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Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO
ExclusifOpinionPolitique

Transition : Entre le Mali et la Cédéao, le marchandage est loin d’être terminé

by Chiencoro 9 janvier 2022
written by Chiencoro 4 minutes read

Le sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), couplé avec la session de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), a adopté le ton de la fermeté face aux autorités maliennes de la transition.

Entre le Mali et la Cédéao, le climat reste tendu. Malgré la multiplication des démarches entre l’institution ouest-africaine et ce pays sahélien, afin de trouver un arrangement plus favorable, la Cédéao maintient le ton de la fermeté. Cette fois-ci, elle n’est pas seule. Elle s’est fait accompagner par l’UEMOA pour adopter des sanctions communes contre le Mali, dont les autorités avaient proposé une prolongation de la transition, de cinq ans, à compter du 1er janvier 2022. Malgré la revue en baisse d’un an de cette durée, les deux institutions tapent le poing sur la table.

Le paradoxe

« Autant nous sommes conscients de la complexité de la situation de ce pays, autant nous avons la conviction que toutes les réformes politiques, économiques et sociales visant la refondation du Mali ne pourraient être conduites que par des autorités démocratiquement élues », a déclaré Roch Marc Christian Kaboré, à l’ouverture de la session extraordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’UEMOA. Cette affirmation du président du Faso fait surtout référence aux conclusions des Assises nationales de la Refondation, organisées par les autorités transitoires. Pourtant, les clauses de ces ANR ont-elles vraiment une valeur aux yeux de ces hommes ?

Se cachant derrière des principes, ces chefs d’État de la sous-région soutiennent le retour rapide du pouvoir aux civils dans ce pays sahélien, en proie à l’insécurité et à la mauvaise gouvernance depuis des années. De leur côté, les militaires au pouvoir comptent d’abord mettre en œuvre les recommandations des ANR avant de remettre le pouvoir aux civils. Le marchandage devrait donc encore se poursuivre entre le Mali et les dirigeants de la Cédéao, qui se disent ouverts au dialogue tout comme les autorités maliennes. Les deux organisations ouest-africaines souhaitent quand même un nouveau chronogramme plus raisonnable afin de revoir leur copie.

Toutefois, leur volonté de retourner le pouvoir aux civils dans un délai record met au grand jour le paradoxe qui entoure leurs différentes prises de position. Pourquoi faut-il laisser la mise en œuvre de réformes dont des civils ont été incapables d’adopter et de mettre en application durant des années passées à la tête de l’État ? Où était la Cédéao quand la fraude électorale emportait le Mali dans un vaste tourbillon ? Où était-elle quand la corruption était devenue le second nom de l’administration publique de ce pays ? Au nom de quel peuple, la Cédéao s’identifie-t-elle finalement ?

Le peuple dans le viseur

Pas quand même celui qu’il a abandonné à son sort pour s’allier à des dirigeants « apatrides ». Des dirigeants qui tripatouillent les résultats d’élections pour se maintenir au pouvoir ou tripatouillent la constitution de leur pays pour briquer un troisième mandat.

Les sanctions adoptées, dimanche 9 janvier 2022, par ces organisations ouest-africaines lors de leur sommet extraordinaire sont une illustration parfaite de leur manque de considération pour le peuple malien. À travers ces nouvelles sanctions, la Cédéao ainsi que l’UEMOA lèvent l’épée de Damoclès sur la tête de ce peuple. Sûrement pour avoir exprimé la volonté aux autorités transitoires d’opter pour une durée de 6 mois à 5 ans, avant l’organisation des élections générales.

Le gel des avoirs maliens au sein de la BCEAO, la fermeture des frontières entre le Mali et les États membres de l’organisation, la suspension des transactions avec Bamako à l’exception des produits médicaux et de premières nécessités, le retrait des ambassadeurs de tous les pays membres au Mali, sont des mesures qui ne touchent pas que les autorités au pouvoir.

Cette manière d’agir, au lieu de démotiver la transition en place et créer un mécontentement populaire risque au contraire de créer plus d’unions autour de ces autorités. À travers ces mesures, la Cédéao vient encore de prouver qu’elle est une organisation qui défend l’intérêt des chefs d’État plutôt que des peuples, au nom desquels elle agit.

