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Visite de la délégation onusienne au Mali
OpinionPolitique

Transition malienne : la Communauté internationale toujours attachée au respect du délai ?

by Sahel Tribune 24 octobre 2021
written by Sahel Tribune 3 minutes read

Après la récente visite d’une délégation de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, c’est le tour de celle du Conseil de sécurité des Nations unies depuis ce samedi 23 octobre. Si les autorités maliennes semblent œuvrer pour une prolongation de la transition, la Communauté internationale semble au contraire toujours attachée au respect du délai.

En séjour dans le pays depuis le 23 octobre, la délégation du Conseil de sécurité de l’ONU a rencontré la société civile, les autorités de la transition, les parties signataires de l’Accord ainsi que les représentants de la médiation internationale. À l’ordre du jour : l’évolution du processus de la transition, la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger, entre autres.

Après leur arrivée, le porte-parole du secrétaire général des Nations unies, Stéphane Dujaric, a expliqué que cette visite a pour objectif principal de veiller « à ce que la transition au Mali se déroule comme prévu, de poursuivre la conversation sur les effets du terrorisme et du changement climatique au Sahel et de voir comment le Conseil peut au mieux soutenir la région ».

Au cours de cette « mission de solidarité et d’écoute », la délégation onusienne a indiqué avoir confiance aux autorités maliennes au sujet du respect du délai de la transition. Elle exhorte également les autorités maliennes à tenir les élections dès que possible.

Cette visite de la délégation du Conseil de Sécurité des Nations Unies, malgré qu’elle soit une tradition depuis l’institution de la MINUSMA, est tenue cette année dans un contexte encore plus particulier. Elle survient dans un contexte de quasi-crise diplomatique entre le Mali et la France, laquelle, pour rappel, est un membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies.

La Communauté internationale saura-t-elle accepter… ?

Depuis l’allocution du Premier ministre Choguel Maïga, prononcée à la tribune des Nations unies, les pressions et les visites se multiplient au Mali. La semaine dernière, le président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), Nana Akufo Addo, était également à Bamako. C’était avec le même message consistant à rappeler aux autorités actuelles du pays le respect du délai initial de la transition.

« La meilleure transition est une transition de courte durée », a indiqué la délégation au terme de sa visite. Une phrase qui traduit le principal objectif de cette mission onusienne au Mali, venue pour « écouter et accompagner » les autorités de la transition. Mais tout en restant derrière la décision de la Cédéao et de l’Union africaine.

Or, il y a plusieurs signes qui montre, pour qui veut voir, que les autorités maliennes sont déterminées plus que jamais à aller vers la prolongation de la durée initiale du délai de la transition. C’est sans doute dans cette perspective que des manifestations de soutien à la transition et sa prorogation ont lieu dans la quasi-totalité des régions du pays. Même lors de l’accueil du président en exercice de la Cédéao, le 18 octobre dernier, on pouvait lire les mêmes demandes sur des banderoles tenues par des citoyens maliens, à l’aéroport et plusieurs endroits sur le trajet de la délégation sous régionale. La Communauté internationale restera-elle attachée au respect du délai initial pour combien de temps ? Saura-t-elle au final accepter la volonté des autorités et des Maliens de prolonger la transition ?

La rédaction

24 octobre 2021 0 comments
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Des camions GBC 180 du convoi logistique ACIER manœuvrent dans la PfOD (plateforme opérationnelle désert) de Gao.
Sécurité

Zone de trois frontières : les opérations de la Force Barkhane se multiplient

by Sahel Tribune 23 octobre 2021
written by Sahel Tribune 2 minutes read

Dans son traditionnel communiqué hebdomadaire, la Force Barkhane informe sur ses récentes activités dans le cadre de sa lutte contre les groupes armés terroristes dans la zone de trois frontières (Mali, Niger et Burkina Faso). Cette semaine est marquée par la neutralisation de Nasser Al Tergui, l’acheminement de deux convois dans le dispositif de réorganisation de la force française et beaucoup d’autres activités de sécurisation.

