Sahel Tribune
  • A la Une
  • Actu
    • Exclusif
    • Sport
    • Santé
  • Politique
  • Sécurité
  • Économie
  • Échos d’amour
  • Arts et Culture
  • Planète
  • Éducation
  • Chroniques
    • Billet d’humeur
    • Edito
  • Investigations
    • Analyses
    • Enquête
    • Les démystificateurs du Sahel
    • Opinion
  • Société
samedi,13 septembre , 2025
  • A propos
  • Notre équipe
  • Comment nous vérifions 
Sahel Tribune
  • A la Une
  • Actu
    • Exclusif
    • Sport
    • Santé
  • Politique
  • Sécurité
  • Économie
  • Échos d’amour
  • Arts et Culture
  • Planète
  • Éducation
  • Chroniques
    • Billet d’humeur
    • Edito
  • Investigations
    • Analyses
    • Enquête
    • Les démystificateurs du Sahel
    • Opinion
  • Société
Sahel Tribune
Sahel Tribune
  • A la Une
  • Actu
    • Exclusif
    • Sport
    • Santé
  • Politique
  • Sécurité
  • Économie
  • Échos d’amour
  • Arts et Culture
  • Planète
  • Éducation
  • Chroniques
    • Billet d’humeur
    • Edito
  • Investigations
    • Analyses
    • Enquête
    • Les démystificateurs du Sahel
    • Opinion
  • Société

Copyright 2022 - All Right Reserved. Designed and Developed by PenciDesign

Une femme en larme
ExclusifOpinion

Billet. Vie de couple : après analyses de son conjoint, Alima sort blanchie d’une fausse stérilité

by Mariam 3 septembre 2021
written by Mariam 2 minutes read

Au Mali, lorsque le couple peine à avoir des enfants, c’est la femme qui est généralement tenue pour seule responsable. Alors que le problème peut aussi venir de l’homme. Dans ce billet fictif, Mariam nous raconte l’histoire d’Alima et Binafa.

Marié depuis dix ans, le couple Alima-Binafa attend toujours le premier fruit de leur union. Alima n’est jamais tombée enceinte durant cette décennie de mariage. Son rêve, comme beaucoup de jeunes mariées, est d’être mère au foyer. Ce rêve s’est malheureusement transformé en un cauchemar pour la jeune dame, âgée de 28 ans.

Poids des préjugés

« Je me couche fréquemment, la nuit, sans réussir à fermer les yeux », raconte très souvent la jeune Alima à ses amies, qui venaient de temps en temps papoter avec elle dans son grand salon, bien parfumé. Comment pourrait-elle dormir ?

Au départ, Alima a toujours bénéficié l’accompagnement de sa belle-famille. Celle-ci constituait pour elle un grand soutien moral. Elle l’aidait énormément dans ses traitements. Mais, par fini, elle est devenue la risée publique. « Mon mari, ses petites sœurs, mes beaux-parents, tous me stigmatisent. Ils estiment que je refuse de faire des enfants à Binafa », déplore-t-elle.

Selon ses dires, elle est victime de plusieurs préjugés. Certains « estiment même que j’utilise des méthodes de planification familiale afin de ne pas avoir d’enfants pour mon mari », nous rapporte-t-elle en fondant en larme.

Binafa, sous la pression de ses parents, finit par convoler en secondes noces. Depuis ce mariage, celui-ci s’est détourné d’Alima, qui n’a plus de soutien dans la famille. Toutefois elle décide d’y rester et se battre pour son amour.

Résultat des analyses

Comme on dit généralement, « après la pluie, le beau temps ». Trois ans après ce second mariage, Binafa n’a toujours pas d’enfants. Des mésententes s’installent entre lui et sa seconde épouse, qui n’hésite pas à l’insulter en le qualifiant « d’incapable ».
Le jeune homme finit par se convaincre de l’imminence d’une analyse médicale. Les résultats sont sans conteste. Binafa souffre, il est malade. « Le résultat du spermogramme m’a à la fois inquiété et donné un ouf de soulagement », explique Alima, qui a longuement remercié Dieu d’avoir permis que la vérité éclate au grand jour.

