Réuni en Conseil des ministres le mercredi 8 octobre 2025, sous la présidence du général d’armée Assimi Goïta, le gouvernement de la Transition a adopté un décret accordant le statut de « Pupilles de la Nation » à 326 enfants. Cette mesure vise à renforcer la protection sociale des orphelins et enfants de victimes de guerre ou de service public.
La session hebdomadaire du Conseil des ministres, tenue au Palais de Koulouba, a examiné un rapport présenté par le ministre de la Santé et du Développement social, le Colonel-major Assa Badiallo Touré, portant sur la mise en œuvre de la Loi n° 2016-058 du 27 décembre 2016. Cette loi institue le statut de Pupilles de la Nation et de Pupilles de l’État, destiné à assurer la protection et l’assistance aux enfants dont les parents ont servi ou sont morts pour la Nation.
Cette décision s’inscrit dans la volonté constante des autorités de la Transition d’assurer la solidarité nationale et de garantir un avenir à ceux qui ont payé le prix du sacrifice de leurs proches.
326 enfants bénéficieront d’un accompagnement global
Le décret adopté confère officiellement le statut de Pupilles de la Nation à 326 enfants à travers le pays. Ces enfants bénéficieront d’un ensemble de mesures de protection et d’assistance couvrant plusieurs domaines essentiels :
- Prise en charge médicale intégrale (actes et soins de santé) ;
- Frais scolaires et d’apprentissage assurés par l’État ;
- Octroi d’une bourse complète pour l’enseignement supérieur ;
- Placement en institution spécialisée, si nécessaire, pour les enfants sans encadrement familial.
Ces mesures visent à garantir la continuité éducative, sanitaire et sociale de ces jeunes citoyens, dans l’esprit de reconnaissance nationale et de justice sociale.
Une mesure symbolique à la veille de la Journée nationale des Pupilles
L’adoption de ce décret intervient à quelques semaines de la Journée nationale des Pupilles, célébrée chaque année pour honorer les enfants bénéficiaires de ce statut et rappeler la responsabilité de la Nation à leur égard.
Cette initiative, selon le gouvernement, traduit la volonté politique du président Assimi Goïta de placer la question de la protection de l’enfance et du soutien aux familles de militaires, policiers et agents publics tombés au service du pays au cœur de la refondation sociale.
Vers un renforcement du dispositif de protection sociale
Le ministère de la Santé et du Développement social entend poursuivre la mise en œuvre de la loi de 2016, notamment à travers la modernisation du registre national des Pupilles et la mise en place d’un fonds dédié pour assurer la durabilité des prises en charge.
Ce dispositif s’inscrit dans la stratégie globale du gouvernement visant à consolider la cohésion nationale et la solidarité envers les familles affectées par les crises sécuritaires qui ont marqué le pays ces dernières années.
Le président de la Transition, le général Assimi Goïta, a toujours multiplié les initiatives en faveur des Pupilles de la Nation. Cela traduit la reconnaissance de l’État envers les enfants de ceux qui ont sacrifié leur vie pour la patrie. Chaque 31 octobre, lors de la Journée nationale des Pupilles, le chef de l’État préside une cérémonie au Palais de Koulouba, marquée par la remise de cartes d’identification, de cartes bancaires et de kits scolaires, ainsi que par la dotation d’infrastructures éducatives et sanitaires. En 2024, il a offert deux bus de transport pour les déplacements scolaires.
Le 6 février 2024, le président Goïta a également posé la première pierre de la Maison des Pupilles, un complexe de deux hectares destiné à offrir un hébergement, des soins et un cadre éducatif adaptés à ces enfants vulnérables. Ces actions traduisent la volonté du gouvernement de renforcer la solidarité nationale et de lutter contre l’exclusion sociale. Grâce à ces mesures, les pupilles bénéficient désormais d’une prise en charge médicale complète, d’un appui scolaire et d’un accompagnement social renforcé. En soutenant activement l’Office national des Pupilles (ONAPUMA), le chef de l’État inscrit son action dans une politique durable de cohésion et de justice sociale. Sous sa direction, le Mali honore la mémoire de ses martyrs et investit dans l’avenir de leurs enfants.
A.D
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