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L’assistance au lancement du mois du livre 2021
Arts et Culture

Au Tchad, la 5e édition du mois du livre et de la lecture est lancée

by Chiencoro 3 novembre 2021
written by Chiencoro 2 minutes read

Au Tchad, le lancement de la 5e édition du mois du livre a lieu ce 2 novembre à la bibliothèque nationale. C’était sous la présidence d’Achta Djibrine Sy, ministre de la Culture et de la Promotion de la Diversité.

« Le livre, vecteur de Paix et de Vivre ensemble », c’est le thème de la 5e édition du Mois de livre et de la lecture. Cet événement artistique et culturelse déroule du 2 au 30 novembre à N’Djaména et dans les provinces tchadiennes.

À travers cette thématique, les autorités du pays souhaitent rappeler à leurs compatriotes que « le livre apporte une réponse holistique, permettant d’établir le lien entre le vivre ensemble et la paix, parce qu’il cultive l’empathie, l’équité, le respect mutuel, la capacité à apprécier les différences », a expliqué Mme Achta Djibrine Sy, ministre de la Culture et de la Promotion de la diversité.

Jeter de nouvelles bases

Dans ce pays sahélien, confronté à une véritable crise sécuritaire à l’instar de la plupart des pays du G5 Sahel (Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Niger et Tchad), la ministre dira dans la dynamique de la recherche de la paix qu’« un livre qui transmet des valeurs contraires [aux] précieux principes de vie en communauté ; ne mérite pas d’être rangé dans les rayons [des] bibliothèques ou vendu sur [le] marché national » tchadien.

Il s’agit surtout d’« un moment d’échange et de partage entre les acteurs de la chaine du livre », indique Madame la ministre. Les autorités tchadiennes de la transition sont convaincues que dans le contexte particulier que traverse leur pays, le livre « permettra de jeter les bases de la réconciliation nationale, du dialogue inclusif, de la justice sociale et du développement dans un Tchad pluriel ».

Séances de lecture publique

Pour atteindre ces objectifs, au cours de ce mois du livre et de la lecture, la Maison du patrimoine culturel du Tchad, en partenariat avec les acteurs de la chaîne du livre, les chefs d’établissements scolaires, les chercheurs du supérieur et les enseignants, organisent des activités liées au livre et à la lecture.
Des séances de lecture publique, en français et en arabe dans une vingtaine d’établissements scolaires à N’Djaména et dans les provinces, les centres de lecture et d’animation culturelle, marqueront également ce mois. Il y aura aussi des conférences-débat et des ateliers d’écriture.

Les autorités ont exhorté les Tchadiens à faire sien cet événement en prenant part aux différentes activités prévues.

Chiencoro

3 novembre 2021 0 comments
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Moussa Mara, ex-Premier ministre du Mali
Opinion

Diaspora malienne : assurer une meilleure représentativité pour accroitre leur apport

by Sahel Tribune 3 novembre 2021
written by Sahel Tribune 5 minutes read

Moussa Mara est expert-comptable, homme politique, ancien Premier ministre du Mali. Dans cette tribune, l’écrivain Mara invite à assurer une meilleure représentativité des Maliens de l’extérieur pour accroitre leur apport au pays.

Les Maliens de l’extérieur représentent plusieurs millions de personnes et apportent au pays des moyens indispensables à la survie de millions d’autres compatriotes vivant sur le sol national. À ce titre, ils sont indispensables à la stabilité et à la prospérité de notre pays. Ils pourraient être d’un apport encore plus important si l’État exploite au mieux toutes les opportunités qu’ils offrent.

Cela passe par l’amélioration de leur système de représentation vis-à-vis des autorités maliennes, mais également vis-à-vis des autorités des pays d’accueil. Le dispositif actuel reposant sur les conseils de base et le Haut conseil des Maliens de l’étranger s’est progressivement sclérosé au point de susciter, presque partout, des contestations extérieures et au sein de ces structures. Il s’est également affaibli par une politisation importante finissant par discréditer profondément ses responsables. Il a besoin d’être renouvelé et amélioré de manière approfondie. Les échauffourées et procédures judiciaires qui ont accompagné l’organisation des dernières assemblées générales du Haut conseil des Maliens de l’extérieur illustrent le niveau de défaillance de ce système et l’urgence de le réformer !

