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Le président de la transition à droite et deux membres de la délégation de la Cédéao à gauche
Opinion

Mali : le respect de la durée de la transition à quelle condition ?

by Sahel Tribune 9 septembre 2021
written by Sahel Tribune 2 minutes read

Ce mardi 7 septembre, le médiateur de la Cédéao, Goodluck Jonathan, a achevé une visite de travail au Mali. En plus des nouvelles autorités du pays, il a tenu également à rencontrer plusieurs acteurs politiques. Pour notre contributeur, l’émissaire de l’organisation ouest-africaine a parlé en parabole sur la question du respect de la durée de la transition.

Depuis quelques semaines, les Maliens sont divisés sur le respect de la durée de la transition. C’est dans ce contexte qu’une délégation de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) s’est rendu à Bamako pour faire le point sur la situation qui prévaut dans le pays. Le chef de la délégation, Goodluck Jonathan, a eu un entretien avec le Président de la transition — Assimi Goïta.

À sa sortie d’audience, le médiateur de la Cédéao, sur le respect du délai de la transition et la tenue des élections à date indiquée, semble avoir parlé en parabole. À en croire ses propos, la tenue des élections prochaines reste tributaire de la mise en place d’une « situation où nous pouvons aller aux élections ».

« Il s’agit, [pour lui ndlr], de faire en sorte de pouvoir bien organiser, bien préparer, les élections pour que nous puissions, à la fin de la Transition, avoir un nouveau Président démocratiquement élu et un gouvernement en place pour diriger les affaires au Mali. »

Derrière tout dit il existe un non-dit, pour paraphraser le penseur français — Michel Foucault. La préoccupation majeure sur la situation au Mali ne devrait donc plus être le respect du délai de la transition, de la tenue des élections vaille que vaille, mais plutôt de la bonne préparation et la bonne organisation des échéances électorales.

Soutenir la transition

Les émissaires de la Cédéao se seraient-ils résolus finalement de l’évidence du difficile respect du délai de la transition ? En tout cas, de plus en plus, dans diverses localités du pays, des voix se lèvent pour demander la prolongation de la durée de la transition.

Le lundi dernier, Sériba Diallo, maire de la commune de Niéna, a laissé entendre, lors du lancement des activités de soutien des jeunes du Ganadougou à la transition : « Le Mali a trop souffert de longues années de mauvaise gouvernance. Pour ne pas périr, nous devons nous donner la main pour soutenir cette transition ».

Le rang des personnes favorables à la prolongation de la transition s’élargit un peu plus chaque jour. Les grands opposants à toute prolongation constituent les partis politiques, qui exigent la tenue des élections aux dates indiquées. Tout compte fait, il sera difficile pour la Cédéao de ne pas se plier au choix du peuple malien, qui a demandé un « Mali nouveau ».

L.R


Les idées exprimées dans cet article ne sont pas forcément celles de Sahel Tribune.

9 septembre 2021 0 comments
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Une ecole fermee au centre du Mali
Éducation

Mali : quand les inégalités sociales se font sentir dans l’éducation

by Mikailou Cissé 8 septembre 2021
written by Mikailou Cissé 2 minutes read

Au Mali, l’État peine à réduire les inégalités sociales. Elles se font sentir même dans le secteur de l’éducation. Opinion.

 C’est connu de tous : le système éducatif malien souffre d’une inégalité criante. Certains enfants sont privilégiés plus que d’autres. Les enfants des plus opulents ont le droit d’étudier dans les écoles qui respectent les normes internationales. Alors que ceux des plus pauvres peinent à avoir six bons mois de cours.

Or, l’accès à une instruction de qualité est un droit pour chaque enfant. Sous le régime d’Ibrahim Boubacar Kéïta, beaucoup de Maliens ont manifesté pour ce droit.

École à double vitesse

Entretenue et vilipendée depuis des décennies, cette inégalité semble avoir la peau dure. Alors que les enfants des riches ont entamé l’année scolaire 2021-2022, ceux des familles moins aisées viennent de boucler celle de 2020-2021. Les classes de passage dans les écoles publiques n’ont eu droit qu’à une seule évaluation. Les examens de fin d’année ont été boycottés par les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016.

Malgré cette inégalité à ciel ouvert, le Premier ministre Choguel Maïga estime que la non-participation des syndicats de l’enseignement à ces examens, n’a nullement entaché la tenue correcte des épreuves.

