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Mahamoudou Savadogo
ActuAnalyses

Mahamoudou Savadogo : « La Guinée pourrait servir d’ouverture vers la mer pour le Burkina et le Mali »

by Fousseni TOGOLA 3 février 2023
written by Fousseni TOGOLA 7 minutes read

Mahamoudou Savadogo, expert en sécurité, basé à Ouagadougou, membre de la Coalition citoyenne pour le Sahel, nous livre, dans ce premier numéro de l’hebdomadaire Sahel Kunafoni, ses analyses sur la situation socio -politico-sécuritaire du Sahel, notamment du Mali, du Burkina Faso, de la Guinée et même du Niger. Selon lui, une alliance à trois (entre le Mali, le Burkina Faso et la Guinée) se dessine. Il invite aussi à revoir la forme actuelle du panafricanisme et se prononce sur le départ des forces françaises de certains pays du sahel.

Sahel Kunafoni : quelle analyse faites-vous de la situation au Sahel, depuis les coups d’État militaires au Mali, en Guinée puis au Burkina Faso ?

Mahamoudou Savadogo : la situation sécuritaire ne s’est pas du tout améliorée dans cette région. Elle continue de se dégrader. En plus du problème sécuritaire, il y a aussi la situation socio-politique, qui est de plus en plus délétère.

Paradoxalement, on voit que du côté du Niger, qui a une relative stabilité institutionnelle, les choses sont beaucoup plus stables que les pays qui connaissent des coups d’État. On peut donc dire que les coups d’État ont contribué à dégrader la situation sécuritaire dans ces pays.

Cette dégradation, après une année de règne militaire, est très inquiétante et interpelle la communauté internationale et surtout la communauté humanitaire pour qu’elles soient plus regardantes et se penchent sur les besoins de ces populations qui sont presque abandonnées à elles-mêmes, au bon vouloir des militaires.

Le Burkina Faso a demandé le départ de la Force Sabre, la force française présente dans le pays. Comment comprenez-vous cette décision ?

Le départ de Sabre peut-être expliqué comme étant une volonté populaire. Ce gouvernement de transition, qui se base sur la volonté des populations, a décidé d’exercer cette volonté populaire.

Dès leur arrivée au pouvoir, les militaires ont décidé de ne plus tenir compte de l’aide française. Depuis le deuxième coup d’État, ils n’ont plus fait appel à l’assistance logistique française. Ce qui les a permis, pendant trois mois, d’être un peu plus indépendants vis-à-vis de la logistique française et de décider de se départir de cette aide.

Quel est le fond du problème entre les deux pays, selon vous ?

Lorsque Sabre s’installait, c’était pour des besoins individuels du président français et de son homologue burkinabè, qui voulait de cette force pour se protéger. C’est ce rôle que cette force a effectivement joué puisqu’elle a exfiltré le président du Faso au moment où il avait perdu le pouvoir.

Face à la dégradation de la situation sécuritaire, les populations, exaspérées, ont rapidement trouvé un bouc-émissaire : la présence française, notamment la force spéciale Sabre.

Il ne faut pas oublier aussi que le Burkina se tourne de plus en plus vers l’allié russe, qui met de plus en plus la pression sur la France.

C’est tous ces aspects qui auraient motivé la rupture de la coopération militaire entre le Burkina et la France. Toutefois, il faut noter que cette coopération continue, sur d’autres aspects, puisque nous avons toujours chez nous des assistants techniques français, et aussi de la coopération en termes d’instruction, qui fait que des militaires burkinabè sont toujours formés par des militaires français.  

Faut-il prévoir une alliance des trois pays (Mali, Burkina et Guinée), dans cette vaste région ?

L’alliance est en train de se dessiner lentement puisqu’on voit que les trois pays sont en lien. Ils sont en train de renforcer leur coopération. La Guinée pourrait servir d’ouverture vers la mer pour le Burkina et le Mali. L’axe Guinée-Burkina est en train de se dessiner.

Au fond, qu’est-ce qui oppose ces pays à la France ? Pourquoi est-elle prise pour cible ?

