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Lancement des épreuves du baccalauréat malien
ActuÉducation

Baccalauréat malien : retour sur la 1ère journée de la session 2023 

by Mohamed Camara 20 juin 2023
written by Mohamed Camara 3 minutes read

L’examen du baccalauréat a officiellement débuté sur l’ensemble du territoire malien, le 19 juin 2023. Plus de 212 860 candidats sont repartis entre 480 centres pour les épreuves écrites de cet examen qui donne le ticket officiel pour devenir étudiant. Le gouvernement s’est mobilisé pour cette première journée.   

C’est au lycée privé Maarif de la Turquie au Mali, plus précisément à Sebenikoro, dans la capitale malienne, que le chef du gouvernement, Choguel Kokala Maiga, accompagné de trois membres de son équipe gouvernementale, que le top départ officiel des épreuves écrites du Bac 2023 a été donné. 

Le Premier ministre qui a ouvert la première enveloppe contenant les sujets de l’économie dans une salle d’examen de la série Terminale Science économie, en présence des trois membres de son gouvernement, le gouverneur du district de Bamako, l’ambassadeur de la Turquie au Mali et le corps professoral dudit établissement, a notamment salué les efforts du département en charge de l’éducation. 

La réussite de l’année scolaire 

Après des conseils à l’endroit des candidats et des surveillants, il a rappelé aux candidats l’idéal du nouveau Mali. « Le Mali pour nous tous, conformément aux aspirations du changement du peuple, érigera une éducation qui fera ancrer le citoyen malien dans ses valeurs fondatrices, le fera ouvrir sur le monde en vue de l’adapter aux évolutions de ce monde et de pouvoir capter les opportunités, de partager les expériences humaines, sociales, culturelles, scientifiques et technologies … », a indiqué le Premier ministre. 

Il a conclu son intervention en remerciant les acteurs de l’éducation du pays pour la réussite de l’année scolaire 2022-2023. Ainsi que la qualité de la préparation des examens de fin d’année sans oublier de faire une mention spéciale aux partenaires technique et financiers de l’éducation, notamment la Turquie. 

A Kati, le ministre de la défense, le colonel Sadio Camara, a donné le ton de l’examen au lycée Technique privé moderne, en présence des autorités militaires et administratives. Ils sont au nombre de 17 945 candidats repartit entre 348 centres d’examen. Selon le ministre, c’est toujours avec une grande joie que les membres du gouvernement participent à cet exercice. 

Satisfaction du centre national des examens

A la rive droite de l’académie d’enseignement de Bamako, cinq membres du gouvernement ont participé au lancement des épreuves au complexe scolaire SAM de Niamakoro. Ils ont invité les candidats à compter sur leurs efforts personnels. Ces ministres étaient notamment, M. Ikassa, Dieminatou sangaré, Mme Wadidiè Founè Coulibaly, M. Andogoly Guindo et M. Oumarou Diarra. L’académie de la rive droite compte 36 155 candidats, composés de 16 845 filles et 193 10 garçons. 

Les épreuves de la rive gauche ont été lancées par le ministre de la communication, celui en charge de la justice, et de l’environnement au lycée Ba Aminata Diallo à partir de 08h00, dans la salle 1. 

A noter que le centre national des examens s’est félicité du bon déroulement de cette première journée sans incident constaté sur le plan général, dans un communiqué publié dans la soirée. 

Mohamed Camara 

20 juin 2023 0 comments
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Vote du président de la transition
ActuPolitique

Référendum constitutionnel : le président de la transition a donné le coup d’envoi ce matin 

by Fousseni TOGOLA 18 juin 2023
written by Fousseni TOGOLA 2 minutes read

Les Maliens votent ce dimanche 18 juin 2023 dans le cadre du scrutin référendaire. Le président de la transition, le colonel Assimi Goita, a accompli son devoir citoyen à son bureau de vote au groupe scolaire Amadou Aya Sanogo de Kati. 

Une nouvelle page de l’histoire du Mali est en train d’être écrite en lettre d’or. Ce dimanche, plus de 8 millions de Maliens se prononcent sur la nouvelle constitution. Une constitution, qui, une fois adoptée, devrait poser les jalons du Mali nouveau. 

