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Un cotonculteur de Bolo-Fouta dans son champs
Actu

Mali. Agriculture : plusieurs champs ravagés à Wassoulou, les cultivateurs demandent de l’aide

by Sahel Tribune 23 août 2021
written by Sahel Tribune 2 minutes read

Dans la région de Sikasso, au Mali, le Wassoulou a reçu durant la nuit du 20 au 21 août une forte pluie accompagnée de boules de neige et de vents violents. Plusieurs champs ont été ravagés. Les cultivateurs demandent de l’aide. Agriculture.

Dans la nuit du 20 au 21 août 2021, une forte pluie, suivie de boules de neige et de vents violents, a fait d’énormes dégâts dans plusieurs localités du Wassoulou-ballé, région de Sikasso. Cette forte précipitation a ravagé plusieurs champs et arbustes, en ce mois d’août.

Deux communes les plus touchées

Des riz, des citronniers, des cotonniers, des pieds d’arachide ainsi que de gombo voire de nouveaux plants, ont été tous décimés par cette pluie torrentielle. « Les pieds de cotons, en cette période, ne sont pas assez résistants pour supporter de grosses grêles, accompagnées de vents violents », explique à Sahel Tribune une source contactée sur place. Les tiges liant les feuilles de coton au tronc ont été toutes détruites, laissant les tiges bredouilles, indique notre source.

Beaucoup de manguiers ont perdu assez de leurs feuilles, à la suite de cette forte pluie, qui a commencé à 22 h pour terminer aux environs de 3 h du matin, nous informe Drissa Sidibé, cultivateur au Wassoulou.

Les communes de Koussan, à la frontière avec la Côte d’Ivoire ; et de Bolo-Fouta, à la frontière avec le cercle de Bougouni, sont les plus touchées par cette forte pluie. De ces deux communes, Bolo-Fouta serait celle qui a enregistré le plus de dégâts. Selon les explications de Tiéba Sidibé, travaillant dans la zone, « ces grêles sont fréquentes dans cette localité, [proche de la Côte d’Ivoire ndlr]. Si elles sont accompagnées de vents violents, il y aura forcément des dégâts de ce genre ».

Comment rembourser les prix des intrants agricoles utilisés

« Les paysans de la commune de Bolo-Fouta demandent même de l’aide à toutes les personnes de bonne volonté en raison de l’ampleur des dégâts dans leurs champs », plaide Tiéba Sidibé.

Ces paysans se demandent comment rembourser les prix des intrants agricoles utilisés déjà dans ces champs ravagés. Cette situation doit fortement interpeler les décideurs politiques du Mali, surtout dans une région en proie à des attaques sporadiques, attribuées à des groupes djihadistes.

Aussi, faut-il rappeler, en raison de l’insécurité, les paysans des localités du Centre du Mali n’ont pas pu travailler leurs champs, cette année. L’année dernière, dans la zone office du Niger, région de Ségou, plusieurs champs ont été brûlés par des hommes armés.

La rédaction   

23 août 2021 1 comment
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Forces de defense et de securite tchadienne
Sécurité

G5 Sahel : le Tchad réduit l’effectif de son contingent dans la zone des trois frontières

by Sahel Tribune 22 août 2021
written by Sahel Tribune 2 minutes read

Dans la zone des trois frontières, le Tchad réduit l’effectif de ses soldats envoyés pour appuyer le G5 Sahel dans la lutte contre le terrorisme. L’information est tombée comme une boule de neige, ce samedi 21 août.

Au moment où on assiste à une recrudescence des attaques attribuées aux groupes djihadistes dans plusieurs pays du Sahel, le Tchad réduit l’effectif de ses soldats envoyés dans le G5 pour la lutte contre le terrorisme. Les prophéties se réalisent-elles ? Après la mort du Maréchal Idriss Deby Itno, ex-président tchadien, des voix s’étaient levées pour exprimer des craintes quant au sort du Sahel en termes de sécurité. L’engagement de Deby pour la stabilisation de cette région ne faisait aucun doute.

