Sagaidou/Sahel Tribune

Sagaïdou Bilal

31 octobre 2021 0 comments
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Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO
Actu

Expulsion du Pr. Hamidou Boly : la Cédéao regrette, mais disponible aux côtés du Mali

by Sahel Tribune 29 octobre 2021
written by Sahel Tribune 2 minutes read

Suite à l’expulsion du Pr. Hamidou Boly, représentant spécial de la Cédéao au Mali, la Commission de l’organisation ouest-africaine exprime, dans un communiqué du 27 octobre, son regret face cette décision du gouvernement qu’elle qualifie d’ « extrême ». Mais elle réaffirme son engagement à accompagner le Mali pour une transition apaisée.

Dans un communiqué du 25 octobre dernier, le Représentant spécial de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), Pr. Hamidou Boly, a été déclaré « persona non grata » par le gouvernement malien. Il lui est reproché d’avoir mené des actions qui seraient « incompatibles » avec son statut de diplomate.

Dans une interview accordée à la télévision nationale du Mali, le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Abdoulaye Diop a donné des explications sur cette cette décision du gouvernement. Pointant l’ingérence du diplomate de nationalité burkinabè « dans les affaires du pays », il explique que « les diplomates ont une obligation de réserve [et] une obligation d’impartialité [tout] en représentant les intérêts de leur organisation ». Comme indiqué dans le communiqué, M. Diop révèle que « malgré [les] mises en garde » adressées à M. Hamidou Boly et son organisation par le gouvernement, «  l’intéressé  a continué à s’adonner à des activités incompatibles » avec son statut.

Aux dires du ministre Diop, le diplomate avait « engagé avec des groupes, des individus et la société civile — comme du monde politique ou même du monde de la presse — des activités hostiles à la transition et qui ne cadrent pas du tout avec sa mission ».

Décision jugée « extrême »

Toutefois, le ministre Diop a réaffirmé la disponibilité des autorités maliennes de la transition pour le renforcement des relations de bonne coopération avec l’organisation sous-régionale. « Avec la Cédéao, nous souhaitons continuer les relations de bonne coopération [et] de solidarité. […] Nous demandons juste à la CEDEAO de désigner une autre personne qui a conscience des limites de son mandat et nous serons tous disposés à travailler avec cette personne pour faire avancer l’agenda de notre organisation », a-t-il voulu rassurer.

Dans un communiqué du 27 octobre, l’organisation sous-régionale à manifesté son regret au sujet de cette décision de Bamako qu’elle qualifie d’« extrême ».Abuja indique que l’expulsion de son représentant est survenu alors que le processus de son remplacement était déjà engagé.

Toutefois la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) réaffirme, travers le communiqué, son engagement à continuer de « déployer ses efforts pour appuyer une transition réussite et apaisée au Mali ».

La rédaction

29 octobre 2021 0 comments
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Construction du nouveau quartier ministériel du Sénégal à Diamniadio
Sécurité

Sahel : au-delà des conflits, un développement économique et social bien réel

by Sahel Tribune 28 octobre 2021
written by Sahel Tribune 7 minutes read

Si le Sahel reste en proie à des conflits récurrents, les pays de la région n’en connaissent pas moins des dynamiques positives en matière de développement économique et social.

Apprécier ces évolutions favorables, comme les vulnérabilités persistantes, est primordial pour mieux comprendre la trajectoire de développement de la région et identifier les défis à relever.

Les pays du Sahel affichent des progrès évidents sur le front du développement humain

PNUD/AFD

Mesurés par les Nations unies à travers leur Indice de Développement Humain (IDH), les efforts des États sahéliens en faveur du développement sont notables. L’IDH a fortement progressé au Sahel depuis les années 1990 : +1,9 % par an en moyenne, soit trois fois plus qu’à l’échelle mondiale.

Parmi les dimensions du développement capturées par cet indice, la santé des populations s’est sensiblement améliorée : l’espérance de vie à la naissance est ainsi passée de 49 ans en moyenne en 1990 à 61 ans en 2018.

FMI/AFD

Autre composante de l’IDH, le revenu par tête a lui aussi nettement augmenté (d’environ 67 % par rapport à 1990) et, en parallèle, le taux d’extrême pauvreté a reculé (de 75 % dans les années 1990 à 41 % en 2018). L’accroissement des richesses a donc pu bénéficier aux plus pauvres également.


