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Sinankunya ou cousinage à plaisanterie
ActuSociété

Cousinage à plaisanterie : une valeur de stabilité sociale et de paix en voie de disparition au Mali

by Bakary FOMBA 28 mai 2023
written by Bakary FOMBA 6 minutes read

Au Mali, comme dans beaucoup d’autres pays de la région ouest-africaine, le cousinage à plaisanterie ou le « sinankunya » est perçu comme l’un des fondements de l’unité nationale. Aujourd’hui, pour cause de l’irrespect vis-à-vis de ce facteur important dans la cohésion sociale, cette pratique ancestrale, dont l’origine remonte à plusieurs décennies, est en voie de disparition au Mali.

Communément appelé le « sinankunya » au Mali, le cousinage à plaisanterie ou la parenté à plaisanterie est une pratique culturelle qui vise à maintenir la paix et la cohésion sociale entre différentes ethnies en particulier, mais aussi, et surtout entre l’ensemble de la population malienne en générale. Cette pratique remonte à bien avant la période coloniale. « Nos vieux, bien avant l’arrivée des deux religions (musulmane et chrétienne), ont fabriqué cet outil social pour permettre de régler un certain nombre de problèmes », précise Dr Ibrahima Traoré, sociologue de l’éducation, à l’Université des lettres et des sciences humaines de Bamako (ULSHB).

Patrimoine immatériel

Le « sinankunya » fait partie du patrimoine immatériel des populations de l’ancien empire du Mali. Cette richesse culturelle ouest-africaine est un formidable outil de médiation sociale. Les plaisanteries tournent généralement autour du rang social et de la nourriture, mais aussi du niveau d’intelligence, de courage, de dévouement au travail, etc., chacun voulant volontiers s’attribuer les meilleures qualités pour laisser à son interlocuteur les mauvaises. Mais les cousins sont tenus de ne jamais prendre en mal les reproches ou critiques qu’on leur porte. Mieux, dès qu’ils savent qu’ils partagent ce lien social, ils acceptent tout venant de l’autre. C’est ainsi que le cousinage à plaisanterie est un instrument qui facilite le vivre ensemble en étant un formidable catalyseur.

Toutefois, le « sinankunya » garantit la dignité de l’autre en toute circonstance. Sa règle d’or : ne jamais nuire à l’autre.

Bassirou Traoré, professeur d’anglais au Lycée Bocar Cissé de Niafunké, soutient que le cousinage à plaisanterie ou le « sinankunya » favorise le « vivre-ensemble et installe un climat de paix et d’entente dans la société malienne ». Selon ce professeur de l’enseignement secondaire général, ces valeurs ont des forces « incalculables dans la mesure où elles permettent d’éviter des tensions et des conflits entre populations ».

Lorsque deux personnes sont en conflit et par la suite qu’il est avéré que l’une est Traoré et que l’autre est Diarra, ce conflit va vite prendre fin. Cela reste de même entre un dogon et un bozo…

De même, la Charte de Kurukan Fuga, considérée comme la première Constitution de l’empire du Mali par certains, et la première Déclaration des droits de l’homme par d’autres, continue de « régir tous les peuples » ayant appartenu au grand Mandingue. Surtout ce qui est de l’organisation de la société, la gestion des conflits, la division du travail, l’hospitalité, la coexistence pacifique et la tolérance, affirme Kadidia Mallé, chercheure et professeure de sociologie au lycée.

En plus de son caractère de maintien de la paix et de la cohésion sociale, le cousinage à plaisanterie ou « sinankunya » est sacré dans la mesure où il fait appel aux liens de sang entre certaines couches sociales. Cette valeur séculaire interdit également le mariage entre certaines couches. 

Dans certains milieux au Mali, le mariage entre les hommes de caste et les peuls, entre les bozo ou somono et les dogons, est interdit. Cet humour crée, entre ces personnes, l’équilibre, la paix sociale, la tolérance, la solidarité interethnique et la courtoisie. Il permet tout de même de gérer beaucoup de conflits dans la société, surtout lorsqu’il se pratique dans tous les lieux, à tous les moments et sans limites d’âge.