Redéploiement stratégique

Après le sommet des chefs d’États du G5 Sahel à N’Djamena, en février 2021, le Tchad a joint l’acte à la parole : en envoyant 1200 soldats dans la zone des trois frontières (Mali, Niger et Burkina Faso) afin de lutter contre le terrorisme. La moitié de cette troupe, soit 600 militaires, vient d’être rapatriée. Le contingent est arrivé au Tchad le jeudi dernier, selon une information donnée, ce samedi 21 août 2021, par le porte-parole du gouvernement tchadien Abderaman Koulamallah.

Cet effectif, retiré de la force anti-djihadiste du G5 Sahel, est destiné au Nord du Tchad. Une zone qui traverserait des défis sécuritaires majeurs. 

Le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement tchadien, Abderaman Koulamallah rassure néanmoins qu’« Il ne s’agit pas d’un retrait [mais plutôt ndlr] d’un redéploiement stratégique [qui ndlr] n’a absolument aucune incidence sur la capacité des forces tchadiennes à jouer leur rôle de forces motrices dans la lutte contre le terrorisme. »

Décision actée depuis le sommet

Ce rapatriement amène à se poser des questions quant à la gestion des forces militaires tchadiennes après le décès d’Idriss Deby. La recrudescence de l’insécurité n’est-elle pas à la base du décès du Maréchal du Tchad, qui a souhaité empêcher les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT) de mettre la main sur la capitale du pays, comme ils l’avaient promis.

Le retrait de ce contingent n’entravera pas l’engagement politique et militaire du Tchad dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, veut rassurer le porte-parole du gouvernement. Il précise que c’est une décision prise en concertation avec le commandement de la force du G5 Sahel et  qui est actée depuis le dernier sommet. Ce retrait est quand-même un coup dur pour le G5 Sahel, qui peine toujours à être pleinement opérationnel.

Chiencoro

22 août 2021 0 comments
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Soldats tchadiens
Sécurité

Crise sécuritaire : le Niger de nouveau endeuillé, la réaction des parlementaires

by Chiencoro 22 août 2021
written by Chiencoro 3 minutes read

Pays sahélien, le Niger a été de nouveau frappé, le 20 août dernier, par des hommes armés. Les parlementaires nigériens avaient déjà réagi face à la  recrudescence de ces attaques attribuées à des groupes djihadistes.

Au Niger, des hommes armés à bord de motos ont attaqué le vendredi 20 août 2021 un village de la région de Tillabery. Cette attaque a eu lieu juste au moment de la prière du soir, vers 20 h. Plusieurs fidèles auraient été assassinés dans la mosquée. Le bilan fait état de 17 morts et de 4 blessés.

Cette attaque est la seconde en moins d’une semaine. Des civils ont reçu la visite d’hommes armés, lundi 16 août dernier. Cet incident, près de la frontière malienne, a fait au moins 37 civils tués, dont 13 enfants et 4 femmes.

Mode opératoire

À la suite de cette attaque du lundi, un deuil national de 48 heures a été décrété par le gouvernement, à partir de mercredi 18 août.

Cette recrudescence de l’insécurité inquiète de plus en plus les décideurs ainsi que les partenaires du Niger. Dans une déclaration publiée le jeudi dernier, des députés de Tillabéri ont exprimé leur préoccupation face à ces attaques récurrentes. À en croire leurs précisions, « 92 % des 409 écoles fermées au Niger pour cause d’insécurité sont dans la région de Tillabéry ». Et de déplorer que « les populations [soient ndlr] traumatisées et [aient ndlr] un sentiment qu’elles sont abandonnées à leur triste sort et quant aux partenaires au développement et autres humanitaires, leurs interventions ont aussi connu une baisse significative ».

