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Manifestation de juillet 2020 au Mali
OpinionPolitique

Crise malienne 2 : éviter à tout prix un nouveau soulèvement populaire 

by Mikailou Cissé 18 mai 2021
written by Mikailou Cissé 3 minutes read

De l’indépendance à nos jours, le Mali a connu quatre coups d’État militaire. La plupart ont lieu dans le dessein de parachever une lutte engagée par le peuple animé par la soif de la renaissance. Mikailou Cissé, dans cet article, exhorte les autorités de transition à rester sensibles aux expressions de frustration des citoyens maliens, pour se sauver en sauvant le Mali.

En 60 ans d’indépendance, quatre coups d’État militaire. La recherche de la stabilité politique et institutionnelle est et demeure toujours une véritable préoccupation au Mali depuis la première république. Les militaires sont intervenus à quatre reprises pour déloger des dirigeants. Ils sont intervenus dans des contextes différents, mais pour un seul objectif : réorienter la barque.

À l’exception de l’intervention conduite par Amadou Aya Sanogo en 2012, les militaires ont toujours réagi après que des citoyens ont manifesté, sous la houlette des politiques, pour montrer leur désapprobation ou exiger un changement dans la conduite des affaires de la Nation ou encore le départ du président en exercice.

Regard sur l’incursion de l’armée dans la scène politique

Pour la première intervention militaire du genre au Mali, il convient de mettre un bémol. Cette première intervention a conduit le pays à un régime dictatorial qui a duré 23 ans, de 1968 à 1991 et avait été dirigée par Moussa Traoré. Bien que les militaires, qui avaient perpétré le coup, avaient annoncé à l’époque solennellement, comme ceux du 18 août 2020, qu’ils n’avaient pas agi dans l’intention de garder le pouvoir, mais plutôt de corriger les tars du régime du père fondateur, l’histoire retient qu’ils ont été contraints à rendre le perchoir.

La seconde intervention, qui était la plus plébiscitée, après 23 ans de dictature militaire, a conduit le pays à la démocratie. Cette intervention a amené Amadou Toumani Touré, en 1991, à la tête du pays, après avoir évincé Moussa Traoré. Les initiateurs, bien qu’ils n’aient pas été ceux-là qui avaient fourni plus d’efforts, contrairement aux colonels qui ont fait partir IBK en 2020, ont collaboré avec les vrais acteurs pour travailler à la renaissance du pays.

L’incursion des forces armées dans le champ politique, dont les vraies raisons sont toujours un mystère pour le citoyen lambda fut celle dirigée par Amadou Aya Sanogo en 2012. Ironie du sort, elle a été celle qui a fait partir l’un des initiateurs de la démocratie après qu’il avait été élu à l’issue d’élections démocratiques. Cette situation de 2012 est ce qui est vu par de nombreux Maliens comme la cause secondaire, après la mauvaise gouvernance, de l’état actuel du Mali.

Se sauver en sauvant le Mali

L’intervention conduite par Assimi Goita en aout 2020 et qui a évincé IBK du pouvoir était quant à elle pressentie. L’opposition entre le régime et les contestateurs était telle qu’il était impossible de les réconcilier. L’échec des médiations conduites par des émissaires de la Cédéao était un signe annonciateur du dénouement de la crise. Mais ce fut la manière qui a surpris tout le monde, même le principal concerné, IBK. Kati a fait une descente inopinée sur Bamako pour déloger le locataire du palais présidentiel. Autrement dit, les militaires ont parachevé l’œuvre du peuple malien.

La particularité de cette dernière irruption de l’armée dans le champ politique est qu’elle est intervenue à un moment très critique de la vie de la nation. Aujourd’hui encore, le pays traverse des moments difficiles. Faut-il donc craindre une irruption des militaires contre des militaires au pouvoir, comme on l’a vu en 2012 ? On ne le souhaite pas, mais le mécontentement s’empare de nouveau du peuple malien. « Les mêmes causes produisent les mêmes effets », dit-on. Les autorités de transition ont intérêt à se sauver tout en sauvant le Mali. 