Ce résultat des analyses Binafa a été le début du bonheur de la jeune Alima. Elle est désormais la bien-aimée de la famille. Elle la considère maintenant comme une femme exemplaire.

Mariam

__________________________________________________

Les noms utilisés dans cet article sont des emprunts. Toute ressemblance n’est qu’une pure coïncidence.

3 septembre 2021 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail
Des représentants du G5 Sahel
Sécurité

Sécurité. Le G5 Sahel vers un changement de stratégie de lutte contre le terrorisme

by Chiencoro 3 septembre 2021
written by Chiencoro 3 minutes read

Pour une meilleure coordination de lutte contre les menaces terroristes dans la région, les pays du G5 Sahel  entendent opérer un changement d’approche.

Depuis près d’une décennie, les pays membres du G5-Sahel — Mali, Burkina Faso, Niger, Mauritanie, Tchad — sont confrontés à une véritable crise sécuritaire mettant à rude épreuve les efforts de ces pays. Malgré l’aide de ses alliés occidentaux, cette organisation subsaharienne continue de se battre contre l’hydre terroriste, qui s’avère encore invaincue. « Face à cette situation, l’heure est à présent au changement de stratégie de lutte », annonce un communiqué du G5 -Sahel, en date du 2 septembre dernier.

Nouvelle dimension de lutte

Sous la présidence du ministre de la Défense du Tchad, M. Daoud Yaya Brahim, représentant le président en exercice du G5 Sahel et président de la transition militaire au Tchad, le général Mahamat Idriss Déby, une réunion extraordinaire a réuni le 31 août 2021, à Niamey, des ministres en charge de la défense, des chefs d’état-major des armées des pays membres du G5 Sahel. Ces pays membres ambitionnent « d’engager et de définir une nouvelle approche de lutte contre le terrorisme dans leur espace géographique ».

À l’ouverture des travaux, le ministre de la Défense nationale du Tchad a planté le décor : « Cette rencontre a pour but d’échanger sur la nouvelle dimension de la lutte contre les groupes armés terroristes dans la bande du Sahel, plus précisément dans les différents fuseaux composants les théâtres des opérations de la Force conjointe G5 Sahel ».

Ce cadre de réflexion se tient à la suite de la décision des autorités françaises quant à la reconfiguration de la Force Barkhane, partenaire opérationnelle de la Force conjointe G5 Sahel. 

Pour rappel, le 10 juin dernier, le président français Emmanuel Macron « a annoncé la fin prochaine de l’opération Barkhane, la mission militaire française au Sahel lancée depuis 2014 », peut-on lire dans le communiqué du G5 Sahel. Le président français annonçait, par la même occasion, la mise en place d’une alliance internationale antidjihadiste dans la région. 

Mutualiser les ressources 

Selon Daoud Yaya Brahim, « cette décision, qui est immédiatement en cours de mise en œuvre, nécessite des dispositions utiles et urgentes à prendre pour apporter des réponses adéquates à la Force conjointe G5 Sahel afin de lui permettre de garder l’élan et continuer à remplir efficacement les missions qui lui sont assignées ».

Le ministre de la Défense tchadienne estime important de mutualiser davantage les ressources afin de venir à bout de cette lutte contre l’insécurité dans la région. « Dans un monde en perpétuelle mutation, gangrené par les menaces traditionnelles et les menaces non traditionnelles, les armées du G5 Sahel, à l’instar de celles du monde, doivent revoir leurs méthodes et approches pour faire face à ces défis de l’heure », a-t-il suggéré.

Dans son mot de bienvenue, le ministre de la Défense nigérienne, M. Alkassoum Indatou « a aussi rappelé que dans le cadre du “sursaut civil” décidé par les cinq (5) Chefs d’État du G5 Sahel lors du sommet de N’Djamena des 15 et 16 février 2021, “une implication des populations dans leur propre sécurisation, à travers une collaboration saine et constructive entre elles et les FDS, est plus que d’actualité”. »

Pour rappel, le G5 Sahel ou « G5S » a été créé lors d’un sommet tenu du 15 au 17 février 2014 par cinq États du Sahel : Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad. Il s’agit d’un « cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité ». Le siège de son secrétariat permanent est à Nouakchott en Mauritanie.