Rentrée compromise

Si nous sommes arrivés à ce stade, c’est qu’il y a un manque de considération des autorités politiques à l’éducation. Tout le problème soulevé dans le secteur de l’éducation, dernièrement, est lié à l’application de l’article 39 du statut des enseignants.

Au regard des évènements et la posture adoptée par le chef de l’exécutif face aux enseignants, la rentrée scolaire prochaine, prévue initialement pour octobre, risque d’être fortement perturbée. Pour cause, les enseignants sont déterminés à conserver ce qu’ils considèrent comme un acquis de leurs luttes syndicales. Le gouvernement, quant à lui, est convaincu que la majoration réclamée par les enseignants est insupportable par l’État.

Pour la cohésion sociale, la paix et la stabilité, il est important que les autorités maliennes mènent une lutte sans merci contre les inégalités sociales.

Mikailou Cissé

8 septembre 2021 0 comments
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Le Président de la Transition, Assimi Goïta, lors de la montée des couleurs
Politique

A Koulouba, Assimi Goïta a procédé à la montée des couleurs sans discours

by Sahel Tribune 8 septembre 2021
written by Sahel Tribune 2 minutes read

La cour du Palais présidentiel de Koulouba a servi de cadre, lundi 2 septembre, à la cérémonie mensuelle de la montée des couleurs. Retour sur cette deuxième édition présidée par le chef de l’État, le col. Assimi Goïta.

« L’Union fait la force ». Cet adage, le chef de l’État malien, le colonel Assimi Goïta semble l’avoir bien assimilé. Raison pour laquelle, « sur chaque mètre carré du territoire national », il ne manque aucunement l’occasion à rassembler les Maliens autour de cet idéal. Un témoignage qu’il a rendu lors de son investiture en rappelant aux Maliens la nécessité pressante de l’Union sacrée autour de la patrie.

Sobre et modeste

Cette volonté caractérise la quasi-totalité des actions que pose le Président de la Transition. Depuis son arrivée au palais présidentiel de Koulouba, il a institué une cérémonie mensuelle de montée des couleurs, en août dernier. Un lieu de communion entre les membres placés sous son magister, de témoignage de l’amour pour la patrie, de cohésion sociale et de paix durable.

Cette tradition, le locataire de Koulouba entend la pérenniser. En tout cas, tant qu’il demeurera à la tête de l’État malien. 

En Pick-up, drapé dans sa tenue militaire, le président Goïta a pris part à la cérémonie de montée des couleurs du lundi 6 septembre 2021, la deuxième depuis l’institution de cette pratique. Toujours dans son calme, sa sobriété et sa modestie, il se met en garde-à-vous pour le démarrage de la cérémonie, qui ne durera que le temps du chant de l’hymne national du Mali.

Theoria versus praxis

Tout comme pour la première, le chef de l’État s’est abstenu d’un quelconque discours lors de cette deuxième édition, bien vrai que cela était l’attente de la grande majorité des journalistes venus couvrir l’événement. Mais quoi de plus normal qu’une telle abstention, si nous savons que trop de discours tuent l’action et que trop de discours ont été tenus dans ce pays sans que rien ne change.

Le Colonel Goita, homme de terrain, d’action, aurait choisi plutôt de garder sa posture de militaire. Un corps qu’on qualifie de « grande muette ». « Agir d’abord, ensuite on bavardera » semble être le slogan de celui que des Maliens surnomment à tort ou à raison « Rambo ». Rendez-vous est donc pris au mois d’octobre prochain, pour la troisième édition de la montée des couleurs.

L.R

8 septembre 2021 0 comments
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Yewwi Askanwi
Opinion

[Tribune] Sénégal : la nouvelle coalition Yewwi Askanwi sera-t-elle un leurre ou une lueur ?

by Sahel Tribune 7 septembre 2021
written by Sahel Tribune 4 minutes read

Alors que des échéances électorales se pointent à l’horizon, l’arcane politique sénégalais est toujours en pleine effervescence. C’est dans ce contexte qu’une nouvelle coalition politique a vu le jour. Comme les précédentes, « Yewwi Askanwi » sera-t-elle un leurre ou une lueur ?

La nouvelle coalition est mise en œuvre par une faction de l’opposition, composée surtout d’anciens dignitaires de différents gouvernements (Wade et Macky). On retrouve dans Yewwi Askanwi des anciens ministres et directeurs généraux. Certains ont d’ailleurs bénéficié des privilèges pendant de longues années.