Vote du ministre d'Etat
Vote du ministre d’Etat, Abdoulaye Maïga, ce 18 juin 2023. Gouvernement du Mali.

Après avoir trempé son doigt dans l’encre indélébile, en signe de devoir citoyen accompli, le président de la transition a accordé une interview à la presse dans laquelle il salue la résilience du peuple malien. Une résilience qui a permis l’élaboration de ce projet de constitution et la tenue de ce référendum constitutionnel. Une volonté populaire exprimée lors des Assises nationales de la refondation. « Je suis convaincu que ce référendum ouvrira la voie à un Mali nouveau, fort et efficace, au service du bien-être des populations », a indiqué le chef de l’État dans son allocution. 

Vote du Premier ministre de transition
Vote du Premier ministre de transition, ce 18 juin 2023. Primature.

Quant au Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maiga, il a voté à l’Institut sacré cœur de Baco Djicoroni ACI, dans le bureau n° 17. Tout en invitant toute la population malienne à se rendre aux urnes pour s’exprimer, le Premier ministre se dit convaincu que le OUI massif va l’emporter. 

Quelle que soit l’issue de ce scrutin, indique le président de la transition, les Maliens doivent se donner la main, faire l’union sacrée autour du Mali. 

Il s’agit du premier scrutin depuis l’avènement des autorités de la transition au pouvoir, il y a trois ans.

F. Togola 

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Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale
ActuSécurité

Mali : les autorités répondent au rapport trimestriel du secrétaire général des Nations-Unies

by Mohamed Camara 17 juin 2023
written by Mohamed Camara 3 minutes read

Le gouvernement de Transition a sorti un long mémorandum sur le rapport trimestriel, couvrant la période du 31 mars au 1er juin 2023 du secrétaire général de l’ONU sur la situation du pays. Dans ce long document, Bamako défend les actions menées par ses FDS et rétablit des faits sur la situation des Droits de l’Homme sur les théâtres d’opérations. Aussi, le gouvernement malien dit prendre note des recommandations de M. Antonio Guterres, s’agissant des perspectives concernant la mission onusienne au Mali.

Les autorités de Bamako ont publié un mémorandum, le 14 juin dernier, pour apporter des éléments de réponse sur des « allégations » contenues dans le rapport trimestriel du chef de l’ONU sur la situation du pays. La diplomatie malienne a démontré la nécessité des réformes politiques et institutionnelles, comme étant la voie sine qua non pour la stabilisation du Mali.

Les raisons du blocage 

En observation générale, le gouvernement dépeint un rapport controversé du secrétaire général de l’ONU. Il note que le document évoque des faits antérieurs à la période sous examen et qui ont été précédemment mentionnés dans d’autres rapports. 

Selon les autorités maliennes, les difficultés liées à l’application de l’Accord de paix, notamment le blocage des travaux, s’expliquent par le retrait « unilatérale » de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et de la Plateforme. 

Toutefois, les autorités maliennes soulignent des avancées significatives dans la mise en œuvre de l’APR, notamment dans le processus de démobilisation, désarmement et réintégration (DDR), avec l’enregistrement de 2750 ex-combattants. Même si le retard est accusé dans le plan d’action 2022-2024. 

Baisse de tension intercommunautaire 

Sur le plan sécuritaire, le gouvernement malien a mis en avant les actions de sécurisation menées par ses forces de défense et de sécurité (FDS) durant la période sous examen, explique-t-on dans le mémorandum. Ce qui est illustré à travers des patrouilles de grande envergure, du renforcement du maillage du territoire, de la poursuite des missions d’escorte des véhicules de transport des passagers et de marchandises sur les axes routiers du Centre et du Nord. 

Les FDS ont également procédé à la surveillance aérienne par drones afin de sécuriser les activités agro-pastorales dans le centre du pays, précise-t-on. Elles ont également participé à l’acheminement et à la sécurisation des matériels électoraux dans le cadre du référendum. 

Toujours selon le mémorandum, les forces de défense et de la sécurité ont aussi sécurisé les centres d’examen de fin d’année, et de grands chantiers de développement, ainsi que les travaux de réhabilitation des infrastructures détruites par les groupes armés terroristes. 

Selon Bamako ces actions ont maintenu un climat de baisse de tension intercommunautaire et restreindre la liberté d’action des groupes terroristes. 

