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Camions de marchandises maliens au Sénégal
Actu

Commerce : la contribution significative du Mali dans l’économie du Sénégal

by Sahel Tribune 20 août 2021
written by Sahel Tribune 2 minutes read

Avec environ mille camions entrants par jour au pays de la Teranga, estimés à hauteur de 253 milliards de francs CFA par an, le Mali contribue largement dans l’économie du Sénégal. Commerce.

Après l’incident survenu, dimanche 15 août dernier, à Kaolack (au Sénégal), faisant quatre morts et un blessé, la tension était vive entre les transporteurs et les populations. Suite à cet accident, impliquant un camion malien qui a fini sa course sur un taxi, une foule de jeunes a saccagé plus de cinq camions maliens. À la suite de ce saccage, des camions sénégalais ont été pris pour cible à Diboli, à la frontière entre le Mali et le Sénégal, par des transporteurs en colère.

« Quel que soit le problème, on saura le surmonter »

Pour calmer cette tension et éviter un incident diplomatique et commercial entre ces deux pays, partageant des histoires communes, plusieurs interventions ont eu lieu. En plus des appels au calme des deux côtés, une délégation régionale du Conseil malien des chargeurs s’est rendue à Diboli le 16 août 2021. Cela afin de s’enquérir de la situation. « Nous rappelons aux uns et aux autres que le Mali et le Sénégal sont deux pays frères et, quel que soit le problème, on saura le surmonter », a fait comprendre Boubacar Niang, le président du conseil malien des chargeurs de Kayes.

Ces interventions des autorités de deux pays sont nécessaires. Surtout si nous savons que près de 1000 camions maliens de transport de marchandises arrivent chaque jour au Sénégal. Ils contribuent à l’économie du pays de la Teranga à hauteur de 253 milliards de FCFA par an, selon le secrétaire général des acteurs portuaires du Sénégal, Mamadou Corsène Sarr. « Aujourd’hui, nous avons une relation commerciale extrêmement importante avec le Mali. Nous avons environ 1 000 camions maliens qui viennent par jour au Sénégal. Donc, c’est 253 milliards de francs CFA qui rentrent par an dans l’économie du Sénégal », a-t-il fait savoir.

Contenir le volume du trafic

Selon le directeur général des entrepôts maliens au Sénégal, Fousseynou Soumano, « le volume du trafic aujourd’hui qui transite par le port de Dakar est de plus de 4 millions de tonnes ». Le port autonome de Dakar est donc le principal port d’approvisionnement du Mali.

Face à ce flux de camions entrant au niveau du Sénégal, Mamadou Corséne Sarr estime nécessaire la mise en place de certaines mesures, dont le contournement des grandes villes. « C’est un début de solution qu’on va mener entre nous les autorités du Sénégal et du Mali », a-t-il souligné. Fousseynou Soumano trouve, pour sa part, assez important de prévoir des airs de stationnement qui « permettraient de réglementer la circulation sur le corridor en termes de volume horaire et de standard ».

Chiencoro

20 août 2021 1 comment
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Fama
Sécurité

Insécurité au Mali : au moins 15 militaires morts dans une nouvelle embuscade à Douentza

by Chiencoro 19 août 2021
written by Chiencoro 1 minutes read

Les incidents, attribués à des groupes djihadistes, se sont multipliés cette semaine au Sahel. Si l’attaque survenue au Niger, le 16 août, et celle au Burkina Faso, le 18 août, ont visé, majoritairement des civils, celle au Mali, le 19 août 2021, a ciblé un convoi des Forces armées maliennes (FAMA). « Un convoi FAMa est tombé dans une embuscade ce jour 19 août 2021 en fin de matinée entre Nokara et Boni », a indiqué l’armée dans un communiqué.

Selon la même source sécuritaire, ce convoi était en provenance de Douentza pour Boni, au centre de Mali. « Ledit convoi a été victime d’une embuscade, après l’explosion d’une fourgonnette piégée abandonnée sur la RN16 aux environs de Boni », précise-t-on dans un second communiqué de l’armée. L’explosion aurait été suivie par des tirs intenses sur le convoi.

Le Bilan provisoire de cette attaque fait état de « 15 morts et des blessés côté FAMA ».   

En février 2021, l’armée malienne a été également la cible d’une attaque djihadiste à Boni. Selon les précisions de l’État-major des armées maliennes, le bilan de cette attaque était de neuf (9) morts, six (6) blessés et des pertes matérielles dans les rangs des forces armées. 

F. Togola

19 août 2021 0 comments
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Insécurité entre avril et juin 2020 632 violations et abus de droits de l’homme commis au Mali
Sécurité

Au Niger, 37 civils tués et 4 blessés à Darey-dey, un deuil national décrété

by Sahel Tribune 19 août 2021
written by Sahel Tribune 2 minutes read

Dans le village de Darey-dey au Niger, 34 civils ont été tués et 4 femmes blessées  le 6 août 2021. Suite à cette attaque meurtrière attribuée à des groupes armés terroristes, le gouvernement nigérien a décrété, mercredi 18 août, un deuil national de deux jours.

