Galerie des Arts : lieu de promotion et de découverte des travaux artistiques  

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En marge de la célébration de la Journée internationale des droits des Femmes, la Galerie des arts a officiellement ouvert ses portes au public, le 8 mars 2023. Un café littéraire, le vernissage des œuvres artistiques et l’exposition des extraits d’œuvres littéraires, ont été les activités marquant de cette cérémonie d’inauguration, à quelque pas de la maison d’édition Gafé.

Quand la littérature se connecte à la peinture, des innovations à l’image de la Galerie des arts, nouvellement inaugurée au cœur de Bamako, à Quinzambougou, voient le jour. L’odeur collant du vernis s’empare de cet endroit où les œuvres d’art multiformes de Boukounta Armand captent directement les regards des visiteurs. À côté, les extraits des œuvres littéraires d’Aïcha Diarra, faites en tableau, poussent forcément à lire.  

Aïcha Diarra et Boukounta Armand
De gauche à droite. Aïcha Diarra et Boukounta Armand. Mohamed Camara/ Sahel Tribune.

« Cette galerie est faite pour les arts. C’est une connexion entre la peinture et la littérature. C’est un lieu qui peut servir de plusieurs cadres et évènements. Que cela soit les cafés littéraires, les ateliers, séminaires, rencontres… », explique Aïcha Diarra, directrice des éditions Gafé.

Boukounta Armand, artiste peintre ivoiro-malienne, a pour sa part indiqué qu’il s’agit d’un lieu de promotion et de découverte des travaux artistiques divers.

Café Littéraire 

Au cours de cette cérémonie d’inauguration, Claire Paul Coulibaly, écrivaine et militante pour les droits des femmes, a animé une mini conférence autour de son recueil de poèmes, «  Ainsi va le Monde ». Une œuvre qui dresse le tableau de la situation des femmes maliennes. Dans ce recueil de poèmes, l’auteure, qui se trouve dans le troisième âge, opte pour la « révolte » afin que les femmes puissent jouir de leurs droits.

Claire Paul Coulibaly a dédié un poème à la Journée internationale des droits des femmes, en retraçant son historique. Elle fustige certaines pratiques des femmes africaines, particulièrement la « Dépigmentions », et à la fin elle est conciliante entre les hommes et les femmes, et projette son lectorat vers l’avenir.

Mohamed Camara

Mohamed Camara
Mohamed Camarahttps://saheltribune.com
Mohamed Camara est détenteur d’une licence en lettres modernes, décrochée en 2019 à la Faculté des lettres, des langues et des sciences du langage (FSL), Université des lettres et des sciences humaines de Bamako (ULSHB). Il évolue dans la presse, son métier de prédilection, depuis 2018. En 2021, il est certifié journaliste culturel suite à une formation de la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ). Il a travaillé pour plusieurs journaux dont le projet Kéniéba Média dont il était le coordinateur, et lemalien.com. Il travaille actuellement pour Reflet d’Afrique (Journal hebdomadaire local de Bamako, depuis 2020) et Sahel Tribune (mai 2022). Mohamed Camara aime la lecture, la musique et les échanges interindividuels afin de mieux affiner ses connaissances.

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