Je dirais que la France a joué une mauvaise diplomatie. Ce pays est considéré comme une rente pour accéder au pouvoir en Afrique de l’ouest et particulièrement dans ces pays.

Au moment où la France avait toujours beaucoup de crédibilité, elle était toujours en accointance avec ces chefs d’État directement plutôt qu’en accord avec les peuples africains. Ce qui a fait qu’aujourd’hui, lorsque les peuples africains ont eu l’occasion, ils n’ont pas hésité à jeter la France en pâture. C’est la France qui a exfiltré le président burkinabè. Elle a soutenu IBK (Ibrahim Boubacar Kéïta au Mali) jusqu’à la dernière minute. Elle a soutenu ces pouvoirs burkinabè et malien, malgré leur état de corruption.

Ce soutien de la France a empêché ces chefs d’État d’équiper leur pays sur le plan logistique. Ils ont cru que même s’ils ne l’équipent pas, la France serait toujours là pour couvrir leur détournement et couvrir leur mauvaise gouvernance.

C’est ce rôle qui a valu l’inimité de la France vis-à-vis des populations. C’est une erreur qu’il va falloir corriger.

Les populations de ces pays ont-elles oublié l’aide de la France ?

Il faut plutôt souligner à ce niveau une erreur de communication. L’aide de la France à ces pays n’était pas perçue par les populations comme une aide en leur endroit, mais plutôt comme une assistance directement aux présidents. Il serait mieux de revoir cet aspect.

Malgré tout, il ne faudrait pas perdre de vue que la France a permis de stopper l’avancée des groupes terroristes dans ces pays. Un geste qui avait été mis au compte de ces chefs d’État, qui avaient fait croire aux populations qu’ils avaient équipé les forces de défense comme il se doit, alors que l’argent allait ailleurs.

Comment expliquez-vous l’apparition inattendue d’Iyad Ag Ghaly, dans la région de Ménaka au Mali, à moins d’une semaine après les célébrations du 62e anniversaire de l’armée malienne et à un moment où on parle de plus en plus de « montée en puissance » de cette armée ?

Je n’ai pas trop d’informations sur cette réapparition. Mais je crois qu’Iyad est en train de chercher des alliances avec les groupes armés comme la GATIA (Groupe autodéfense touareg Imghad et alliés) et la MAA (Mouvement arabe de l’Azawad). Je crains davantage qu’il réussisse. Car cela va isoler davantage la junte malienne.

À quoi faut-il craindre de cette tendance des autorités de ces deux pays à s’orienter vers le tout militaire dans cette lutte contre le terrorisme ?

Le tout militaire ne fera qu’exacerber la crise sécuritaire. Elle ne fera que généraliser la violence au détriment des populations. Les réponses militaires ne sont pas adaptées.

Dans ces pays, nous avons des zones où règnent des exactions armées locales ; des zones où c’est l’État qui doit se remettre en cause. Dans d’autres aussi, c’est l’administration qui était absente ou doit simplement faire sa mue.

Si on apporte une réponse militaire dans un tel contexte, on ne trouvera pas la solution. Il vaut mieux analyser de façon plus approfondie les causes qui ont fait basculer dans la violence dans ces régions plutôt que d’apporter une réponse tout-sécuritaire qui n’est qu’un raccourci pour répondre à la menace terroriste.

Concrètement, pensez-vous que le panafricanisme est une solution aux problèmes socio -politico-sécuritaire de ces pays sahéliens ?

Le panafricanisme, sous cette forme, n’est pas la réponse aux problèmes que nous vivons. Le panafricanisme doit résider dans la bonne gouvernance, dans l’ouverture aux autres peuples, dans l’intérêt supérieur des populations, que doivent prôner les dirigeants.

Le panafricanisme ne doit pas se résoudre dans le déni, dans les accusations, dans la théorie du complot, en accusant tout le monde d’être responsable de ce qui nous arrive. Vu sous cette forme, il n’est pas la solution. Il faudra revoir et corriger cette conception, à temps, avant que nous ne basculions dans le désordre.