En coordination avec ses partenaires, Barkhane affirme avoir neutralisé le chef de la Katiba du Gourma du rassemblement pour la victoire de l’islam et des musulmans (RVIM), Nasser Al Tergui. Une neutralisation faite à travers une frappe aérienne sur le véhicule de Nasser, qui avait à son bord cinq (5) individus, précise-t-on dans un communiqué du 22 octobre. Cette frappe aérienne est intervenue après « le recoupement de différents renseignements », rassure-t-on.

#Barkhane | Confirmation de la neutralisation le 16 octobre, au Sud Est de Gossi, de Nasser Al Tergui, chef de la Katiba du Gourma du Rassemblement pour la victoire de l’Islam et des musulmans (RVIM) et de 4 autres membres du RVIM. https://t.co/SPNtfsJwQf pic.twitter.com/wJQEGQ80Sw

— Armée française – Opérations militaires (@EtatMajorFR) October 21, 2021

Dans le cadre de la réorganisation de la Force Barkhane, deux convois, qui ont quitté les bases militaires de Tessit et Kidal et qui séjournaient à la plateforme opérationnelle désert (Pfod) de Gao, ont repris la route, informe le communiqué hebdomadaire de l’opération Barkhane. Au total, une centaine de véhicules, « composés à 70 % de camions civils escortés et protégés par des moyens militaires ».

Des matériels cédés aux Fama

« Le convoi retour de Kidal a atteint la Pfdr de Gao le 15 octobre, celui de Tessalit le 17 octobre, permettant de débuter les opérations de déchargement, de tri et de remise en condition du matériel », communique Barkhane. Lors de l’opération de tri, de réparation et de redéploiement de l’ensemble des matériels, « certains éléments de confort ont été cédés » aux Forces armées maliennes (Fama) et à la Minusma, à leur demande, indique-t-on. Les systèmes de protection des bases (abris et bastion walls) ainsi que les plans de défense ont également été cédés, informe-t-on.

En dehors de toutes ces activités, au cours de la semaine, « le détachement chasse de la base aérienne projetée (BAP) de Niamey a été fortement sollicité au profit des convois logistiques dans le nord du Mali ». En plus, un poste militaire de reconnaissance est en train d’être construit à Tiloa, au Niger et l’axe (RN24) est en phase de rénovation. Cette opération est conduite par le groupement tactique désert (GTD) Edelweiss, en partenariat avec la 113e compagnie spéciale d’intervention (CSI) du Niger, précise-t-on.

La Rédaction

23 octobre 2021 0 comments
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Des populations déplacées du Burkina Faso
ExclusifSécurité

Mali : le nombre de déplacés internes passent de 377 781 personnes à 401 736, selon CMP

by Sahel Tribune 22 octobre 2021
written by Sahel Tribune 3 minutes read

Dans son nouveau « Rapport sur les mouvements des populations », la Commission mouvement de populations (CMP) fait état d’une augmentation du nombre de déplacés internes au Mali, entre janvier et septembre 2021. Elle déplore une augmentation de 23 955 de personnes déplacées en deux mois.

Le nombre de personnes déplacées internes au Mali est passé de 377 781 personnes, au 31 juillet 2021, à 401 736 au 30 septembre 2021. Soit une augmentation de 23 955 de personnes déplacées en deux mois, rapporte le dernier rapport de la Commission mouvement de populations (CMP), publié le jeudi dernier. Cette augmentation, précise l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR, membre du CMP), s’explique par « l’aggravation des conditions sécuritaires dans les régions de Ségou, Mopti et Tombouctou au cours des deux derniers mois ». Une situation qui a entraîné de plus en plus de déplacements forcés.

Des violences de divers acteurs

« De janvier à septembre 2021, dans un contexte marqué par l’insécurité et la pandémie à coronavirus, les groupes armés ont poursuivi leurs attaques contre les populations civiles dans le Nord et le Centre du pays », lit-on dans ce rapport de cinq (5) pages. À côté des menaces des groupes armés, il existe aussi les violences intercommunautaires et des affrontements, précise la même source. Ces violences sont à la base de ces « importants déplacements de populations tant à l’intérieur du territoire malien que vers les pays limitrophes ».

