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Téléphone mobile
Actu

Numérique : dans un monde hyperconnecté, peut-on passer des jours sans téléphone ?

by Bakary FOMBA 7 février 2023
written by Bakary FOMBA 3 minutes read

Pour faire une pause et prendre du temps pour soi, en laissant son smartphone de côté, et de se déconnecter des réseaux sociaux, la journée mondiale sans téléphone portable a été initiée en 2001, par Phil Marso, écrivain français. Mais depuis 2004, cette journée est passée à trois jours (6 au 8 février).

Du 6 au 8 février de chaque année, le monde célèbre les Journées mondiales sans téléphone portable. Trois jours pendant lesquels le public est invité à réfléchir à l’usage qu’il fait des téléphones portables. Dans un monde où la technologie est omniprésente et où le nombre de téléphones portables augmente de façon exponentielle, cette mission semble être quasiment impossible.

Moment important pour éviter le télésnobisme

Aujourd’hui, le téléphone reste le moyen de communication le plus rapide au monde, et la population mondiale, notamment les jeunes, est devenue de plus en plus dépendante de leurs smartphones. Les réseaux sociaux, les sms, la musique font partie intégrante de leur quotidien.

En effet, les Journées mondiales sans téléphone portable sont des moments importants pour éviter le télésnobisme, une attitude qui consiste à traiter nos semblables comme de simples objets en ayant les yeux et l’esprit rivés dans son téléphone. Malheureusement, cette attitude s’est considérablement installée dans les relations humaines au point d’être l’une des causes majeures de la dislocation des liens sociaux.

Tout en attirant l’attention du public sur cette réification de nos semblables et cette dislocation des liens sociaux, ce rendez-vous annuel apparait comme un moyen de réfléchir à notre relation avec les technologies numériques. Il s’agit, notamment de se souvenir de ce qu’était la vie avant l’avènement du téléphone portable.

Intenable

Cependant, cette occasion de ranger son smartphone et de se concentrer sur des choses plus importantes (relations avec les membres de la famille ou les amis, la lecture ou le fait de prendre du temps pour soi) semble être intenable pour bon nombre de personnes.

« Le téléphone est devenu un outil indispensable dans ma vie. J’y suis toujours attaché, quel qu’en soit le lieu où je me trouve », affirme Oumou Diallo, étudiante à la Faculté des sciences économiques et de gestion (Fseg) de Bamako. À en croire cette jeune étudiante, « passer 24 h sans mon téléphone portable est quasiment impossible dans la mesure où toutes mes activités y sont liées ».

De même, Karim Djiré, Community manager d’une page Facebook, basé à Bamako, affirme l’impossibilité de se « passer de son téléphone » pendant au moins 24 h. « La réalité de mon travail ne me permet pas de me passer de mes appareils numériques aussi longtemps. Ce sont des outils qui nous servent à gérer nos pages, traiter nos commandes, communiquer avec nos clients », a-t-il laissé entendre.

Effets négatifs

Bien que les smartphones soient des outils très puissants et efficaces dans le quotidien de l’homme, il est à noter tout de même que ces appareils ont leurs effets négatifs.

Selon Siaka Mallé, médecin à Kalaban-coro, quartier du sud-est du district de Bamako, « l’utilisation excessive du téléphone portable est néfaste pour la santé, notamment les yeux ». Pour lui, il serait « nécessaire de réduire le temps passé sur son téléphone portable, afin de préserver une bonne santé ».

Au-delà de cet aspect, faut-il noter que l’utilisation excessive du téléphone reste aujourd’hui l’une des causes majeures de la dégradation des liens sociaux. « Le téléphone nous éloigne de ceux qui sont réellement proches de nous pour nous rapprocher virtuellement de ceux qui sont physiquement loin de nous », déplore Ladji, vieux d’une soixantaine d’années, basé à Kabala. À en croire ce vieux père, le « téléphone portable constitue aujourd’hui l’une des sources de la dégradation des relations humaines ».

