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Kati route
Sécurité

Sécurité routière dans le monde : l’OMS lance un nouveau plan d’action décennal

by Bakary FOMBA 8 novembre 2021
written by Bakary FOMBA 3 minutes read

Le 28 octobre dernier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les commissions régionales des Nations Unies, en coopération avec d’autres partenaires de la collaboration des Nations Unies pour la sécurité routière, ont lancé à Genève un plan mondial d’action dans le cadre de la prévention d’au moins 50 % des décès et des blessures sur les routes d’ici 2030,

« Dans le monde, plus de 3 500 personnes meurent chaque jour sur les routes, ce qui représente près de 1,3 million de décès évitables et environ 50 millions de blessures chaque année, ce qui en fait le premier tueur d’enfants et de jeunes dans le monde », indique l’OMS dans un communiqué de presse, publié le 28 octobre dernier. Prévenant que « dans l’état actuel des choses, ils devraient causer environ 13 millions de morts et 500 millions de blessés au cours de la prochaine décennie, en particulier dans les pays à revenu faible et intermédiaire ».

« La perte de vies et de moyens de subsistance, les handicaps causés, le chagrin et la douleur, et les coûts financiers causés par les accidents de la route s’ajoutent à un tribut intolérable pour les familles, les communautés, les sociétés et les systèmes de santé », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS. Selon ses explications, « une grande partie de cette souffrance est évitable, en rendant les routes et les véhicules plus sûrs, et en encourageant la marche et le vélo en toute sécurité et une plus grande utilisation des transports publics ».

« Passer à un mode de transport beaucoup plus sûr et plus sain »

« L’un des meilleurs moyens de sauver et d’améliorer des vies est de rendre nos rues plus sûres, mais ce travail n’obtient souvent pas l’attention qu’il mérite », a déclaré Michael R. Bloomberg, fondateur de Bloomberg LP et Bloomberg Philanthropies et ambassadeur mondial de l’OMS pour les maladies non transmissibles et les blessures.

Ce plan global, faut-il le souligner, vise à inspirer les pays, y compris les gouvernements et les partenaires, à agir avec audace et détermination, en utilisant les outils et les connaissances acquises au cours de la dernière décennie d’action pour changer de cap. Il décrit également les actions recommandées tirées d’interventions éprouvées et efficaces, ainsi que les meilleures pratiques pour prévenir les traumatismes routiers. Il doit être utilisé comme un modèle pour informer et inspirer des plans nationaux et locaux adaptés aux contextes locaux, aux ressources disponibles et aux capacités. Ce n’est pas tout. Ce plan mondial s’adresse aussi, non seulement aux décideurs politiques de haut niveau, mais également à d’autres parties prenantes qui peuvent influencer la sécurité routière, telles que la société civile, les universités, le secteur privé et les dirigeants communautaires et de jeunesse.

« Plus de 50 millions de personnes sont morts sur les routes du monde depuis l’invention de l’automobile. C’est plus que le nombre de morts pendant la Première Guerre mondiale ou certaines des pires épidémies. », explique le Dr Étienne Krug, directeur du Département des déterminants sociaux de la santé. Et de poursuivre : « Il est temps de mettre en œuvre ce que nous savons fonctionner et de passer à un mode de transport beaucoup plus sûr et plus sain. Ce nouveau plan conduira les pays sur une voie plus durable. »

Bakary Fomba

8 novembre 2021 0 comments
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Table de négociation diplomatique entre la CEDEAO et les pays en transition. Des représentants engagés discutent des sanctions régionales. Une scène capturant l'intensité des débats politiques et des enjeux économiques.
Politique

Transition au Mali et en Guinée  : la Cédéao maintient toujours sa position

by Sahel Tribune 7 novembre 2021
written by Sahel Tribune 2 minutes read

Ce dimanche 7 novembre, une nouvelle session extraordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Cédéao s’est tenue, à Accra au Ghana, pour examiner la situation politique au Mali et en Guinée.