Valeur en voie de disparition

Aujourd’hui, les références historiques sont souvent oubliées et les individus, notamment en ville, peuvent difficilement expliquer l’origine des pactes de « sinankunya ». Si les Doumbia, à un moment donné de l’histoire, ont été des « forgerons », appartenant à la catégorie des hommes de caste par opposition aux « nobles », et donc hiérarchiquement soumis, ces derniers se dédouanent dans les plaisanteries, de ce statut peu enviable en précisant que les Sidibe ne sont pas non plus des « nobles », mais des éleveurs. L’enjeu suscite des joutes oratoires nombreuses, quotidiennes et très appréciées.

Outre, les « sinankun » se manifestent par des relations privilégiées entre les deux lignages puisque le pacte d’alliance indique qu’ils se doivent respect mutuel. Ainsi, dans toutes les situations de conflits auxquelles les uns ou les autres peuvent être confrontés, le « sinankun » a un rôle de médiateur puisqu’il peut intervenir et obliger son cousin à se soumettre à son jugement ou à sa décision.

Par ailleurs, ces valeurs ont tendance à disparaitre de nos jours. Pour cause, nombreux sont ceux qui ne les respectent plus, notamment dans les grandes villes. « Le manque d’éducation fait que ces valeurs très précieuses ont tendance à être ignorées », souligne Alassane Bah, imam à Kalabancoro, quartier au sud-est du district de Bamako. À en croire cet imam d’une soixantaine d’années, ces « valeurs doivent être enseignées » à tous et à toutes dans tous nos différentes familles.

Selon Dr Traoré, les « nouvelles technologies ont pris un pan très important dans l’éducation des enfants ». Pourtant, explique-t-il, le « cousinage à plaisanterie était une catégorie d’éducation pour les enfants, qui ne partent plus à cette école de la vie sociale. Ce qui fait qu’elle ne fait plus cas d’actualité ».

« Ressortir la Charte de Kurukan Fuga dans les tiroirs »

Malgré l’existence de ces valeurs au Mali, susceptibles de ramener la paix et la stabilité, ce pays sahélien reste confronté à un problème d’insécurité depuis plus d’une décennie. Pourtant, « ces valeurs peuvent bel et bien contribuer au retour de la paix et de la stabilité au Mali, si on retourne vers elles », affirme Bassirou Traoré tout en reconnaissant que « si le conflit au Mali n’a pas atteint un certain niveau, c’est parce que les résidus de ces valeurs sont toujours d’actualité ».

Pour Dr Ibrahima Traoré, cette valeur ancestrale peut non seulement contribuer à la stabilité et à la paix au Mali, mais aussi être un « garde de fout contre les conflits à envergures nationales ». Grâce au cousinage à plaisanterie, précise-t-il, il y a des villages dans le pays dogon qui n’ont jamais été attaqués par les peuls.

Selon les précisions de Dr Aïcha Yatabary, médecin de formation et consultante en santé publique axée sur le développement durable, pour que ces pratiques ramènent la paix et la stabilité au Mali, il faudrait « ressortir la Charte de Kurukan Fuga dans les tiroirs ». À l’en croire, cette Charte reste l’une des vieilles déclarations des droits de l’homme qui « cadre bien avec la Déclaration des droits de l’homme des Nations Unies ». Il s’agit pour elle de bien étudier la Charte de Kurukan Fuga, et l’adapter aux déclarations universelles qui existent aujourd’hui.

Bakary Fomba

28 mai 2023 0 comments
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Moura
ActuSécurité

Rapport onusien sur Moura : « un désir maniaque de dénigrer l’aide russe au peuple malien fraternel »

by Mohamed Camara 26 mai 2023
written by Mohamed Camara 4 minutes read

Le Conseil national de transition du Mali ainsi que l’ambassade de la Russie au Mali dénoncent le rapport onusien sur les présumées exactions de Moura. Ils voient dans ce rapport des manœuvres visant à discréditer les autorités maliennes de la transition.   

Le Conseil national de transition (CNT) dénonce les griefs des Nations unies contre le Mali. Selon leurs précisions, les FAMa font l’objet dans le rapport du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme sur les évènements survenus à Moura du 27 au 31 mars 2022, « d’allégations infondées, d’exactions sur les populations civiles ». Selon l’organe législatif du Mali, les « porteurs de ces informations infondées n’ont d’autres objectifs que de ternir l’image des forces de défense et de sécurité maliennes… » 

Dénigrer l’aide russe au peuple malien

Dans une déclaration, l’ambassade de la Russie au Mali voit dans ce rapport « un désir maniaque de dénigrer l’aide russe au peuple malien fraternel basée sur les principes de non-ingérence dans les affaires intérieures et respect de la souveraineté nationale ». La diplomatie russe dit reconnaitre la recette des néocolonialistes occidentaux, à savoir la « promotion » des idées de justice et démocratie par les guerres sanglantes. 