Baisse de la violation des droits de l’homme 

Dans le chapitre des droits de l’homme, le gouvernement malien mentionne une baisse de violation durant cette période sous examen, comparativement aux précédents. 

Bamako remet en cause les cas de violations imputées à ses FDS par le rapport du patron onusien. Il les qualifie d’imprécis. Concernant les évènements de Moura en avril 2022, mentionnés dans le rapport, les autorités maliennes se défendent en rétablissant les faits. 

Les autorités maliennes rejettent une fois de plus « vigoureusement » les conclusions du rapport du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme. Pour Bamako, ce rapport a été élaboré sur « la base des récits fictifs et biaisés ». 

Mohamed Camara                        

17 juin 2023 0 comments
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Meeting des partisans pour un Oui massif
ActuPolitique

Référendum du 18 juin : retour sur la dernière mobilisation gigantesque des partisans du « OUI »

by Mohamed Camara 17 juin 2023
written by Mohamed Camara 2 minutes read

L’ensemble des partisans de « OUI », sous l’égide du mouvement An BiKo, ont organisé une mobilisation gigantesque au stade du 26 mars le 16 juin dernier. Cette deuxième grande mobilisation bouclant les campagnes pour le référendum a enregistré la présence du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta. 

« Oui pour le changement », ou encore « Oui pour la souveraineté » du Mali. Ces mots étaient lisibles sur les diverses pancartes de part et d’autre dans le stade du 26 mars. « Nous sommes venus soutenir le Oui pour montrer au monde entier que nos autorités sont légitimes », criait un homme drapé dans un t-shirt blanc. 

Des milliers de personnes ont pris d’assaut le plus grand stade du Mali pour soutenir le « Oui » lors du référendum constitutionnel prévu pour demain dimanche. 

Intervention des autorités pour soutenir     

Après la réunion du Conseil de sécurité sur le Mali, qu’il assistait par visioconférence, le chef suprême de la diplomatie malienne a fait son entrée dans le stade du 26 mars, rempli par les partisans du « Oui ». Une foule idyllique lui a réservé un accueil chaleureux, en déclamant son nom en unisson. 

Avant l’arrivée du président Goita, le patron du Conseil national de transition, le colonel Malick Diaw, dans son intervention, a invité l’ensemble des Maliens à choisir le « Oui ». Il a également insisté sur l’importance du « Oui », car cela ouvre « la voie au vrai changement au Mali ». 

Pour sa part, le porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga, a d’abord évoqué les raisons qui ont inspiré l’élaboration de cette nouvelle constitution. « C’est une demande des Maliens qui fait partie des 517 recommandations des ANR ». Il a également exhorté les partisans « OUI » à sensibiliser les partisans du « Non ». « Nous ne voulons plus un oui massif, mais 100% », insiste-t-il pour conclure

« Nous voterons pour le Oui »

« Nous sommes les jeunes. Nous sommes l’avenir du pays. Cette nouvelle constitution prépare le futur », martèle un jeune homme qui dit n’être membre d’aucune association ni de partis politiques.  

« Nous voterons le Oui ce dimanche et c’est pour le bien du pays. Nous invitons tous les Maliens à faire autant… » indique une dame quadragénaire. 

À noter que le référendum est prévu pour ce dimanche 18 juin 2023 sur l’ensemble du territoire malien.     

Mohamed Camara

17 juin 2023 0 comments
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Assimi Goïta
ActuPolitique

Le président Goita : « Le moment est venu de confirmer notre engagement pour le Mali nouveau » 

by Fousseni TOGOLA 17 juin 2023
written by Fousseni TOGOLA 2 minutes read

À la télévision nationale (ORTM), le président de la transition, le colonel Assimi Goita, s’est adressé aux Maliens, le 16 juin dernier, au petit soir. Il a exhorté les électeurs à sortir massivement voter demain dimanche, jour du scrutin référendaire. 

« Le peuple malien est appelé à se prononcer souverainement sur le projet de constitution qui lui est soumis à la suite d’un processus d’élaboration inclusif auquel a été associé l’ensemble des forces vives de la nation », a expliqué le président de la transition, le colonel Assimi Goita.  Le Chef de l’État a invité les Maliens à faire du référendum du 18 juin un moment de convivialité et de communion nationale, consacrant la naissance du Mali Kura. 