Dans cette déclaration lue par le député Abdou Boubacar, des informations sont données sur le mode opératoire de ces hommes armés, qui ne cessent d’endeuiller la plupart des pays du Sahel. « Ces terroristes, sans foi, ni loi, procèdent à des enlèvements de personnes, de prélèvements de la zakat, de vols de bétail, de destruction d’infrastructures scolaires et sanitaires, d’incendies de greniers et de villages, en donnant des ultimatums aux populations, le choix entre abandonner leurs villages et collecte à leur profit d’argent en guise d’impôts », souligne A. Boubacar.

Diminuer les attaques

Les parlementaires de la région de Tillabéri proposent une batterie de mesures au gouvernement nigérien afin de diminuer ces attaques récurrentes. Ils invitent au renforcement de la présence de l’armée sur le terrain et des renseignements de tout ordre. Ils exhortent également à « faire agir avec promptitude les Forces de défense et de sécurité (FDS), et en particulier les interventions aériennes ». Aussi demandent-ils à « rendre effectives les mesures d’accompagnement aux populations et poursuivre les efforts pour le retour des populations déplacées dans leurs villages respectifs ».

Dans un communiqué du 18 août 2021 sur la situation des inondations et des attaques terroristes récentes au Niger, la Commission nationale des droits humains (CNDH) a invité les autorités, les bonnes volontés ainsi que les partenaires du Niger à apporter une assistance rapide et conséquente aux sinistrés et une étroite collaboration des populations face à l’insécurité.
Fousseni Togola

22 août 2021 0 comments
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Crise climatique
Planète

Environnement : « La crise climatique est une crise des droits de l’enfant », selon un rapport de l’Unicef

by Sahel Tribune 21 août 2021
written by Sahel Tribune 3 minutes read

Selon un nouveau rapport de l’Unicef, rendu public le 20 août 2021, les effets du changement climatique frappent durement les droits des enfants. L’Organisation Onusienne invite les gouvernements à agir pendant qu’il est encore temps.

À l’occasion du troisième anniversaire de la grève mondiale de la jeunesse pour le climat, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) a publié, vendredi 20 août, en collaboration avec le mouvement « Fridays for Future » (Les vendredis pour l’avenir ), un nouveau rapport. « La crise climatique est une crise des droits de l’enfant : Présentation de l’Indice des risques climatiques pour les enfants », ce rapport livre une première analyse détaillée des risques de la crise climatique à travers le prisme de la jeunesse. Un constat irréfutable, selon la directrice générale de l’Unicef qui soutient que « la crise climatique est une crise des droits de l’enfant. » 

« Aucun enfant ou presque ne sera épargné »

 « Les chocs climatiques et environnementaux ont des répercussions sur l’ensemble des droits des enfants, de leur droit à un air pur, à de la nourriture et à de l’eau salubre, à l’éducation et au logement, à la protection contre l’exploitation, jusqu’à leur droit à la survie. Aucun enfant ou presque ne sera épargné », a déclaré Henrietta Fore, directrice générale de l’Unicef.

Sur les 2,2 milliards d’enfants que compte la Terre, 1 milliard vit dans l’un des 33 pays classés « à très haut risque ». En plus du manque des services d’approvisionnement en eau et d’assainissement, de santé et d’éducation, ces enfants sont exposés à des chocs climatiques et environnementaux, constate l’Unicef. « Ce chiffre ne concerne que les enfants touchés à ce jour, un bilan qui risque de s’aggraver à mesure que les effets du dérèglement climatique se feront plus pesants », alerte la même source.

Les jeunes vivant en Centrafrique, au Tchad, au Nigéria, en Guinée et en Guinée-Bissau « sont les plus exposés aux effets des changements climatiques ».

Indice des risques climatiques

Dans un communiqué de presse, l’Unicef rapporte que, selon l’Indice des risques climatiques pour les enfants (IRCE), 240 millions d’enfants sont exposés aux inondations côtières, 330 millions aux inondations fluviales, 400 millions aux cyclones, 600 millions aux maladies à transmission vectorielle. Ce n’est pas tout, 815 millions sont exposés à la pollution au plomb, 820 millions aux canicules, 920 millions aux pénuries d’eau et 1 milliard à des niveaux élevés de pollution atmosphérique.