À lire aussi : Les « invisibles » du système de santé au Sénégal


Malgré cela, les pays de la région restent encore mal positionnés dans le dernier classement IDH (dans les trente dernières places pour la plupart). L’effort n’est donc pas achevé pour renforcer les systèmes de santé encore très fragiles de la région, en particulier l’accès aux soins de santé maternelle, et pour lutter contre les phénomènes récurrents de sous-alimentation (qui touche une personne sur cinq au Sahel) et de malnutrition (qui concerne un tiers des enfants de moins de cinq ans).

En matière de richesses également, la région continue de concentrer des pays à faible revenu principalement, où les progrès sur le front de la pauvreté ont été mis à mal par les effets de la crise de Covid-19.


À lire aussi : Comment la crise du Covid a fragilisé les systèmes alimentaires en Afrique subsaharienne


Les enjeux restent importants en matière d’éducation et d’autonomisation des femmes

Mais c’est surtout sur le front de l’éducation que d’importants efforts doivent encore être fournis. Les indicateurs d’éducation sont considérablement en retrait dans la région : seul un jeune sur deux est alphabétisé (contre plus de 3 sur 4 en moyenne en Afrique) et seul un étudiant sur trois achève le secondaire.

L’enjeu de l’accès à l’éducation – et plus largement aux services de base – est majeur dans la région, dans un contexte de croissance démographique forte (+3 % par an). D’autant plus que la hausse des taux de scolarisation s’est accompagnée d’une baisse de la qualité de l’éducation.

La place des femmes dans l’économie gagnerait également à être renforcée. Si, les femmes sont bien une force vive au Sahel – jouant un rôle central dans la sécurité alimentaire et la résilience des sociétés –, les inégalités de genre restent très marquées et freinent leur autonomisation.

Ainsi, la région se caractérise par le taux de fécondité moyen le plus élevé au monde (5,5 enfants par femme et 6,7 au Niger). Dès lors, le Sahel pourrait connaitre un doublement de sa population d’ici vingt-cinq ans. Cela signifie que les autorités devront fournir un effort plus important pour accompagner les besoins grandissants des populations.

Le Sahel est une des régions les plus dynamiques d’Afrique mais la transformation structurelle des économies est lente

FMI/AFD

Le PIB sahélien a quadruplé entre 1990 et 2020 et, sur la période récente également, la région affiche un taux de croissance économique parmi les plus élevés d’Afrique (autour de +4,8 % par an en moyenne depuis 2010).

Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette dynamique : la bonne tenue de certaines filières clés et une pluviométrie favorable, des investissements élevés et des effets de rattrapage dans certains secteurs, la montée des cours de matières premières extractives qui comptent pour la région (comme l’or), l’existence de zones moins exposées aux enjeux sécuritaires et un endettement modéré (56 % du PIB en 2020 contre 66 % à l’échelle de l’Afrique).

Malgré cela, la structure des économies sahéliennes a peu évolué depuis les années 1990. Le secteur des services continue de représenter près de la moitié de la valeur ajoutée et l’industrie moins d’un quart.

Le secteur agricole reste quant à lui incontournable, représentant autour de 30 % de la valeur ajoutée depuis les années 1990 et employant plus d’un Sahélien sur deux en moyenne.

Le développement de l’agriculture est donc crucial, pour répondre aux grands défis de la région : défi économique de la diversification et de la transformation économique, défi alimentaire dans un contexte de forte croissance démographique, défi social dans des territoires où la fragilité sociale et la pauvreté nécessitent la création d’emploi et de valeur ajoutée, et défi environnemental.

Dans ce contexte, les pays sahéliens restent très dépendants de l’extérieur. La base exportatrice de ces pays étant peu développée et les besoins d’importation importants, les pays de la région présentent en moyenne des déficits courants non négligeables (autour de 8 % du PIB en 2017-2019).

Pour couvrir ces déficits, la mobilisation d’appuis extérieurs est cruciale. Ainsi, le Sahel est la région d’Afrique recevant le plus d’aide publique au développement relativement au PIB (7 % en moyenne) et les transferts de la diaspora sont également soutenus (6 % du PIB). La faiblesse des investissements directs étrangers, en revanche (moins de 4 % du PIB), reflète sans surprise un environnement peu propice aux affaires.