Ce nouveau rapport sur la situation sécuritaire au Mali évoque également la crise dans la région de Ségou. « La situation sécuritaire dans le cercle de Niono (région de Ségou) reste instable, et marquée par l’augmentation des attaques directes ou indirectes visant les populations civiles dans les communes de Sokolo, Mariko, Dogofry, Kala Siguida et Diabaly. L’accès aux champs est devenu presque impossible. Certaines récoltes ont été brulées par des individus dans le cercle », informe le rapport, qui indique qu’au total 28 écoles, 177 salles de classe sont occupées par des PDI, dans ce cercle. Alors que la rentrée scolaire 2021-2022 est annoncée pour début novembre.

Les femmes et les enfants, les grandes victimes

Les femmes représentent 55 % de la population déplacée interne, tandis que les enfants de moins de 18 ans représentent 64 %, les hommes 45 %. Quant aux personnes de plus de 60 ans, elles représentent 2 % des déplacés. Le tableau des déplacés internes fait ressortir que la région de Mopti enregistre le taux le plus élevé de PDI, avec 159 027 individus. Elle est suivie par Gao, qui cumule un taux de 97 850 déplacés internes. La région de Kayes est celle qui enregistre moins de déplacés, avec seulement 2 435 individus.

Les déplacés de retour représentent 606 617, entre septembre 2012 et septembre 2021, indique la même source.

« Afin de répondre aux besoins des populations déplacées internes, rapatriées et retournées, la Commission Mouvement de Populations (CMP) recueille et analyse les informations sur les mouvements de populations à l’intérieur du Mali, afin de fournir une situation complète des mouvements de populations et à la demande de ses partenaires », souligne-t-on. Les membres de la Commission sont : la Direction générale de la protection civile (ministère de la Sécurité intérieure), UNHCR, OCHA, PAM, UNICEF, ACTED, NRC, DRC, HI, Solidarités International, CRS, OIM, et DNDS. Plusieurs autres entités participent régulièrement aux rencontres de la Commission.

La Rédaction

22 octobre 2021 0 comments
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Lignes de haute tension
Planète

État de l’énergie en Afrique : bientôt un nouveau rapport de la Chambre africaine

by Chiencoro 22 octobre 2021
written by Chiencoro 3 minutes read

Dans un communiqué rendu public sur son site, la Chambre africaine de l’énergie annonce la parution de son nouveau rapport sur l’état de l’énergie sur le continent en 2022.

Au Mali comme dans de nombreux pays africains, chaque année, des citoyens protestent les coupures intempestives d’électricité et revendiquent une fourniture d’énergie de qualité à leur gouvernement. La société énergie du Mali (EDM-SA) est même prise pour cible, par la plupart des manifestants. Pourtant, elle ne serait pas totalement fautive.

« Faire disparaître la pauvreté énergétique d’ici 2030 »

Bien que la production d’énergie renouvelable en Afrique pourrait connaître une croissance de près de 14,5 % en 2021, une baisse globale de la production de 2,5 % pourrait intervenir en raison des effets de la pandémie de Covid-19, prévient un communiqué du 21 octobre 2021. Le charbon, le pétrole et le gaz naturel « représentaient collectivement les trois quarts (75 %) de la production d’électricité en Afrique », indique-t-on avant de prévenir que « les mesures rapides pour atteindre le net zéro à tout prix auront un impact négatif grave sur l’Afrique et donc hautement déconseillée ».

Rapport sur l'état de l'énergie en Afrique
Rapport sur l’état de l’énergie en Afrique. ©La Chambre africaine de l’énergie.

Plus de 580 millions (près de 46%) de la population du continent africain n’ont pas accès à l’électricité, indique le prochain rapport de la Chambre africaine de l’énergie, qui sera présenté le 25 octobre 2022. Pour « faire disparaître la pauvreté énergétique d’ici 2030 », la capacité de production d’électricité de l’Afrique doit augmenter rapidement de plus de 6 % par an pour soutenir une croissance économique forte, favoriser l’industrialisation et préserver les moyens de subsistance, explique-t-on dans un communiqué du 21 octobre 2021.

Suite à la reprise de la demande et de l’offre par rapport aux faibles niveaux de 2020, ce nouveau rapport rassure que le secteur pétrolier et gazier devrait connaître une augmentation des activités d’investissement en 2022. Une croissance qui pourrait s’expliquer aussi par l’amélioration des flux de trésorerie des sociétés pétrolières et gazières, notamment au cours de la dernière partie de 2021.