Le CNT dans sa déclaration précise que la localité de Moura est un « sanctuaire » des terroristes dans la région de Mopti, depuis des décennies. Le lieu était « quasiment inaccessible aux forces en présence au Mali (FAMa, Tacouba, Barkhane, et même la Minusma) », clarifie-t-il. 

L’organe législatif de la transition malienne reconnait les énormes efforts du gouvernement dans le domaine de la sécurité pour outiller les forces armées et de sécurité. Permettant au Mali de ramener la paix et de marquer sa présence sur l’ensemble du territoire national. 

Il fustige ce rapport, en insistant sur la non-présence sur le terrain à Moura de l’équipe des enquêteurs de la division des droits de l’homme de la Minusma. Et pendant que M. Guillaume Gueffa ait été déclaré « persona non grata » au Mali.

La fiabilité du rapport

Selon le document adopté, le CNT récuse l’authenticité des relevés satellitaires mentionnés dans le rapport onusien. Il estime que la position géographique rendue publique renvoie à une province de la RDC. De ce fait, les législateurs de la transition malienne ont rapporté que l’Association malienne des droits de l’Homme (AMDH) ne s’est pas associée aux différentes étapes des missions d’enquêtes onusiennes. D’après eux, elle s’est « démarquée, désolidarisée clairement de ce rapport en raison des manquements graves aux principes d’impartialités, d’objectivités et de loyauté. »

Il conteste la fiabilité du rapport sur les évènements de Moura, surtout le fait de considérer l’affaire comme un crime contre l’humanité. Alors que c’est le conditionnel qui aurait été utilisé tout au long du document. Il met en lumière le caractère vague et sommaire de l’enquête, en raison de l’analyse et du traitement des sources documentaires recueillis. Une vérification et examinassions procédée à travers 35 supports audiovisuels et numériques liés aux incidents et diffusés publiquement, qui sont « seulement deux du Mali à savoir l’ORTM et Joliba Tv, ainsi qu’une cinquantaine de tweets. »

« Saper le moral des forces armées »

Le CNT rapporte l’ouverture d’une enquête depuis le 6 avril 2022 par le procureur de la République près du tribunal de Mopti sur cette affaire de Moura. Une enquête menée par la gendarmerie nationale sur instruction du ministère de la Défense malienne. Mieux, il estime que ce rapport des Nations-Unies est de nature à entraver le Mali dans sa sortie de crise et dans le déroulement heureux de la transition. Les Conseillers brandissent haut et fort que le combat des FAMa contre le terrorisme obéit scrupuleusement au respect des droits de l’Homme. 

Le CNT dénonce « l’approche et la procédure adoptées par les enquêteurs », qui selon eux n’ont d’autres objectifs que de discréditer et isoler le Mali et « saper le moral des forces armées et des paisibles populations… »

Il regrette que le rapport ne répondant pas à la rigueur du standard des procédures d’enquêtes ne soit en réalité instrumentalisé que par la volonté objective de certaines puissances « impérialistes »

Le pouvoir législatif de la transition rejette en bloc les conclusions dudit rapport et se félicite de la réaction diligente du gouvernement de transition, dans son communiqué du 13 mai dernier. 

Des aspirations néocoloniales de “l’Occident collectif”

Il réitère leur soutien indéfectible au président de la transition, le Colonel Assimi Goita et l’encourage à entreprendre toute démarche utile pour la réussite de la transition et l’affirmation de la souveraineté du Mali. 

Fustigeant la déclaration conjointe des ambassades des États-Unis, de la Grande-Bretagne et du Canada sur le rapport du HCDH de l’ONU sur ces évènements de Moura, l’ambassadeur de la Russie au Mali estime que cette déclaration « des défenseurs occidentaux de la démocratie sont un exemple clair de la récidive des aspirations néocoloniales de “l’Occident collectif” de faire pression et s’immiscer sans cérémonie dans les affaires intérieures des États souverains et indépendants ».