« Un deuil national de 48 heures est décrété à compter de ce mercredi 18 août 2021, les drapeaux seront mis  en berne sur toute l’étendue du territoire national », a déclaré le ministre Porte-parole du gouvernement, le ministre de l’Élevage, Tidjani Idrissa Abdoulkadri, dans un communiqué du 18 août 2021.

Ce décret fait suite à la mort de 37 civils, dont 13 mineurs et quatre femmes, au cours d’une attaque armée dans le village de Darey-dey, au département de Banibangou, dans la région de Tillabéri. Le communiqué du gouvernement nigérien indique également que quatre autres femmes sont blessées lors cette tuerie.

Poursuivre la lutte contre le terrorisme

Selon le communiqué du gouvernement, cette attaque, « qui a ciblé les paisibles populations civiles, a été perpétrée par des éléments terroristes venus d’un pays voisin, d’où ils sont repartis après leur forfait ». Suite à cette attaque, les mesures sécuritaires et sanitaires ont été renforcées par les autorités nigériennes. Aussi, une enquête est-elle déjà en cours afin de « retrouver et traduire devant les tribunaux les auteurs de ces actes lâches et criminels ».

Tout en invitant la population à plus de vigilance, le Niger réaffirme « sa détermination à poursuivre la lutte contre le terrorisme jusqu’à la victoire finale », rapporte l’Agence nigérienne de presse (AIP).

Plus de 2 400 personnes tuées en 2020

Dans cette région du Sahel, faut-il le rappeler, ce sont les civils qui payent un lourd tribut de la crise sécuritaire. Depuis 2016, le nombre d’attaques des groupes « djihadistes » a été multiplié par cinq, atteignant ainsi plus d’un millier d’attaques en 2020.

Dans son rapport, Sahel : Ce qui doit changer – Pour une nouvelle approche centrée sur les besoins des populations, la Coalition citoyenne pour le Sahel indiquait que « plus de 2 400 femmes, hommes et enfants ont été tués dans des attaques menées par des groupes armés et dans le cadre d’opérations antiterroristes en 2020 ».

La rédaction

19 août 2021 0 comments
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Ousmane Almoudou, porte-parole de la synergie syndicale de l'éducation
Éducation

Éducation : les enseignants toujours mobilisés pour l’application de l’article 39

by Bakary FOMBA 19 août 2021
written by Bakary FOMBA 1 minutes read

Lors d’une conférence de presse, animée le 17 août 2021 à la Maison de l’Enseignant au Mali, les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 ont exprimé leur indignation. Pour l’application de l’article 39, ils appellent leurs militants à la mobilisation.

Genèse de la crise scolaire actuelle, négociations tenues avec la partie gouvernementale, examens en cours, appel à la mobilisation… Il s’agit là des points évoqués par la synergie syndicale de l’éducation au cours d’une conférence tenue le 17 août dernier.

Ni tromperie ni malice

Dans sa déclaration liminaire, le porte-parole de la synergie syndicale des enseignants, Ousmane Almoudou, déclare : « L’insertion de l’article 39 du statut du personnel enseignant n’a été ni tromperie ni malice encore moins une erreur comme certains veulent le faire croire ».

Il rappelle que cet article 39, objet de toutes les polémiques et de la crise scolaire actuelle, stipule : « Toute majoration des rémunérations des fonctionnaires relevant du statut général s’applique de plein droit au personnel enseignant de l’enseignement secondaire, de l’enseignement fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale ».

Honneur et dignité

Les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 estiment : en adoptant « [l’]Ordonnance N2021-003PT-RM du 16 juillet 2021 », le gouvernement serait sur la voie de renoncer à l’application de cet article 39.

La synergie invite donc le gouvernement à « s’inscrire dans la dynamique de l’application de la loi ». Pour « l’honneur et la dignité de l’enseignant malien et un enseignement de qualité », la synergie rassure ses militants qu’elle ne baissera point les bras.

Bakary Fomba

19 août 2021 1 comment
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Mahamat Idriss Déby
Politique

Transition au Tchad : à la CEMAC, Mahamat Idriss Déby donne des assurances

by Chiencoro 19 août 2021
written by Chiencoro 2 minutes read

Pour la première fois, le Général de corps d’armée Mahamat Idriss Déby, Président de la transition au Tchad, a pris part à la Conférence des chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Le Tchadien Mahamat Idriss Déby a donné des assurances à la communauté nationale et internationale

Face à ses pairs de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale, le Président de la transition tchadienne ne s’est pas limité à évoquer les sujets d’ordre économiques et sanitaires. Mahamat Idriss Déby s’est aussi prononcé, lors du sommet extraordinaire tenu le 18 août, sur l’actualité politique de son pays. Il s’agit, notamment, du déroulement de la transition – survenu suite au décès du Maréchal Idriss Déby en avril dernier.