Bakary Fomba

7 février 2023 0 comments
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Festival sur le Niger Soirée théâtrale
ActuArts et Culture

Ségou’art : duo théâtral sur la vie de Amadou Hampaté Bah

by Mohamed Camara 6 février 2023
written by Mohamed Camara 3 minutes read

En marge des festivités de la 19e édition de Ségou art-Festival sur le Niger, un duo théâtral de Habib Dembélé dit Guimba national, et de Tom Diakité, jouant à la guitare et chantonnant, a tenu en haleine, des spectateurs venus de tous les horizons pour prendre part à cette manifestation artistique et culturelle dans la cité des balazans. Les amoureux de la culture malienne et africaine ont été entrainés dans un voyage sur la vie de Amadou Hampaté Bâ, samedi 4 février 2023, dans la soirée, au Centre Culturel Koré.

En cette soirée du samedi, le Centre culturel Korê est rempli des spectateurs de tout âge, venus s’émerveiller des scènes théâtrales éducatives. Habib Dembélé dit Guimba national, malgré le poids de l’âge qui se fait sentir sur lui, n’a rien perdu de son talent de comédien.

Pour la 19e édition du Festival sur le Niger, il interprète dans une pièce de théâtre la vie de Amadou Hampaté Bâ, l’écrivain légendaire malien. « Dans ce théâtre, nous allons interpréter Amadou Hampaté Bâ, et aussi nous lui donnerons la parole », précise Guimba national au début du spectacle.

Sur un pupitre installé sur la scène théâtrale se tient tantôt Guimba pour lire des passages du patrimoine immatériel de Amadou Hampaté Bâ. Tantôt il danse sous les sonorités de la guitare jouée par Tom Diakité qui chantonne aussi. Guimba déambule des pas de danse sarcastique, tel un militaire, et les citations de l’écrivain vont écho.

Éveiller la sagesse dans les esprits juvéniles

Né à Bandjagara en 1900, Amadou Hampaté Bâ a été un homme qui dédia sa vie à l’écriture jusqu’à la fin de sa vie, à l’âge de 90 ans. Gamin dans les rues de Bandjagara, le jeune Hampaté Bâ devient un élève du sage Thierno Bocar, dont les enseignements de ce dernier l’influencèrent durant toute sa vie. Après son cursus scolaire, qui le conduit à Bamako, il devient agent de la mairie, écrivain en même temps. L’homme consacra sa vie à l’enseignement.

Le premier voyage de Hampaté Bâ en France a eu lieu quand il avait l’âge de 50 ans, à l’occasion duquel il disait « je viens en France quand je connais déjà des choses de la vie ». A son retour au Mali, il anima des émissions radiophoniques sur la culture africaine et outre-mer, publia de nombreux articles sur l’univers culturel africain et surtout sur la tradition orale dans la presse.

De son école de caméléon et son adresse à la jeunesse africaine, Guimba dresse les enseignements de Amadou Hampaté Bâ de façon ordonnée et chronologique pour éveiller la sagesse dans les esprits juvéniles, dira-t-il à la fin du spectacle.

« Informer, guider et encourager les jeunes »

Guimba commente certaines citations de Hampaté Bâ, « pour contextualiser avec l’ère que nous vivons », indique-t-il.

Selon lui, l’écrivain, légendaire conteur et l’expert traditionaliste de l’oralité qu’était Hampaté Bah reste un modèle pour tous les Maliens et Africains, surtout cette nouvelle génération de l’ère numérique.

« Informer, guider et encourager les jeunes à travers la vie de Amadou Hampaté Bâ était l’objectif de ce duo théâtral avec mon ami Tom Diakité », conclut Guimba national.

C’est sous une acclamation de la publique que l’œuvre s’achève.

Mohamed Camara, envoyé spécial à Ségou   

6 février 2023 0 comments
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Mutilations genitales feminines
ActuSécurité

BI Dembélé : « J’avais 9 ans lorsque ma grand-mère a forcé ma mère à m’exciser »

by Hawa Diaby 6 février 2023
written by Hawa Diaby 4 minutes read

Le monde célèbre chaque année, le 6 février, la Journée internationale contre la mutilation génitale féminine. Malgré la promotion des droits de l’homme, la liberté pour les femmes et les filles de disposer de leur corps reste encore un idéal. Les mutilations génitales féminines constituent une pratique à la peau dure dans de nombreux pays africains, notamment au Mali, où des victimes se sont confiées au micro de l’hebdomadaire Sahel Kunafoni. 