Jalons des réformes

Le Gouvernement de transition a posé les jalons des réformes à travers la définition du statut de Malien de l’extérieur et de retour d’émigration. Cela permettra de fixer définitivement qui peut mériter ce titre et qui peut également représenter nos compatriotes de l’extérieur. Le second niveau de réforme devra porter sur leur représentation. C’est à ce titre que le Gouvernement envisage de créer une nouvelle organisation des Maliens de l’extérieur.

Une autre option de réforme est possible et sans doute souhaitable. Elle se basera sur des changements à tous les niveaux de représentation. Elle se traduira par un dispositif de représentation dans les pays d’accueil et un autre dispositif au niveau central. Elle pourra également comporter des suggestions sur d’autres domaines en rapport avec la représentativité de nos compatriotes de la diaspora.

Envisager quelques innovations

Dans chaque pays d’accueil, les Maliens doivent être représentés par des citoyens exemplaires. La liberté d’association consacrée par la Constitution malienne permet de créer ou de militer dans les associations de son choix. Il n’est pas possible de limiter le nombre de groupements des Maliens de la diaspora. Il n’est également pas souhaitable de les inciter à se regrouper dans une superstructure associative. Cela ne fait que déplacer les problèmes des membres au niveau de la structure faitière. Il convient donc de laisser les citoyens animer autant d’associations qu’ils souhaitent et laisser coexister toutes les structures y compris celles ayant vocation à être des regroupements d’organisations (conseil de base, Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne/CSDM…).

En revanche, l’État doit organiser le mode de désignation des responsables des Maliens de la diaspora pour veiller à une représentation légitime et efficace. Ce qui facilitera sa collaboration avec les Maliens de l’extérieur dans chaque pays. Pour ce faire, il peut envisager quelques innovations. Les membres de la diaspora peuvent être appelés à choisir tous les 5 ans des délégués élus nominalement parmi toute personnalité (indépendante ou membre d’association) voulant représenter ses concitoyens de l’extérieur. La liste électorale peut être soit celle des élections présidentielles soit le fichier de tous les titulaires de la carte consulaire. Le nombre d’élus (de 3 à 25 par exemple) dépendra de la population estimée de la diaspora malienne dans le pays. Les élus formeront un collège des délégués de la diaspora malienne du pays d’accueil, chargé de la représenter sur toutes les questions officielles, publiques ou collectives. Le collège désignera un bureau avec au moins un Président, un vice-président et un secrétaire.

Mettre en place une instance centrale

Au niveau central, le dispositif sera une émanation des collèges des pays d’accueil. Le choix des délégués élus par un vote transparent améliorera fortement la représentativité et surtout la légitimité de ceux en charge de travailler avec l’État autour de toutes les questions liées aux Maliens de l’extérieur. Pour renforcer cela et donner un poids plus décisif à ce système de représentation, il faut mettre en place une instance centrale. Ainsi, un conseil des Maliens de l’extérieur peut être créé et composé par les délégués désignés par le collège de chaque pays. Ce conseil peut être composé d’une centaine de membres répartis entre les pays en fonction du nombre de Maliens qui y vivent. Il aura un mandat de 5 ans. Le conseil fonctionnera comme une assemblée qui se réunira une ou deux fois par an. Il mettra en place un organe exécutif de 25 représentants parmi ses membres. Cet organe élira un Président et son ou ses vice-présidents.