Face aux conflits, le grand défi de la gouvernance

Le Sahel est en proie à des conflits récurrents depuis 2012, aux effets dévastateurs à la fois sur les plans humain, politique, économique et social.

Les conflits pèsent également sur les finances publiques, en raison de la réduction de l’assiette fiscale et de la hausse des dépenses militaires (près de 9 % des dépenses totales, soit le niveau le plus élevé d’Afrique). Surtout, la hausse des dépenses militaires se fait au détriment des dépenses sociales et de développement, ce qui accentue encore la fragilisation des économies due aux conflits.

Outre les difficultés économiques et sociales auxquelles les populations sahéliennes sont confrontées, ces conflits résultent en grande partie de l’insuffisante présence de l’État dans des pans entiers du territoire. La capacité des États sahéliens à assurer les services publics de base et encadrer leurs territoires est en effet globalement très limitée.

Rapporté à la population, le nombre d’agents de l’État se situe entre 3 et 10 pour 1000 au Tchad, au Burkina Faso, au Sénégal, au Mali et au Niger contre 160 en Norvège par exemple. C’est pourquoi les mesures visant à renforcer la gouvernance sont fondamentales.

Les dynamiques à l’œuvre dans le Sahel et les progrès accomplis en matière de développement montrent que la région ne peut être réduite à une seule zone en crise.

Mais pour permettre aux pays de la région d’accéder à une paix et à un développement durables, au moins cinq leviers d’action semblent prioritaires : la prévention et l’endiguement des conflits violents ; l’amélioration de la gouvernance ; l’autonomisation des femmes et des filles ; le soutien à la jeunesse ; et l’appui à la structuration de filières agricoles et au développement du secteur privé et de l’entrepreneuriat.

Yasmine Osman, économiste, département Afrique de l’AFD, Agence française de développement (AFD)

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

The Conversation
28 octobre 2021 0 comments
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Une ecole fermee au centre du Mali
ÉducationExclusif

Au Mali, la nouvelle rentrée scolaire est-elle possible sans la synergie des enseignants ?  

by Mikailou Cissé 28 octobre 2021
written by Mikailou Cissé 2 minutes read

Au Mali, la rentrée scolaire 2021-2022 est annoncée pour le 1er novembre prochain. Alors que le gouvernement de la transition et la synergie syndicale des enseignants sont de nouveau en rupture de confiance ou se regardent encore en chien de faïence.

Déclenchée depuis 2016 avec les grèves des enseignants, la crise scolaire en cours a connu plusieurs rebonds. L’arrivée d’Assimi Goïta à la tête de l’État avait suscité de l’espoir pour la résolution de cette crise. Cet espoir s’est dissipé avec l’arrivée de Choguel Maïga à la tête de la primature. Le premier décret signé, après la mise en place de son gouvernement, a de facto remis en suspense l’application de l’article 39. Ce qui constitue le véritable nœud gordien des négociations entre le gouvernement et les syndicats signataires du 15 octobre 2016.

En plus de ce bras de fer entre les deux parties, il y a les promoteurs des établissements d’enseignement privés — au niveau secondaire — qui réclament des arriérés au gouvernement. Ceux-ci menacent de ne pas ouvrir leur porte si leur situation n’est pas débloquée.

Il y a aussi un autre cas qui peut parallèlement entacher l’ouverture prochaine des classes. Il s’agit de l’absence des services de l’État dans les zones en proie à des attaques extrémistes.

Au regard de la place accordée à l’école dans la construction du nouveau Mali, l’opinion publique doit se saisir de ce problème. Elle doit se mobiliser, pour amener les acteurs impliqués dans la résolution de cette crise scolaire et la sécurisation des personnes, à travers l’adoption de mesures fortes et urgentes. Cela afin de donner plus de satisfaction à la doléance des enseignants ou, à défaut, trouver avec eux un compromis. Surtout pour qu’ils puissent reprendre le chemin de l’école dans les zones où l’État garde une certaine autorité et même au-delà.