Chiencoro

3 septembre 2021 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail
Des barricades installées par la jeunesse de Koulikoro
Actu

Koulikoro : la jeunesse vent debout contre le mauvais état des routes

by Bakary FOMBA 3 septembre 2021
written by Bakary FOMBA 3 minutes read

Pour protester contre l’état de dégradation avancé des routes de la ville de Koulikoro, notamment la Route nationale (RN) 27, la jeunesse de cette ville a tenu une manifestation le mercredi 1er septembre 2021. Elle réclame la réparation de ces routes.

Après des communications radiophoniques pour alerter la population, des rencontres avec les autorités locales sans suite, la jeunesse de Meguetan a manifesté le 1er septembre dernier.  Pour demander l’entretien de la RN 27 et les routes de la commune urbaine de Koulikoro, la 2e région administrative du Mali. Des voies qui deviennent de plus en plus impraticables, selon la jeunesse.

Des manifestations et arrestations

Située sur la rive gauche du fleuve Niger, à 60 km au nord-est de Bamako, Koulikoro souffre d’un problème de désenclavement. Les routes deviennent de plus en plus impraticables. Depuis plusieurs mois, cette situation persiste entre la jeunesse et les autorités de la région.

« La jeunesse a utilisé tous les moyens de recours », explique un jeune du Conseil Communal de Koulikoro, qui a préféré garder l’anonymat. Il précise que ce problème ne date pas aujourd’hui. Et les lignes ne bougent toujours pas. A l’en croire, les autorités de Meguetan semblent avoir choisi de faire la sourde oreille face à la situation.

Convaincue ainsi de la « mauvaise volonté » des autorités, la jeunesse est passée à la vitesse supérieure. La situation s’est vite dégénéré lorsque les jeunes ont entamé des actions spontanées en érigeant des barricades sur certains tronçons de la ville. Ce qui a conduit à l’intervention de la police pour disperser les manifestants à coups de gaz lacrymogènes. Cette intervention policière a également entrainé des arrestations. Au moins 11 personnes ont été interpellées à la suite de ces manifestations, dont le président du Conseil Communal de Koulikoro, Sénou Keïta, sa fiancée et sa cousine.

Des condamnations, indignations et demandes

Après une nuit à la maison d’arrêt de Koulikoro (Souban), les accusés ont comparu devant un juge, jeudi 2 septembre 2021. À la suite du verdict, le président du Conseil Communal de la jeunesse a été condamné à un an d’emprisonnement ferme. Quant à sa fiancée et sa cousine, elles écopent respectivement de 3 mois de prison fermes. Deux autres accusés ont également été condamnés à 3 mois de prison avec sursis. Les autres accusés ont toutefois été acquittés par les juges.

Indignés, les jeunes de Meguetan sont loin d’accepter facilement la condamnation de leurs paires. Ils restent « mobilisés à utiliser tous les moyens légaux pour obtenir » la libération de leurs camarades, tout en  poursuivant le même combat.

Au-delà de ces revendications, la jeunesse réclame aussi le départ du directeur régional des routes de Koulikoro. Elle demande aussi la réglementation des conditions de circulation des camions-bennes dans la ville de Koulikoro. Il s’agit de fixer un moment propice pour la circulation de ces véhicules, de veiller à leur chargement pour des surcharges, qui contribuent à la dégradation des voies publiques.

Bakary Fomba

3 septembre 2021 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail
Augmentation du prix des produits de première nécessité
Actu

Sénégal : vers une révision générale des prix des produits de consommation

by Bakary FOMBA 2 septembre 2021
written by Bakary FOMBA 2 minutes read

Le Directeur du Commerce intérieur du Sénégal, Oumar Diallo a plaidé, mardi 31 août 2021, pour une révision générale des prix des produits de consommation. C’était à la réunion du Conseil national de la consommation sur la situation des prix des produits de grande masse au Sénégal (le riz, l’huile et le sucre).