C’est cette instance et cet organe qui auront la charge de la question des Maliens de l’extérieur pendant leur mandat et désigneront des représentants à chaque occasion où cela est sollicité (membre d’institutions, de commissions, d’autorités…). L’organe exécutif aura à sa disposition les outils dévolus à cela et la délégation des Maliens de l’extérieur pourrait lui être rattachée. Il aura un statut d’établissement public ou, mieux encore, d’Institution consacrée par un texte, voire mentionnée dans la Constitution. Des textes devront être pris pour mettre en place revoir les dispositifs existants et faciliter la mise en œuvre des réformes nécessaires. Des moyens seront également pour doter la structure de capacités (ressources matérielles, financières et humaines) indispensables.

Dispositif pas contradictoire

Le dispositif ainsi présenté n’est pas contradictoire avec la prise en compte des Maliens de la diaspora dans d’autres institutions l’Assemblée Nationale, le Conseil économique, social et culturel ou encore le Sénat. L’Institution envisagée pourra nommer certains membres et d’autres pourront être élus conformément à la Loi. Il est enfin complémentaire d’une réforme de notre système consulaire en y accordant la priorité aux Maliens résidant à l’extérieur pour pourvoir aux postes de consul.

Nos compatriotes de l’extérieur seront d’une importance stratégique pour le Mali post crise et indispensables à la refondation souhaitée. Nous devons en être conscients et engager ainsi une réforme profonde de leur système de représentation pour qu’ils puissent mettre à la disposition du pays le potentiel insoupçonné dont ils disposent.

Moussa MARA www.moussamara.com

3 novembre 2021 0 comments
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Célébration de l'écriture féminine au Mali
Arts et Culture

Littérature : l’écriture féminine en célébration au Mali

by Sahel Tribune 2 novembre 2021
written by Sahel Tribune 3 minutes read

Au Mali, les travaux de la 2 e édition de la Journée de l’écriture féminine ont démarré le samedi 30 octobre 2021 au Centre International de Conférence de Bamako (CICB). Organisée par le Réseau des femmes écrivaines du Mali et de la diaspora, cette édition prendra fin le 6 novembre à la bibliothèque nationale.

« Célébration de l’écriture féminine, c’est la célébration tout court de la chaîne du livre, qui part du manuscrit jusqu’à la librairie en passant par l’éditeur qui est maître d’œuvre de tout cela », pense l’éditrice Kadidiatou Konaré – non moins ancien ministre. Pour Mme Konaré, cette chaîne fait appel à d’énormes compétences à savoir les écrivains, les maquettistes, les correcteurs, les promoteurs des livres, mais aussi les éditeurs.

Organisée par le Réseau des femmes écrivaines du Mali et de la diaspora – RFEMD, la célébration de l’écriture féminine se veut un moment de rencontre et d’échange entre les écrivaines et leur lectorat, de remise de distinctions, d’exposition et des ventes – dédicaces.

Réseau des partenaires

Présidée par le ministre de la Culture, de l’Industrie hôtelière et de l’Artisanat — M. Andogoly Guindo, la cérémonie d’ouverture de cette deuxième édition a enregistré la présence du diplomate Bart Ouvry — Ambassadeur de la Délégation de l’Union européenne au Mali, de la Cheffe du Service de Coopération et d’Action culturelle de l’Ambassade de France au Mali, des représentants de l’ONU Femmes Mali et d’orange Mali, mais aussi de M. Daouda Diakité — directeur général de l’Institut Supérieur de Technologies appliquées (TechnoLAB-ISTA), parrain de cette édition.

Dans son intervention, Mme Oumou Armand Diarra — Présidente du Réseau — a saisi l’occasion pour présenter la vision de son organisation, son approche et ses perspectives. « Notre action s’inscrit en droite ligne dans l’action, dans l’ambition d’amener les femmes à produire des livres de qualité et a en faire la promotion tout en jouant le rôle social qui est le leur », explique-t-elle.Elle ajoute : « Nous avons choisi de réaliser cette vision depuis 2014. Grâce au soutien d’éminents professeurs d’université, cette aventure nous a permis de tisser des liens étroits entre écrivaines ». Avec notamment l’accompagnement d’un réseau de partenaires.