Chiencoro Diarra

9 janvier 2022 0 comments
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Colonel Assimi Goita, président de la transition malienne
OpinionPolitique

Mali : pour « l’intérêt du peuple », la transition prête à braver vents et marées

by Chiencoro 9 janvier 2022
written by Chiencoro 3 minutes read

À l’occasion du Nouvel An, le président de la Transition, SE, le Colonel Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a reçu, jeudi 6 janvier 2022, les familles fondatrices de Bamako, les autorités religieuses et les forces vives de la nation, venues lui présenter leurs vœux. L’occasion a été bonne pour le colonel Goïta d’expliquer l’intention des autorités actuelles du pays.

Depuis leur installation au pouvoir, les autorités maliennes ont fait de la lutte contre l’insécurité une de leurs priorités. Un combat dont la bonne conduite coûte cher au budget puisqu’il va de pair avec l’achat d’équipements militaires, la mise en condition des forces armées de défense et de sécurité. Malgré cet effort de guerre, les autres secteurs ne font pas taire leurs doléances.

L’intérêt du peuple

C’est parce que c’est la transition que chacun souhaiterait voir ses problèmes résolus ? Ce qui expliquerait en tout cas la persistance des grèves. Pourtant, ce qu’on semble oublier, c’est que « Nul ne peut donner satisfaction, en même temps, aux doléances de toutes les corporations », a indiqué le Colonel Assimi Goïta lors de la cérémonie de présentation de vœux aux familles fondatrices de Bamako, aux autorités religieuses et aux forces vives de la nation. Selon ses précisions, en contexte de crise sécuritaire, les grèves constituent des cheveux dans la soupe. Elles perturbent l’effort de guerre.

Bien que se disant réceptif des différentes revendications syndicales, le président de la transition juge important de mettre fin au cycle infernal de « un pas en avant deux pas en arrière ». Certes, son objectif, dit-il, est de mettre chaque Malien dans son droit. Mais il faut que chacun accomplisse aussi son devoir, que le pays soit stable et que l’économie soit relancée. « Notre combat, c’est pour l’intérêt des Maliens. Ce combat, nous le mènerons jusqu’au bout », tant que le soutien du peuple est disponible, a-t-il indiqué.

Le prix à payer

C’est cette détermination qui explique la tenue des Assises nationales de la refondation dont les conclusions ont été tirées le jeudi 30 décembre dernier, et qui propose une prolongation de la transition de six mois à cinq ans, a expliqué l’homme fort de Koulouba. Cette recommandation part de la volonté des autorités maliennes de la transition de redresser le pays avant de le remettre à un pouvoir civil. « À la fin de cette transition, chacun retournera à son travail : le cultivateur dans son champ, le militaire dans sa caserne, l’homme politique à la politique », a rassuré le colonel Goïta tout en demandant aux Chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), de mieux analyser la situation malienne.

Le Chef de l’État se dit convaincu que la sauvegarde de l’intérêt du peuple passe par le combat contre la corruption et l’enrichissement illicite, terreau des cycles d’instabilité dans le pays. Vu toute la hardiesse de ce combat, le locataire de Koulouba exhorte les Maliens à l’union et au don de soi. Car le Mali Kura souhaité à un prix.

Chiencoro Diarra

9 janvier 2022 0 comments
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Le president francais Emmanuel Macron assiste depuis lElysee a Paris au sommet sur le climat organise par visioconference le 22 avril 2021
Opinion

Quand la France méconnaît ses intérêts au Mali !

by Sahel Tribune 9 janvier 2022
written by Sahel Tribune 2 minutes read

La fixation que fait la France sur le Mali, l’empêche finalement d’adopter les bonnes attitudes lui permettant de préserver ses intérêts avec ce pays sahélien. Plutôt que d’insister inutilement auprès de la CEDEAO pour sanctionner le Mali, la sagesse diplomatique  commanderait à  la France, au-delà de toute hégémonie, de chercher à alléger les pressions sur le Mali. Cela lui sera plus bénéfique car, depuis quelques temps déjà,  la révision du Traité de coopération militaire et technique entre les deux pays est en cours.
Outre tous ces aspects, faut-il signaler que rien ne sert aujourd’hui de diaboliser le Mali, dont les autorités, grâce à un changement de stratégie, enregistre des succès fulgurants dans la lutte contre le terrorisme. Cette efficacité opérationnelle, au lieu de faire des jaloux, devrait plutôt inviter à des encouragements. Car ces succès sont gages de stabilité pour tous les pays du Sahel, frontaliers d’avec le Mali.
Dans un environnement très hostile, où bandits et civils hybrides se cotoieraient, doit-on parler de bavures contre civils? Ne dit-on pas que le voleur et son complice sont tous les deux de la même espèce?
Pour finir, disons que le contexte actuel du Mali nécessite, pour les autorités maliennes de suspendre les émissions radiophoniques de la rfi dans le pays. Cette radio de propagande, s’est alliée à son pays depuis un bon moment. Cela à travers ses traitements unilatéraux des informations concernant ce pays. Les autorités maliennes de la transition ont tout à gagner en suspendant les émissions de cette radio qui se complaît dans la déstabilisation de ce pays.