Mikailou Cissé

28 octobre 2021 0 comments
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Photo de famille du Président de la transition avec le Panel des Assises nationales
Politique

Mali : le panel des Assises nationales de la refondation installé

by Chiencoro 27 octobre 2021
written by Chiencoro 4 minutes read

Sous la présidence du Colonel Assimi Goïta, chef de l’État, les hautes personnalités des Assises nationales de la refondation ont été officiellement installées dans leur fonction. Transition malienne.

Annoncées du 22 novembre au 5 décembre pour les locales (cercles et communes), du 6 au 12 décembre pour les régionales, le district de Bamako et les zones de concentrations des Maliens établis à l’extérieur, les Assises nationales de la refondation se tiendront du 20 au 26 décembre 2021. En prélude à ces activités de refondation de l’État, le président de la transition a procédé, mardi 26 octobre dernier, à l’installation du Panel des hautes personnalités des Assises nationales. C’était au cours d’une cérémonie solennelle dans la salle des banquets au Palais de Koulouba.

Parole au peuple

M. Zéni Moulaye, ancien ministre, est celui qui assure la fonction de Président du panel. Il est entouré par une dizaine de personnalités issues de plusieurs catégories d’ordre social et professionnel, à lire le Décret N° 2021-0730/PT-RM du 16 octobre 2021 portant nomination des membres de ce panel.

Selon les précisions du Chef de l’État, l’organisation de ces Assises se justifie par « Les maux qui minent [l]’ État et [la] société et qui nous ont conduits dans la situation complexe actuelle ». Pour traiter ces maux, il faut des « solutions endogènes et durables », qui ne seront obtenues qu’en donnant « la parole au peuple qui doit, en dernier ressort, déterminer son avenir, ainsi que les voies et moyens pour y parvenir ».

L’objectif de ces Assises est de parvenir à une « refondation de l’État pour organiser des élections crédibles, avoir des institutions dont la légitimité ne sera pas contestée et d’instaurer une gouvernance vertueuse ». Il s’agit d’une mission de rassemblement et de fédération de tous les fils du Mali.

« L’heure a sonné pour une réflexion approfondie sur la refondation du Mali et un début de mise en œuvre des idées qui permettront de relever définitivement les multiples défis auxquels notre pays fait face », souligne le président du panel des Assises nationales de la refondation. Pour la réussite de cette entreprise, « il faut que nous changions nous-mêmes et que dans un sursaut national exceptionnel, une union sacrée, nous fassions bloc autour de notre précieux patrimoine commun : le Mali ».

« Diagnostic sans complaisance »

Il se dit convaincu que la situation actuelle du Mali est loin d’être une fatalité. C’est plutôt des « vicissitudes de l’histoire ». Au Mali, a-t-il rassuré, il existe encore des ressorts de valeurs « insoupçonnées qui nous permettront de nous relever et de rebondir ». Il s’agira donc de construire une « solution politique pour sortir de l’impasse » en combattant l’adversité pour réémerger dans le concert des nations.

Face aux problèmes existentiels du pays, M. Zéni Moulaye réconforte les idées du chef de l’Etat en proposant le recours à des solutions endogènes et à une revalorisation de « nos mécanismes internes les plus pertinents de gestion et de résolution des conflits, sans exclure les contributions de qualité de nos frères, amis et partenaires extérieurs ».

Aux membres du panel des Assises nationales de la refondation, le président de la transition à appeler à la clairvoyance afin de permettre au peuple malien de « procéder à un diagnostic sans complaisance de nos problèmes et faire des propositions de réformes nécessaires ». Il les exhorte à créer un cadre de « dialogue inclusif dans lequel se retrouverait l’ensemble des forces vives du pays ».

Des « aspirations profondes du peuple »

Ces Assises, proposées par le gouvernement dans son plan d’actions, validé par le Conseil national de transition, « devront permettre à toutes les couches et sensibilités [du peuple malien] de se prononcer sur la situation critique de notre pays et de décider des mesures à mettre en œuvre dans tous les secteurs de la vie nationale », souligne le président de la transition.

Ces Assises nationales sont motivées par les « aspirations profondes du peuple » malien, se rapportant à la sécurité sur l’ensemble du territoire national, à la lutte contre la corruption et l’impunité, à l’apaisement du climat social et à la mise en œuvre des réformes institutionnelles en vue d’élections transparentes et crédibles.