L’objectif de ce 3e Sommet extraordinaire était d’examiner l’évolution de la transition en Guinée et celle au Mali pour, ensuite, engager des discussions sur celles-ci. À l’issue du sommet, les chefs d’État de la Cédéao ont décidé de maintenir leur position face aux autorités intérimaires des deux pays.

Ils ont salué les progrès réalisés en Guinée avec l’adoption de la Charte de transition et la nomination d’un Premier ministre du gouvernement. Cependant, ils invitent les autorités guinéennes à proposer un calendrier électoral dans un plus bref délai. « En vue de renforcer le dialogue avec les autorités de transition [en Guinée] vers un processus de transition réussi et court », la Cédéao « a décidé de nommer Dr Mohamed Ibn Chambas en tant qu’Envoyé spécial en Guinée », peut-on lire dans le communiqué.

Sur la situation au Mali, comme révélé par nos confrères de RFI en début de soirée, la Cédéao indique avoir reçu une « notification officielle par les autorités de transition de leur incapacité à respecter l’échéance de transition de février 2022 ». Tout en déplorant cette situation, mais aussi l’expulsion de son représentant spécial au Mali, la Cédéao souhaite toujours que les autorités maliennes tiennent leur engagement comme convenu « pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel ».

Mandat de la MINUSMA

Au regard de la situation sécuritaire déplorable au Mali, « la Conférence appelle à un mandat plus robuste et offensif et à renforcer la capacité opérationnelle de la MINUSMA pour faire face aux défis du terrorisme [dans le pays] », peut-on lire toujours dans le communiqué. « La CEDEAO demandera en conséquence au Conseil de sécurité des Nations Unies d’apporter les modifications nécessaires au mandat de la MINUSMA », ajoute-t-on.

Sur son compte Twitter, le président sénégalais, Macky Sall, a salué les « décisions fortes prises par l’organisation pour exiger le rétablissement de l’ordre constitutionnel dans les deux pays ». Pour sa part, Alassane Ouattara, le Chef d’État ivoirien, a twitté : « Nous demeurons engager auprès des peuples frères du Mali et de Guinée, pour un retour rapide à la paix, à la stabilité et à des institutions démocratiques ».

Rappelons qu’en septembre dernier, les Chefs d’État et de gouvernement de cette organisation ouest-africaine avaient tenu un Sommet extraordinaire sur la situation politique de ces deux pays. Cette session a été suivie par l’expédition d’une mission pour évaluer la mise en œuvre des décisions prises lors du sommet. Comme dans ce sommet, l’Organisation sous-régionale maintient toujours des sanctions individuelles contre les autorités des deux pays et leurs familles, au cas où ils ne respectaient pas leur engagement.

Sagaïdou Bilal et Chiencoro

7 novembre 2021 0 comments
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Mariam Kaïdama Sidibé
Politique

Mali : l’ancien Premier ministre, Mariam Kaïdama Sidibé, est décédée à l’âge de 73 ans

by Bakary FOMBA 7 novembre 2021
written by Bakary FOMBA 3 minutes read

Première femme Premier ministre dans l’histoire du Mali, Mme Cissé Mariam Kaïdama Sidibé est décédée, samedi 6 novembre 2021, à Tunis, dans la capitale tunisienne. Évacuée par les autorités transitoires pour un meilleur suivi médical, elle y séjournait depuis plus d’un mois. Sa disparition a aussi bien été confirmée par sa famille que par les autorités maliennes.

Née le 4 janvier 1948 à Tombouctou, dans le nord du Mali, Cissé Mariam Kaïdama Sidibé effectuera une partie de sa scolarité à Goundam avant de passer son baccalauréat en 1970 à Bamako. Ensuite, elle décroche son diplôme d’administrateur civil à l’école nationale d’administration (ENA) de Bamako, en juin 1974. Elle a effectué plusieurs années de stages en Europe, au Canada et au Sénégal.