L’ avis de la Haute Autorité de la Communication est plus que jamais requise pour permettre aux autorités de la Transition de résoudre cette situation. Il en va de même pour l’imposteur correspondant de RFI et AFP. Donc du réseau français en la personne de Serge Daniel, qui semble donné un avant-goût, à travers un tweet, de la menace de sanction.

Correspondance particulière

9 janvier 2022 0 comments
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Médiateur de la Cédéao à Koulouba
Politique

Mali : ce qu’on sait de la réception du médiateur de la Cédéao à Koulouba

by Sahel Tribune 5 janvier 2022
written by Sahel Tribune 1 minutes read

Ce mercredi 5 janvier, une délégation de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), conduite par l’ancien Président nigérian Goodluck Jonathan, médiateur dans la résolution de la crise malienne, a été reçue par le président de la transition du Mali.

Avec le colonel Assimi Goïta, les conclusions des Assises nationales de la Refondation étaient au menu des échanges. Ces échanges ont surtout porté sur le chronogramme soumis au Président ghanéen, Nana Akufo Addo, président en exercice de la de la Cédéao. Un chronogramme qui propose une prolongation de la transition de cinq ans, au plus, à partir du 1er janvier 2022.

Si cette proposition de la partie malienne à la conférence des chefs d’État défraie la chronique malienne ces derniers temps, il est à noter néanmoins que le médiateur de la Cédéao semble visiblement sensible à la situation malienne. Son seul souci serait la fourchette de cinq ans qu’il suffirait de revoir à la baisse pour entamer la mise en œuvre des recommandations des Assises nationales.

Cette rencontre, tenue en marge du Sommet extraordinaire de la Cédéao annoncé pour le dimanche 9 janvier 2022, a enregistré la présence du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, de celui de la Refondation de l’État, Chargé des relations avec les Institutions. On y notait aussi la présence du Président du Panel des hautes personnalités et celui de la Commission d’organisation des Assises nationales de la Refondation.

Sahel Tribune

5 janvier 2022 0 comments
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Lettres à la jeunesse africaine
Arts et CultureExclusif

Livre : « Lettres à la jeunesse africaine » ou l’espoir d’une renaissance africaine

by Bakary FOMBA 5 janvier 2022
written by Bakary FOMBA 2 minutes read

Produit par Le Cercle de Réflexion à Distance (CRD) et préfacé par Dr. Souleymane Keïta, Lettres à la jeunesse africaine est un ouvrage collectif appelant à plus de prise de conscience pour une renaissance africaine.

« Lettres à la jeunesse africaine » est paru en 2021 chez Innov Éditions. De par sa présentation innovante, son approche pédagogique, mais aussi par des outils dignes d’ateliers de coaching pour accompagner les jeunes dans leur cheminement de maturation, ce livre collectif se veut une contribution des jeunes intellectuels dans l’écriture d’une nouvelle page de l’histoire de l’Afrique contemporaine.

« La jeunesse africaine a conscience qu’elle doit lutter contre les affres de la corruption d’une élite politique vieillissante. Elle comprend les enjeux géopolitiques et géostratégiques des matières premières dont le continent regorge et qu’il faut gérer à bon escient », a commenté Dr. Souleymane Keïta, professeur de philosophie à l’Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako (ULSHB), préfacier de Lettres à la jeunesse africaine.

Ses auteurs sont des Maliens, Togolais et Nigériens, réunis au sein du Cercle de Réflexion à Distance (CRD), initié en avril 2019 par Abdramane Coulibaly – jeune auteur malien. À travers les 81 pages du livre, constitué de sept contributions de différents auteurs, il est produit un support au service d’une prise de conscience pour le développement du continent africain.