Dans son Discours à la nation, le 16 juin dernier, le colonel Assimi Goita a exhorté le peuple malien à sortir massivement voter en faveur du projet de constitution. Cela en vue d’ouvrir la voie à un pays politiquement stable et à une gouvernance démocratique, gage de progrès économique et social, a-t-il affirmé. 

Avec ce référendum constitutionnel, une étape importante du processus de refondation de l’État du Mali sera franchie. Le président de la transition n’en fait aucun doute et il estime qu’une « nouvelle page de la lutte historique du peuple malien pour sa souveraineté sera écrite en lettre d’or ». 

« Avec ce projet, nous faisons le pari sur l’avenir de notre État »

Ce scrutin référendaire offre donc la possibilité au peuple malien de confirmer son engagement pour le « Mali nouveau, en lui donnant sa base juridique à travers le projet de constitution » qui lui est soumis, ce dimanche 18 juin. « Le moment est venu de confirmer notre engagement pour le Mali nouveau », a déclaré le chef de l’État dans son Discours à la nation. 

Relevant les innovations majeures dans ce projet de constitution, le président Goita a rappelé qu’il s’agit d’« un document écrit par les Maliens, pour les Maliens ». Selon ses précisions, ce projet offre l’assurance pour un État fort, efficace et au service du bien-être des citoyens. 

Parmi les innovations majeures, le chef de l’État a évoqué la valorisation des langues nationales, des légitimités traditionnelles et coutumières, de la lutte contre la corruption et la délinquance financière. « Avec ce projet, nous faisons le pari sur l’avenir de notre État, la restauration de son autorité et la confiance retrouvée entre les institutions et les citoyens », a indiqué le président de la transition.

La campagne référendaire, qui s’était ouverte le 2 juin dernier, s’est fermé le 16 juin dernier, avec une grande mobilisation du front pour un « oui » massif. Le président de la transition était présent à cette mobilisation au stade du 26 mars de Bamako.

F. Togola  

17 juin 2023 0 comments
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accord de paix au mali
ActuPolitique

Mali : le projet de constitution « ne fait pas obstacle à l’opérationnalisation de l’architecture institutionnelle prévue par l’Accord » 

by Chiencoro 16 juin 2023
written by Chiencoro 4 minutes read

Dans le cadre des réformes politiques et institutionnelles, les autorités de la transition ont invité tous les Maliens à un référendum constitutionnel le 18 juin prochain. Pour la bonne tenue de ce scrutin référendaire, dans ce texte de tension autour du projet de constitution, la Médiation internationale tente de concilier les positions. 

En vue de faciliter une compréhension commune de la relation entre le projet de Constitution, soumis à référendum le 18 juin prochain, et l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger, la Médiation internationale, dont l’Algérie assure la cheffe de file, est à pied d’œuvre. Depuis des semaines, elle travaille dans le cadre du renforcement de la paix. Pour ce faire, elle a conduit « des consultations intensives avec les Parties maliennes à l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du Processus d’Alger ». 

« Le projet de Constitution reconnait le principe de la libre administration des collectivités locales »

Des différentes consultations, facilitées notamment par des experts juridiques internationaux, la médiation s’est réjouie de l’attachement des parties prenantes à l’Accord pour la paix. Toutes les parties reconnaissent que sa mise en œuvre diligente est déterminante dans la stabilisation durable du Mali. 

C’est convaincu de toute son importance que les parties ont donné l’assurance de poursuivre cette mise en œuvre jusqu’au bout, y compris après le référendum du 18 juin prochain. La Médiation « se félicite de l’assurance réitérée par le Gouvernement quant à son engagement à poursuivre le processus de mise en œuvre de l’Accord après le référendum », lit-on dans le communiqué de la Médiation internationale. 

Les experts qu’elle a commis reconnaissent que « le projet de Constitution, qui reconnait le principe de la libre administration des collectivités locales, ne fait pas obstacle à l’opérationnalisation de l’architecture institutionnelle prévue par l’Accord ». 

