Home Planète [Tribune] Politique de l’eau : nous sommes de grands criminels !

[Tribune] Politique de l’eau : nous sommes de grands criminels !

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Pitié, je vous implore, pitié, États signataires des protocoles de l’eau. Vous devez vous justifier, car mes « petits innocents » meurent seconde par seconde… C’est un crime contre l’humanité !

Les droits des enfants doivent être respectés et appliqués sans délai ! Être indifférent à la douleur de ses petits innocents est un Crime contre L’Humanité ! Être indifférent à leur dernier battement de cœur est un Crime contre L’humanité ! Être indifférent aux droits de l’enfant qui ne sont pas appliqués et respectés est un Crime contre L’humanité ! La question : Qui est le plus criminel ? Un Terroriste ? Toi ? Moi ? Vous ? Mais c’est Nous voyons, Nous !

L’iniquité d’accès à l’eau, source de conflit

Je suis en mission humanitaire bénévole au Mali, pour une durée de deux ans. Mes travaux sont de grande ampleur, car tout d’abord j’ai mené une recherche documentaire-analytique très sérieuse du contexte politique, social et économique du Mali depuis 1 an. Un contexte sociopolitique très complexe. 

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Mon étude s’est intéressée tout d’abord à identifier et analyser les besoins vitaux en question de prévention et de gestion des conflits. Je me suis particulièrement intéressée à la question de l’accès à l’eau potable au Mali et son équité. Le constat est alarmant et désastreux aujourd’hui au Mali en termes d’équité à l’accès à l’eau potable traitée. Cette répartition inégale et inéquitable des ressources en eau explique 80 %, l’origine des conflits de tout genre et meurtriers et que 40 % de ses conflits ont été résolus par la construction des puits et châteaux d’eau qui, malheureusement, ne suffisent plus en tenant compte de la croissance de la population, dont le nombre de réfugiés ne cesse d’accroître.

Les prochaines années seront encore plus meurtrières et nos petits innocents seront encore des cibles à tout ce désordre dû au manque de méthodes novatrices et flexibles dans la résolution des problèmes internationaux liés à l’accès à l’eau potable, équitablement.

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Même si aujourd’hui au Mali je mets en place des intervenants de plusieurs secteurs de l’eau et de l’assainissement pour la mise en œuvre d’une stratégie de communication au niveau national, cela ne suffira pas, car les enjeux internationaux de cette politique de l’eau sont énormes et ne sont pas équitables.

Pas de solutions miracles

Il n’y a pas de solutions miracles, mais l’amélioration de nos rapports humains est nécessaire pour bâtir dans la durabilité et la pérennité, nos actions autour de cette question vitale : le « Droit à l’Accès à l’eau potable, équitablement », et faire en sorte que les rapports humains deviennent plus honnêtes et responsables.

Apprendre à s’aimer pour mieux se comprendre. Se comprendre pour mieux agir ensemble et se faire mieux entendre me semble une bonne devise, car les enfants méritent le meilleur.   

Les états doivent prendre en compte sérieusement et rigoureusement les acteurs dans les différentes décisions nationales relativement au secteur de l’eau, pour une meilleure urgence politique de l’accès à l’eau potable au Mali, une reconnaissance de leurs rôles, responsabilités, et des enjeux liés à la gestion de la ressource en eau.

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Il y a urgence que cette politique de l’eau soit adoptée, appliquée sans délai au Mali. Ma dimension intellectuelle insistera sur l’impossibilité de promouvoir une bonne gouvernance sans qu’un article additionnel soit inscrit dans la « politique de l’eau ».

 Mes recommandations

Elles seraient : 

  • « L’eau est un bien commun de l’humanité. Toute personne a le droit fondamental et inaliénable d’accéder, gratuitement et équitablement, à la quantité d’eau potable indispensable à la vie et à la dignité, prioritairement à tout autre usage ».
  • La répartition de l’eau entre différentes utilisations ne doit pas être un résultat de choix ni de force politique et économique.
  • Les politiques de gestion de l’eau doivent être équitables et adaptables.
  • La gestion publique de l’eau doit être plus transparente et participative.
  • Développer des services d’assainissement plus performants et innovateurs pour préserver l’écosystème, la ressource et le capital santé.
  • La question de la qualité de l’eau est un problème de santé publique et doit constituer une priorité de l’action politique, car la situation à présent est dramatique. Puisque beaucoup de maladies ont un lien direct ou indirect avec l’eau et sa qualité.
  • Intégrer des projets de grands barrages ; projets d’infrastructures hydrauliques en tant que composantes du projet à côté des composantes économiques/financières et techniques.
  • Intégrer un modèle de contrat de négociation pour le partage des fleuves pour la Paix, le Développement et la Sécurité ».

Les enfants méritent le meilleur ! Mon combat c’est pour eux !

 Célia DOS SANTOS DEMONT[1] 


[1] Célia Dos Santos est née au Portugal le 6 juillet 1977. Depuis plus de 15 ans, dans le domaine des actions humanitaires et sociales, elle possède des compétences professionnelles dans de diverses organisations non gouvernementales en tant que Médiatrice en Communication et autres domaines de compétences, pour le développement des infrastructures au profit de la population et pour l’éducation. Elle apporte son soutien aussi à L’ONG ADD-KIDAL Mali, en tant que coordonnatrice de Programmes et Représentante Légale à l’international. Une de ses priorités est de faire valoir les Droits de l’homme, l’Éducation et Promouvoir « La Médiation Pour La Paix ».

Depuis plus de 12 ans, elle entame sa carrière dans la Justice à Paris en tant que Clerc d’Huissier aux Procédures en exécution et Médiatrice en Justice, licenciée à l’Université Panthéon- Assas à Paris. Elle est en possession d’un certificat de Positive Peace Academy (Qu’est-ce que la Paix positive ?, Enquête sur la Paix positive,  Activer la Paix positive), délivré par L’Institute for économics & Peace.

Célia est la fondatrice du concept unique au Monde ‘’Médiation Pour La Paix’’:  «  is subject to copyright, Production, layout and all illustrations, by Indesign byLou : any reproduction is prohibited. Elle est Ambassadrice des relations publiques internationales auprès de l’organisation non gouvernementale à « ACTION DANS LE MONDE’’.

Célia exerce aussi la fonction en tant que Plaidoyer Institutionnel et International – Défense Des Droits de L’Enfant, au sein de l’ONG Amal Humanity au Mali. La situation des enfants dans le monde reste un problème majeur pour elle. De trop nombreux enfants sont confrontés à une grande misère, privée des soins élémentaires, victimes de conflits armés ou exploités au travail et leurs droits ne sont pas respectés. Des choses regrettables selon Mme Demont. Elle estime que l’enfant est une personne à part entière et il a des droits fondamentaux :  sociaux, économiques, civils, culturels, politiques et ces droits doivent être appliqués, respectés et défendus.

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