Mikailou Cissé

Les opinions exprimées dans cet article ne sont pas forcément celles de Sahel Tribune.

18 mai 2021 1 comment
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Mikailou Cisse professeur de philosophie au secondaire au Mali. 1
OpinionPolitique

Crise malienne 1 : au-delà des divergences, le dialogue comme solution

by Mikailou Cissé 18 mai 2021
written by Mikailou Cissé 5 minutes read

La situation sociopolitique et sécuritaire du Mali va de mal en pis. Cet état de fait interpelle l’œil observateur du jeune professeur de philosophie au Mali. Mikailou Cissé aide à comprendre ce qu’il estime être les véritables causes de cette crise et préconise des solutions.

« Le Mali est à l’arrêt », entend-on couramment. Cette affirmation est devenue tellement populaire qu’elle ne choque pratiquement plus personne. Toutes les couches socioprofessionnelles l’admettent comme une évidence. Même les autorités qui ont la charge de travailler de telle sorte que le pays ne soit pas dans un tel état en sont conscientes. La démission du chef de gouvernement de transition et son équipe, le vendredi 14 mai 2021, en est une illustration. Toutefois, la reconduction du Premier ministre, Moctar Ouane, à son poste montre que le président de transition, Bah Ndaw, n’écoute pas son peuple.

Tous responsables

Cette situation du pays semble ne rien dire à personne. La recherche du gain, de la provision quotidienne est ce qui préoccupe le plus les citoyens. Chacun se soucie de ce qu’il mangera demain. Le Mali est relégué au second plan. Chaque couche socioprofessionnelle œuvre pour son compte. La réaction des centrales syndicales est une illustration parfaite. Ils ne se mobilisent que lorsqu’ils sont concernés directement par une décision ou lorsqu’ils se sentent laissés-pour-compte. Ils sont même devenus un instrument de pression ou de promotion pour certains cadres. Les dénouements et concessions après les préavis de grève ou quelques jours de cessation de travail sont des illustrations concrètes.  

Ceux qui ne travaillent pas au sens propre du terme sont les plus égocentriques. Ils ne voient que leurs intérêts particuliers. Tout ce qui n’est pas profitable à eux est taxé de mauvais. Mieux, ils font tout pour que cela ne marche pas. Le désemparement de la transition politique actuelle est à leur actif. Il est dû aux agissements des politiques, précisément à leur mauvaise volonté.

Les autorités comme les opposants au régime n’œuvrent que pour assurer leurs arrières. Ils ne travaillent pas puisque la politique n’est pas un métier. Mais hélas, beaucoup de politiques n’ont pas conscience de ce fait. Cette occupation est même vue par ceux-ci comme un ascenseur social pour accéder à certaines fonctions ou responsabilités dans les hautes sphères. 

Le jeu de ping-pong

S’agissant des causes de « l’accostage du bateau Mali », chacun avance de son côté des explications et tient autrui pour responsable. Le citoyen lambda rejette la faute sur les politiques et les intellectuels, précisément les universitaires. Les politiques s’accusent mutuellement. Ceux qui ont géré les affaires sont les plus accusés par les autres. Il leur est reproché de ne pas avoir travaillé pour le bien général, mais plutôt pour leurs intérêts particuliers et partisans.

La mauvaise gestion et la conduite des affaires publiques par les politiques et le silence des universitaires sont des phénomènes qui ont conduit le pays dans cet état comateux.

Quelques avisés se mettent de côté et accusent les deux précédents. Ils estiment qu’ils ont tous leur part de responsabilité. Les politiques ont mal géré et les citoyens les ont laissé faire sans œuvrer à suffisance à les recadrer. Ils ne se blanchissent pas non plus et mettent en cause tous les Maliens. Ils estiment que tout le monde a failli sans exception. Ils trouvent même que le Mali a été un échec. Car l’état actuel du pays ne répond plus au projet des pères de l’indépendance.