Les parties prenantes à l’Accord pour la paix expriment leur disponibilité à engager le dialogue en vue de trouver des solutions « aux autres aspects pendants du processus de paix, notamment (a) la question de la chaine de commandement dans le contexte du pilier défense et sécurité de l’Accord, à travers l’activation de la Commission ad hoc convenue lors de la réunion de niveau décisionnel d’aout 2022 ; (b) les questions de développement socio-économique ; et (c) la situation sécuritaire avec ses dramatiques conséquences humanitaires pour les populations vivant dans les zones affectées par la violence ».  

Créer une dynamique de confiance

La Médiation internationale, en tant que garant politique de l’Accord pour la paix et de la mise en œuvre de toutes ses dispositions, exhorte les différentes parties à « continuer à se concerter avec l’urgence qu’impose la situation, pour parvenir à une entente de nature à créer une dynamique de confiance et à faciliter la reprise formelle du processus de paix, avec l’accompagnement actif de la communauté internationale ». 

Dans le cadre de la bonne tenue du référendum constitutionnel, les Forces de défense et de sécurité ont voté par anticipation, le 11 juin dernier. Dans son communiqué, la Médiation internationale invitait les parties à « faciliter le déroulement normal dans les zones concernées du nord du Mali du vote des membres des Forces de défense et de sécurité ». 

La Médiation internationale se dit convaincue que les difficultés que connait le « processus de paix n’ont rien d’insurmontables, dès lors qu’existe la volonté politique nécessaire, et que toute voie autre que celle du dialogue ne conduira qu’à davantage de souffrances pour le peuple malien et à plus d’instabilité pour la région ».

Les mouvements signataires de l’Accord pour la paix, réunis au sein du CSP-PSD, soulignaient la non-prise en compte des dispositions indispensables à une concrétisation des mesures législatives et règlementaires, des engagements politiques et institutionnels, pris à l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali. De ce fait, ils disaient ne pas se reconnaitre dans ce projet de constitution. À la suite de cette intervention de la Médiation internationale, la donne pourrait changer en vue de la tenue du référendum dans toutes les régions. 

C.D

16 juin 2023 0 comments
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Mobilisation des Maliens pour le Oui
ActuPolitique

Référendum constitutionnel : les partisans du « oui » et du « non » à couteaux tirés 

by Mohamed Camara 16 juin 2023
written by Mohamed Camara 2 minutes read

Une plateforme des organisations politiques, de la société civile et des personnalités indépendantes s’est réunie au sein d’une coalition de contestation appelée « Front Unit contre le référendum ». Dans un communiqué rendu public le 11 juin dernier, le front appelle à entreprendre des actions pour faire parler la loi. Une grande mobilisation était annoncée pour ce 16 juin, soit deux jours avant le scrutin.  

Après le grand meeting des partisans du « oui », au stade du 26 mars, le 8 juin dernier, la coalition du « non » se lance à son tour dans la danse. Elle appelait à une grande mobilisation, ce vendredi, en vue, dit-elle, de faire parler la loi. Pour la cause, une plateforme des organisations politiques, composée d’une vingtaine de partis, de regroupements politiques et d’organisations de la société civile a vu le jour. Son objectif est de contester la tenue du référendum.

Scrutin « inconstitutionnel, illégale, illégitime »

Le « Front uni contre le référendum » entend entreprendre des actions avant, pendant et après le scrutin référendaire qu’il qualifie « inconstitutionnel, illégale, illégitime ». Il estime faire parler la loi et la vérité. Selon le nouveau front, ce référendum est contraire aux « aspirations profondes du peuple ».

De l’autre côté, le camp des soutiens est en pleine effervescence pour la réussite de ce processus déterminant pour l’avenir du pays.  Plusieurs initiatives sont mises en place. Des membres du gouvernement, du Conseil national de transition, du Haut Conseil des collectivités et du Conseil économique social et culturel ont créé le Collectif des Acteurs institutionnels pour un « OUI » massif. À la tête de ce collectif, le Colonel Abdoulaye Maiga, ministre d’État, de l’Administration territoriale et de la décentralisation. 

Tout en veillant sur la neutralité de l’État et des institutions durant la campagne du scrutin référendaire, les membres de ce Collectif réitèrent leur « engagement sans faille à réussir le processus de Refondation de notre Nation dans le respect des aspirations profondes du Peuple malien »

Mohamed Camara 

16 juin 2023 0 comments
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