Mohamed Camara 

26 mai 2023 0 comments
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Coris bank
Actu

Secteur bancaire : lancement de Coris Money au Mali

by Mohamed Camara 26 mai 2023
written by Mohamed Camara 2 minutes read

Dans le cadre de sa transformation digitale et pour la satisfaction de sa clientèle, la direction générale de Coris Bank International Mali a procédé, le 11 mai dernier, au lancement de Coris Money. C’était sous la houlette de sa directrice générale, Aïssata Koné.

Coris Money est une application mobile de Coris Bank International téléchargeable gratuitement à partir de Play store et App Store et entre dans le cadre de l’amélioration de ses services. Coris Money est une application qui permet entre autres : le rechargement de crédit téléphonique, l’achat de crédit d’énergie électrique prépayée, le Paiement des taxes et impôts et le paiement en ligne (E-Commerce). 

Utilisation de Coris Money

Grâce à Coris Money, on peut vérifier son solde, faire des ordres de virement, faire des retraits aux distributeurs automatiques de Billets CBI sans cartes bancaires, faire du transfert entre Coris Money et un compte bancaire. Cette application inclut tous les autres services bancaires. Selon Traoré Kady Boly, cheffe de projet, tout le monde (particuliers et entreprises) peut disposer d’un compte Coris Money. 

Il suffit juste d’avoir un numéro de téléphone et une pièce en cours de validité pour les particuliers. Les entreprises pour leur part doivent disposer des documents de création (RCCM, NIF, Statuts…). La création d’un compte Coris Money se fait auprès des agences de la banque, des distributeurs agréés ou par auto-enrôlement par le client lui-même. C’est un service offert par la banque à sa clientèle afin de désengorger ses guichets et surtout amener le client à faire plusieurs opérations sans forcément se déplacer à l’agence. Il s’agit à terme de faciliter la vie du client en lui procurant une qualité de service irréprochable. 

L’inclusion financière

Présente au Mali depuis 2014, Coris Bank internationale a lancé plusieurs produits dans le domaine de la transformation digitale. Selon la directrice générale de la banque, Aïssata Koné, « Coris Money est un produit qui vient faciliter la vie du client »  par ailleurs,« il entre dans le cadre de l’inclusion financière et surtout dans la satisfaction des clients de la banque », a-t-elle déclaré.

Notons que le produit sera disponible sur l’ensemble du territoire national du Mali. Toutes les opérations sont gratuites sauf le retrait qui coûte 1%.

Mohamed Camara

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Communication
ActuAnalyses

Communication : le Mali et le Burkina Faso échangent leurs expériences  

by Fousseni TOGOLA 25 mai 2023
written by Fousseni TOGOLA 4 minutes read

Depuis le lundi 22 mai 2023, une délégation de la direction de la Communication et des Relations publiques de la présidence du Burkina Faso séjourne au Mali. Dans la sous-région ouest-africaine, voire en Afrique de façon générale, les autorités maliennes de transition sont devenues des forces qui ne cessent d’inspirer par leurs actes. Nombreuses sont les autorités des pays voisins, officiellement ou officieusement, à venir prendre des leçons afin de recouvrer complètement leur souveraineté.  

Pourtant les actes des dirigeants maliens n’auront de sens sans une communication adaptée et maitrisée. Ce travail est conduit par la Cellule de Communication et des Relations publiques de la Présidence du Mali. Une Cellule qui œuvre au quotidien pour donner plus de visibilité et de lisibilité aux actions du chef de l’État. 

Depuis l’investiture du Colonel Assimi Goita, comme président de la transition, jusqu’à nos jours, cette Cellule est au four et au moulin en vue de redorer toutes ses actions et mieux orienter les Maliens sur les grandes orientations de sa politique. 

Cette mission d’impulsion et de provocation, d’initiation et de conception de débats dans les chaines de télévision privée et publique, visant à redresser l’opinion publique nationale et internationale, a porté fruit et commence à inspirer dans la sous-région. La Direction de la Communication et des Relations publiques de la présidence de la République du Burkina Faso est au Mali depuis lundi dans le but de s’inspirer de ce travail remarquable de leurs collègues de la Présidence du Mali. 