Carrière professionnelle

Au cours d’une carrière professionnelle remarquable, Mme Cissé Mariam Kaïdama Sidibé a travaillé au ministère des Sociétés et Entreprises d’État du Mali, entre 1974-1989. En 1991, elle est nommée conseillère technique auprès du défunt président ATT, avant d’être promue en août de la même année, à juin 1992, ministre du Plan et de la Coopération internationale du gouvernement de transition. De mai 1992 à juin 1992, elle s’occupera du ministère de l’Agriculture et de l’Environnement.

Entre août 1993 et novembre 2000, la native de Tombouctou est secrétaire exécutive du Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) basé à Ouagadougou. En août 2001, elle est à nouveau conseillère spéciale du président de la République, après l’élection de celui-ci. De mars à juin 2002, elle est ministre du Développement rural du Mali. Depuis 2003, elle présidait le conseil d’administration de la Sonatam (Société nationale de tabac et allumettes du Mali).

Figure emblématique

Cissé Mariam Kaïdama Sidibé est vite devenue une figure emblématique dans la gestion du pays. Elle a occupé plusieurs postes ministériels. Le 3 avril 2011, elle a été nommée Premier ministre par l’ex-président feu Amadou Toumani Touré (ATT), succédant ainsi à Modibo Sidibé, jusqu’au coup d’État du 22 mars 2012, perpétré par le Capitaine Amadou Aya Sanogo.

Les réactions se sont multipliées suite à cette disparition. L’ancien ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, également ancien Sécrétaire général à la Présidence, Sous IBK, Madame Kamissa Camara a écrit sur son compte Twitter: « Le Mali vient de perdre une figure emblématique en la personne de Madame Cissé Mariam Kaïdama Sidibé, première et seule femme qui aura occupé le poste de Premier ministre« . De son côté, l’Ancien Premier ministre d’IBK, Moussa Mara, témoigne: « Une grande dame et un modèle de compétence, de probité et d’humilité s’en est allée. »

Dans un communiqué de la présidence de la République du Mali, lu samedi soir à la télévision nationale, le président de la Transition, le Premier ministre et l’ensemble des membres du gouvernement ont présenté leurs condoléances à la famille de l’illustre disparue et ont prié pour le repos éternel de son âme. Toutes nos condoléances !

Bakary Fomba

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Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO
ExclusifOpinion

L’énigmatique Cédéao !

by Sahel Tribune 7 novembre 2021
written by Sahel Tribune 2 minutes read

« Peau noire, masque blanc », c’est ainsi que titrait, en 1952, Franz Fanon, un ouvrage pour décrire le rapport Blancs-Noirs. Cet aphorisme se prête mieux à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Cette organisation ouest-africaine, censée défendre l’intérêt du peuple africain, joue plutôt le jeu des ennemis du continent. Certes, on ne l’accusera pas de racisme, mais plutôt de discrimination entre ses États membres.

Bien qu’au côté du Mali depuis le début de la Transition, instaurée en septembre 2020 et même bien avant cette période transitoire, la Cédéao n’a jamais cessé de mettre la pression sur les autorités maliennes pour la tenue des élections à date indiquée, et le respect de la durée de la Transition.

Hélas ! l’énigme de cette organisation, qui se dit agir pour le règne d’une véritable démocratie sur le continent, se révèle très rapidement. En mission en Guinée, du 28 au 30 octobre dernier, la Cédéao a dévoilé son intention. Alors qu’elle fait planer des menaces sur le Mali, elle s’engage à « accompagner la République de Guinée pour une Transition réussie ». Elle va jusqu’à appeler les partenaires « multilatéraux et bilatéraux à soutenir le processus de Transition » dans ce pays frontalier du Mali pendant qu’elle menace de sanctionner le Mali.

« Le vert est dans le fruit »

La Cédéao fait-elle finalement l’autruche ? N’est-elle pas au service de la France contre les Africains en cherchant à diviser pour mieux régner ?