Outil d’information et d’orientation

Le rapport sur l’état de l’énergie en Afrique 2022, est un outil qui fournit aux parties prenantes des informations fiables et exploitables sur le secteur énergétique de l’Afrique. Il guide les acteurs sur les investissements pour l’année à venir. Aussi explore-t-il les forces qui façonnent le secteur énergétique et du pétrole du continent et fournit-il des informations et des tendances clés auxquelles l’industrie et les principales parties prenantes devraient prêter attention dans un avenir proche, précise-t-on dans le communiqué. « Cette perspective est le guide de la Chambre à l’intention des principaux acteurs du secteur de l’énergie », souligne-t-on. Depuis sa création en 2019, le rapport annuel sur les perspectives du secteur énergétique africaine, s’attèle à cette mission d’information et d’orientation.
Au cours de la présentation de ce nouveau rapport, des experts de l’industrie rejoindront le président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie NJ Ayuk , afin de partager leur point de vue sur les perspectives pour 2022 et ce que cela signifie pour l’avenir de l’énergie de l’Afrique, précise le communiqué.

Ce rapport, d’après le même communiqué, est le résultat d’une « solide coopération régionale et internationale entre la Chambre africaine de l’énergie, les gouvernements et d’autres acteurs majeurs des secteurs public et privé à travers l’Afrique ».

Chiencoro

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lutte contre la corruption
ExclusifOpinion

Gouvernance au Mali : le renouveau par la lutte implacable contre la corruption

by Mikailou Cissé 22 octobre 2021
written by Mikailou Cissé 3 minutes read

Au Mali, malgré l’existence de nombreuses structures dédiées à la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, ces phénomènes continuent d’asphyxier l’économie malienne. Pour Mikailou Cissé, il est important de mener cette lutte sans demi-mesure pour le règne véritable du Mali nouveau.

La lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite ainsi que toutes les pratiques assimilées est une bataille engagée par les autorités maliennes depuis des décennies. Plusieurs structures ont même été créées pour dénoncer ou engager des poursuites judiciaires contre les cas suspects ou réprimer les cas avérés de corruption. Cette lutte qui, en plus d’être une expression populaire du peuple malien et une de ses exigences vis-à-vis des autorités politiques, est aussi une exigence des bailleurs étrangers et des institutions financières, qui volent au secours des États à faibles revenus comme le Mali.

Des épines sur la voie

Dans ce pays francophone de l’Afrique de l’Ouest, malgré l’existence de ces nombreuses structures, dédiées à la lutte contre ce fléau, les mécanismes mis en place, les efforts des différents acteurs et la collaboration formelle qui existe entre les différentes structures, la corruption et l’enrichissement suivent leur petit bonhomme de chemin. Les récents rapports annuels, produits et publiés par le Bureau du Vérificateur général (Vgal) et l’Office Central de Lutte contre l’Enrichissement illicite (Oclei) peuvent servir d’illustration de la mauvaise gestion dont fait l’objet la chose publique au Mali. Ils laissent comprendre également que le pari d’une gouvernance vertueuse est loin d’être gagné.

Les rapports de ces structures sont alarmants d’année en année. Ils révèlent d’une part, l’inefficacité de la politique de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite. Et d’autre part, que les mécanismes destinés à prévenir et à détecter les cas d’enrichissement illicite n’ont pas d’effectivité dans la pratique. Outre cela, que les recommandations de réformes législatives, réglementaires et administratives que formulent les services de contrôle et de vérification des finances publiques, après la constatation de dysfonctionnent ou d’irrégularités, ne sont pas prises en compte.

Mieux il exhibe aussi un manque cruel de volonté politique, de la part des autorités antérieures, dans le combat de ces structures contre ce fléau qui asphyxie l’économie malienne. Les abandons de charges pour non-respect de procédures, la non-mise à l’écart des présumés coupables de détournement des sphères décisionnelles, le manque de collaboration franche entre les structures impliquées dans la lutte contre la corruption et l’impunité sont entre autres des obstacles qui minent le chemin conduisant à la gouvernance vertueuse tant souhaitée dans ce pays.