Pour l’Ambassadeur Bart Ouvry, l’écriture des femmes leur permet de mieux comprendre le pays, les enjeux des femmes maliennes et, surtout, à œuvrer pour la paix au Mali. D’où le soutien de la Délégation de l’UE aux écrivaines maliennes dont leur engagement, souligne Mme Oumou Armand Diarra, « concerne tous les aspects de la vie de notre pays, y compris le social, le culturel, le politique et l’économique, ainsi que les rapports humains dans notre environnement ».

Politique nationale du livre

De son côté, le ministre Andogoly Guindo, après avoir salué l’initiative et rendu un vibrant hommage à toutes les femmes écrivaines du Mali – de la première à la jeune génération, leur a rassurées de l’élaboration en cours d’une politique nationale du livre et de la lecture. Laquelle permettra, estime-t-il, de révolutionner l’industrie du livre, y compris dans le secteur du numérique.

Après cette cérémonie d’ouverture — marquée également par des hommages rendus à feu le poète et diplomate Hamadoun Ibrahim Issabéré et feu le romancier Ousmane Thiény Konaté, des déclamations — la journée s’est poursuivie par une première conférence. Dont le thème portait d’ailleurs sur cette question du numérique. La seconde conférence, prévue le 6 novembre à la bibliothèque nationale porte sur la « Contribution de l’écriture féminine à la consolidation de la paix et de la réconciliation nationale ».

Sagaidou Bilal

2 novembre 2021 0 comments
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Otages chinois libérés au Mali copie
Sécurité

Mali : après la libération de ses trois otages, la Chine promet une bonne coopération

by Chiencoro 2 novembre 2021
written by Chiencoro 2 minutes read

Au Mali, trois Chinois, enlevés dans la région de Koulikoro au mois de juillet dernier, ont recouvré leur liberté ce 1er novembre 2021. Après leur libération, la Chine promet une bonne coopération entre les deux pays.

Enlevés le 17 juillet 2021 au cours d’une attaque perpétrée par des hommes armés non identifiés contre un chantier de la société d’Assainissement et de Travaux de Transport et de Maintenance (ATTM), société mauritanienne, et de la China National Overseas Engineering Corporation (COVEC), les trois Chinois qui faisaient partie des cinq agents enlevés, ont été libérés ce lundi 1er novembre.

Quelques jours après leur enlèvement, les deux Mauritaniens ont recouvré leur liberté, laissant entre les mains des ravisseurs les trois Chinois. Pour leur libération, des pourparlers ont été engagés. « Cette libération qui intervient, trois semaines après celle de la sœur catholique colombienne, Gloria Cécilia NARVAEZ, a été possible grâce à la conjonction des efforts Forces de Défense et de Sécurité, des Forces spéciales et des services de renseignements qui ont fortement bénéficié de l’appui et de la couverture des hélicoptères MI 171, récemment acquis par l’Armée de l’Air », ont indiqué les autorités maliennes de la transition.

Cette libération est saluée par la Chine. Elle estime que ce geste renforcera la coopération entre les deux pays. Wan Lei, Conseiller à l’Ambassade de la République populaire de Chine au Mali, a confié à la presse après la libération de ces otages : « La coopération dans le domaine de la sécurité est assez importante entre nos deux pays. Nous allons continuer à travailler dans ce sens ». Et d’ajouter : « On va également demander à nos entreprises de mieux s’attacher aux marchés maliens pour une coopération gagnant-gagnant et promouvoir davantage les relations commerciales entre nos deux pays ».

Chiencoro

2 novembre 2021 0 comments
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Des élèves
ÉducationExclusif

École malienne : rentrée effective dans plusieurs établissements, mais les parents craignent

by Bakary FOMBA 2 novembre 2021
written by Bakary FOMBA 3 minutes read

Au Mali, la rentrée scolaire a eu lieu, lundi 1er novembre. A Bamako, Sahel Tribune a constaté que cette rentrée des classes a été effective dans plusieurs établissements, mais certains parents craignent pour la couleur de la nouvelle année scolaire.