S’il y a une différence entre la Transition en Guinée et celle au Mali, c’est bien la limitation dans le temps. Alors que dans ce pays du panafricaniste Lassana Condé existe une «Transition fantôme », au pays de Modibo Kéïta la Transition doit durer 18 mois, avec éventualité de prolongation (à décider par le peuple).

Partant de ces constats, on est amené à se demander si la France, en brouille diplomatique avec le Mali, ne souhaiterait pas faire de la Guinée une tête de pont pour déstabiliser cette région africaine. En tout cas, « le vert est dans le fruit », puisque le colonel Mamady Doumbouya a une gendarme française dans son lit.

Faut-il encore accorder du crédit à cette institution au service de la France ? La Cédéao est certes de principe un instrument des Africains, mais qui s’est extraverti pour se mettre au service du fossoyeur du peuple d’Afrique en quête d’indépendance réelle. Donc, au peuple africain, en générale, et maliens en particulier, de rester uni pour gagner le combat de la renaissance et par ricochet du développement durable du vieux continent.

Correspondance particulière

7 novembre 2021 0 comments
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Ouverture des travaux préliminaires du Dialogue national inclusif
ÉducationPolitique

Dialogue national inclusif au Tchad : les travaux préliminaires démarrés dans plusieurs localités

by Bakary FOMBA 6 novembre 2021
written by Bakary FOMBA 1 minutes read

Au Tchad, les travaux préliminaires du dialogue national inclusif ont démarré dans plusieurs localités, notamment dans la province de Salamat.

Dans la province de Salamat, une des 23 régions du Tchad, le pré-dialogue national inclusif a été lancé, jeudi 4 novembre. Les résultats de ces concertations préliminaires avec les forces vives du Tchad seront débattues au dialogue national inclusif prévu pour fin novembre et décembre prochain.

Ce pré-forum vise surtout à consulter toutes les forces nationales à l’intérieur et à l’extérieur de cette localité. Cela, en vue de recueillir les attentes et les préoccupations des populations du Salamat. Il s’agit des personnes ressources, comme des organisations de la société civile et des délégations départementales.

« L’objectif de ce pré-dialogue est de donner l’opportunité aux différentes couches socioprofessionnelles d’extérioriser leurs points de vue sur diverses thématiques, rapporter les attentes et préoccupations des enfants de la province du Salamat », a expliqué dans son mot de circonstance M. Noubatessem Jonathan — chef de mission.

Ouvrant ces assises, le secrétaire général, Maab Mara, a aussi invité les participants à saisir cette occasion pour « apporter leurs contributions librement car le pays a besoin de tous ses enfants pour progresser ». Tout en rappelant que la « démocratie n’est pas synonyme de l’anarchie ».

Pour rappel, le Tchad est plongé dans une période de transition, à la suite du décès du président Idriss Déby Itno, en avril dernier. Depuis lors, le pays est dirigé par un Conseil Militaire de Transition (CMT), créé le 20 avril 2021 et qui est composé de 15 membres. Il est dirigé par Mahamat Idriss Déby — fils du défunt président.

Bakary Fomba

6 novembre 2021 0 comments
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Fleuve Niger Mali
ExclusifOpinion

[Tribune] Autorité du Bassin du Niger : pour un panafricanisme concret

by Aïcha Yatabary 6 novembre 2021
written by Aïcha Yatabary 5 minutes read

L’Autorité du Bassin du Niger (ABN) est l’une des plus vieilles organisations intergouvernementales en Afrique, née en 1964 sous le nom de Commission du Fleuve Niger. Pour Dr Aïcha Yatabary, avec une coopération encore plus solidaire et au regard de ses résultats au Mali, l’ABN pourrait être un instrument efficace d’intégration pour les populations de cet espace géographique et de mise en œuvre de politiques communes de développement pour le Bassin lui-même.

Neuf États, un destin commun, autour du Fleuve Niger : Bénin, Burkina-Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger, Nigéria, Tchad. Cette gestion commune du fleuve, en tant que ressource hydraulique, est l’une des meilleures au monde comme coopération intergouvernementale autour de la gestion fluviale. Les pays membres de l’ABN se sont toujours caractérisés par leur solidarité à toute épreuve.