Transition politique de 18 mois

Selon le fils du défunt président, les autorités transitoires sont engagées « sur une transition politique de 18 mois ». Mahamat Idriss Déby rassure que tous les moyens sont mis en œuvre pour le respect de ce délai. « Dans ce cadre, les préparatifs du Dialogue National Inclusif — ouvert même aux politico-militaires — sont lancés avec la mise en place d’un Comité Préparatoire de ce Dialogue et l’adoption d’une Feuille de Route du Gouvernement ».

Ces travaux sont, selon le Président de la transition, préludes à des élections libres, transparentes et inclusives. Des élections qui seront le couronnement de cette période transitoire.

Compter sur l’appui des partenaires

Pour le retour de la paix et de la sécurité, les autorités de la transition au Tchad semblent être à pied d’œuvre. L’ouverture du champ politique, l’autorisation des marches pacifiques ainsi que la mise en place d’un gouvernement civil comprenant toutes les forces vives de la nation constituent des manifestations de cette volonté, à en croire les propos du chef de l’État.

Toutefois, le Tchad n’étant pas « un empire dans un empire » a nécessairement besoin du soutien de ses partenaires. « Je sais compter sur l’appui des Chefs d’État de la CEMAC et de nos partenaires pour accompagner le Tchad dans cette transition », plaide le jeune Mahamat Idriss Déby.

Fousseni Togola

19 août 2021 0 comments
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Réseau malien des journalistes d'investigation
Sécurité

Difficile accès à l’information : le Réseau malien des journalistes d’investigation interpelle

by Chiencoro 18 août 2021
written by Chiencoro 3 minutes read

À la Maison de la presse de Bamako, le Réseau malien des journalistes d’investigation a animé ce mardi 17 août une conférence sur le « Rôle du journalisme d’investigation dans la promotion de la bonne gouvernance ». Confrontés à d’énormes difficultés dans l’exercice de leur métier, les membres du Réseau interpellent les décideurs au sujet de l’adoption d’une loi leur facilitant l’accès à l’information.

Créé en juin 2016, le Réseau malien des journalistes d’investigation (RMJI) s’engage pour la promotion d’un journalisme indépendant au Mali. Son ambition est de contribuer à la lutte contre la corruption, la mauvaise gouvernance, les crimes économiques entre autres.

Dans le cadre de sa promotion du journalisme d’investigation, le Réseau envisage de faire de cette conférence un rendez-vous incontournable. Le RMJI travaille déjà à I’indépendance des journalistes, informe son secrétaire exécutif — Chacka Doumbia.

Partenariat

En partenariat avec la Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO) et le Mali Justice project de l’USAID, le RMJI a produit plusieurs articles, de sa création à nos jours. Selon le secrétaire exécutif du RMJI, Chacka Doumbia, en 2020, des campagnes de production et de diffusion d’articles ont été menées dans le cadre de sa collaboration avec Mali Justice Project. Des productions dont l’impact a été bien visible, s’est réjoui Fidèle Guindou, spécialiste en communication à Mali Justice Project.

Les productions dans le cadre de ce projet ont concerné surtout les tracasseries routières, précise M. Guindou qui déplore le manque de suivi des décisions prises par les autorités, en rapport aux faits révélés dans les articles. Il a donc saisi l’occasion pour faire état de certains obstacles liés à la promotion du journalisme d’investigation au Mali, dans un secteur frappé par la précarité.  

Travail de sacerdoce

Selon le vice-président de la Maison de la Presse, M. Dabo, le « journalisme d’investigation est un travail de sacerdoce ». Car l’accès à l’information est une aventure de combattant. Surtout, dans un pays où la liberté d’expression est limitée. Alors qu’il s’agit d’un travail qui rend service à toute la nation, souligne-t-il.

 Grâce à leur mission d’information et de sensibilisation sur la corruption, la mauvaise gouvernance et l’enrichissement illicite, l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite (OCLEI) peut tirer de cette forme de journalisme, selon Oumar Traoré, magistrat et membre du conseil d’administration de l’OCLEI. À en croire ses propos, entre sa structure et le RMJI, il existe un partenariat gagnant-gagnant. « Pour plus de justice sociale », les deux doivent agir ensemble, estime-t-il.

En présence de certains diplomates, du représentant du ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Garde des Sceaux, le secrétaire exécutif du RMJI a exhorté les décideurs maliens à l’adoption d’une loi facilitant l’accès à l’information pour les journalistes.