Se débarrasser des idées négatives

Il ne fait pas de doute que « l’avenir du continent africain appartient à la jeunesse ». Raison pour laquelle « tout doit concourir à conscientiser » celle-ci au regard de sa responsabilité : devoir impératif d’assumer son « destin de bâtisseur d’une Afrique debout et prospère ».

Dans leur premier ouvrage collectif, les auteurs appellent cette jeunesse africaine à se débarrasser des idées négatives véhiculées au fil de l’histoire. Au-delà de la prise de conscience, le CRD invite également la jeunesse africaine à l’union sacrée au tour de l’essentiel. Toute chose qui permettra d’œuvrer pour son bonheur. C’est ainsi que « jeunesse veut dire l’âge de réveil ».

Pour y arriver, il est aussi important pour eux de « sortir des schémas classiques de formation par an de milliers de juristes, de littéraires, de sociologues ou de philosophes qui très souvent ne sont pas employables et peuvent grossir le rang des marchands d’illusion », écrit Dr. Souleymane Keïta.

Bakary Fomba


Lettres à la Jeunesse africaine est disponible à Bamako au prix de 4 000 FCFA.

5 janvier 2022 0 comments
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Sékouba Konaté et Moussa Dadis Camara
Politique

Guinée : retour des exilés politiques ou l’espoir de la réconciliation nationale

by Bakary FOMBA 30 décembre 2021
written by Bakary FOMBA 3 minutes read

Quatre mois après la chute du régime d’Alpha Condé, l’ancien président de la transition guinéenne, Moussa Dadis Camara, à l’instar de Sékouba Konaté, est rentré dans le pays, le 22 décembre 2021. Cela, après plus d’une dizaine d’années d’exil.

À la faveur de l’ouverture faite par les tombeurs d’Alpha Condé, de permettre le retour au bercail des exilés politiques, les deux ex-présidents de la transition guinéenne, Moussa Dadis Camara et Sékouba Konaté, ont foulé à nouveau le sol de leur pays natal.

Ce geste « humanitaire », qui donne un grand espoir au peuple guinéen, constitue un geste de « renforcement de l’unité nationale et d’apaisement » dans le pays de Sékou Touré.

Tournant important

« On leur a fait comprendre qu’ils avaient la liberté de rentrer dans leur pays, de s’y établir ou de venir pour un séjour court ou de retourner d’où ils viennent. Ce n’est pas important, ce qui est en tout cas de la part du gouvernement, c’est de rappeler à chaque Guinéen désormais de jouir de la liberté d’entrer, d’aller et de venir du pays, cela n’a pas de limitation pour les anciens présidents », avait fait savoir Ousmane Gaoual Diallo, porte-parole du gouvernement guinéen.

Pour les deux anciens présidents (décembre 2008-décembre 2010), l’exil aura duré respectivement 12 et 11 ans. Ces retours constituent ainsi un acte favorable à la consolidation de la cohésion sociale dans le pays.

Avec le retour de ces deux anciens chefs d’État longtemps, tenus éloignés de leur terre natale, la Guinée amorce un tournant important de son histoire politique plutôt mouvementée. Quoi qu’on dise, cette action rendue possible grâce aux autorités actuelles du pays, pourrait participer à la décrispation nécessaire à la réconciliation nationale tant réclamée par les Guinéens.

Destins différents

Si leurs retours ont suscité un certain engouement au sein de la population guinéenne, celui de Moussa Dadis Camara a néanmoins relancé le débat sur l’affaire du massacre du 28 septembre 2009. Dont le dossier est suivi de près et surtout avec intérêt par la Cour Pénale internationale (CPI). Entre la CPI et la justice guinéenne, le choix rusé de Dadis semble être déjà fait, car aussitôt rentré, il s’est dit prêt à se mettre à la disposition de la justice de son pays.

« Je suis prêt à me mettre à la disposition de la justice, car nul n’est au-dessus de la loi », a-t-il lancé. Avant d’ajouter : « Je m’en voudrais de ne pas admirer les avancées considérables des nouvelles autorités du pays dans le dossier du 28 septembre 2009. Je voudrais encourager la tenue de ce procès. Ce serait non seulement un « ouf » de soulagement pour les familles des victimes, mais aussi pour le peuple de Guinée qui attend depuis plus de dix ans que la responsabilité des uns et des autres soit définitivement située ».