« Sans la misère du peuple, les politiques n’existeront pas »

« Le Mali est à l’arrêt » est aussi un prétexte que les politiques utilisent couramment pour mobiliser les citoyens afin de se hisser au sommet ou de se faire plébisciter. À chaque fois que les Maliens dénoncent de mauvais traitements, les politiques saisissent l’occasion et en profitent pour régler des comptes personnels. Les manifestations qui ont conduit au départ du régime d’IBK et les nominations des pseudo-leaders dans les organes de transition en sont des preuves. L’engouement que suscite aussi de nouveau le mouvement du M5 montre que sans la misère du peuple, les politiques n’existeront pas.

Depuis l’installation des autorités de transition, les choses restent inchangées. L’État a du mal à s’imposer comme cela devrait être. La situation du pays s’empire davantage. Nous ressentons un véritable blocage. Les Maliens sont dans l’impossibilité de se mettre d’accord sur l’essentiel. Chacun reste campé sur sa position et accuse l’autre.  

Promouvoir un véritable dialogue

Pour remettre le Mali sur les rails, il ne fait plus de doute qu’il faut promouvoir le dialogue. Cela est préconisé par les politiques, les leaders des organisations de la société civile et même par les partenaires du Mali comme étant l’ultime solution. Le séjour du médiateur de la Cédéao dans la capitale malienne, la semaine dernière, suit cette logique de réconciliation des positions.

Le dialogue est certes entamé, mais c’est encore un dialogue de sourds. Mieux, c’est une simple audience que les autorités accordent aux leaders des mouvements et partis politiques ainsi qu’aux membres de la société civile. Car les propositions faites pendant ces rencontres et concertations ne servent pas à grand-chose. Si elles servaient à quelque chose, la situation du pays devrait être mieux que ce qu’elle est présentement.   

Mikailou Cissé

Les opinions exprimées dans cet article ne sont pas forcément celles de Sahel Tribune.

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Cité administrative de Bamako
Actu

UNTM en grève : faut-il parler d’un lundi noir au Mali ?

by Bakary FOMBA 17 mai 2021
written by Bakary FOMBA 3 minutes read

Après l’échec des négociations avec le gouvernement de transition, l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) a mis en exécution, lundi 17 mai 2021, sa grève générale de 96 heures, soit 4 jours. Reconductible, avant d’être transformée en illimité. Plusieurs administrations ainsi que des citoyens ont commencé à sentir les effets de ce mouvement de grève.

Les administrations publiques, les Impôts, les Douanes, les Banques et établissements financiers, sont, pour la plupart, restés fermées ce lundi 17 mai 2021 en raison de la grève de la plus grande centrale syndicale du pays, UNTM. Une grève qui occasionnera « une perte estimée à plus d’une vingtaine de milliards de FCFA », selon Modibo Mao Macalou, rapporté par Studio Tamani. 

Une véritable paralysie

Cet arrêt de travail a paralysé les activités de plusieurs services du pays. Si dans certaines structures, la fermeture des services est complète, dans d’autres, le service minimum est assuré. Des services de santé, du trésor, de la douane, des Banques ainsi que des établissements financiers du pays ont connu ce débrayage. Ces structures resteront fermées pendant les périodes de grève, à moins qu’une issue favorable ne soit trouvée entre l’UNTM et le gouvernement de transition.

À la Banque Nationale pour le développement agricole (BNDA) de Kalaban-Coro, à part quelques agents de sécurité devant l’établissement, toutes les portes étaient verrouillées ce lundi matin. Selon un agent de sécurité contacté sur place, toutes les banques (publiques et privées) observent le mot d’ordre, excepté la Bank of Afrika (BOA).

Dans certaines banques, on constate pourtant le non-fonctionnement de certains GAB. Il s’agit de la lenteur des opérations ou le rejet temporaire des cartes magnétiques.

Dans les mairies du district de Bamako, notamment celle de Kalaban -coro, où nous nous sommes rendus, le service minimum est assuré. Il s’agit des copies des actes de naissance et les légalisations des actes administratifs, même si ceci se fait en catimini.

À Ségou, selon Emmanuelle Théra de Du désespoir

Plusieurs services du pays sont impactés négativement par cet arrêt de travail. Une situation qui touche de nombreux usagers de ces structures.