Propos recueillis et retranscrits par F. Togola pour Sahel Kunafoni

3 février 2023 0 comments
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Assimi Goïta
ActuPolitique

Mali : pour le renouveau de l’administration publique, le président Goïta fonde aussi l’espoir sur le SNJ

by Chiencoro 2 février 2023
written by Chiencoro 4 minutes read

Le 3e contingent du service national des jeunes (SNJ) a été présenté au drapeau, ce jeudi 2 février 2023. Le président de la transition, le colonel Goïta, fonde aussi de l’espoir sur ce pour le renouveau dans les administrations publiques maliennes.

Le président de la transition a lié l’acte à la parole. Au départ, beaucoup n’y croyaient pas et pensaient qu’il s’agissait de simples propos en l’air, venant d’un rêveur solitaire, qui aurait perdu les moyens de sa politique. Mais aujourd’hui, le résultat palpable est sous les yeux de tous. La 1re promotion de fonctionnaires, ayant bénéficié la formation militaire obligatoire, a été présentée ce jeudi 2 février 2023, au drapeau national, après avoir réussi avec brio leur session.

Renouveau de l’administration publique malienne

En mars 2022, le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, avait indiqué que la formation commune de base est désormais un passage obligé pour tous les nouveaux fonctionnaires, avant qu’ils ne rejoignent leurs lieux de déploiement dans le cadre de l’administration.

Il a fallu attendre juste six (6) mois pour voir cette instruction mise en exécution par les membres du gouvernement. En août 2022, cette 3e cohorte, constituée de fonctionnaires admis à la fonction publique de l’État et des Collectivités, a pris le départ pour leur lieu de formation, à Ségou, dans le camp de Bapho.

Cette initiative du chef suprême des armées se justifie par la volonté de mettre la jeunesse au cœur du développement et surtout de la politique sécuritaire du pays. Aussi vise-t-elle le renouveau de l’administration publique malienne. Ces recrus, à qui ont été enseigné non seulement des formations physiques, mais aussi et surtout civiques sur les valeurs intrinsèques de la République, comme la loyauté, la ponctualité, la régularité, le respect, le patriotisme, impulseront une nouvelle dynamique aux administrations publiques du Mali.

Lutte contre la corruption

C’est d’ailleurs ce qu’a fait remarquer le président Goïta, à l’occasion de la cérémonie de présentation au drapeau de ces nouveaux recrus : « Je n’ai aucun doute que cette nouvelle génération de fonctionnaire saura se surpasser et impulser une nouvelle dynamique de performance dans notre administration publique ». 

Ce service militaire obligatoire fait donc partie du vaste chantier de réformes dans lequel se sont engagées les autorités maliennes à leur arrivée au pouvoir. Il est notamment en droite ligne avec l’engagement du président Goïta à lutter contre la corruption, la délinquance financière et économique, l’enrichissement illicite et l’absentéisme dans les administrations publiques. C’est pourquoi il a exhorté les recrus à « préserver les acquis de la formation militaire, qui est la discipline, la ponctualité, la rigueur et surtout la loyauté ».

« Un héros de l’Afrique » 

Le colonel Goïta fait partie d’une race rare de dirigeants en Afrique, voire au-delà, en raison de son attachement à la parole donnée. D’ailleurs le Premier ministre burkinabè en visite au Mali, du 31 janvier au 1er février 2023, a fait remarquer que le chef de l’État malien est « un héros de l’Afrique. » En effet, le chef suprême des armées maliennes, celui auquel les sages de Ségou ont octroyé le grade de Maréchal, se fait remarquer par sa vertu. Ce qui explique pourquoi, depuis son arrivée, il a réussi là où tous ses prédécesseurs ont échoué.