Chaque année, dans le monde, plus de quatre millions de filles sont exposées au risque de subir l’excision. Elle est plus répandue dans 31 pays, selon le fonds des Nations unies pour la population (UNFPA). La moitié des victimes vivent en Égypte, en Éthiopie, et en Indonésie. Sur les 31 pays, 22 sont parmi les moins développés. Selon le fonds des Nations unies pour l’enfance, les mutilations génitales féminines ont été pratiquées sur plus de 200 millions de filles et de femmes en vie aujourd’hui.

Diminuer les désirs sexuels de la fille

En vue de sensibiliser les décideurs ainsi que les citoyens des dangers de cette pratique dans le monde, qui constitue d’ailleurs une violation des droits de la femme et de la jeune fille, le 6 février a été consacré Journée internationale de lutte contre la mutilation génitale féminine. Une pratique qui désigne toutes les interventions consistant à « l’ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme ou toute autre mutilation des organes génitaux féminins pratiquées pour des raisons non médicales ».

Bien que de nombreux pays aient radicalement interdit cette pratique, elle persiste encore dans certains endroits où elle représente un rituel ancien lié à des facteurs culturels, religieux et sociaux en vigueur au sein des familles et des communautés. Aminata Téra, journaliste aux Echos, explique que « la mutilation génitale féminine est toujours d’actualité, car les gens le font en cachette ». Selon elle, « cette pratique fait et continue de faire des milliers de victimes dans le monde et surtout au Mali, où la plupart des parents le font sous prétexte qu’elle diminue les désirs sexuels de la fille ».

La journaliste exhorte donc les parents à prendre « en compte les conséquences de cette pratique afin d’assurer le futur de leurs enfants », dans leur foyer conjugal.

Besoin d’une synergie d’actions

Cette année, l’UNFPA et l’UNICEF appellent la communauté internationale à associer les hommes et les garçons en vue de favoriser leur engagement en faveur de l’élimination rapide de cette pratique néfaste et faire entendre la voix des femmes et des filles. Des organisations du monde entier ont mis en place des initiatives variées pour s’engager et s’associer avec les hommes et les garçons, afin qu’ils jouent un rôle actif.

Le sociologue, Idrissa Traoré, est convaincu que « seule, la gent féminine ne peut pas lutter contre ce fléau. Il faut impérativement que la gent masculine s’y implique ». À l’avis du sociologue, cette pratique détruit la vie de plusieurs filles. Mais il déplore que malgré toutes ces conséquences, « dont nous sommes témoins, certains continuent à la pratiquer clandestinement ».

M. Traoré exhorte donc les parents à accepter la mue pour le bien-être de leur progéniture. « Nous vivons dans une société traditionnelle ou la coutume est respectée. Mais les temps changent et nous devons changer aussi et penser au futur de cette génération », a-t-il déclaré.  

Les méfaits de la mutilation génitale féminine

Les filles qui subissent des mutilations génitales féminines font face à des complications à court terme, telles que des douleurs intenses, des saignements excessifs, des infections et des difficultés à uriner. Aussi, faut-il ajouter qu’elles subissent aussi des conséquences à plus long terme pour leur santé sexuelle et reproductive et leur santé mentale. « La mutilation génitale des jeunes filles est une pratique qui est très dangereuse, surtout ceux qui la pratiquent clandestinement. Cela engendre beaucoup de problèmes comme ceux liés à la reproduction, aux maladies sexuelles, et aux déchirures profondes. Pire, la mort », explique Kadidiatou Traoré, étudiante en licence 3, journalisme et communication.

Cette pratique, qui garantit pour certain, la chasteté des filles, peut amener une fille à ne plus désirer un homme sexuellement. C’est le cas de Bi Dembélé, qui n’oubliera jamais cette journée : « J’avais 9 ans lorsque ma grand-mère a forcé ma mère à m’exciser. Lorsqu’elle a refusé, ma grand-mère m’a amené pour me faire exciser ». Et de poursuivre en expliquant : « Je pensais que tout allait bien jusqu’au jour où j’ai remarqué que je ne ressentais pas de désir pour les hommes. Lorsque je suis allé à l’hôpital, j’ai appris que c’était dû à mon excision ».

Selon ses précisions, il lui a été indiquant que durant le processus de l’excision, une grande partie de ses organes génitaux externes a subi l’ablation. Un problème qui peut à la longue conduire certaines filles à désirer les personnes ayant les mêmes sexes qu’elles.  