L’annonce de la rentrée scolaire avait suscité une vive inquiétude chez les parents d’élèves et les autorités. Pour cause, les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 avait menacé de boycotter la rentrée scolaire pour l’application de l’article 39. Mais ils ont fini par décider de rentrer dans les classes en posant bien évidemment des conditions. Cette décision est accueillie comme un ouf de soulagement chez les élèves et parents d’élèves.

Depuis 7 h du matin, on pouvait apercevoir dans les rues de Bamako, au bords de routes, dans les Sotrama (véhicules de transport commun), des enfants portant des sacs dans le dos ; d’autres encore, les mains remplies de fournitures scolaires. Dans une atmosphère de joie, les élèves maliens ont retrouvé les classes ce 1er novembre 2021. Cette reprise des cours concerne les élèves des écoles fondamentales, secondaires, techniques et professionnelles.

Partagés entre joie et crainte

Durant ce premier jour de la rentrée des classes, on pouvait lire un sentiment de joie dans la cour des établissements scolaires. Administrateurs scolaires, élèves, tous étaient contents de reprendre le chemin de l’école. Même si certains restent pessimistes quant aux perturbations qui pourraient survenir au cours de l’année. Si la rentrée scolaire de l’année dernière avait été marquée par la pandémie de Covid-19, celle de cette année est plutôt sous menace d’une perturbation de l’année

« Je suis content que la rentrée des classes ait lieu aujourd’hui. Je souhaite qu’il n’y ait pas de perturbations au cours de l’année », laisse entendre Mariam Sangaré, élève du 2e cycle A du groupe scolaire Mamadou Kounta de Kalaban-Coro, quartier du sud-est du district de Bamako. Dans ce Groupe Scolaire, composé de 4 premiers cycles, de 3 seconds cycles et d’un Centre de Développement de la Petite Enfance (CDPE), les enseignants et les élèves ont marqué leur présence ce lundi matin, même s’il n’y a pas eu grand-chose, puisque c’est le premier jour de la rentrée. Ils sont cependant partagés entre joie et crainte.

Mesures draconiennes

Pour rappel, les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 ont posé des conditions à cette rentrée scolaire. Suite aux conditions posées par les enseignants, nombreux sont les parents d’élèves qui s’inquiètent des grèves intempestives qui pourraient menacer l’année scolaire. Ceux-ci demandent aux deux parties de trouver un consensus . « C’est inquiétant pour tout parent et acteur de l’école. Ces mesures des syndicats montrent à suffisance qu’ils ne vont pas travailler jusqu’à l’application de l’article 39 », s’indigne M. Diarra, directeur d’une école privée de Kabala. Ce doyen à la retraite déplore le fait que les syndicats demandent à leurs militantes et militants de ne pas « prendre les doubles divisions et vacations, étant donné que cela existe ».

Dans sa lettre circulaire n°019, les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 ont en effet instruit à leurs militantes et militants, d’appliquer des mesures draconiennes qui prennent effet, selon ladite correspondance, dès le premier jour de la rentrée. Il s’agit : de la non évaluation, la non prise des classes à double division, la non prise des classes à double vacation, la non prise des écoles à classe unique (ECU) ; la non prise des heures supplémentaires ; la non prise des classes à effectif dépassant 50 élèves. Ces mesures rendront énormément le travail difficile dans plusieurs établissements publics dans la mesure où rares sont ces écoles où l’effectif est au dessous de 50 élèves. Aussi, est-ce à travers les doubles division et vacation que la plupart des écoles fondamentales maliennes fonctionnent. Le gouvernement gagnerait à trouver une issue favorable avec les enseignants. Toute chose qui permettra de préserver cette nouvelle année, de perturbations.

