Home Sécurité Au Tchad, en raison des inondations et de l’insécurité, 363 807 déplacées enregistrés (OIM)

Au Tchad, en raison des inondations et de l’insécurité, 363 807 déplacées enregistrés (OIM)

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L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a annoncé, vendredi 28 août 2020, l’existence d’une combinaison de plusieurs facteurs aggravant les déplacements des populations dans la zone du lac Tchad.

Plus de la moitié de la population de la province tchadienne du lac a déplacé, selon les dernières estimations annoncées par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) le vendredi 28 août 2020. À en croire cette agence onusienne, 363 807 personnes sont actuellement déplacées dans certaines parties de cette localité. L’OIM estime une augmentation de 22 % le nombre de déplacés par rapport à avril 2020.

Selon les mêmes estimations de cette agence onusienne, entre le 8 et le 16 août 2020, près de 12 000 personnes ont été « déplacées vers les départements de Fouli, Kaya et Mamdi dans la province du Lac ». 36 % de ces déplacements sont effectués à la suite d’inondations et 64 % sont tributaires de l’aggravation de la situation sécuritaire.

Selon Anne Kathrin Schaefer, représentante de l’OIM au Tchad, « C’est une tendance inquiétante, car les déplacements sont devenus non seulement récurrents, mais aussi nombreux et prolongés en raison de la détérioration de la situation sécuritaire et environnementale ».

Rappelons que depuis le début de cette année 2020, « les attaques et incursions sécuritaires des groupes armés non étatiques sont devenues récurrentes ». Une situation qui a conduit le gouvernement tchadien à déclarer, en mars 2020, les départements du Fouli et de Kaya dans la province du Lac « zones de guerre ».

En plus de cette situation sécuritaire, cette localité a enregistré de fortes précipitations cette année. L’OIM rapporte que selon le cluster de sécurité alimentaire, « la région enregistre déjà 400 millimètres de pluie alors que les averses continuent ». Ce qui amène Mouftah Mohamed, chef du bureau de l’OIM à Bagassola dans la province du Lac, a expliqué : « C’est pourquoi nous assistons à l’inondation soudaine de villages et de champs, ce qui provoque le déplacement de milliers de personnes ».

 Mme Schaefer estime qu’« Il est crucial que nous intensifiions les interventions de développement pour renforcer la résilience de la région et aider les populations et les communautés à se rétablir mieux et le plus rapidement possible ».

Chiencoro

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