« Les enfants ne sont pas à l’origine de la hausse globale des températures. Pourtant, ce sont eux qui paieront le plus lourd tribut, en particulier dans les pays les moins responsables », a souligné Henrietta Fore. Toutefois, elle exhorte à agir pendant qu’il est encore temps afin d’améliorer l’accès des enfants aux services essentiels, notamment l’approvisionnement en eau et à l’assainissement, à la santé et à l’éducation.

« Se battre pour ce qui est juste »

Le rapport explique que les 33 pays « à très haut risque » ne totalisent que 9 % des émissions mondiales de CO2, contre près de 70 % pour les 10 plus gros émetteurs de la planète, dont seul un est classé comme « à très haut risque » dans l’Indice.

L’Unicef exhorte les gouvernements, les entreprises et l’ensemble des acteurs concernés à accroitre les investissements en faveur de l’adaptation aux changements climatiques et de la résilience des services essentiels pour les plus jeunes. Elle les invite également à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à éduquer les enfants au climat et à l’écocitoyenneté, à associer la jeunesse à l’ensemble des négociations sur le climat et à œuvrer pour une relance verte, bas carbone et inclusive.

Les représentants de Fridays for Future promettent que « Les mouvements de jeunes militants pour le climat continueront de se mobiliser, de prospérer et de se battre pour ce qui est juste ». Surtout qu’on ne leur laisse plus le choix.  

Chiencoro

21 août 2021 0 comments
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Des Afghans fuient vers l'Iran
Politique

Afghanistan : après le retour des talibans, les appels au soutien se multiplient

by Chiencoro 21 août 2021
written by Chiencoro 4 minutes read

Au moment où la population afghane cherche à fuir les talibans, issus des écoles religieuses pakistanaises, les appels au soutien et à la préservation des patrimoines culturels du pays se multiplient. 

Pays d’Asie centrale, l’Afghanistan est de nouveau tombé entre les mains des talibans le dimanche 15 août 2021. Le retour de ces fondamentalistes musulmans, qui ont dirigé le pays entre 1996 et 2001, crée la peur et la panique. Surtout après la chute de Kaboul, la capitale du pays.

Principe de non-refoulement

L’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) est préoccupée des risques de violations des droits humains en Afghanistan. Surtout à l’encontre des civils, des femmes et des jeunes filles, ainsi que « les personnes perçues comme travaillant actuellement ou ayant travaillé dans le passé auprès du gouvernement afghan, des organisations internationales ou des forces militaires internationales », a souligné la porte-parole du HCR Shabia Mantoo, lors d’une conférence de presse, le 13 août 2021, au Palais des Nations unies à Genève.

Dans Recommandation sur la cessation des expulsions vers l’Afghanistan, publiée le 16 août, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) « continue de demander l’accès au territoire au bénéfice des civils ayant fui [le pays ndlr] et l’application pleine et entière du principe de non-refoulement à tout moment, c’est-à-dire l’interdiction de renvoyer des personnes vers des situations de danger ».

Augmentation des besoins humanitaires

Selon les chiffres du HCR, le nombre de déplacés interne du pays, pour des raisons de conflit et d’insécurité, s’élève à plus de 550 000 Afghans, du début de l’année à nos jours.

Ce retour des talibans crée une situation d’incertitude en Afghanistan et risque de compromettre des années de progrès, en termes de développement. Au cours des vingt dernières années, d’après  les estimations du programme développement humain du PNUD, l’espérance de vie à la naissance est prolongée de neuf ans dans ce pays. « Le nombre d’années de scolarité est passé de six à 10, et le revenu national brut par habitant a plus que doublé », indique la même source dans un communiqué.

Au cours d’un point de presse, vendredi 20 août 2021, La Porte-parole du HCR, Shabia Mantoo, a indiqué qu’un « appui renforcé à la réponse humanitaire à l’intérieur même de l’Afghanistan est nécessaire de toute urgence pour fournir une aide au peuple afghan, y compris environ un demi-million rien que cette année ».

