Home Actu Émancipation économique : 200 femmes rurales formées aux techniques du maraîchage bio à Koula

Émancipation économique : 200 femmes rurales formées aux techniques du maraîchage bio à Koula

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Dans le cadre de la lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, l’Association Réseau des Acteurs pour le Développement intégré de Dioïla (RADI) a initié du 1er au 3 aout 2023, un atelier de formation au détriment de 200 femmes rurales vulnérables sur les techniques de maraichage biologique à Koula, dans la région de Dioïla, commune rurale de Banco.

Pour garantir l’autonomisation économique des femmes dans le milieu rural, l’Association RADI a organisé du 1er au 3 aout dernier, sa première formation destinée aux productrices des produits maraichers à Koula, dans la 13e région administrative du Mali. Il s’agit d’un projet financé par le gouvernement du Mali, à travers son programme spécial d’Aides aux associations et fondations (PSAAF), sur l’initiative du Colonel Assimi Goïta, président de la transition, chef de l’État.

Des tomates
Des tomates issues de l’activité des femmes rurales. Bakary Fomba/Sahel Tribune.

Plusieurs responsables locaux ont pris part au lancement de cette activité d’envergure nationale, notamment le maire de la commune rurale de Banco ; le représentant du service local de l’agriculture ; le représentant du service local de la femme, de l’enfant et de la famille ; le chef du village bénéficiaire ; les présidents des groupements féminins ; le président des jeunes filles ; le président du conseil de la jeunesse et le service de vulgarisation de maraichage biologique au Mali.

Augmenter les revenus des productrices

Cette formation s’inscrit dans l’atteinte des axes prioritaires N-2 du PDSEC de la commune rurale de Banco. Il s’agit notamment du renforcement des capacités techniques, productives et commerciales des groupements féminins, pour contribuer significativement à leur propre autonomisation économique.

Des salades
Des légumes provenant de l’activité de ces femmes rurales. Bakary Fomba/Sahel Tribune.

Tout en augmentant les revenus des productrices grâce à un prix plus rémunérateur, ce projet contribue à produire des légumes au Mali, de manière plus durable et sans danger pour la santé. Il s’agit également de produire une quantité significative et de bonne qualité de légumes et autres produits maraichers biologiques et certifiés au Mali. Toute chose qui permettra d’organiser une filière spécifique aux produits maraichers biologiques et promouvoir la création d’un marché pour les produits maraichers biologiques. Ce n’est pas tout. Le but final de la filière maraichage biologique consiste à contribuer à la satisfaction des besoins immenses de produits maraichers certifiés biologiques sur les marchés nationaux, régionaux et internationaux, rémunérateurs en offrant une méthode de production maraichère alternative, sans danger pour l’environnement et pour la santé des productrices au Mali, et ainsi améliorer les conditions de vie en milieu rural.

À noter également que le Mali est traditionnellement un pays où l’agriculture et l’élevage ont très longtemps été biologiques et respectueux de l’environnement. L’arrivée de ce joyau a été largement applaudie par les femmes bénéficiaires. Ce projet qui permettra de réduire considérablement leur vulnérabilité et devenir autonomes économiquement.

Des oignons
Des Oignons cultivés par des les femmes grâce au projet. Bakary Fomba/Sahel Tribune.

Dépasser la production précédente

À l’issue de ces 3 jours de formation, les bénéficiaires se sont engagées devant les responsables locaux à faire bon usage des acquis. Elles ont notamment promis de dépasser la production précédente à 30 %, soit (8,5 tonnes de tomates en 2022, 15 tonnes en 2023-2024). Selon ces femmes rurales, ce projet leur permettra de contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Mali, à travers la réduction du taux de malnutrition, la réduction du taux de chômage. Il s’agit également de contribuer à la prise en charge familiale, notamment les frais de scolarité des enfants, les frais d’achat de médicaments pour les enfants, y compris le paiement de patentes et impôts.

Des femmes au puits
Des femmes de la commune de Banco autour du puits mis à leur disposition. Bakary Fomba/Sahel Tribune.

Cette initiative du Colonel Assimi Goïta prouve à suffisance que les autorités de la transition n’oublient aucun secteur garantissant le bien-être du peuple malien, si nous savons les exploits réalisés dans plusieurs autres secteurs (sécuritaire, économique, social, éducatif, culturel et sanitaire) à travers le pays.

Bakary Fomba

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