Bakary Fomba

2 novembre 2021 0 comments
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Couverture de mon Beau métier
Arts et CultureExclusif

Livre : « Mon beau métier » ou l’éloge de la fonction enseignante ?

by Bakary FOMBA 1 novembre 2021
written by Bakary FOMBA 2 minutes read

Douze ans après sa retraite de l’enseignement, l’ancien conseiller pédagogique Amadou Sidibé vient de publier un livre aux éditions La Sahélienne. Son ouvrage Mon beau métier, paru en octobre dernier, est un véritable appel à la jeune génération.

C’est le témoignage d’un routier de l’enseignement qui exprime son cri de cœur face aux maux qui minent l’éducation dans son pays.Malgré tant d’années de service loyal rendu à la nation, Amadou Sidibé estime que sa mission est encore loin de se terminer s’il ne laisse pas d’autres traces. « Le métier que j’ai aimé tant, je ne peux pas quand même aller dans l’autre monde sans laisser de trace [écrite] », se justifie-t-ilpour expliquer son objectif en publiant cet ouvrage. Cette parution dans Collection 50 Voix de La Sahélienne survient dans une période de crise éducative dans le pays, faut-il le rappeler.

Par devoir moral, M. Amadou Sidibé a donc entrepris un tel projet d’écriture pour servir d’outil de sensibilisation et de pédagogie pour les jeunes enseignants qui, pour lui, sont en train de « bouder » le beau et noble métier qu’est l’enseignement.

Preuve de passion

On découvre au fil des 63 pages que l’ancien conseiller pédagogique des Maths et Sciences n’a pas choisi le titre Mon beau métier pour juste le faire vendre. « La matière avec laquelle l’enseignant travaille est un enfant », écrit-il. Ce dernier étant beau, « celui qui exerce ce métier a une mission capitale de modeler l’enfant qui est notre devenir ».

L’auteur livre un merveilleux témoignage sur son « beau métier ». Preuve de toute la passion qu’il a eue pour cette fonction. Une passion qui touche également les arts, la culture, le sport et les voyages. Toute chose qui prouve qu’un enseignant est un éternel insatisfait, toujours avide de connaissances. Une passion motivée par l’influence de ses instructeurs.

Système éducatif malade

Malgré toute la noblesse de cette fonction enseignante, l’école malienne est confrontée à maintes difficultés remontant jusqu’à la fermeture des écoles de formation (IPEG) et des Écoles Normales Secondaires. Cette situation a, par conséquent, entraîné la « banalisation de la fonction des enseignants ». Les effectifs pléthoriques dans les salles de classe, la difficile atteinte des objectifs pédagogiques sont des maux que déplore l’auteur.

M. Sidibé ne se contente pas d’étaler les maux de l’école malienne. Mon beau métier est aussi un ouvrage de proposition de pistes de sortie de crise. L’auteur exhorte les décideurs politiques à penser à une meilleure intégration des langues nationales dans le médium d’enseignement. « Le message pédagogique est [ainsi] mieux perçu et l’apprentissage se fait aisément ». Pour une éducation de qualité au Mali, M. Sidibé livre des recettes aux décideurs politiques et acteurs de l’éducation.

Bakary Fomba

1 novembre 2021 0 comments
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6ème rapport du GIEC sur le climat
Planète

[Analyse] Environnement : à quand l’impact réel de la COP contre le réchauffement climatique ?

by Chiencoro 1 novembre 2021
written by Chiencoro 4 minutes read

A Glasgow, en Écosse, se tient du 1er au 12 novembre la vingt-sixième Conférence des Nations unies sur le climat. Dans cette analyse, Sahel Tribune plaide pour un impact encore plus réel de la Conférence des Parties (COP) dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Malgré l’Accord de Paris sur le climat, en 2015, et les différentes rencontres qui ont continué à marquer la lutte contre le changement climatique, la situation de la planète Terre ne cesse d’inquiéter. Les conférences sur le climat (COP) se succèdent, les rapports d’alerte s’entassent. Mais le monde peine toujours à se mettre à l’abri des effets du dérèglement climatique.