Au Sénégal, le coût des produits de première nécessité (riz, huile et sucre) a connu une augmentation ces derniers mois. Les prix à la consommation au mois de juillet ont augmenté de 1,9 % par rapport au mois de juin, indique l’Agence sénégalaise de la statistique. Fixés depuis 2013, les prix de ces produits de consommation nécessiteraient des mesures appropriées de stabilisation.

Des mesures de soutien

« Au regard de l’évolution du marché, des mesures actuellement mises en œuvre pour chaque produit et les orientations y afférentes, l’État s’inscrit dans la définition des mesures de soutien », a déclaré le directeur du Commerce intérieur du Sénégal, Oumar Diallo. Selon ses propos, ces mesures « devraient s’articuler autour de mesures immédiates et mesures structurelles dont notamment la révision générale des prix des produits de consommation ».

Après le rétablissement des stades de commerce au Sénégal, M. Diallo a également préconisé la rationalisation de l’assainissement quant aux circuits de distribution. Le responsable du Commerce intérieur sénégalais a ainsi insisté sur une « réorganisation de la distribution par l’assainissement des circuits, la promotion de la production intérieure avec une maîtrise des droits et frais portuaires qui ont un impact aggravant sur les prix intérieurs ».

Rendre le prix au détail « juste et compatible »

Le directeur du Commerce intérieur a aussi plaidé pour « le passage du régime de liberté au régime d’homologation pour les aliments de bétail et de volaille, ainsi que les matériaux de construction ». Il s’agit du fer, le béton et le ciment.

Pour juguler les spéculations, M. Diallo a également souligner la nécessité de prendre « des mesures rendant obligatoire la déclaration des stocks commerciaux, des magasins et lieux d’entreposage, la publication des prix à l’entrée de chaque commerce ». À ses dires, ces mesures permettraient de rendre le prix au détail « juste et compatible avec le pouvoir d’achat des consommateurs ».

Bakary Fomba

2 septembre 2021 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail
vaccins contre Ebola en Guinee
Santé

Ebola–Côte-d’Ivoire : admise en soin, la jeune guinéenne pourrait n’avoir « pas eu la maladie »

by Chiencoro 2 septembre 2021
written by Chiencoro 2 minutes read

Après quelques semaines de bouleversement sanitaire, la Côte d’Ivoire sort de la liste des pays à virus Ebola. La patiente hospitalisée pourrait n’avoir « pas eu la maladie ».

La Côte d’Ivoire ne fait plus partie de la liste des pays à virus Ebola. La ressortissante guinéenne qui avait été déclarée positive, le 14 août dernier, à la fièvre hémorragique Ebola, est enfin testée négative, après plusieurs semaines d’admission dans des structures sanitaires.

Plus de 140 contacts

« Avec les nouveaux résultats obtenus par le laboratoire à Lyon, l’OMS estime que la patiente n’a pas eu la maladie à virus Ebola », indique l’Organisation mondiale de la santé dans un communiqué du 31 août 2021. Toutefois, de « plus amples analyses sur la cause de sa maladie sont en cours ».

Selon les précisions du ministère ivoirien de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, « [la] patiente à ce jour est déclarée rétablie après que 2 tests consécutifs, réalisés les 21 et 23 août 2021 par le Laboratoire de l’Institut Pasteur, soient revenus négatifs ». Ces analyses ont été confortées par celles de l’Institut Pasteur de Lyon, en France.

 À part cette patiente qui avait inscrit la Côte d’Ivoire dans la liste des pays à Ebola, « [aucune] autre personne n’a présenté des symptômes de la maladie ni n’a été testée positive à Ebola ». Pourtant, plus de 140 contacts ont été listés en Guinée et en Côte d’Ivoire, communique l’Organisation mondiale de la Santé.