Selon le HCR, pour couvrir des besoins urgents et soutenir les « personnes déplacées internes en Afghanistan ainsi que la préparation en Afghanistan et dans les pays voisins », 62,8 millions de dollars américains, soit plus de 34 milliards de FCFA, sont encore nécessaires.

Patrimoines culturels

Cette instabilité, qui survient vingt ans après la destruction « délibérée » des Bouddhas de Bamiyan, un site classé dans le patrimoine mondial de l’Unesco, inquiète également les acteurs culturels.

L’Afghanistan est reconnu aussi pour la richesse de son patrimoine culturel, notamment la vieille ville de Herat, le Minaret et les vestiges archéologiques de Djam, le Paysage culturel et les vestiges archéologiques de la vallée de Bamiyan — des musées, dont le Musée national de Kaboul.

L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) s’engage à la sauvegarde du patrimoine afghan. Car « [tout] dommage ou perte du patrimoine culturel ne fera que réduire les perspectives d’une paix durable et d’amélioration de la situation humanitaire pour le peuple afghan ». L’Unesco demande ainsi de garantir « un environnement de travail sûr pour les professionnels du patrimoine culturel et les artistes locaux ». Cela, en raison de leur rôle pour la cohésion nationale et le tissu social de l’Afghanistan.

Directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay « appelle à préserver le patrimoine culturel de l’Afghanistan dans sa diversité, dans le plein respect du droit international, et à prendre toutes les précautions nécessaires pour protéger le patrimoine culturel de tout dommage et des pillages ».

Garantir la sécurité et la liberté d’expression

L’Unesco appelle également à garantir la liberté d’expression et la sécurité des journalistes en cette période d’incertitude dans ce pays asiatique. « En cette période critique, personne ne doit avoir peur de dire ce qu’il pense, et la sécurité de tous les journalistes, notamment des femmes, doit être tout particulièrement garantie », a plaidé Audrey Azoulay. « L’accès à des informations fiables et à un débat public ouvert, grâce à des médias libres et indépendants, est essentiel pour que les Afghans puissent vivre dans la société en paix qu’ils méritent », a-t-elle ajouté.

Pour rappel, lors de l’occupation du Nord du Mali, en 2012, par des djihadistes, plusieurs patrimoines culturels, notamment des mausolées, ont subi des revers. Une tentative pour enterrer l’histoire de toute une nation.

Fousseni Togola

21 août 2021 0 comments
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Deuil national au Burkina Faso
Sécurité

Au Burkina, un deuil national de trois jours après l’attaque terroriste qui a fait plusieurs victimes civiles et militaires

by Sahel Tribune 20 août 2021
written by Sahel Tribune 2 minutes read

En mémoire des victimes de l’attaque terroriste survenue, mercredi dernier au Burkina Faso, le Président Roch Marc Christian Kaboré a décrété un deuil national de trois jours.

Un convoi mixte de gendarmes, de militaires et de Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), qui escortait des civils, a été la cible d’une attaque attribuée à des groupes djihadistes au Burkina Faso, mercredi dernier. Le bilan communiqué fait état de 47 morts, dont 30 civils, 14 gendarmes et militaires, trois VDP. 19 éléments des Forces de Défense et de Sécurité ont également été blessés. Au cours des combats, plus de 80 terroristes ont été neutralisés et plus de 400 autres mis en déroute, indiquent la Gendarmerie nationale du Faso sur sa page Facebook, le 19 août dernier.

Période du deuil

Selon nos informations, ce convoi quittait la ville de Dori et se rendait à Arbinda, à une centaine de kilomètres. « Vu la situation d’insécurité dans la région du sahel, les civils désirant faire le trajet Arbinda-Dori distant d’une centaine de kilomètres ne prennent pas seuls la route. Commerçants et habitants profitent des convois des forces de sécurité pour voyager dans les deux sens. Le convoi est ainsi parti de Dori à la mi-journée avec de nombreux civils venus se ravitailler », expliquent nos confrères de RFI.