Hawa Diaby

6 février 2023 0 comments
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Festival sur le Niger
ActuArts et Culture

Ségou’art : plus d’un millier de spectateurs à la Soirée nomade

by Mohamed Camara 4 février 2023
written by Mohamed Camara 2 minutes read

Le premier concert géant, sur la grande scène du village de Festival, dénommée Soirée Nomade, a eu lieu, ce vendredi nuit, dans le cadre de la 19ème édition de Ségou’art. Abdoulaye Diarra, Hawa Maïga, le Groupe Amar de Kidal, Bassékou Kouyaté et Abdoulaye Diabaté, ont fait danser de milliers de spectateurs venus célébrer l’art dans toutes ses couleurs.

Drapé dans un boubou blanc trois pièces, Bassékou Kouyaté allait dans tous les sens dans un mouvement de va-et-vient, ses doigts magiques faisaient trembler son magique N’goni. Le son de cet instrument, entremêlé à ceux du Tamani, de la calebasse et d’autres instruments traditionnels, donnait une sonorité imposante.

La mélodie de ces instruments était accompagnée de la voix grave de Madame Kouyaté Ami Sacko. Ce mélange harmonieux perçait les flots du Joliba pour aller se réfugier dans les cœurs des amoureux de la musique malienne. Sous les sonorités du Bamanan « djourou » (rythme musical bambara), le public et les artistes chantaient en chœur.

Paix, cohésion et vivre-ensemble

« C’est toujours un plaisir pour moi de fouler la terre de Ségou pour ce grand rendez-vous international de la culture. J’adore la culture malienne, surtout la musique. C’est l’une des meilleures », a confié un hollandais amoureux du Mali.

Selon Maimouna Dembélé, une festivalière venue de Bamako, le spectacle de cette soirée témoigne l’harmonie et la cohésion qui existe entre les Maliens. Selon les précisions de cette amoureuse de la culture malienne, ce genre de spectacle a l’avantage de pousser les Maliens à se donner la main, à se réconcilier. « C’est la culture malienne qui a gagné aujourd’hui », s’est-elle réjouie.

Ibrahim Maïga, un autre festivalier, affirme de son côté que c’est le Mali qui se trouve réuni, dans toute sa diversité artistique et culturelle, à ce festival. « Du nord au sud, nous avons été émerveillés par les magnifiques sonorités maliennes. Cet événement célèbre la paix, la cohésion et le vivre-ensemble », a-t-il indiqué.

Des changements pour cette édition 19

Pour cette 19e édition de Ségou’art, beaucoup d’autochtones de Ségou se plaignent de l’endurcissement des mesures d’accès à certains endroits. « L’année dernière, tout était gratuit. Nous sommes surpris de voir que le concert et la foire sont tous payants cette année. C’est inconcevable », a réagi un homme enturbanné.

Pour certains, l’aspect payant de cette édition est lié à son caractère spécial, car selon eux, « il y’a longtemps, Ségou’art avait changé de panorama et de décor en raison des menaces sécuritaires qui planaient sur la région », explique un habitué de ce rendez-vous annuel de Ségou.

Mohamed Camara, envoyé spécial à Ségou

4 février 2023 0 comments
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Visite de stand à Ségou
ActuArts et Culture

Ségou’Art : les stands des exposants visités par le ministre Andogoly Guindo

by Mohamed Camara 3 février 2023
written by Mohamed Camara 2 minutes read

Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme a visité les œuvres d’art des artistes de différentes contrées, ce vendredi 3 février 2023, dans le salon d’exposition Bi Mali au village du Festival sur le Niger de Ségou.

Ces œuvres d’art sont faites par des Africains, haïtiens, américains et bien d’autres. Elles s’inspirent du quotidien des sociétés, de leurs vécus, peines et angoisses. Les artistes parlent, notamment de la vie avec sa positivité et négativité. Cette 19e édition de Ségou’Art se passe dans un contexte très particulier pour le monde de la culture, l’année post-pandémie, des crises multifonctionnelles et d’autres défis que le monde traverse actuellement.

« Je tiens d’abord à saluer, à féliciter et magnifier la Fondation Festival sur le Niger, à travers elle, Monsieur Mamou Daffé et tous ses collaborateurs. Je tiens à rendre hommage à tous les artistes d’Afrique, quelques spécialités sont-elles, quelle que soit leur forme d’expression. Mais également aux artistes du monde qui sont venus à Ségou pour magnifier la créativité africaine, l’art contemporain », a déclaré le ministre Guindo.