Après avoir quitté le navire gouvernemental, ils ont été durs envers leurs anciens patrons et les ont taxés de tous les noms. Certains ont fait recours à la virulence dans les discours politiques, parfois prometteurs et trompeurs, pour convaincre l’opinion et ont pointé du doigt le régime.

Opposition faible

Mais cette coalition me semble être comme une amicale regroupant surtout des intellectuels politiques, mais avec des objectifs non-dits. Aussi font-ils semblant d’avoir la même et unique pensée. 

De fait, Yewwi Askanwi n’est pas la première coalition d’opposants qui naviguent parfois en contre sens de la réalité. On se rappelle Benno-Siggil Sénégal qui regroupait la crème politique de l’époque, pétrie de talents et d’expériences. Récemment, nous avions aussi assisté à la naissance des Manko (Wattu Sénégal et Taxawu Sénégal, etc.). Mais toutes ces coalitions sont soldées par un échec comme la chute d’un château de cartes.

Cela montre encore à quel point l’opposition sénégalaise est faible et fait face à un problème majeur de leadership et d’objectifs communs. Paradoxalement, les opposants disent œuvrer pour l’intérêt des Sénégalais de tout bord.

Ousmane Sonko, le grand perdant

Cette coalition, Yewwi Askanwi, rejetée par le père de l’alternance, Abdoulaye Wade, qui la considère comme un jeu d’enfants. Et Bougane G. Dany qui signe, mais avec réserve, et risque de finir en queue de poisson. Nous avons également connu la déconvenue de 2017 à la veille des élections législatives.

Dans tout cela, Ousmane Sonko me parait le grand perdant. L’homme qui a farouchement montré son désaccord avec le gouvernement actuel, en ayant comme slogan : « Je suis antisystème ». Il a toujours été amer avec les gens du système allant même jusqu’à dire que les anciens présidents devraient être fusillés tout en critiquant sans complaisance. 

Aujourd’hui Sonko retrouve les fils du système et ces retrouvailles laissent des doutes sur la crédibilité et la personnalité anti-systémique. N’est-il pas en train de faire son « wakhwakhet » planifié ? Oui, il me semble qu’il s’est retrouvé avec des politiques qui ont un sombre avenir sur le terrain. Et en politique, il y a toujours le discours et la réalité du terrain.

Khalifa Sall n’est toujours pas éligible. Il sait que son poids électoral n’est plus significatif et profite de l’union pour pouvoir rebondir politiquement. La lionne du Baol a aussi connu une baisse de forme politique. Idem pour Barth, qui ne fait que du Show politique à Dakar. Certains signataires de la coalition sont inexistants politiquement. Ce qui explique leurs interventions médiatiques pour ne pas être oubliés. Et d’autres sont des politiques aussi par circonstance, car voulant juste montrer leur frustration après avoir quitté le gouvernement. Les débutants politiques, quant à eux, profitent de la situation pour se faire la promotion.

Maintenir l’union sacrée

Devant le président Macky Sall, la coalition me parait faible. Avec sa ruse politique, celui-ci pourra d’ailleurs gagner librement les futures joutes électorales.

Les signataires ont donc un grand défi de maintenir l’union sacrée. Si jamais la coalition vole en éclats (ce qui est d’ailleurs probable), la honte aura encore son mot à dire et l’histoire retiendra que le Sénégal n’a jamais eu une opposition unie avec des objectifs officiellement communs. La boulimie du pouvoir et la frustration ne doivent pas permettre d’oublier l’éthique et la déontologie politique.

Les élections locales seront un test. Avant cela, se posera le problème crucial des investitures. Qui sera tête de liste ? Une candidature unique est-elle envisageable ? L’avenir nous donnera des réponses à ces questions. En attendant, le peuple est mature et souverain.

_______________________

Bocar Harouna DIALLO est Sénégalais et Géographe. Vous pouvez le contacter via son adresse e-mail :

Les opinions exprimées dans son article ne sont pas forcément celles de Sahel Tribune.