Dans un désespoir total, Kalifa Danté ne possédant pas une carte magnétique pour des opérations au GAB, s’est vu dans l’obligation de reporter ses activités de jardinage pour lesquelles il devrait recruter dix (10) ouvriers. Désemparée, Bintou Sidibé semble ignorer à quel saint se vouer. Cette jeune secrétaire avait prévu d’effectuer une opération bancaire afin d’acheter ses condiments. Mais elle apprend cet arrêt de travail une fois à la banque.

Un non-événement pour des syndicats

Cette grève, bien que concernent tous les syndicats affiliés à l’UNTM, reste un non-événement pour d’autres syndicats. Tel est le cas des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016.

Malgré le déclenchement de la grève par l’UNTM, toutes les écoles sont restées ouvertes. En tout cas, c’est ce qu’on a constaté ce matin. En effet, ce mouvement de grève reste, selon des enseignants, une menace contre l’article 39 de ce collectif d’enseignants. Toutefois, les enseignants semblent prêts à lutter pour « arracher leur droit ». Certains ont comme slogan, « on harmonise tout, ou on n’harmonise rien. »

L’UNTM dénonce le non-respect des engagements pris par le gouvernement de transition à travers le Procès-verbal de conciliation de février 2021.  

Bakary Fomba

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Ouverture de l'atelier de la 2ème phase de formation du projet de Santé et droits sexuels et reproductifs
Santé

Santé et droits sexuels et reproductifs : des organisations volent au secours des jeunes du Sahel et du Bénin

by Chiencoro 17 mai 2021
written by Chiencoro 4 minutes read

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet pour la « promotion de la santé et des droits sexuels et reproductifs (SDSR) en milieu scolaire au Burkina Faso, Niger, Mali et Nord Bénin », un atelier de formation a commencé, lundi 17 mai 2021, à l’hôtel Columbus de Bamako. Cette formation qui regroupe quatre organisations de quatre pays prendra fin le 21 mai prochain.

Au Mali, au Niger, au Burkina Faso ainsi qu’au Bénin, les jeunes et les adolescents connaissent de nombreuses difficultés en matière de santé et droits sexuels et reproductifs en milieu scolaire. Selon les statistiques, en 2016, 6 000 cas de grossesses ont été recensés dans les écoles primaires et secondaires du Burkina Faso. Au Bénin, de 2016 à 2020, 9 369 cas de grossesses ont été enregistrés chez les adolescentes dans les établissements secondaires.

« Acquérir les capacités en SDSR et en communication sur la sexualité »

Dans ces pays, la « population jeune, scolarisée ou non, se trouve confrontée à d’importants problèmes de santé sexuelle et de la reproduction », précise Dr Albatour Touré, représentante de l’UNFPA. À cela s’ajoutent les violences faites aux femmes, le mariage d’enfants, les pressions en matière de fertilité et l’accès limité à l’information fiable et aux services de santé adaptés. Pourtant, « les adolescent(e)s et jeunes constituent la frange la plus importante de la population ».

Selon Sidiham Baydari, Coordinateur national du projet jeune, il faut une formation de qualité de ces jeunes. « Il y a donc un besoin urgent de combler le déficit de connaissances et le manque de compétences en SDSR et en communication sur la sexualité avec les jeunes de l’UP et des établissements secondaires pilotes », lit-on dans les Termes de référence de la formation des « super-formateurs » d’Orange Knowledge Programme (OKP). Un programme financé par le gouvernement du Royaume des Pays-Bas et qui regroupe quatre organisations : Association d’appui et d’éveil pugsada (ADEP) au Burkina Faso, ONG SonGES Niger au Niger ; AfriYAN Mali au Mali et l’Université de Parakou (UP) au Nord-Bénin.

Après la première phase de la formation, qui s’est tenu du 19 au 25 avril 2021 à Ouagadougou, au Burkina Faso, ces quatre organisations se retrouvent pour la deuxième phase au Mali. Des formations qui leur permettront « d’acquérir les capacités nécessaires en SDSR et en communication sur la sexualité ». Ensuite, former et sensibiliser non seulement les enseignants, les parents, les pairs éducateurs, les élèves, mais aussi des leaders d’opinion, des communautés, des ministères sectoriels de la santé et de l’éducation, des associations ainsi que des ONG, etc.