Cette visite encore une fois de plus est la preuve de l’engagement indéfectible de la Cellule de communication au service des autorités maliennes notamment du Président de la transition, dont elle soutient les actions en termes de veille, de proposition et de ripostes stratégiques, à travers ses relations publiques avec la presse privée, écrite, audiovisuelle et les réseaux sociaux.  

La communication, certes, ne fait pas la gouvernance, mais sans une communication maitrisée, c’est le désordre et par ricochet l’échec de toutes les initiatives de refondation. Si aujourd’hui les autorités maliennes ont réussi là où la quasi-totalité de leurs prédécesseurs a échoué, c’est grâce à la stratégie de communication que mène la Cellule et qu’il impose aux chargés de communication au niveau des différents départements ministériels.  

Tous les présidents de l’heure démocratique ont tenté de réviser la Constitution de 1992. Mais ils se sont butés à l’opposition du peuple. Mais la Transition Assimi Goita n’attend plus que le « oui » du 18 juin prochain pour faire passer le Mali à une nouvelle République dans laquelle le pays sera maitre de son destin. 

La cellule de communication a toujours été au-devant de toutes les grandes réformes politiques et institutionnelles. Ce fut des périodes d’intense communication dans les médias publics et privés avec un accent particulier sur l’inclusion, le respect par le Chef de l’État de son engagement devant le peuple malien lors des Assises nationales de la Refondation, de la souveraineté du peuple dans les prises de décision, mais aussi de celle du Mali. Autour des œuvres sociales aussi du président Goita, une initiative de développement sociale et économique, la même dynamique de communication est maintenue.  

Pour mieux imprégner leurs collègues burkinabè de cette stratégie dynamique, plusieurs activités ont marqué cette visite, notamment des séances de travail et des rencontres avec quelques structures clés de la communication au Mali en vue de formuler des recommandations à la Direction de la communication du Faso. Il s’agit in fine d’un partage d’expériences entre les deux Cellules de communication. 

Cette visite de la direction de la communication et des relations publiques du Burkina Faso au Mali vient encore confirmer le rapprochement entre les deux pays, depuis l’arrivée du capitaine Ibrahim Traoré à la tête de l’État. Elle vient mettre plus de lumière sur le travail de titan que mène la Cellule de communication et des relations publiques de la présidence du Mali. Un travail qui lui a valu en 2022 des médailles de reconnaissance décernées par le chef de l’État. 

Les autorités maliennes, notamment le président de la transition, dans son mutisme, doivent-elles son grand succès à la stratégie de communication de sa Cellule ? En tout cas, une communication claire et maitrisée assure la réussite. 

F. Togola

25 mai 2023 0 comments
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DEF 2022
ActuÉducation

DEF 2023 : retour sur la première journée des épreuves 

by Mohamed Camara 23 mai 2023
written by Mohamed Camara 3 minutes read

Le Premier ministre, Dr Choguel Kokala Maiga, en compagnie de la ministre de l’Éducation nationale, de quelques membres du gouvernement et des autorités communales de la commune III, a officiellement lancé les épreuves écrites du Diplôme d’étude fondamentale. C’était le 22 mai dernier à l’école de la Cathédrale de la commune III du district de Bamako. Les candidats à cet examen sont au nombre de 283 243 repartis entre 1506 centres sur l’ensemble du territoire national. 

Les épreuves écrites de l’examen du Diplôme d’étude fondamentale se tiennent tenues même dans les camps de réfugiés. Si le Premier ministre a donné le clap de départ dans la capitale malienne, les ministres des Transports, celui en charge de la Réconciliation nationale et de la Culture ont également lancé les épreuves à l’intérieur du pays, notamment à Ségou, Tombouctou et Kidal. 

Dans son message, le chef du gouvernement malien a encouragé les candidats à être des modèles pour le pays. Pour sa part, la ministre de l’Éducation nationale, Sidibé Dédéou Ousmane, a exhorté les élèves à faire preuve de courage et de bonne moralité pendant les épreuves afin d’éviter toute action compromettante. 

Les épreuves du DEF 2023  

Selon les précisions du gouvernement, les candidats sont comptabilisés au nombre de 283 243 repartis entre 1506 centres d’examen sur toute l’étendue du territoire national. 