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Tentative de coup d'Etat en Guinée
ExclusifOpinion

Situation confuse en Guinée : faut-il parler de coup d’État ou de contrecoup d’État contre Alpha Condé ?

by Sahel Tribune 5 septembre 2021
written by Sahel Tribune 2 minutes read

Situation confuse en Guinée-Conakry : le Président Alpha Condé a été mis aux arrêts ce dimanche 5 septembre 2021. Des soldats des forces spéciales, dirigés par le Colonel Mamady Doumbouya, ont annoncé à la télévision nationale la dissolution de la Constitution guinéenne et celle du gouvernement. Les frontières terrestres et aériennes sont fermées jusqu’à nouvel ordre, ont-ils déclaré. Professeur de droit à l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako, le fulgurant constitutionnaliste Dr Brahima Fomba, contacté par Sahel Tribune, pense qu’il s’agit d’un contrecoup d’État contre « un putschiste constitutionnel ». Opinion.

« La Guinée vivait déjà sous le régime du célèbre coup d’État constitutionnel. Ce Coup d’État en République de Guinée est perpétré impunément par Alpha Condé à travers, notamment, sa révision inconstitutionnelle de la Constitution. Va-t-on oublier cela alors que c’était juste en 2020 ? Le coup d’État constitutionnel du Président Alpha Condé s’inscrit parfaitement dans les standards de bannissement juridique fixés par le Protocole de la Cédéao et par la Charte africaine sur la démocratie et les élections — pour ne s’en tenir qu’à ces instruments juridiques de mise en quarantaine des procédés inconstitutionnels d’accès ou de maintien au pouvoir.

Qu’ont-ils fait ? Ont-ils eu le courage de condamner ou sanctionner cette révision constitutionnelle d’Alpha Condé ? Non. Ce que la Cédeao, l’Union africaine — leurs États membres — et ce que, de façon générale, Communauté internationale, ont refusé, au mépris de leurs propres engagements conventionnels, de condamner et surtout de sanctionner, vient d’être corrigé de facto, ce 5 septembre 2021, par les militaires guinéens.

Dans une large mesure, l’indifférence de ce beau monde de la Communauté internationale à la morale démocratique de deux poids deux mesures et cynique face à la misère démocratique du peuple de Guinée, légitime ainsi ce nouveau coup de force guinéen. Dans le fond, ce coup d’État militaire s’avère le contrecoup d’État à un putschiste constitutionnel : le Président Alpha Condé. »

Dr Brahima Fomba

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Une femme en larme
ExclusifOpinion

Billet. Vie de couple : après analyses de son conjoint, Alima sort blanchie d’une fausse stérilité

by Mariam 3 septembre 2021
written by Mariam 2 minutes read

Au Mali, lorsque le couple peine à avoir des enfants, c’est la femme qui est généralement tenue pour seule responsable. Alors que le problème peut aussi venir de l’homme. Dans ce billet fictif, Mariam nous raconte l’histoire d’Alima et Binafa.

Marié depuis dix ans, le couple Alima-Binafa attend toujours le premier fruit de leur union. Alima n’est jamais tombée enceinte durant cette décennie de mariage. Son rêve, comme beaucoup de jeunes mariées, est d’être mère au foyer. Ce rêve s’est malheureusement transformé en un cauchemar pour la jeune dame, âgée de 28 ans.

Poids des préjugés

« Je me couche fréquemment, la nuit, sans réussir à fermer les yeux », raconte très souvent la jeune Alima à ses amies, qui venaient de temps en temps papoter avec elle dans son grand salon, bien parfumé. Comment pourrait-elle dormir ?

Au départ, Alima a toujours bénéficié l’accompagnement de sa belle-famille. Celle-ci constituait pour elle un grand soutien moral. Elle l’aidait énormément dans ses traitements. Mais, par fini, elle est devenue la risée publique. « Mon mari, ses petites sœurs, mes beaux-parents, tous me stigmatisent. Ils estiment que je refuse de faire des enfants à Binafa », déplore-t-elle.

Selon ses dires, elle est victime de plusieurs préjugés. Certains « estiment même que j’utilise des méthodes de planification familiale afin de ne pas avoir d’enfants pour mon mari », nous rapporte-t-elle en fondant en larme.

Binafa, sous la pression de ses parents, finit par convoler en secondes noces. Depuis ce mariage, celui-ci s’est détourné d’Alima, qui n’a plus de soutien dans la famille. Toutefois elle décide d’y rester et se battre pour son amour.

Résultat des analyses

Comme on dit généralement, « après la pluie, le beau temps ». Trois ans après ce second mariage, Binafa n’a toujours pas d’enfants. Des mésententes s’installent entre lui et sa seconde épouse, qui n’hésite pas à l’insulter en le qualifiant « d’incapable ».
Le jeune homme finit par se convaincre de l’imminence d’une analyse médicale. Les résultats sont sans conteste. Binafa souffre, il est malade. « Le résultat du spermogramme m’a à la fois inquiété et donné un ouf de soulagement », explique Alima, qui a longuement remercié Dieu d’avoir permis que la vérité éclate au grand jour.