Communiqué deuil national Faso
Communiqué annonçant un deuil national de trois jours au Burkina Faso. © Rock Mac Christian Kaboré

Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a décrété un deuil national de trois jours, allant du jeudi 19 au samedi 21 août, sur toute l’étendue du territoire burkinabè. « Durant cette période [de deuil], les drapeaux sont mis en berne sur tous les édifices publics et dans les représentations du Burkina Faso à l’étranger ». De même, « les réjouissances populaires, les manifestations à caractère récréatif sont interdites », précise un communiqué de la présidence.

La Rédaction

20 août 2021 0 comments
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Terroristes au Sahel
Sécurité

Crise sécuritaire au Sahel : restaurer la confiance entre les États et les populations

by Chiencoro 20 août 2021
written by Chiencoro 3 minutes read

Confrontés à une véritable instabilité, alimentée surtout par des groupes djihadistes, les États du Sahel sont condamnés à coordonner leurs efforts et restaurer la confiance entre eux et les populations. Opinion.

Au Mali, au Niger ainsi qu’au Burkina Faso, les populations sont de plus en plus prises pour cible par les groupes armés terroristes. Selon le premier rapport de la Coalition citoyenne pour le sahel, paru en avril 2021, ce sont des milliers de civils qui ont été tués dans cette région du sahel, en 2020.

Déstabilisation économique

La plupart des civils tués l’ont été alors qu’ils menaient des activités de survie : commerce, élevage ou encore agriculture. Tout juste, lundi 16 août 2021, une trentaine de paysans ont été tués dans leurs champs au Niger. Au Centre du Mali, notamment dans la région de Mopti, en raison de la recrudescence des attaques djihadistes visant les civils, les activités génératrices de revenus battent de l’aile. Dans la zone office du Niger, région de Ségou, en 2020, de présumés djihadistes n’ont-ils pas mis du feu à des champs de riz ?

Les conséquences de cette approche des groupes djihadistes dans la zone vont au-delà des pertes en vies humaines. Cette approche est un creuset d’instabilité sociale et politique. Comme le dit un adage bien connu, « ventre affamé, point d’oreille ». En décidant d’affamer les populations, l’objectif des groupes djihadistes semble clair : déstabiliser suffisamment les régimes politiques en place en vue de renforcer leur position auprès des populations. 

États défaillants

L’arrêt des activités génératrices de revenus, l’installation de la famine, la fermeture des écoles ne peuvent que conduire à un sentiment d’abandon chez les populations de ces zones. Et à l’instauration d’un manque de confiance entre elles et les décideurs politiques de leur pays. Une situation qui favorise ces nouveaux maîtres sapeurs-pompiers. Ils profitent de cette instabilité pour mieux s’enraciner dans la région, souvent avec la complicité de ces populations.

On assiste également à l’éclatement de conflits inter ou intracommunautaires, comme au Mali ou au Tchad. Des conflits derrière lesquels, il faudrait voir la main invisible de ces groupes djihadistes.

Les États du Sahel, tenaillés par plusieurs maux provenant de divers acteurs, sont presque incapables de coordonner les efforts afin d’anticiper les exactions de ces groupes djihadistes. Des acteurs qui semblent réussir à circuler librement entre ces États sans inquiétudes. Ce qui pose la question de la porosité des frontières.

Vaincre l’instabilité

Les États du Sahel doivent arriver à la compréhension qu’il leur sera difficile de réussir cette lutte sans vaincre l’instabilité. Une victoire qui passera par la restauration de la confiance. Pour ce faire, il faudrait une véritable assistance, pas celle de quelques jours, mais de longues durées, des populations.

Le libre exercice des activités économiques est primordial dans le retour de la sécurité et de la stabilité.

Fousseni Togola


Cet article a d’abord été publié par Maliweb. Il a été repris et relu par Sahel Tribune.

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