Les opérations du DEF ont démarré le 22 mai dans la 8e région du Mali en présence du ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtellerie et du Tourisme, Andogoly Guindo. Il a présidé le lancement des épreuves au centre Amidi Ag Onane de la ville de Kidal. Il y’a 124 candidats, dont 40 filles et 84 garçons dans la région. 

Dans la cité des 333 saints, Tombouctou, le Colonel Ismael Wagué, ministre en charge de Réconciliation, a procédé au lancement des épreuves écrites de cet examen de fin d’année, aux côtés des autorités de la région. Sur 3 892 candidats totalisés dans la 7e région, 2 012 sont des filles et 1 880 garçons, une particularité de cette session 2023. Ce qui illustre les progrès en matière de la scolarisation des jeunes filles dans cette partie du pays, nonobstant l’insécurité qu’elle subit depuis dix ans. 

À Koulikoro et Ségou, les opérations ont été lancées par les ministres des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine, et la ministre des Transports. 

Des épreuves sans incident 

Le ministre d’État, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du gouvernement, le Colonel Abdoulaye Maiga, a officiellement donné le ton des épreuves de la rive droite de Bamako, au Groupe scolaire Progrès. Il était accompagné par les ministres en charge du Travail et celui de l’Environnement. L’Académie de la Rive droite de la capitale malienne compte 35.589, dont 18 463. Le ministre a encouragé les candidats à compter sur leurs efforts personnels. 

Cette première journée du DEF s’est tenue sans incident majeur à travers le pays. Dans le centre Providence de Moribabougou, le chef du centre assure que « l’examen se tient bien depuis le début de la journée. Les épreuves ont débuté à partir de 8 heures. Nous n’avons aucun problème pour le moment. Je demande aux candidats d’être sage durant ces trois jours », dit-il. 

Beaucoup de candidats parlent aussi de la sévérité de la surveillance, alors que certains expriment que les sujets sont à leurs portées. 

À noter que les épreuves continuent jusqu’au mercredi 24 mai 2023 sur toute l’étendue du territoire national. 

Mohamed Camara    

23 mai 2023 0 comments
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Fédération royale marocaine de Football
Sport

Sport marocain : l’académie Mohammed VI de football, le joyau qui produit les stars 

by Sahel Tribune 20 mai 2023
written by Sahel Tribune 2 minutes read

Les réalisations du football marocain, qui constituent un témoignage éclatant du réveil sans précédent des équipes nationales toutes catégories confondues, ont été obtenues grâce à la stratégie clairvoyante établie par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste.

Cela a été possible grâce à une infrastructure de haut niveau, à la planification et à l’intérêt porté pour les académies et aux centres de formation.

L’Académie Mohammed VI de Football

Les lionceaux de l’Atlas, qui ont réalisé un exploit historique à la Coupe d’Afrique des Nations U17, ont été formés par l’Académie Mohammed VI de Football (9 joueurs), l’AS FAR (5), le FUS (4) le MAS, le Hassania d’Agadir, l’Ittihad de Tanger et le Raja (1 joueur par club ndlr). Atteindre ces résultats est une démonstration du rôle joué par le développement de la pratique du football marocain.

L’académie Mohammed VI
L’académie Mohammed VI

L’Académie Mohammed VI de Football, fondée en 2009 à Salé, sur l’instigation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, dans sa lettre aux Assises du Sport national qui se sont tenues à Skhirat le 24 octobre 2008. Dans cette lettre royale, Sa Majesté le Roi a appelé à développer un système moderne et efficace pour organiser le secteur sportif basé sur la « restructuration du paysage sportif national et la mise à niveau des organisations sportives dans la perspective de leur professionnalisation, ainsi que la démocratisation des instances chargées de leur gestion ». Cette lettre avait marqué un tournant dans le domaine du sport, après quoi plusieurs projets de réforme et de restructuration ont été lancés, y compris l’Académie Mohammed VI de Football.

La Fédération royale marocaine de Football

L’Académie Mohammed VI de Football, le joyau qui produit les stars marocaines, a été construite selon des critères correspondants aux meilleurs standards internationaux en matière de centres de formation en vue de mettre en place les conditions pour la formation de talents marocains, leur permettant de jouer dans les plus grands clubs de football, que ce soit au Maroc ou en Europe.