« Pour bien travailler, il faut avoir des jeunes en bonne santé »

Lors de l’ouverture de la 2e phase de l’atelier au Mali, le Coordinateur national d’Afriyan Mali, Hafuzou Boncana Touré, n’a pas manqué de mot pour remercier leurs partenaires dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme. « Durant les cinq jours de formation, j’espère que nous passerons de très bons moments ensemble », a-t-il espéré.

La directrice exécutive de ADEP, Hortense Lougué Kaboré a trouvé important de multiplier les plaidoyers auprès des gouvernements afin de bénéficier de plus d’accompagnement en matière de santé et droits sexuels et reproductifs des jeunes dans la région sahélienne ainsi qu’au Bénin. Parce que les défis des jeunes sont nombreux, a-t-elle fait comprendre.

Dr Albatour Touré a saisi cette occasion pour mettre le doigt non seulement sur les problèmes liés à la forte croissance démographique dans les pays du sahel, mais aussi à la jeunesse de cette population.

« La disponibilité d’un capital humain de qualité est en effet indispensable dans le maintien d’une croissance économique forte et durable. Il s’acquiert par l’éducation et l’expérience, et suppose une bonne santé et une résistance aux maladies », a indiqué Dr Touré avant de préciser : « Pour bien travailler, il faut avoir des jeunes en bonne santé. ».

Ce projet est appuyé, depuis le début, par le Cabinet international de Recherche et d’Expertise en santé sexuelle de la reproduction. Au total, quatre (4) séances de formation des « super formateurs » sont prévues dans le cadre de ce projet.

Fousseni Togola

17 mai 2021 0 comments
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Gouvernement-Untm
OpinionPolitique

Grève de l’UNTM : le gouvernement de transition entre le marteau et l’enclume

by Chiencoro 17 mai 2021
written by Chiencoro 4 minutes read

Après l’échec des négociations entre le gouvernement et l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), plusieurs secteurs de la vie professionnelle pourraient être perturbés à partir de ce lundi. Avec ce mouvement de grève, le gouvernement de transition se trouve entre le marteau et l’enclume.

Après une semaine partiellement perturbée en raison de la fête de ramadan, les administrations maliennes connaitraient une deuxième semaine plus perturbée. Après l’échec des négociations avec le gouvernement, la plus grande centrale syndicale, l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), décide de maintenir son mot d’ordre de grève de 96 heures, soit 4 jours, du lundi 17 au vendredi 21 mai 2021.

Grève illimitée ?

Cette centrale syndicale, créée en 1963 lors du congrès constitutif à Bamako du 24 au 28 juillet, regroupe au moins 13 syndicats de tous les secteurs de la vie professionnelle au Mali. Les services de santé, le trésor, la douane, les Banques et établissements financiers, la SOMAGEP SA ainsi que l’EDM SA pourraient se trouver tous paralysés cette semaine. La justice pourrait ne pas être épargnée par ce mot d’ordre. Les greffiers, les secrétaires de greffes et les parquets sont en principe concerné par ce mouvement de grève qui paralysera ainsi la quasi-totalité des secteurs d’activité au Mali.

Pourtant, selon les responsables de la centrale syndicale, la grève pourrait se poursuivre du lundi 24 au vendredi 28 mai 2021 et pourrait devenir illimitée à partir du 31 mai s’il n’y a toujours pas d’accord avec le gouvernement.

« Éviter les erreurs du passé »

« Notre principale revendication tourne autour de l’harmonisation des primes et des indemnités et aussi de l’harmonisation de la grille salariale », a indiqué Moustapha Djitté, secrétaire aux revendications de l’UNTM. Lors du traditionnel vœu à la nation, le 31 décembre 2020, le président de la République, Bah N’daw avait estimé, pour « éviter les erreurs du passé », que cette harmonisation ainsi que la rationalisation des statuts des travailleurs, qui devraient être décidées à travers une conférence sociale annoncée préalablement pour fin 2019, pouvaient être une bonne idée.