À noter que la lenteur des procédures judiciaires, l’inculpation tardive de Dadis et les ombres qui continuent de planer sur un certain nombre de personnages-clés de la vie politique guinéenne dans ce dossier révoltent les familles de victimes.

Quant à Sékouba Konaté, désigné président par intérim en janvier 2010, il est lui aussi parti de Guinée dès qu’il a transmis le pouvoir à Alpha Condé, le 21 décembre de la même année. Censé commander une force africaine, dont la mise sur pied n’est toujours pas effective, il a vécu dans divers pays (Éthiopie, Maroc, États-Unis, avant de s’établir en France, il y a quelques années). Trois mois après la chute d’Alpha Condé, les deux hommes sont rentrés auprès des siens, avec des destins différents.

Bakary Fomba

30 décembre 2021 0 comments
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Conseil d'administration du CENOU
Éducation

CENOU : la couverture sanitaire des étudiants comme activité phare en 2022

by Sahel Tribune 29 décembre 2021
written by Sahel Tribune 3 minutes read

Dans la journée du 28 décembre 2021, s’est tenue à Kabala, la 23e session ordinaire du Conseil d’administration du Centre national des œuvres universitaires du Mali (Cenou). Plusieurs activités ont été menées en 2021 avec un budget autour de 21 milliards de francs CFA et des projets novateurs en vue pour 2022.

Présidés par la présidente du conseil d’administration — Mme Diarra Haby Sanou, représentant également le ministre malien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, les travaux de la 23e session du Conseil d’administration du Cenou ont eu lieu, mardi 28 décembre.

Conseil d'administration du CENOU
Les membres du Conseil d’administration du CENOU. 📷 Sagaidou Bilal/Sahel Tribune

Cette 23e session ordinaire, a rappelé Mme Diarra Haby Sanou dans son discours d’ouverture, s’est tenue « dans un contexte difficile, caractérisé par une crise sanitaire mondiale qui a impacté tous les segments de la vie, mais également par des difficultés internes » Lesquelles difficultés sont « liées essentiellement à l’insuffisance des ressources financières disponibles pour satisfaire les besoins et répondre efficacement aux multiples sollicitations ».

Des réalisations phares

Malgré ces difficultés, on note plusieurs activités phares réalisées cette année par le Cenou. Il s’agit notamment de « l’adoption du plan stratégique 2021-2025 ; la poursuite de la mise en œuvre effective des recommandations du forum sur l’insécurité en milieu scolaire et universitaire ; l’organisation d’un atelier de formation à l’endroit des membres du Bureau de Coordination de l’AEEM à Ségou ; l’opérationnalisation de l’application mobile de dépôt des demandes de bourse en ligne ».

A ceux-ci s’ajoute, selon le Colonel major Ousmane Dembélé, directeur du Cenou, « la désignation des points focaux au niveau des IES dans le cadre de l’amélioration du traitement des allocations financières des étudiants ; l’organisation de l’atelier d’immatriculation des bacheliers de 2021 du 26 octobre au 2 novembre à Siby ; le traitement de tous les dossiers de paiement des allocations financières reçus des IES ; l’organisation de conférences sur les œuvres universitaires, en marge de la Semaine de l’étudiant ».

Au titre de l’année 2021, le Cenou, par la voix de son directeur général, a mené ses activités avec un budget autour de 21 milliards de francs CFA dont à peu près 18 milliards consacrés à la prise en charge des allocations financières des étudiants.

Couverture sanitaire

Pour l’année 2022, « nous allons procéder à la relecture de certains textes de gestion du Cenou pour l’adapter au contexte Licence Master Doctorat. Ces relectures vont nous permettre d’atteindre une certaine efficacité par rapport à nos prestations ».

Dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des étudiants, il est prévu de renforcer les capacités d’accueil au niveau du campus de l’IPR, d’y construire une nouvelle résidence. Mais aussi procéder à la rénovation des anciennes résidences qui sont dans un état de dégradation avancée.

« Comme activité phare en 2022, nous avons prévu d’opérationnaliser l’assurance maladie volontaire pour les étudiants. C’est-à-dire que nous allons offrir aux étudiants une couverture sanitaire qui va leur donner une certaine assurance sur l’ensemble du territoire malien », a laissé entendre le Colonel-major Ousmane Dembélé.

Sahel Tribune

29 décembre 2021 0 comments
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