L’exploit de l’équipe nationale A, qui a pu atteindre la demi-finale de la Coupe du Monde, donne de la confiance et de l’assurance à toutes les équipes nationales dans les différents groupes d’âge, y compris les équipes féminines.

La Fédération royale marocaine de Football (FRMF) poursuit son travail sérieux dans la mise en œuvre du rôle des centres de formation dans l’ensemble des clubs en leur fournissant un financement adéquat afin d’investir dans la formation et en les armant des moyens logistiques, matériels et moraux pour mieux planifier la gestion des équipes nationales.

La rédaction 

20 mai 2023 0 comments
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nouvelle carte administrative du Mali
ActuPolitique

Mali : que représente la nouvelle carte administrative remise au chef de l’État ? 

by Chiencoro 20 mai 2023
written by Chiencoro 3 minutes read

Le Mali dispose d’une nouvelle carte administrative, des cartes des 19 nouvelles régions ainsi que de celle du district de Bamako. Ces nouvelles cartes ont fait l’objet de présentation au président de la transition, le vendredi dernier, à Koulouba. C’est un grand pas dans le processus de la réorganisation administrative et territoriale.

Une étape importante vient d’être franchie dans le processus de la réorganisation administrative et territoriale du Mali à travers la conception et la production d’une carte administrative. « Face à la situation de crise multiforme et pluridimensionnelle que notre pays traverse depuis quelques années, cette nouvelle carte administrative contribuera, surement, à la refondation de l’État pour une gouvernance forte et efficace », a expliqué le président de la transition, lors de la cérémonie de réception de cette carte.

Restaurer l’autorité de l’État 

Les critères qui ont prévalu dans ce processus de réorganisation sont entre autres la superficie, l’étendue ainsi que la démographie. A ceux-ci faut-il ajouter des critères sociologiques, de viabilité économique, de distance et d’accessibilité, a souligné le colonel Abdoulaye Maiga, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. La combinaison de ces critères a rendu le processus plus objectif. Selon ses explications ces différents critères n’ont d’autres objectifs que de doter le Mali d’une « architecture organisationnelle, réaliste et adaptée aux besoins des populations ». 

À travers cette nouvelle carte administrative, le Mali compte désormais un district, 19 régions, 159 cercles, 474 arrondissements, 815 communes et 12 631 villages, fractions et quartiers. Expliquant toute la nécessité de ce processus, le ministre Maiga a souligné que la cartographie a pour but la conception, la préparation et la réalisation des cartes. Son objectif est de conserver la mémoire des lieux, a-t-il soutenu tout en précisant que la carte participe à l’instauration de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire nationale. 

Produire et de doter l’ensemble des communes et cercle

Soulignant quelques conséquences du non-parachèvement de ce processus de réorganisation territoriale, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a rassuré que le processus se poursuivra et permettra de produire et de doter l’ensemble des communes et cercles du Mali en cartes administratives.

Selon les précisions du président de la transition, cette carte administrative du Mali, mise à jour, constitue « la consécration de la volonté du Gouvernement de matérialiser les circonscriptions administratives et les Collectivités territoriales du Mali ». Cette réorganisation territoriale était non seulement l’une des recommandations des Assises nationales de la Refondation (ANR), mais aussi et surtout une partie intégrante du Plan d’action du gouvernement, a précisé le ministre Abdoulaye Maiga. A ses dires, cette nouvelle carte était donc vivement attendue par le peuple malien et l’ensemble des utilisateurs publics et privés. 

Outil de développement 

« En ce qui concerne l’organisation administrative du territoire, il est institué une codification numérique en vue de faciliter l’identification des Circonscriptions administratives, des Collectivités territoriales, ainsi que des villages, fractions et quartiers », a souligné le président Goita. 

Ce processus de réorganisation administrative et territoriale a été l’œuvre « d’une équipe pluridisciplinaire exclusivement constituée de cadres nationaux », a précisé le chef de l’État tout en expliquant que cette carte administrative, en tant qu’outil « de développement, de planification, d’orientation et de suivi des actions au profit des populations, est et demeure un véritable outil de base ».

Cette nouvelle carte a en effet été réalisée par l’Institut géographique du Mali (IGM). Elle a été présentée au président de la transition par Mahamadou S. Kéita, directeur général de l’IGM. 

Chiencoro Diarra 

20 mai 2023 0 comments
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