De la tenue des Assises nationales de la refondation jusqu’au démarrage de la mise en œuvre des recommandations de cette grande concertation des Maliens, nombreux sont ceux qui se sont arrêtés sur le trottoir pour attendre la suite. Mais bientôt la Commission de finalisation du projet de constitution mise en place débutera ses activités. Outre cela, le président Goïta, à travers la mise en œuvre d’un certain nombre de mesures phares de relance économique et de protection sociale, a prouvé aux Maliens qu’il est animé d’un véritable amour pour son pays. C’est d’ailleurs ce qui traduit son renoncement aux 2/3 de son fonds de souveraineté pour le bien-être des Maliens les plus démunis.  

Disons donc que le président Goïta est le modèle de dirigeant qu’il faut à tous les pays africains pour plus de souveraineté et par ricochet de développement.

Chiencoro Diarra

2 février 2023 0 comments
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Sortie de la 3ème cohorte du SNJ
ActuSécurité

Sortie de la 3e cohorte du SNJ : « nous ne faisons que lier l’acte à la parole », dixit le président Goïta

by Sahel Tribune 2 février 2023
written by Sahel Tribune 3 minutes read

La première promotion des fonctionnaires, ayant bénéficié la formation militaire obligatoire, dans le cadre du Service national des jeunes (SNJ), ont bouclé leur session. Ils ont été présentés, ce jeudi 2 février 2023, au drapeau national.

C’est une première au Mali. Les admis de la fonction publique de l’État et des collectivités territoriales, envoyés, il y a six mois, dans le camp de Bapho, à Ségou, pour leur formation militaire obligatoire au service national des jeunes (SNJ), ont achevé leur session avec brio. En mars 2022, le président de la transition, le colonel Assimi Goïta avait indiqué que la formation commune de base est désormais un passage obligé pour tous les nouveaux fonctionnaires, avant qu’ils ne rejoignent leurs lieux de déploiement dans le cadre de l’administration.

Des ambassadeurs du SNJ

Il a fallu attendre juste six (6) mois pour voir cette instruction mise en exécution par les membres du gouvernement. En août 2022, cette 3e cohorte, constituée de fonctionnaires admis à la fonction publique de l’État et des Collectivités, a pris le départ pour leur lieu de formation, à Ségou. Disons donc que le Président a su lier l’acte à la parole.

Cette promotion de fonctionnaires, ayant suivi une formation militaire obligatoire, vient d’être présentée au drapeau national. Selon le chef de l’État, « en présentant ce matin au drapeau national, emblème de la patrie, ces jeunes recrus de la fonction publique, nous ne faisons que lier l’acte à la parole ».

Dans son allocution, le directeur du Service national des Jeunes a précisé que l’effectif de cette promotion s’élève à 784 recrus, désormais formés sur les services clefs du maniement des armes. Il rassure que ces recrus sont désormais prêts à servir partout où ils seront appelés à travailler. Car ils sont désormais des ambassadeurs du SNJ, aptes à servir dans l’administration publique et à défendre la patrie, a rassuré le ministre de la Jeunesse, des Sports, chargée de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Mossa Ag Attaher.

« Préserver les acquis de la formation militaire »

Ces recrus sont le fruit de la promesse du président de la transition, il y a dix mois, à l’occasion de la sortie de la 2e cohorte du SNJ, a souligné le ministre, qui a saisi l’occasion pour rappeler les objectifs de ce service, qui apparaît comme une lueur d’espoir qui fera de la souveraineté retrouvée du Mali une réalité tangible.  

Cette formation, a expliqué le ministre Mossa Ag Attaher, permettra l’émergence de citoyens patriotes, attachés aux valeurs de la Nation. Car, dit-il, les trois principes, qui guident l’action gouvernementale, sont ancrés en chacun de ces recrus.

Dans une interview accordée à la presse, le président de la transition a invité ces recrus à « préserver les acquis de la formation militaire, qui est la discipline, la ponctualité, la rigueur et surtout la loyauté. Aussi il leur appartient désormais de défendre les trois principes qui guident désormais l’action publique en territoire du Mali, à savoir, le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques et des choix de partenaires opérés par le Mali et le respect des intérêts vitaux du peuple malien dans les prises de décision. »

Grande satisfaction des recrus

Au cours de cette cérémonie de sortie de promotion, les recrus ont été invités à toujours défendre l’intérêt supérieur de la Nation.