Selon Andogoly Guindo, tenir un évènement d’une telle envergure dans le contexte mondial, plus spécifiquement le contexte africain, et plus particulièrement celui du Mali, « est tout simplement un défi relevé, et ce défi s’appelle la résistance culturelle. C’est l’arme la plus puissante […] pour se défendre contre toutes les agressions de la nature elle-même. »

Kiwal (chasser les oiseaux dans le champ)

Sur les murs inertes, des tasses, des lance-pierres, des couteaux et des séries de photos en noir et blanc, frappant sur les tasses. Ces œuvres intitulées Kiwal, en langue peule, et littéralement traduit en français par « chasser les oiseaux du champ », sont faites par l’artiste mauritanienne Ami Sow.

Festival sur le Niger
Oeuvre d’art exposé lors du Festival sur le Niger à Ségou. Mohamed Camara/Sahel Tribune.

« Je travaille sur la question de la femme, notamment la violence basée sur le genre, celle faite aux femmes. Dans mes œuvres, je fais allusion à ces prédateurs qui empêchent les femmes à être elle-même », a expliqué Ami Sow, qui est à sa première exposition à Ségou. Elle précise que ces œuvres sont pour elle, « un cri de cœur pour effrayer, décourager et maitriser ces prédateurs. Pour moi, la femme doit avoir la parole libre pour dénoncer ces violences infernales ».

Envoyé spécial à Ségou

Mohamed Camara     

3 février 2023 0 comments
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Festival sur le Niger
ActuArts et Culture

Ségou’Art : les flashes sont désormais braqués sur la 19e édition

by Mohamed Camara 3 février 2023
written by Mohamed Camara 4 minutes read

La 19e édition du Festival sur le Niger, désormais dénommé Ségou Art, a été officiellement lancé, jeudi 02 février 2023 dans la cité multiséculaire des Balazans, Ségou. Cette cérémonie d’ouverture était présidée par le Chef du gouvernement de la transition malienne, Dr Choguel Kokala Maiga. Durant ce week-end la cité des Balanza brille par la richesse culturelle du Mali et d’ailleurs et les talents artistiques sont mis en avant. Avec plus de 35 000 festivaliers et 250 artistes venus de 32 pays d’Afrique et ailleurs.

La ville de Ségou est peuplée des festivaliers venus de tout horizon. La berge de Joliba (fleuve Niger) de Ségou vibre déjà aux couleurs de ce rendez-vous culturel international. Colloques, expositions, échanges sur la culture, des soirées de contes, des visites touristiques, une course de pirogues et à dos d’ânes, des festivités artistiques et des concerts géants avec des artistes de renommé international, seront les temps forts de cette manifestation culturelle, qui se tient du 31 janvier au 05 février. Une occasion pour ces nombreux acteurs et experts de la culture d’engager une fois de plus des sujets autour de la culture.

« Je vous souhaite, au nom de la population, la chaleureuse et fraternelle bienvenue dans la cité hospitalière et historique des Balazans, capitale du célèbre royaume bambara, Ségou, pour célébrer le Festival sur le Niger, mais aussi célébrer le Mali et l’Afrique, riche en diversité culturelle », a déclaré le maire de la commune urbaine de Ségou, M. Nouhoum Diarra.

Le Premier ministre, Dr Choguel Kokala Maiga, après avoir fait un long voyage sur la place importante de la culture malienne, a fait un honneur spécial sur les valeurs sacro-saintes sociétales de la ville de Ségou, dont « mâyâ, le diatiguiya et le dambé. »

Ségou’art 2023

Plus de 35 000 festivaliers et 250 artistes, acteurs culturels et professionnels de l’art, en provenance de plus de 32 pays d’Afrique et d’ailleurs, sont attendus à la 19e édition du Festival sur le Niger de Ségou.