Face à de nombreux défis comme la production d’énergies renouvelables pour des exigences d’industrialisation et d’électrification, la pénurie d’eau qui s’annonce dans cette zone du Bassin du Niger, exacerbée par le réchauffement climatique et le risque d’insécurité alimentaire ainsi que de conflits qu’elle pourrait entraîner, face aussi au rejet de la Cédéao [Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest] par de nombreux pays, il serait temps de renforcer les pouvoirs de l’ABN autour de la coopération intergouvernementale et de lui apporter un souffle nouveau.

De nombreux avantages

Cette coopération présente déjà de nombreux avantages :

  • Renforcer les liens culturels des nombreuses populations qui se partagent ce fleuve
  • Gérer de façon durable l’eau et ses ressources, pour faire face à la pénurie d’eau et aux défis du réchauffement climatique, qui engendre de nombreuses conséquences comme les conflits intercommunautaires
  • Répondre aux exigences de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, pour garantir la sécurité alimentaire des populations.
  • Répondre à la question de la fourniture d’eau potable, qui est un axe important de la santé, surtout la santé infantile
  • Produire une énergie renouvelable pour répondre au défi de l’industrialisation de façon durable, et de l’électrification : le défi de l’industrialisation (dans le cadre de la transformation du coton au Mali, par exemple), ne pouvant être relevé sans la viabilité d’une source d’énergie durable et pérenne ; et sans une certaine indépendance vis-à-vis de certains voisins
  • Répondre de façon idoine à la quête de prospérité, de santé et de développement de façon plus générale, des populations qui se partagent ce fleuve et au-delà de celles-ci, des populations du Bassin du Niger.

Exemple d’une gestion vertueuse

Chargé de la gestion de la zone intérieure du Delta du Niger pour tout ce qui concerne les activités liées principalement à l’agriculture, l’Office du Niger au Mali a été décrit comme une success story pour ses résultats de 1980 à 2006. Cette entreprise parapublique met en relief l’importance des retombées d’une gestion vertueuse du fleuve Niger.

En effet, l’eau est une ressource importante pour l’essor économique et social d’une nation. Un pays qui manque d’eau est un pays qui ne peut ni nourrir sa population ni se développer, puisqu’il est largement admis qu’en dessous de 1700 m3/a, le développement d’une société est contraint par un problème d’accès à l’eau (Lasserre et Descroix, 2002). Les retombées de la bonne gestion du fleuve Niger sont nombreuses au Mali :

  • Garantir la sécurité alimentaire des populations grâce à la culture du riz et la fourniture d’eau potable pour le cheptel : les besoins nutritionnels des populations de la zone de l’Office du Niger au Mali sont satisfaits à 90 % en moyenne, dans un contexte où les populations de la zone de l’Afrique de l’ouest font face à une crise alimentaire et nutritionnelle grave
  • Augmenter le niveau de vie des populations grâce à la culture du riz et au commerce de celui-ci (les populations de cette région ont un revenu supérieur à celles des autres régions)
  • Essor économique de la région, de façon plus large
  • Amélioration de la santé des populations grâce à l’amélioration de leurs conditions de vie et leur état nutritionnel.

Instrument efficace d’intégration

Au vu de ces résultats et de la solidarité qui a toujours existé entre les neuf pays membres de l’ABN, nous pouvons sans hésitation affirmer que l’ABN pourrait être un instrument efficace d’intégration pour les populations de cet espace géographique et de mise en œuvre de politiques de développement communes pour le Bassin du Niger.

Au-delà de la gestion fluviale commune de la plus grande artère fluviale d’Afrique de l’Ouest, la coopération entre les pays membres de l’Autorité du Bassin du Niger pourrait aussi tourner autour d’autres axes comme le secteur économique (commerce), technologique, le domaine culturel et le maintien de la paix.