Seulement des syndicats sont à couteau tiré autour de cette harmonisation. Les uns la réclamant, les autres la rejetant comme une menace pour certains de leurs intérêts. Les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 ont non seulement boycotté l’atelier préparatoire de la Conférence sociale, mais ont également lancé des avertissements aux autorités de transition en les invitant à « l’application totale de l’article 39 en toute circonstance. » Selon leurs précisions, cette harmonisation des grilles salariales est une véritable menace pour l’application de cet article 39. 

L’atelier préparatoire de la Conférence sociale a également été boycotté par la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM) et la Centrale démocratique des travailleurs du Mali (CDTM). Pourtant les autorités de transition justifient cette décision par un souci de justice sociale entre les travailleurs du pays.

Une situation énigmatique

« La Transition ne saurait répéter les erreurs du passé ni poser des actes qui hypothèquent l’avenir », avait laissé entendre le président de transition lors de ses vœux de Nouvel An. Cette volonté d’harmonisation, qui est devenue une exigence de l’UNTM, ne préserve pas encore la transition contre les erreurs du passé et la met entre le marteau et l’enclume.  

En cédant aux pressions de l’UNTM, c’est l’école malienne qui risque de traverser une nouvelle zone de turbulence. Les enseignants ont déjà formé une ceinture de sécurité autour de leur « article 39 » qu’ils estiment chèrement acquis à travers une lutte syndicale. Faut-il donc fermer les yeux sur la paralysie des administrations maliennes qui constitue un coup dur pour toute l’économie du pays ?

Les autorités de transition se retrouvent dans une situation énigmatique à une période où le Premier ministre Moctar Ouane s’affaire à la composition d’un nouveau gouvernement, après la démission de l’ancien, vendredi 14 mai 2021.

L’UNTM exige également l’application immédiate de ses accords avec le gouvernement à travers le Procès-verbal de Conciliation du 5 février 2021 et dont les délais d’application de certains points arriveraient à expiration. Aussi demande-t-elle le traitement diligent des accords dont les délais ne sont pas arrivés à terme en vue de l’extinction du même Procès-verbal. Avec ce mouvement de grève de l’UNTM, le gouvernement de transition se trouve entre le marteau et l’enclume.

Fousseni Togola

Source : Maliweb.net

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Une jeune fille triste
Santé

Célibat : « Les hommes me fuient parce que je suis possédée »

by Sahel Tribune 17 mai 2021
written by Sahel Tribune 2 minutes read

Ce billet fictif, inspiré d’un fait réel travaillé par l’imagination de Mariam, plonge le lecteur dans une réalité courante dans les sociétés maliennes : la question des jeunes filles possédées. Pour la plupart, le mariage reste un rêve difficilement atteignable en raison de leur mal que fuient bon nombre d’hommes.

Amina souffle bientôt sa trentième bougie. Mais toujours célibataire. Alors que la plupart des filles de son âge sont déjà des mères au foyer. Belle, charmante, intelligente et gentille, Amina est l’objet d’une rude concurrence. Tous les hommes qui la voient tombent ipso facto sous son charme. Des propositions en mariage sont faites comme elles sont renoncées. 

Esprits jaloux

« Les hommes me fuient parce que je suis possédée », déplore la jeune dame. Sous le contrôle des esprits, elle devient incontrôlable et difficile à maîtriser. On dirait que sa force se quadruple. Elle déteste pendant cette courte période toute compagnie humaine.

« Ces esprits, qui semblent jaloux de moi, ne se manifestent aussi sévèrement que lorsque je suis sur le point de réussir une nouvelle relation amoureuse », indique-t-elle. Pourtant, nombreux sont ceux qui ne prennent pas au sérieux cette histoire d’esprits assez fréquents chez les jeunes filles de notre ère. On nie leur existence sans pour autant réussir à expliquer concrètement ce qui fait que ces filles se débattent une fois que ces esprits se manifestent.

« Le véritable amour existe toujours »

Cette situation fait croire à Amina qu’il n’existe pas de véritable amour dans ce monde. « L’amour est d’aimer son partenaire, l’aider corps et âme lorsqu’il se trouve dans des difficultés, mais tous ces hommes qui continuent à me fuir parce qu’ils ont découvert que j’étais malade ne m’aimaient pas au fond », se convainc-t-elle.