Ce résultat des analyses Binafa a été le début du bonheur de la jeune Alima. Elle est désormais la bien-aimée de la famille. Elle la considère maintenant comme une femme exemplaire.

Mariam

__________________________________________________

Les noms utilisés dans cet article sont des emprunts. Toute ressemblance n’est qu’une pure coïncidence.

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Des représentants du G5 Sahel
Sécurité

Sécurité. Le G5 Sahel vers un changement de stratégie de lutte contre le terrorisme

by Chiencoro 3 septembre 2021
written by Chiencoro 3 minutes read

Pour une meilleure coordination de lutte contre les menaces terroristes dans la région, les pays du G5 Sahel  entendent opérer un changement d’approche.

Depuis près d’une décennie, les pays membres du G5-Sahel — Mali, Burkina Faso, Niger, Mauritanie, Tchad — sont confrontés à une véritable crise sécuritaire mettant à rude épreuve les efforts de ces pays. Malgré l’aide de ses alliés occidentaux, cette organisation subsaharienne continue de se battre contre l’hydre terroriste, qui s’avère encore invaincue. « Face à cette situation, l’heure est à présent au changement de stratégie de lutte », annonce un communiqué du G5 -Sahel, en date du 2 septembre dernier.

Nouvelle dimension de lutte

Sous la présidence du ministre de la Défense du Tchad, M. Daoud Yaya Brahim, représentant le président en exercice du G5 Sahel et président de la transition militaire au Tchad, le général Mahamat Idriss Déby, une réunion extraordinaire a réuni le 31 août 2021, à Niamey, des ministres en charge de la défense, des chefs d’état-major des armées des pays membres du G5 Sahel. Ces pays membres ambitionnent « d’engager et de définir une nouvelle approche de lutte contre le terrorisme dans leur espace géographique ».

À l’ouverture des travaux, le ministre de la Défense nationale du Tchad a planté le décor : « Cette rencontre a pour but d’échanger sur la nouvelle dimension de la lutte contre les groupes armés terroristes dans la bande du Sahel, plus précisément dans les différents fuseaux composants les théâtres des opérations de la Force conjointe G5 Sahel ».

Ce cadre de réflexion se tient à la suite de la décision des autorités françaises quant à la reconfiguration de la Force Barkhane, partenaire opérationnelle de la Force conjointe G5 Sahel. 

Pour rappel, le 10 juin dernier, le président français Emmanuel Macron « a annoncé la fin prochaine de l’opération Barkhane, la mission militaire française au Sahel lancée depuis 2014 », peut-on lire dans le communiqué du G5 Sahel. Le président français annonçait, par la même occasion, la mise en place d’une alliance internationale antidjihadiste dans la région. 

Mutualiser les ressources 

Selon Daoud Yaya Brahim, « cette décision, qui est immédiatement en cours de mise en œuvre, nécessite des dispositions utiles et urgentes à prendre pour apporter des réponses adéquates à la Force conjointe G5 Sahel afin de lui permettre de garder l’élan et continuer à remplir efficacement les missions qui lui sont assignées ».

Le ministre de la Défense tchadienne estime important de mutualiser davantage les ressources afin de venir à bout de cette lutte contre l’insécurité dans la région. « Dans un monde en perpétuelle mutation, gangrené par les menaces traditionnelles et les menaces non traditionnelles, les armées du G5 Sahel, à l’instar de celles du monde, doivent revoir leurs méthodes et approches pour faire face à ces défis de l’heure », a-t-il suggéré.

Dans son mot de bienvenue, le ministre de la Défense nigérienne, M. Alkassoum Indatou « a aussi rappelé que dans le cadre du “sursaut civil” décidé par les cinq (5) Chefs d’État du G5 Sahel lors du sommet de N’Djamena des 15 et 16 février 2021, “une implication des populations dans leur propre sécurisation, à travers une collaboration saine et constructive entre elles et les FDS, est plus que d’actualité”. »

Pour rappel, le G5 Sahel ou « G5S » a été créé lors d’un sommet tenu du 15 au 17 février 2014 par cinq États du Sahel : Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad. Il s’agit d’un « cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité ». Le siège de son secrétariat permanent est à Nouakchott en Mauritanie.

Chiencoro

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