Une batterie de mesures

Le gouvernement ivoirien pense que la limitation de la propagation de cette épidémie est due aux mesures de ripostes prises dès les premières heures de l’apparition de la maladie. Les actions de santé publique comme la surveillance, la prise en charge des cas, la vaccination des personnes à risque, la prévention et le contrôle des infections dans les structures de santé et en communauté, etc… sont autant de batteries de mesures, qui auraient permis de contrer cette épidémie.

Le ministère en charge de la santé indique toutefois que l’apparition de ce premier cas a permis à la Côte d’Ivoire « de tester son système national de préparation et réponse à une épidémie ».

Chiencoro

2 septembre 2021 1 comment
0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail
Meeting de jeunes web activistes maliens
OpinionPolitique

Démocratie au Mali : impliquer le peuple dans la gestion du pouvoir

by Mikailou Cissé 1 septembre 2021
written by Mikailou Cissé 3 minutes read

Dans la gestion du pouvoir et la bonne gouvernance, il est important d’associer le peuple. Au Mali, les autorités actuelles de la transition semblent l’avoir compris. Opinion.

De faits historiques démontrent à suffisance que l’organisation d’une société ainsi que sa gestion n’incombent pas à un clan ni à un particulier. Mais à l’ensemble des contractants. Tous ceux qui ont tenté de faire le contraire ont échoué dans la mise en œuvre de leurs projets.

L’ambition de travailler en synergie

Cette tentation de gouverner dans le déni du peuple ou de ses représentants était forte au Mali au cours des premières heures qui ont suivi la chute du régime IBK. Mais les putschistes se sont vite rendu compte de l’évidence qu’on ne peut pas gouverner un peuple sans pour autant l’impliquer dans la gestion de la cité.

Les changements apportés à l’architecture de l’exécutif, l’accalmie du front social, bien que toujours fragile, et l’assurance que donnent les autorités politiques sur le respect des engagements donnent l’impression que les autorités transitoires sont résolues à gouverner différemment à leurs prédécesseurs.

N’eût été la seconde intervention d’Assimi Goïta, nul ne saurait ce que le Mali allait devenir. Des dissensions allaient vite éclater et mettre le pays en ruine. Le feuilleton qui a conduit à déposer Bah N’Daw et Moctar Ouane en est une illustration parfaite. Alors qu’il était sur le point de perdre le contrôle du pouvoir, Assimi Goita a montré que lui et ses collaborateurs en sont les véritables détenteurs.

Les activités visibles du chef de l’exécutif et ses délégués ainsi que l’annonce de la levée de toutes les restrictions, qui avaient été imposées aux premiers responsables de la transition, laissent croire que les autorités actuelles ont l’ambition de travailler en synergie avec tous les Maliens, ayant le souci de la patrie.

Juger en aval

Au regard des faits perceptibles, bien que minimes, et des discours de bonne intention, le peuple malien ne devrait-il pas juger les acteurs de la transition en fonction de ce qu’ils pourraient faire au terme du temps imparti ? Les assurances que le Premier ministre a données ne sont-elles pas suffisantes pour croire qu’il est de bonne foi ? Les interpellations en cours par la justice, de présumés coupables de malversation financière ne sont-elles pas des gages de la fin de l’impunité ?

Les polémiques autour de la prorogation de la transition ne devraient-elles pas être mises de côté pour se consacrer aux voies et moyens permettant de poser les bases d’un nouveau Mali ?

Sans jeter de l’anathème sur ceux qui demandent le respect des engagements sur la durée de la transition ou ceux qui dénoncent des vices de procédure dans les interpellations en cours dans les affaires de malversations, il faudrait quand-même dire que la plupart de ces gens sont ceux qui nous ont mis dans cette situation difficile.

Allons-nous continuer d’invoquer Dieu et nous cacher derrière les religieux pour espérer qu’ils nous aident à résoudre nos problèmes ou revoir ensemble les tares de notre démocratie, nos règles de droit et le fonctionnement de nos institutions ? Tant qu’on ne fait pas usage de ce qui fait de nous des humains, nous allons continuer à être dépouillés et asservis. Nous allons toujours envier le modèle de société des autres.