Comme on le dit généralement, dans le désespoir naît l’espoir. Amina finit par rencontrer son âme sœur : Ousmane. Désespérée de toutes les relations amoureuses devant conduire au mariage, prête à accepter désormais son sort de célibataire à vie, elle a décidé d’avertir tous les candidats qui se pointeront.

À Ousmane, depuis leur première rencontre, il explique ce dont elle souffre. Le jeune Ousmane, également dans la trentaine, accepte malgré tout d’épouser Amina et de la guérir de son mal. « Je suis aujourd’hui la plus heureuse des femmes. Je découvre enfin que le véritable amour existe toujours quelque part. Mais il faut du temps avant de la découvrir », conclut-elle toute heureuse sous son voile de mariage.

Mariam

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Yamoussa Camara, auteur du livre, à droite
Arts et Culture

« Présumé coupable » de Yamoussa Camara: le « récit d’une longue épreuve » ?

by Bakary FOMBA 16 mai 2021
written by Bakary FOMBA 2 minutes read

Samedi 15 mai 2021 a eu lieu, au Mémorial Modibo Keita de Bamako, le lancement du livre « Présumé coupable, ma part de vérité » du général Yamoussa Camara. Un ouvrage qui pourrait être traduit comme le « récit d’une longue épreuve et d’une renaissance » pour reprendre Tariq Ramadan.

« Ce livre n’est pas un plaidoyer pour ma défense. Ce n’est pas non plus une invitation à s’apitoyer sur mon sort. C’est le récit, franc et sincère, d’une épreuve difficile et douloureuse. », lit-on dans le préambule de « Devoir de vérité », publié par l’islamologue suisse, Tariq Ramadan, chez les éditions Presses Châtelet en 2019, après sa libération provisoire. Ce passage du livre de Tariq Ramadan décrit le plus explicitement possible le but de l’ouvrage du général Yamoussa Camara, « Présumé coupable », publié chez Figuira éditions, et officiellement lancé le 15 mai 2021.

« J’avais placé mon espoir en la justice »

Cet ouvrage sert à l’auteur de tribune pour livrer son opinion sur des questions politiques et militaires de son pays. Aussi se prononce-t-il sur la question de la justice ainsi que d’autres questions qu’il estime assez fâcheuses de la République du Mali.

L’auteur n’hésite point à lancer également des pierres dans le jardin de la justice malienne en mettant le doigt sur ce qui peut être appelé la plaie de cette justice : l’incapacité à dire la loi. Un constat qui a, selon lui, motivé la rédaction de cette œuvre littéraire. « J’avais placé mon espoir en la justice. J’avais pensé que le procès serait l’occasion pour moi de me blanchir en identifiant les vrais coupables. Puisque cela n’a pas été possible, j’étais dans l’obligation d’écrire pour dire la vérité, montrer que la justice a été incapable de dire la vérité au nom de la loi et de la dignité humaine », a-t-il laissé entendre au cours du lancement de son ouvrage le samedi dernier.

« Victime d’un mensonge d’État » 

« Un mal peut être un bien, une malédiction une bénédiction, une chute une élévation. », lit-on chez le professeur Tariq Ramadan. Sans langue de bois, à travers cet essai, l’ancien ministre de la Défense et des Anciens Combattants cherche à prouver son innocence et à rétablir son honneur dans l’affaire dite des Bérets rouges.Le général Yamoussa Camara s’en prend surtout à l’ancien Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maiga, qu’il accuse d’avoir comploté et manipulé la justice afin de lui faire condamner injustement.

L’auteur s’estime « victime d’un mensonge d’État ». Il accuse également des hommes politiques qui, selon lui, ont trahi le Mali au profit de leurs intérêts égoïstes.

Tout comme chez Tariq Ramadan, ne faut-il pas comprendre cet ouvrage du général Yamoussa comme le « récit d’une longue épreuve et d’une renaissance » ?

Bakary Fomba

16 mai 2021 0 comments
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