Fousseni Togola

18 août 2021 0 comments
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Arrivée des vaccins contre Ebola en Côte d'Ivoire
Santé

Ebola en Côte d’Ivoire, campagne de vaccination démarrée, Guinée et OMS en soutien

by Sahel Tribune 18 août 2021
written by Sahel Tribune 3 minutes read

Après le premier cas déclaré d’Ebola sur son territoire, la Côte d’Ivoire a démarré, le dimanche 15 août, sa campagne de vaccination. La Guinée et l’OMS sont aux côtés de l’État ivoirien.

Un premier cas d’Ebola a été détecté en Côte d’Ivoire, le 14 août dernier. Pour faire barrière à cette maladie, ce pays côtier de l’Afrique de l’Ouest a entamé, le 16 août 2021, une campagne de vaccination, grâce aux 5000 doses de vaccins reçues depuis la Guinée, dimanche dernier.

De ces doses, 2000 vaccins de Merck sont utilisés pour vacciner les personnes-contacts du patient atteint d’Ebola et les travailleurs de la santé en première ligne. Pour les zones ne connaissant pas de transmission active, la vaccination a été renforcée grâce aux 3000 doses de vaccins fabriqués par Johnson & Johnson — que compose cette première réception de vaccins.

De plus, la #Guinée 🇬🇳a fourni 3000 vaccins contre #Ebola fabriqués par Johnson & Johnson, pour une utilisation dans les zones sans transmission active.
Le pays a déployé 5 experts de la vaccination & donné des traitements par anticorps monoclonaux à la Côte d’Ivoire 🇨🇮. pic.twitter.com/0w3KbojkGp

— OMS Afrique (@OMS_Afrique) August 17, 2021

Prendre des mesures pour étouffer des infections mortelles

« Le vaccin contre Ebola est un outil essentiel dans la lutte contre le virus et la priorité absolue est donc d’agir rapidement et de commencer à protéger les personnes à haut risque face à la maladie », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. « La vitesse à laquelle la Côte d’Ivoire a accéléré la vaccination est remarquable et montre qu’avec une solidarité sous-régionale efficace, nous pouvons rapidement prendre des mesures pour étouffer des infections mortelles qui peuvent potentiellement devenir de grandes épidémies », a-t-elle estimé.

Dans un communiqué en date du 17 août 2021, l’OMS Afrique indique qu’en « plus du cas confirmé, un cas suspect et neuf cas contacts ont été identifiés et sont suivis ». Le nombre de personnes-contacts du patient atteint de la maladie s’élèverait déjà à une cinquantaine. Ces personnes sont mises en quarantaine, pendant au moins 13 jours, et vaccinées. « Les passagers qui l’ont accompagnée jusqu’à Nzerekoré en Guinée forestière, avant qu’elle ne change d’autocar pour partir en Côte d’Ivoire, sont pris en charge par la région de Nzérékoré », précise RFI. Les passagers ayant accompagné la Guinéenne jusqu’à Abidjan seraient également pris en charge par les autorités ivoiriennes.

L’Organisation mondiale de la santé précise néanmoins qu’« aucun décès n’a été enregistré ». Mais des inquiétudes demeurent quant à la souche de cette épidémie. « Il n’existe pas encore d’indication que l’actuelle épidémie en Côte d’Ivoire est liée à celle qui a eu lieu en Guinée », explique l’OMS dans on communiqué.

Déploiement des experts

La Guinée ne s’est pas contentée de transférer des vaccins, elle a également « déployé cinq experts de la vaccination et fourni des traitements par anticorps monoclonaux à la Côte d’Ivoire ». Ces efforts seront soutenus par l’OMS afin d’aider la Côte d’Ivoire à contrôler cette épidémie, dont le dernier cas date de 1994 : « L’OMS déploie des experts qui rejoindront leurs homologues basés dans le pays pour renforcer la prévention et le contrôle des infections, le diagnostic, le suivi des cas contact, le traitement, la mobilisation communautaire et la surveillance transfrontalière », communique l’OMS. Elle informe que des évaluations sont en cours également pour s’assurer « si davantage de vaccins seront nécessaires pour endiguer la maladie ».   

Selon le gouverneur de la région de Nzerekoré, Mohamed Gharé, la Guinée a durci les contrôles vers les pays voisins : « De la Guinée vers la Côte d’Ivoire, de la Guinée vers le Liberia, de la Guinée vers la Sierra Leone, on ne peut pas franchir la frontière si on ne présente pas sa carte de vaccination ou sa carte de test. Toutes les dispositions sont prises », rapporte RFI.

Cette épidémie en Côte d’Ivoire, faut-il le rappeler, est la troisième sur le continent africain au cours de cette année, après celles qui ont eu lieu en République démocratique du Congo et en République de Guinée.

La rédaction   

18 août 2021 1 comment
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