Le panafricanisme de demain se construit déjà autour du fleuve Niger. Le réchauffement climatique avec son corollaire de conséquences désastreuses est là. Nous devons donc nous mettre ensemble. Il y va de l’avenir d’environ 200 millions de personnes qui peuplent le bassin du Niger. Les défis sont nombreux, mais pas insurmontables.


Aïcha Yatabary
©Aïcha

Dr Aïcha Yatabary est médecin de formation, consultante en santé publique à Paris, en France. Elle est la présidente de l’association Femmes Santé Solidarité Internationale. Elle est auteure du livre « Afrique, développement durable et coopération internationale » (Harmattan Côte d’Ivoire) et du roman « Le Banquet des marabouts ».

6 novembre 2021 0 comments
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Inauguration Usine Cacao Côte d'Ivoire
Actu

Côte d’Ivoire : inauguration de la plus grande usine de broyage de cacao en Afrique

by Bakary FOMBA 5 novembre 2021
written by Bakary FOMBA 3 minutes read

En Côte d’Ivoire, le Premier ministre Patrick Achi a inauguré, mardi 2 novembre dernier, l’extension de l’unité de transformation du Cacao de la société Cargill Cacao. Installée à Abidjan, cette nouvelle usine de broyage est considérée comme la plus grande en Afrique.

Premier pays producteur mondial du Cacao, l’installation de cette usine fera de la Côte d’Ivoire, une grande puissance économique continentale.

Avec un investissement estimé à plus de 100 millions de dollars, cette unité de transformation, située à Yopougon, est la plus grande usine de broyage de cacao en Afrique. L’usine de transformation a créé près de 100 emplois à temps plein et des centaines d’emplois indirects. Elle emploiera désormais plus de 700 travailleurs, permettant à l’unité de produire de la poudre de cacao.

Projet stratégique

« La réalisation de ce projet stratégique traduit ainsi le dynamisme du groupe Cargill et le rôle majeur qu’il entend jouer dans l’industrialisation de la filière cacao en Côte d’Ivoire, afin de contribuer à la création d’emplois et de richesses toujours plus grandes pour nos populations », s’est réjoui le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi. À ses dires, le gouvernement ivoirien s’est fixé pour objectif de transformer toute la production nationale. Cela, pour renforcer la contribution de cette filière essentielle à la création d’emplois et de richesses dans ce pays côtier d’Afrique de l’Ouest.

À la suite d’une signature de convention avec l’État ivoirien en 2017, indique-t-on, la société Cargill s’est engagée à augmenter sa capacité de broyage de 50 %, s’inscrivant dans l’objectif du pays, d’accroître l’industrialisation du secteur du cacao. Celle-ci, précise-t-on, est passée de 110 000 tonnes à près de 170 000 tonnes par an.

Faire vivre près de 5 millions

« Nous le savons, le cacao est une filière de vie pour la Côte d’Ivoire », a rappelé M. Achi. À l’en croire, le cacao contribue à hauteur de 20 % de la richesse nationale de la Côte d’Ivoire, mobilisant ainsi près de 800 000 producteurs et aide à faire vivre près de 5 millions d’Ivoiriennes et d’Ivoiriens, soit 1 personne sur 5.

Aussi, a-t-on indiqué, en réussissant l’accélération de la transformation de la filière cacao, c’est aussi la transformation structurelle de l’économie de la Côte d’Ivoire qui s’accomplit. C’est ainsi que « plus que jamais, l’industrialisation est notre cap, l’industrialisation est notre avenir ». « Le cacao constitue la première culture de rente de la Côte d’Ivoire et représente 40 % des recettes d’exportations nationales. En outre, il contribue à hauteur de 20 % du PIB, et mobilise près de 2 millions de producteurs », a déclaré Patrick Achi lors de l’inauguration de cette architecture.

Pour rappel, Cargill opère en Côte d’Ivoire depuis 1998 et emploie 870 personnes sur ses sites d’Abidjan, de Daloa et de San-Pedro.

Bakary Fomba

5 novembre 2021 0 comments
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