Le Festival de cette année se tient dans un format complet, avec des activités riches et variées autour du thème « Patrimoine et créativité ». Selon Attaher Maiga, Coordinateur de Ségou’Art, ce thème vise « à nous donner les outils d’identification des éléments du patrimoine culturel immatériel, susceptibles d’orienter, d’influencer et d’amplifier la créativité. Toute chose qui participe à la création d’un futur meilleur, non seulement pour la valorisation du patrimoine, mais également au développement humain durable à travers le soutien à l’économie locale, entre autres dans le domaine de l’industrie culturelle et créative. »

Le coordinateur de Ségou’Art que le thème choisit cette année « montre la voie du changement du paradigme afin de rendre à l’Afrique la création africaine. Il s’attache à mettre les participants sur la voie de la connaissance du soi-même, des autres et du monde. »

Il s’agit, à travers ce thème de s’inspirer du travail de la Fondation Festival sur le Niger, qui a utilisé le patrimoine culturel comme gisement. Un gisement dont elle a fait la promotion avec créativité, tout en essayant de créer des opportunités de développement et de marché pour les artistes et les acteurs culturels dans le domaine des industries de créations culturelles (ICC).

Capitale culturelle du Mali

Cette édition 2023 se passe au lendemain de la première Rentrée diplomatique du Mali, qui s’est tenue au Centre culturel Korè de Ségou autour de la Diplomatie Culturelle. Ce qui fait de Ségou, la capitale culturelle du Mali, a eu à rappeler M. Attaher.

« C’est le lieu d’exhorter les plus hautes autorités à soutenir les artistes et les acteurs culturels du Mali, car nous sommes convaincus que la culture est la solution », a plaidé le Coordinateur de Ségou Art.

« Le salon d’art contemporain, comme chaque année, offre un espace de visibilité à 12 artistes émergents du Mali dans le cadre de l’exposition Bi Mali (le Mali contemporain). Cette année nous innovons avec la création de la foire locale d’art contemporain (FLAC), qui est un marché d’art local offrant l’opportunité aux jeunes artistes, des galeristes, des collectionneurs, et des amateurs d’art », précise-t-il.

Selon le programme, les activités sont mises en œuvre de manière créative et innovante, notamment la Caravane culturelle de la paix, la Foire artisanale et agricole, les spectacles de danse, de théâtre et du conte, le colloque de Ségou, Korè Faclab, le concours d’assainissement quartier propre, les ateliers de recyclage…

Mohamed Camara, envoyé spécial

3 février 2023 0 comments
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FESPACO
ActuArts et Culture

FESPACO : le Mali, pays invité d’honneur de l’édition 2023

by Bakary FOMBA 3 février 2023
written by Bakary FOMBA 2 minutes read

Ce jeudi 2 février 2023, lors de l’installation du Comité national d’organisation (CNO), de la 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), le Mali a été choisi par les autorités burkinabés, comme pays invité d’honneur de l’édition 2023 (Wakat Séra).

Le FESPACO est prévu du 25 février au 4 mars 2023, à Ouagadougou, au Burkina Faso. Le Mali a été désigné comme pays invité d’honneur de cette célébration 28ème édition.

Un choix qui se justifie à plusieurs titres

Selon le président du Comité national d’Organisation (CNO) de cette 28e édition, Fidèle Tamini, ce choix porté sur le Mali, se justifie à plusieurs titres. « Au regard des réalités des deux pays, de la vision du moment, le Mali était le meilleur partenaire pour être pays invité d’honneur de ce Fespaco », a-t-il expliqué. De même, « c’est un pays de cinéma, suffisamment représenté dans cette 28e édition », a-t-il ajouté.

Sur 1 142 films inscrits, au total, 170 ont été retenus en sélection officielle pour cette 28e édition, dont une dizaine de catégories, notamment celles des fictions, documentaires, séries, films d’animation, des écoles…

Cette 28e édition du plus grand festival panafricain du cinéma est dédiée aux « cinémas d’Afrique et la culture de la paix », avec comme affiche l’image de Sarraounia (la légende reine nigérienne, symbole de la résistance contre la colonisation).

Dans un monde où le climat sociopolitique reste tendu dans plusieurs pays, cette édition 2023 du Fespaco vise à réfléchir sur comment le cinéma peut contribuer à la culture de la paix, à la réconciliation entre les peuples du monde.

Pour rappel, le Fespaco est l’une des plus grandes manifestations cinématographiques du continent africain. Il organise notamment des projections cinématographiques en zones rurales. La première édition de cet évènement date de 1969. Rappelons également que le Sénégal avait été désigné comme pays invité d’honneur pour la 27e édition de cette biennale.

Bakary Fomba

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