Se tourner résolument vers le véritable combat

Au regard de l’état de santé des finances de la nation, des besoins croissants d’un peuple en permanente croissance, et qui dans sa majeure partie, vit au jour le jour, des mesures holistiques demeurent une condition sine qua non pour mettre un terme aux gaspillages des ressources publiques et à leur utilisation frauduleuse à des fins particulières. Sans ces mesures, le Mali Koura auquel le peuple malien aspire et qui semble être cher aux nouvelles autorités restera un idéal. Il ne saurait être effectif que dans un environnement où tous les citoyens sont traités au même pied d’égalité, disposent de mêmes chances dans l’accumulation du profit individuel conformément aux textes qui légifèrent le vivre en commun.

Une sélection partisane des dossiers de présumés coupables de malversations financières dans le seul but de dissuader ou mettre à l’écart du jeu politique les opposants au pouvoir doit aussi à tout prix être évitée.

Mikailou Cissé

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Laurent Gbagbo
Politique

Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo lance un nouveau Parti politique panafricaniste

by Bakary FOMBA 20 octobre 2021
written by Bakary FOMBA 4 minutes read

Après 10 ans d’absence sur la scène politique ivoirienne, l’ancien président de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, marque son retour avec la création du nouveau Parti des Peuples Africains — Côte d’Ivoire (PPA-CI).

À la suite de son acquittement par la Cour Pénale internationale (CPI), l’ex-président ivoirien est revenu en Côte d’Ivoire le 17 juin dernier. Quatre mois après, il lance le PPA-CI, réalisant ainsi son retour au premier plan sur la scène politique de son pays, après dix ans d’absence.

Lors du congrès constitutif du PPA-CI, nouveau Parti de Laurent Gbagbo, tenu à Sofitel Hôtel ivoire, d’Abidjan, les 16 et 17 octobre 2021, l’ex-président Laurent Gbagbo a lui-même été élu — par acclamation — premier président du parti.

La création de ce nouvel instrument politique, qui concrétise le retour de Laurent Gbagbo sur la scène politique ivoirienne, reste un enjeu favorable à la réconciliation nationale. Un processus qui peine toujours à être un acquis dans ce pays côtier d’Afrique de l’Ouest. « Nous allons reprendre ensemble le chemin », a lancé Laurent Gbagbo, devant plusieurs centaines de cadres et militants au congrès de ce nouveau mouvement qui se veut « panafricain ».« Ce nouveau Parti qui va naître viendra renforcer la vitalité démocratique », a déclaré Adama Bictogo, numéro 2 du Parti au pouvoir, qui était présent à la tribune du congrès du PPA-CI, samedi dernier.

« Je ferai de la politique jusqu’à ma mort ! »

Dans son allocution, remplie d’anecdotes, Laurent Gbagbo est longuement revenu sur ses années d’incarcération à La Haye, entre 2011-2019. Il s’est prononcé sur les poursuites pour crimes contre l’humanité engagées par la Cour Pénale internationale (CPI) dont il a finalement été acquitté l’an dernier. À travers son allocution, l’ex-président ivoirien n’a pas manqué d’afficher sa volonté de faire la politique tant qu’il est vivant. « Je ferai de la politique jusqu’à ma mort ! », a-t-il assuré, sous une ovation.

Concernant la prochaine présidentielle, prévue pour octobre 2025, et qui anime déjà les débats en Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo a toutefois laissé planer le suspens sur ses intentions. « À cet âge-là, après ce parcours-là, la sagesse c’est de se décider à partir. Mais j’ai décidé que je ne partirai pas brusquement… », a-t-il laissé entendre.

À noter que l’exécutif ivoirien envisage d’introduire une limite d’âge à 75 ans pour se présenter à l’élection présidentielle. Si cela se confirme, et le chef de l’État actuel, Alassane Ouattara (79 ans), et ses deux prédécesseurs, Henri Konan Bédié (87 ans) et Laurent Gbagbo (76 ans), seraient empêchés de concourir. Ces trois figures qui dominent la vie politique ivoirienne depuis une trentaine d’années seraient alors obligées de prendre leur retraite politique, gage de rajeunissement de la classe politique du pays.

« Il faut que les États africains s’unissent »

Maintes fois évoqué, mais jamais concrétisé. La concrétisation du concept des États-Unis d’Afrique semble une nécessité pour ce continent extrêmement riche, mais sous-développé par rapport aux autres. Cela, afin de relever les défis majeurs.