À l’issue du chant des recrus, invitant les Maliens à l’union sacrée autour de la patrie, le major de la promotion, Boubacar Aly Touré, technicien supérieur des grands travaux publics, a été présenté au public. Cette présentation a été suivie par un défilé militaire. Ce qui a mis fin à cette cérémonie consacrant le retour de ces recrus dans leur service respectif.  

Cette formation, a souligné le ministre, doit sa réussite à une synergie d’action entre les membres du Gouvernement, mais aussi entre les instructeurs. Les recrus se sont réjouis de la qualité et de la nécessité d’une telle formation.

C.D

2 février 2023 0 comments
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Le Premier ministre du Burkina Faso
ActuPolitique

Le Premier ministre burkinabè : « Dans la lutte contre l’insécurité, nous bénéficions de l’appui de nos frères maliens »

by Mohamed Camara 1 février 2023
written by Mohamed Camara 3 minutes read

Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla, le chef du gouvernement de la transition du Burkina Faso, est arrivé à Bamako pour une visite de travail de 24 heures. Il a été reçu par le président malien de la transition, ce mercredi 1er février 2023. À l’issue de cette rencontre, il a déclaré à la presse que le Burkina Faso bénéficie de l’appui du Mali en matière de lutte contre le terrorisme.

Un poigné de mains très chaleureux, des accolades interminables, des larges sourires, des deux chefs du gouvernement devant les caméras des médias, sous les fanfares triomphales des militaires, l’ambiance était amicale à l’aéroport international de Bamako, ce mardi en début de soirée.

« Depuis l’avènement au pouvoir du président Assimi Goita, le Mali fait la fierté de toute l’Afrique indépendante », a témoigné le chef du gouvernement burkinabé aux micros des journalistes.

Drapeaux malien et burkinabé 

Le PM du Faso, qui a fait une escale de quelques heures à Lomé, a témoigné de la fierté de son homologue Cheffe du gouvernement togolaise sur la transition malienne.

Un jeune malien de nom d’Ibrahim Cissé a fait le trajet Bamako-Ouagadougou à pied, « pour nous présenter les drapeaux malien et burkinabé », selon Joachim Apollinaire, qui précise que le jeune homme appelle les deux pays à la fédération. Un acte qui aurait marqué le Premier ministre du pays des hommes intègres.

Le Premier ministre est revenu au Mali avec le jeune malien à Bamako, sous l’approbation de son président, Capitaine Ibrahim Traoré. Cela en vue « montrer que nous sommes fiers de l’acte qu’il a posé », a laissé entendre M. Joachim.

Rencontre avec le Président de la transition

Le PM du Burkina Faso est donc dans la capitale malienne afin de discuter de ce projet de « fédération », proposé par le jeune Cissé, avec son homologue malien, Choguel Kokala Maiga, et le Chef de la Diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, qui selon lui, sont des « panafricanistes convaincus. »

« Nous sommes conscients que, ce que nos devanciers n’ont pas pu faire, nous n’avons pas d’excuse pour ne pas le faire. En tout cas pour ne pas le tenter », martèle-t-il, avant de faire mention de la feuille de route qui lui a été transmise par le chef de la Transition burkinabé, Capitaine Ibrahim Traoré. « Tant que nous restons isolés, nous sommes fragiles. Si nous nous mettons ensemble, nous aurons une puissance de frappe beaucoup plus décisive », a-t-il déclaré, après son audience, ce mercredi avec le président Goïta.

Selon Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla, le Mali et le Burkina Faso ont trop longtemps regardé ailleurs au lieu de se regarder. Alors que les deux pays ont des similitudes, des défis et un destin commun. Selon ses explications, les aspirations des peuples burkinabè et maliens, c’est la paix, la sécurité et le développement. « Nous avons compris que, isolément, il est difficile de réaliser ces données. Alors qu’ensemble nous pouvons davantage réaliser et beaucoup plus facilement. Dans la lutte contre l’insécurité, nous bénéficions de l’appui de nos frères maliens. Ce qui sème maintenant la panique au niveau des terroristes », a-t-il affirmé.