Mikailou Cissé

1 septembre 2021 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail
Entrée de la ville de Fana
ExclusifSécurité

Fana : l’offensive de la jeunesse contre la série de décapitations

by Bakary FOMBA 1 septembre 2021
written by Bakary FOMBA 2 minutes read

Pour stopper la série d’assassinats à Fana, ville située sur l’axe Bamako-Ségou, la jeunesse a mis en place le samedi 28 août 2021, un mouvement dénommé « Trop c’est trop ».

Après plusieurs années d’assassinats, la jeunesse de Fana décide de prendre en fin son destin en main, à travers des actions concrètes.

Depuis 2018, la ville de Fana fait l’objet de multiples décapitations, dont les auteurs ne sont jamais retrouvés. Une série d’assassinats toujours inexpliquée, mais que les habitants de la ville soupçonnent d’être des crimes rituels. Chaque fois, le mode opératoire est le même : des décapitations. Les autorités locales trainent sur l’affaire, selon la population de Fana qui a toujours soif de justice.

Ces cinq dernières années, au moins 10 cas de décapitations ont eu lieu dans cette ville cotonnière et commerçante. Une situation qui inquiète et désole la jeunesse de cette ville, de la région de Dioïla (selon le nouveau projet de découpage).

Des actions concrètes

Vu que les forces de l’ordre n’arrivent pas à venir à bout de ce phénomène, la jeunesse « veut prendre son destin en main ». D’ores et déjà, un mouvement dénommé « Trop c’est trop » a vu le jour, le 28 août dernier. Cela en vue de veiller à la sécurisation de cette ville.

Selon les leaders du mouvement, pour parvenir à leurs objectifs, ils procéderont à des rencontres auprès des autorités locales, des marches, des meetings, des sensibilisations et bien d’autres mesures concrètes.

Pour rappel, les premiers meurtres ont provoqué des manifestations et des pillages dans cette ville. Ce qui a motivé début 2019, la construction d’un commissariat. Les habitants ont à cet effet vu des policiers patrouiller aux côtés des gendarmes et des éléments de la garde nationale déjà présents. Malgré tout, rien ne semble changer.

Bakary Fomba

1 septembre 2021 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail
Newer Posts
Older Posts

A propos

Sahel Tribune est un site indépendant d’informations, d’analyses et d’enquêtes sur les actualités brûlantes du Sahel. Il a été initialement créé en 2020, au Mali, sous le nom Phileingora…

derniers articles

Au Mali, le coup de maître de Bamako face au géant Barrick
Dette, colère sociale et institutions à bout de souffle: la France au bord du...
Kidal ravitaillé : une véritable démonstration de force logistique 

Newsletter

© 2025 Sahel Tribune. Tous droits réservés. Design by Sanawa Corporate

Facebook Twitter Youtube Linkedin Envelope
Sahel Tribune
Politique de confidentialité
Lors de l’utilisation de nos sites, des informations de navigation de votre terminal sont susceptibles d’être enregistrées dans des fichiers « Cookies ». Ces fichiers sont installés sur votre terminal en fonction de vos choix, modifiables à tout moment. Un cookie est un fichier enregistré sur le disque dur de votre terminal, permettant à l’émetteur d’identifier le terminal pendant sa durée de validation.
Fonctionnel Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’internaute, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou la personne utilisant le service.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’internaute sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
Gérer les options Gérer les services Gérer {vendor_count} fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
Voir les préférences
{title} {title} {title}
Sahel Tribune
  • A la Une
  • Actu
    • Exclusif
    • Sport
    • Santé
  • Politique
  • Sécurité
  • Économie
  • Échos d’amour
  • Arts et Culture
  • Planète
  • Éducation
  • Chroniques
    • Billet d’humeur
    • Edito
  • Investigations
    • Analyses
    • Enquête
    • Les démystificateurs du Sahel
    • Opinion
  • Société

Shopping Cart

Close

Votre panier est vide.

Close