À travers cette nouvelle formation politique, Laurent Gbagbo se veut restaurateur de cette union des États africains qui peine à être une réalité. « Regardez dans le monde et voyez quels sont les puissants, ce sont les pays grands de taille, la Chine, les États-Unis, la Russie, le Canada. Tant que nous sommes dans les micro-États, nous ne sommes rien. Il faut que les États africains s’unissent », a affirmé Laurent Gbagbo lors du congrès constitutif de son nouveau Parti.

En effet, ce nouveau Parti pourrait devenir une des principales forces d’opposition, avec le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) de l’ex-président, Henri Konan Bédié. Dans un manifeste, M. Bédié mentionne le « recul évident des acquis démocratiques dans le pays » et critique notamment « la dépendance financière » aux puissances étrangères.

Pour rappel, l’ancien président Laurent Gbagbo avait quitté le Front populaire ivoirien (FPI), en août dernier, le laissant aux mains de Pascal Affi N’Guessan, son ancien Premier ministre avec lequel il est en rupture politique. Depuis 2014, ce Parti historique, fondé dans la clandestinité en 1982 par Laurent Gbagbo, était divisé entre les partisans de Pascal Affi N’Guessan et ceux restés fidèles à Laurent Gbagbo. Lors d’un comité organisé le 9 août dernier, il avait annoncé cette volonté de créer une autre famille politique.

Bakary Fomba

20 octobre 2021 0 comments
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Couverture de A la recherche du chemin
Arts et Culture

Livre : « À la recherche du chemin » ou l’appel à une philosophie du vivre ensemble

by Sahel Tribune 20 octobre 2021
written by Sahel Tribune 2 minutes read

A la recherche du chemin : petit récit d’un voyage pour une intégration est une œuvre du jeune auteur Abramane Coulibaly, parue en 2021 au Prostyle éditions. Après lecture,Fousseyni Koïta, professeur de philosophie au secondaire, nous livre ses impressions sur le livre.

On ne peut qu’être ému en voyageant à travers ce livre. Un voyage très fructueux en raison surtout du style d’écriture et de l’ampleur du message véhiculé : un appel au vivre ensemble.

À travers cet ouvrage, nous comprenons que notre humanité ne peut être conçue que par la culture d’une philosophie du vivre ensemble. « […] je pense que quand l’on maltraite ou l’on méprise son prochain, nous cessons d’êtres humains », peut-on lire dans A la recherche du chemin : petit récit d’un voyage pour une intégration. Malgré la différence, nous devons aller vers l’autre. C’est ce qui constitue notre humanité.

Cultiver le vivre ensemble

Ce récit de voyage est loin d’être une simple narration subjective. Il véhicule les valeurs qui ont toujours fait le vivre ensemble au Mali. En parcourant l’ouvrage, on est facilement impressionné par la façon dont l’auteur résolve, à travers le cousinage à plaisanterie, un conflit qui l’opposait à un de ses camarades. Seulement on se demanderait encore si cette valeur atavique peut faire l’objet d’une institutionnalisation.

L’auteur mène également une analyse critique sur l’homme politique malien, qui se laisse guider par des intérêts personnels. « Il est temps de faire le mariage entre la politique et la morale. Nos dirigeants ont trahi le premier président de la République du Mali Modibo Keita », écritAbdramane Coulibaly.

Des interrogations

Cette analyse sur l’homme politique soulève néanmoins des interrogations. Que devons-nous faire face à leur comportement ? Quels moyens pour les faire changer de mentalité et de pratique politique ? Et contre qui devrions-nous les remplacer surtout que l’auteur souligne que « ce sont les populations africaines et maliennes en particulier qui encouragent cette atroce gouvernance ».

Face aux problèmes qui assaillent la société malienne, l’auteur invite à adapter le système éducatif à la réalité africaine et plus particulièrement à la réalité malienne. Pour dire qu’il faudra investir dans l’humain et éviter de former des chômeurs. Pour relever le défi du sous-développement de l’Afrique, il invite à la culture du vivre ensemble, aller au-delà du particularisme.

Fousseyni Koïta

20 octobre 2021 0 comments
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