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La Cop28 à Dubaï, un sommet pour un avenir durable

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En ce 30 novembre, la Cop28 a pris son envol à Dubaï, marquant une étape cruciale dans la lutte mondiale contre le changement climatique. Sous les cieux brûlants de la métropole émiratie, cette conférence rassemble les dirigeants du monde dans un effort concerté pour relever les défis pressants du réchauffement planétaire.

Sous les cieux brûlants de Dubaï, la Cop28 s’élance avec une charge cruciale : réunir le monde pour dépasser les paroles creuses et forger des engagements concrets face à l’urgence climatique, avec les énergies fossiles sur le banc des accusés. Elle rassemble les dirigeants du monde dans un effort concerté pour répondre aux conséquences dévastatrices du réchauffement planétaire.

Une ouverture sous le signe de l’urgence d’agir 

La cérémonie d’ouverture a été marquée par des discours passionnés, soulignant l’urgence d’agir face aux conséquences dévastatrices du climat en crise. Sultan al-Jaber, à la tête de la compagnie pétrolière nationale Adnoc, a présidé cette ouverture et a souligné la nécessité d’inclure la responsabilité des énergies fossiles dans les efforts de la communauté internationale.

Le président sortant de la Cop27, Sameh Choukri, a transmis le flambeau, mettant en avant l’importance cruciale de l’objectif des 1,5°C. Les représentants de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques et du Giec ont également insisté sur l’urgence d’agir.

Le sommet des dirigeants, prévu les 1er et 2 décembre, promet d’être un moment clé, avec la participation attendue de leaders mondiaux tels qu’Emmanuel Macron, Charles Michel, Ursula von der Leyen, Olaf Scholz, Rishi Sunak, Recep Tayyip Erdogan, Volodymyr Zelensky et Mia Mottley. Malheureusement, le pape François a dû annuler sa participation pour des raisons de santé.

Le col. Assimi Goïta représenté 

La diversité des participants souligne l’importance accordée à cette cause à l’échelle internationale. Aux côtés de nombreux chefs d’État, les ministres maliens Assa Badiallo Touré et Mamadou Samaké représentent le Président de la Transition, Col. Assimi Goïta. Le Mali profitera de cette tribune pour présenter plusieurs projets environnementaux et de santé, démontrant son engagement en faveur du développement durable.

La Cop28 a débuté sur une note positive avec l’adoption rapide du fonds destiné à financer les « pertes et dommages » climatiques des pays vulnérables. Cette décision historique, résultat de la Cop27 en Égypte, a été saluée par une standing ovation des délégués. Des contributions importantes de l’Union européenne, de l’Allemagne, de la France, du Danemark et des Émirats marquent un pas crucial vers la résolution des tensions financières entre le Nord et le Sud.

Ce que demandent les pays africains 

Le fonds, visant à indemniser les dégâts climatiques des nations vulnérables, débutera en 2024, provisoirement accueilli par la Banque mondiale. Les pays en développement réclament un objectif de 100 milliards de dollars pour ce fonds, équivalent à l’aide annuelle due par les pays développés pour l’adaptation et la transition écologique.

La Cop28 s’annonce comme un rendez-vous crucial où les paroles se transforment en actions, guidées par l’urgence climatique pour un avenir plus durable. La conférence, qui se tient du 30 novembre au 12 décembre 2023, évaluera les actions des États conformément à l’accord de Paris de 2015, fixant comme objectif de limiter la hausse de la température à 1,5°C d’ici la fin du siècle.

Le secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, Simon Stiell, a clairement appelé à la sortie des énergies fossiles, suivant les recommandations de multiples rapports de l’ONU. Il a averti que le refus de signaler la fin de l’ère fossile pourrait conduire à notre propre déclin terminal, payé en vies humaines.

Le monde retient son souffle

Malgré l’absence du pape François, qui a appelé à « penser au bien commun », la COP28 se profile comme une arène où les enjeux climatiques mondiaux sont au cœur des débats. Les pays africains, représentés dans la Déclaration de Nairobi, demandent des financements conséquents pour le développement des énergies renouvelables, soulignant l’asymétrie des responsabilités climatiques entre le Nord et le Sud.

La Cop28 à Dubaï offre ainsi une lueur d’espoir, avec la mise en œuvre du fonds pour les « pertes et dommages » et l’appel pressant à l’abandon des énergies fossiles. Cependant, les prochains jours seront déterminants, avec des négociations attendues sur les engagements financiers, les énergies fossiles et d’autres points cruciaux du débat climatique mondial. Le monde retient son souffle, espérant que cette conférence marquera un tournant vers un avenir plus durable.

F. Togola 

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