Bien que la situation soit alarmante, les grands pollueurs — grandes puissances mondiales — ne semblent pas véritablement s’alarmer tous face à ce phénomène. Dont les effets sont beaucoup plus manifestes de nos jours. Les plus durement éprouvés demeurent les pays en voie de développement, lesquels sont d’ailleurs les moins pollueurs. Dans des pays comme au Sahel, victimes déjà des conflits politico-sécuritaires entraînant un véritable sous-développement, difficile de faire face aux frais de l’adaptation climatique. Ce qui laisse transparaître une inégalité béante entre pays riches et ceux pauvres.

Mouvement de protestation

Sans une assistance accrue aux pays en voie de développement, — l’adoption et l’application d’autres mesures « punissant » les grands pollueurs — tous les efforts risquent d’être vains. Cette situation fâche et, par conséquent, donne lieu à des mouvements de protestation sur le continent. À Dakar, le samedi 23 octobre, des Sénégalaises ont marché pour réclamer une « justice climatique ». À l’occasion, Mme Nadia Dia, co-organisatrice de la marche, a révélé à nos confrères d’Euronews leurs motivations : « Nous savons qu’il y aura bientôt ce grand sommet à Glasgow et nous voulons entendre les revendications de femmes qui se sont engagées et qui luttent contre les injustices climatiques ».

Elle s’interroge : « Pourquoi les autres n’arrêtent pas de polluer notre continent ? Nous ne voulons plus de cette pollution ». Son cri de cœur est accompagné par des constats sur les effets du phénomène sur le continent : « Nous n’avons plus de nappes phréatiques. À l’intérieur du pays, les animaux meurent faute d’eau ou le sol est empoisonné. Nous ne pouvons plus faire d’agriculture. Comment voulez-vous qu’on se développe ? »

🇸🇳 A Saint-Louis au Sénégal, une longue muraille noire a fait son apparition sur la plage, particulièrement exposée au phénomène de montée du niveau de la mer, qui ne va faire que s'accentuer avec le réchauffement climatique.

Reportage @MaxxGaye & @AdrienBarbier #AFP pic.twitter.com/bKs92TJsjR

— Agence France-Presse (@afpfr) October 16, 2021

Nouvelle conférence

La vingt-sixième Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 26) est accueillie par le Royaume-Uni en partenariat avec l’Italie. Ce Sommet se déroule du 1er au 12 novembre 2021 au Scottish Event Campus (SEC) à Glasgow — au Royaume-Uni. À l’instar de l’Accord de Paris, il s’agit d’une conférence qui constitue « une opportunité cruciale pour réaliser un changement pivot et transformationnel dans la politique et l’action climatiques mondiales ». Les chefs d’État et de gouvernement y devront « engager davantage d’efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et trouver l’argent promis pour aider les pays en voie de développement à faire face ».

C’est bien d’organiser la Conférence des Parties sur le climat. Cependant, il est encore assez important de veiller à la mise en œuvre stricte des mesures convenues entre les États partis. La solidarité et la coordination que le monde a vues naître sous la pandémie de Covid-19 doivent être prises pour modèle dans la lutte contre ce phénomène.

Les maîtres-mots

Cette lutte contre le dérèglement climatique paraît néanmoins être une tâche assez complexe comme l’est toute œuvre de reconstruction. En Afrique, principalement au Sahel, il est important d’intégrer dans les stratégies de lutte la situation de cette jeunesse désœuvrée, laquelle subit l’effroi du phénomène. En raison des effets drastiques desquels, dans maints secteurs, on assiste à une recrudescence de l’émigration, de la famine et des conflits dits intra ou intercommunautaires.

En rang dispersé ou en ne poursuivant que des intérêts sordides, il sera très difficile de venir à bout du fléau climatique. Il est donc plus qu’urgent que le monde forme un bloc uni autour de la réduction des effets du changement climatique. Sans cette complicité, les Conférences se rallongeront, mais le changement espéré tardera à se concrétiser. Et le monde deviendrait une chaudière en attendant son émiettement. Décider, adopter et mettre en œuvre doivent donc être les maîtres-mots de cette lutte.

Chiencoro

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