Sahel Tribune 
Instaurée depuis 1992 par l’Association panafricaine des écrivains (PAWA- Panafrican Writers Association), la Journée de l’écrivain africain est célébrée chaque année, le 7 novembre. Le Mali a célébré pour la première fois cette Journée, samedi 21 novembre 2020, à la Bibliothèque nationale de Bamako. Le thème retenu à l’occasion était : « Quel est le défi à relever pour l’écrivain africain de notre génération ».
« L’écriture est le seul espace de la liberté absolue », disait Nicolas Fargues. En effet, l’écriture et la lecture sont deux aspects importants dans le cadre de l’apprentissage d’une langue. Pour la promotion de ces deux aspects, la journée du 7 novembre a été consacrée, depuis 28 ans, comme « Journée de l’écrivain africain ».
L’instauration de cette Journée vise à promouvoir des hommes de la plume et des belles lettres de l’Afrique. Cette année, le Mali, à travers une jeune dame amoureuse de l’écriture et de la lecture, Oumou Ahmadou, a décidé de rendre un vibrant hommage aux hommes des lettres africains en célébrant, pour la première fois, à travers cette Journée.
S’exprimant sur le thème de la Journée, Ousmane Konaté, président de l’Association des écrivains du Mali, a indiqué que le Mali est confronté à un manque de politique du livre. Outre cela, il a formulé des recommandations pour la promotion de la lecture : « La lecture se cultive depuis le bas âge. Il faut aider et encourager les jeunes à aller vers la lecture afin de les pousser vers la maitrise de la langue ». Dans la même logique, il s’est accentué sur l’importance de la langue d’écriture qui, selon lui, est un facteur très important pour le lecteur. « La langue d’écriture est un facteur prépondérant pour l’écrivain d’abord, ensuite pour le lectorat », a-t-il affirmé.
M. Konaté a également appelé à l’adoption d’une politique de la promotion de l’écriture dans les différentes langues nationales pour permettre aux lecteurs de mieux appréhender les messages que l’auteur entend véhiculer.
Ibrahim Djitteye, stagiaire
