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Démocratie : la Francophonie célèbre la Déclaration de Bamako

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L’organisation internationale de la Francophonie (OIF) a tenu sa 112e session du Conseil permanent de la Francophonie (CPF), les 4 et 5 novembre 2020. L’événement placé sous la présidence de la secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, a été une occasion particulière de se prononcer de la situation politique au Mali.

« Premier texte à porter internationale consacré à la démocratie », la Déclaration de Bamako sera célébrée, mardi 10 novembre 2020, par visioconférence en présence de Macky Sall, président de la République sénégalaise. Cette annonce a été faite par l’OIF au lendemain du 20e anniversaire de cette Déclaration.

La levée de la suspension

Au cours de la 112e session du Conseil permanent de la Francophonie (CPF), il a été longuement question du Mali, notamment à travers cette Déclaration adoptée le 3 novembre 2020 et qui continue d’avoir une certaine modernité, estime-t-on. 

En plus de cette Déclaration de Bamako, cette 112e session a été également l’occasion d’évoquer la transition politique en cours au Mali. Une transition suite à la mise en place de laquelle la suspension prononcée par la Francophonie depuis le 25 août 2020 du Mali a été levée. « Le CPF encourage les autorités maliennes à la poursuite du rétablissement de l’ordre constitutionnel de manière pérenne et crédible », invite-t-on dans un communiqué de presse de l’OIF. Cette levée de la suspension est selon l’OIF « un encouragement à la construction d’un espace politique inclusif et au renforcement de l’ouverture démocratique, en particulier par une représentation renforcée des femmes au sein des organes de la transition et dans la reconstruction du pays ».

Les attentes de l’OIF

Le conseil permanent de la Francophonie a également saisi l’occasion pour inviter les autorités de transition à la mise en place d’un « Conseil national de transition représentatif des différentes forces politiques et de la société civile maliennes ». La mise en place d’un organe qui devra aboutir à la dissolution du CNSP, estime le CPF, « afin d’assurer le contrôle législatif de l’action du Gouvernement de transition, et notamment l’adoption et le suivi de la mise en œuvre de la feuille de route de la transition, comme le prévoit la Charte de la transition ». Ce n’est pas tout, le CPF a également formulé la demande auprès des autorités de transition « de s’engager sur un calendrier détaillé de réforme du cadre électoral en vue de l’organisation des élections générales à l’issue de la transition, dans le respect du calendrier annoncé ».    

Les attentes des uns et des autres des autorités de transition maliennes sont grandes. A elles de s’activer pour que les rayons bougent.

Togola

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