Mohamed Camara             

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Boris Pistorius, ministre allemand de la Défense.
ActuSécurité

Mali : la présence des militaires allemands, une « perte de temps et d’argent »

by Sahel Tribune 1 février 2023
written by Sahel Tribune 1 minutes read

L’Allemagne remet en cause le déploiement de ses troupes au Mali. Selon le nouveau ministre de la Défense, Boris Pistorius, la présence des militaires allemands sur le sol malien est une «perte de temps et d’argent, notamment pour les militaires qui mettent en péril leur vie loin de leurs familles et de leurs amis ».  Dans cette déclaration à la presse, ce mercredi 1er février 2023, le ministre de la Défense indique que « Rester au Mali jusqu’en mai 2024 n’est absolument pas pertinent dans les conditions actuelles ».

Boris Pistoriu, qui s’exprimait dans une interview accordée au quotidien « Süddeutsche Zeitung », annonce un voyage au Mali dans les prochaines semaines en vue de visiter les troupes de la Bundeswehr stationnées dans le pays.

La rédaction

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Moussa Faki Mahamat, président de la commission de l'Union africaine
Actu

Moussa Faki Mahamat : « Nous sommes venus aujourd’hui faire le point avec les autorités de la transition »

by Chiencoro 31 janvier 2023
written by Chiencoro 3 minutes read

Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a séjourné au Mali du 29 au 31 janvier 2023. L’objectif était de faire le point avec les autorités maliennes des étapes franchies.

Pour la troisième fois consécutive, depuis le début de la Transition, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, séjourne au Mali, dans le cadre des consultations périodiques entre l’union et le Mali. Arrivé dans ce pays sahélien, le 29 janvier 2023, pour une visite de 72 h, l’ex-ministre tchadien des Affaires étrangères repart du Mali rassurer, après avoir rencontré les plus hautes autorités de l’État.

La situation en Afghanistan

A sa sortie d’audience avec le président de la transition, ce mardi 31 janvier 2023, Moussa Faki Mahamat a précisé : « Nous sommes venus aujourd’hui faire le point avec les autorités de la Transition sur les étapes franchies et nous sommes heureux de constater que des progrès réels ont été accomplis par la transition malienne ».

Le Premier ministre du gouvernement de transition, Dr Choguel Kokalla Maïga, lui a fait savoir les réformes politiques et institutionnelles déjà réalisées et celles en cours dans le pays, à la suite des Assises nationales de la refondation. « La résolution durable de la crise qui affecte notre pays depuis plusieurs années nécessite un changement de paradigme », a déclaré le Premier ministre dans son allocution.

Le PM a rappelé, en vue de prouver la pertinence des réformes en cours, la situation en Afghanistan, « un pays qui a régulièrement organisé des élections pendant 20 ans, sans que cela résolve durablement les problèmes structurels. Ses partenaires occidentaux ont fini eux-mêmes par en faire le constant en l’abandonnant à son triste sort ». Les réformes vont donc se poursuivre pour la naissance du Mali Kura.

L’Union africaine interpellée

Moussa Faki Mahamat a saisi cette occasion pour appeler à « l’intensification des efforts pour la revitalisation de l’accord de paix et de réconciliation de 2015, de façon consensuelle, à la mobilisation des ressources techniques et financières pour soutenir le processus électoral ».

Le gouvernement lui a donné l’assurance que l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger sera mis en œuvre, « en capitalisant les progrès réalisés à l’issue des dernières réunions du Comité de Suivi de l’Accord et de la Réunion décisionnelle de haut Niveau tenue en septembre 2022 ». Quant aux élections, Dr Choguel Kokalla Maïga a précisé que « la Transition dans notre pays ne saurait se résumer à une question d’élection et d’alternance au sommet de l’État ». Et de rassurer : « Loin de moi, l’idée selon laquelle les élections ne sont pas importantes, mais face à une crise de l’ampleur de celle que nous connaissons, les élections doivent être précédées de réformes appropriées ».

