Home Actu « Semaine de la justice » : briser le mur de glace entre les acteurs et les justiciables  

« Semaine de la justice » : briser le mur de glace entre les acteurs et les justiciables  

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Les activités de la 1re édition de la Semaine de la justice ont été lancées, le 23 janvier 2023, au Centre International de Conférence de Bamako (CICB). Le ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Garde des sceaux, Mamoudou Kassogué, a invité à briser le mur de glace qui existe entre les acteurs et les justiciables.

En vue de mieux faire connaitre l’Institution judiciaire, vaincre le déficit criant d’informations et instaurer plus de confiance entre la justice et le justiciable, une initiative dénommée « Semaine de la justice » a vu le jour au Mali. À travers cette initiative, les organisateurs entendent rendre la justice plus proche des citoyens, les informer sur leurs droits et promouvoir la bonne distribution de la justice.

Selon le président de la Commission d’organisation, non moins secrétaire général du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, le Dr Boubacar Sidiki Diarrah, la Semaine de la justice est destinée aux citoyens, aux étudiants et aux professionnels de la justice. Elle a été concrétisée sur les instructions du ministre Mamoudou Kassogué, suivant Décision n° 2022/MJDH-SG du 10 octobre 2022, qui salue cette initiative.

Institutionnaliser la Semaine de la Justice  

Le ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Garde des Sceaux déplore l’existence d’un « mur de glace entre les acteurs et les justiciables qu’il faut impérativement briser ». Selon ses explications, « la justice serait mieux acceptée si les citoyens ont accès aux informations dont ils ont besoin pour comprendre les mécanismes à travers lesquels elle est rendue, notamment la juridiction compétente, la procédure suivie devant elle, les frais de justice, les voies de recours et les voies par lesquelles la décision définitive peut recevoir exécution ».

Pour le premier responsable du département de la Justice, nul doute la justice « fait sa mue doucement, mais sûrement » pour le bonheur des justiciables et du public. « Nous sommes engagés à l’imprimer un rythme rationnel de nature à asseoir davantage sa crédibilité et sa respectabilité par une saine et bonne distribution, tout en mettant en exergue la reddition de compte, la critique, l’autocritique pour améliorer le service », assure-t-il avant d’annoncer la volonté du gouvernement malien, à travers son département, d’institutionnaliser la Semaine de la Justice.

« Les discours ne sauraient suffire »

Lors de l’ouverture de la rentrée judiciaire session 2023, le président malien de la transition, le colonel Assimi Goïta, président du Conseil supérieur de la magistrature, avait rappelé que « face à la soif de justice du peuple malien, les discours ne sauraient suffire ». Il avait donc souligné la nécessité pressante de poursuivre la réforme déjà entamée dans le secteur de la Justice. Le « changement tant souhaité doit être porté collectivement par une prise de conscience générale », avait-il indiqué dans son allocution d’ouverture.

Les défis auxquels la justice malienne est confrontée ainsi que la revalorisation de l’appareil judiciaire en vue de le rendre plus performant et efficace étaient au cœur des préoccupations au cours de cette session annuelle.

Cheickna Coulibaly

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