Selon le ministre en charge de la Refondation de l’État, Ibrahim Ikassa Maïga, le Panel des Hautes Personnalités est chargé de préparer les Assises nationales de la Refondation ; de conduire les concertations avec les forces politiques et sociales, en vue de préparer la tenue des Assises et d’assurer leur participation ; d’ élaborer des éléments de directives et le règlement intérieur des Assises Nationales de la Refondation ; de mettre en œuvre le calendrier des Assises Nationales de la Refondation ; d’élaborer un plan de communication sur les Assises et de suivre sa mise en œuvre ; d’ approuver les plans opérationnels des assises; de centraliser les rapports des étapes intermédiaires et les actes des Assises Nationales de la Refondation ; de produire et de soumettre au Président de la Transition un Rapport des Assises Nationales de la Refondation.

Chiencoro

27 octobre 2021 0 comments
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Atelier d'immatriculation des bacheliers à Siby
Éducation

Université — Mali : nouvel atelier d’immatriculation des nouveaux bacheliers

by Chiencoro 27 octobre 2021
written by Chiencoro 3 minutes read

L’atelier d’immatriculation des bacheliers 2021 a ouvert ses portes à Siby, mardi 26 octobre 2021. Placé sous la présidence du directeur général du CENOU, cet atelier prendra fin le 2 novembre prochain sur des propositions concrètes.

Mettre à la disposition des autorités universitaires des outils leur permettant d’avoir une idée précise des effectifs des bacheliers attendus dans les universités, instituts et grandes écoles du Mali, au titre de l’année universitaire 2021-2022, tel est le but de cet atelier. Celui-ci a réuni le Centre national des œuvres universitaires (CENOU), la Direction générale de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Centre national des examens et concours de l’éducation (CNECE), la CPS/Éducation, le Campus Mali et toutes les Institutions d’enseignement supérieur du Mali, à Siby, dans le Mandé.

À la suite de cet atelier, qui se tiendra du 26 octobre au 2 novembre, un identifiant unique sera octroyé à chaque néo-bachelier. Un identifiant « qu’il conservera tout au long de son cursus universitaire au Mali », a précisé le directeur général du CENOU, colonel-major Ousmane Dembélé, à l’ouverture de l’atelier.

Le bien-fondé de cet atelier

Selon les précisions du DG du CENOU, cette immatriculation permettra une bonne gestion des deniers publics, la maîtrise des effectifs des étudiants et de l’enveloppe allouée aux allocations financières, la traçabilité du parcours des étudiants, une gestion efficace de la bancarisation des allocations financières des étudiants, la disponibilité d’une base de données fiables pour le Système d’Information et de Gestion du CENOU (SIGOU).

Le directeur général du CENOU, faisant toujours état de l’importance de cet atelier, a indiqué que le « résultat des travaux permettra d’une part de mettre à la disposition des autorités universitaires, un fichier permettant l’inscription planifiée des néo-bacheliers, au titre de l’année universitaire 2021-2022 ; et d’autre part, au CENOU d’ouvrir les campagnes de dépôt des demandes de la bourse nationale, du logement et de l’aide sociale ».

Des critiques, suggestions constructives et recommandations

Pour la bonne conduite des travaux, les participants sont appelés à la désignation d’un président des travaux ainsi que des rapporteurs, à la création et l’organisation des différents groupes de travail, à l’uniformisation des différents fichiers par rapport aux 26 colonnes retenues pour le fichier final, à la comparaison des résultats des différents groupes, à la vérification des effectifs des admis par rapport aux décisions d’admission, à l’adoption d’un fichier unique pour servir de support à la génération des numéros matricules nationaux et en fin à l’immatriculation des bacheliers, etc.

« Je vous exhorte à faire des critiques, des suggestions constructives et des recommandations qui permettront d’améliorer, d’innover et de consolider cette activité hautement stratégique pour les sous-secteurs de l’éducation et de l’enseignement supérieur », invite le directeur du CENOU en déclarant ouverts les travaux de cet atelier d’immatriculation des bacheliers de la session 2021.

D’habitude, cet atelier se tient en cinq jours. Cette année, en raison de l’augmentation du nombre d’admis au baccalauréat, il a été rallongé à une semaine.

Chiencoro

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