Toutefois, le gouvernement malien a exhorté le soutien de l’Union africaine en vue de consolider ses efforts, « à les amplifier à travers un soutien franc et robuste aux plans politique, technique et financier ». Aussi, lui a-t-il invité à la « levée des sanctions qu’elle a imposée à notre pays le 14 janvier 2022, suite à l’endossement de celles de la CEDEAO prises le 09 janvier 2022 » et à la « réintégration du Mali au sein des instances de l’Union Africaine ».

Cette visite a été l’occasion de réaffirmer le soutien de l’Union africaine « au succès de la transition et notre désir ardent de voir la solidarité africaine s’exprimer en faveur de ce pays ».   

Chiencoro Diarra

31 janvier 2023 0 comments
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Semaine de la Justice
ActuSécurité

« Semaine de la justice » : briser le mur de glace entre les acteurs et les justiciables  

by Cheickna Coulibaly 30 janvier 2023
written by Cheickna Coulibaly 3 minutes read

Les activités de la 1re édition de la Semaine de la justice ont été lancées, le 23 janvier 2023, au Centre International de Conférence de Bamako (CICB). Le ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Garde des sceaux, Mamoudou Kassogué, a invité à briser le mur de glace qui existe entre les acteurs et les justiciables.

En vue de mieux faire connaitre l’Institution judiciaire, vaincre le déficit criant d’informations et instaurer plus de confiance entre la justice et le justiciable, une initiative dénommée « Semaine de la justice » a vu le jour au Mali. À travers cette initiative, les organisateurs entendent rendre la justice plus proche des citoyens, les informer sur leurs droits et promouvoir la bonne distribution de la justice.

Selon le président de la Commission d’organisation, non moins secrétaire général du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, le Dr Boubacar Sidiki Diarrah, la Semaine de la justice est destinée aux citoyens, aux étudiants et aux professionnels de la justice. Elle a été concrétisée sur les instructions du ministre Mamoudou Kassogué, suivant Décision n° 2022/MJDH-SG du 10 octobre 2022, qui salue cette initiative.

Institutionnaliser la Semaine de la Justice  

Le ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Garde des Sceaux déplore l’existence d’un « mur de glace entre les acteurs et les justiciables qu’il faut impérativement briser ». Selon ses explications, « la justice serait mieux acceptée si les citoyens ont accès aux informations dont ils ont besoin pour comprendre les mécanismes à travers lesquels elle est rendue, notamment la juridiction compétente, la procédure suivie devant elle, les frais de justice, les voies de recours et les voies par lesquelles la décision définitive peut recevoir exécution ».

Pour le premier responsable du département de la Justice, nul doute la justice « fait sa mue doucement, mais sûrement » pour le bonheur des justiciables et du public. « Nous sommes engagés à l’imprimer un rythme rationnel de nature à asseoir davantage sa crédibilité et sa respectabilité par une saine et bonne distribution, tout en mettant en exergue la reddition de compte, la critique, l’autocritique pour améliorer le service », assure-t-il avant d’annoncer la volonté du gouvernement malien, à travers son département, d’institutionnaliser la Semaine de la Justice.

« Les discours ne sauraient suffire »

Lors de l’ouverture de la rentrée judiciaire session 2023, le président malien de la transition, le colonel Assimi Goïta, président du Conseil supérieur de la magistrature, avait rappelé que « face à la soif de justice du peuple malien, les discours ne sauraient suffire ». Il avait donc souligné la nécessité pressante de poursuivre la réforme déjà entamée dans le secteur de la Justice. Le « changement tant souhaité doit être porté collectivement par une prise de conscience générale », avait-il indiqué dans son allocution d’ouverture.

Les défis auxquels la justice malienne est confrontée ainsi que la revalorisation de l’appareil judiciaire en vue de le rendre plus performant et efficace étaient au cœur des préoccupations au cours de cette session annuelle.

Cheickna Coulibaly

30 janvier 2023 0 comments
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