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Nouvelles flambées des épidémies en Afrique de l'ouest
Santé

Afrique de l’Ouest : ces nouvelles flambées inquiétantes d’épidémies

by Sahel Tribune 25 août 2021
written by Sahel Tribune 2 minutes read

Alors que la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest se battent corps et âme contre la covid-19, d’autres épidémies comme le choléra, la maladie à virus Ebola et celle de Marburg, font leur apparition dans la région. Une situation qui risque de mettre à rude épreuve la capacité des services sanitaires.

Au cours de la semaine se terminant le 15 août 2021, l’Afrique a enregistré plus de 244 000 nouveaux cas de coronavirus, selon la région Afrique de l’OMS. Malgré une présence toujours active de la pandémie de Covid-19 dans cette région, la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Nigéria s’attaquent à d’autres épidémies. Le Burkina Faso est aussi en alerte, après la détection d’un cas suspect de la fièvre hémorragique.

Saison des épidémies ?

Arrivé au Burkina Faso, en provenance de la Côte d’Ivoire, un suspect à la fièvre hémorragique Ebola a été rapidement admis aux urgences médicales, dimanche.

Dans un communiqué, rendu public lundi 23 août 2021, le ministère de la Santé burkinabè a informé « la population de l’admission aux Urgences médicales du Centre hospitalier universitaire de Bogodogo (CHU-B) ce dimanche 22 août 2021 d’un patient âgé de 22 ans ». Et de préciser qu’en raison de la « situation sanitaire qui prévaut en ce moment dans la sous-région, une enquête étiologique s’impose ». S’agirait-il d’une saison des épidémies sur les côtes d’Afrique de l’Ouest ?

Un premier cas d’Ebola a été confirmé en Côte d’Ivoire, le 14 août dernier. La première dans ce pays, depuis 1994. Plusieurs cas contacts ont été répertoriés, dont certains testés négatifs par la suite et d’autres mis en quarantaine.

En Guinée Conakry, le 9 août dernier, un cas de maladie à virus de Marburg a été détecté. Une première en Afrique de l’Ouest. Au total, 173 contacts ont été identifiés, mais aucun nouveau cas n’a été enregistré.

Défi complexe

Cette situation épidémiologique dans la région risque de mettre les systèmes de santé à rude épreuve. Selon Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, cette lutte « contre de multiples éclosions est un défi complexe ». À en croire ses propos, « Ces nouvelles flambées nous rappellent clairement que les autres situations d’urgence sanitaire ne disparaîtront pas simplement parce que nous sommes occupés à lutter contre une pandémie d’envergure mondiale ». Elle estime important de « rester vigilants et réagir rapidement afin d’éviter que d’autres maladies dangereuses se propagent et fassent davantage de ravages ».

La rédaction

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Conseil d'administration du CENOU
Éducation

Au Cenou, le Conseil d’administration déjà satisfait du taux d’exécution des activités 2021

by Chiencoro 25 août 2021
written by Chiencoro 2 minutes read

La 22e Session, à mi-parcours, du Conseil d’Administration du Cenou s’est tenue, mardi 24 août 2021, à la Cité universitaire de Kabala. Le directeur général du CENOU et le conseil d’administration ont été satisfait du taux d’exécution du programme d’activité 2021.

À l’ouverture des travaux, le président du Conseil d’administration n’a pas manqué d’évoquer les difficultés auxquelles le Cenou est confronté dans l’accomplissement de ses tâches. « Les besoins sont énormes et les ressources sont limitées », a déclaré Pr. Amadou Kéïta. Selon le ministre, « La problématique de l’adéquation des textes n’est pas une moindre préoccupation ».

Évaluation à mi-parcours

Cette 22e session visait surtout à faire l’état d’exécution des recommandations, l’examen et l’adoption à mi-parcours du rapport d’activités 2021, des états financiers de l’exercice 2021 ainsi que l’état d’exécution du budget 2021. « Cette session intermédiaire vise à évaluer les activités qui ont été programmées en début d’année lors de la session budgétaire », a précisé le directeur général du Cenou, colonel Ousmane Dembélé.

Le ministre Keïta a exhorté les membres du CA à « faire preuve de plus de perspicacité et d’esprit d’initiative pour accompagner le CENOU » dans l’accomplissement de sa mission.

Le Colonel Ousmane Dembélé a largement apprécié la présence du ministre Keïta à cette session. Une présence qui témoigne l’attachement de celui-ci à l’enseignement supérieur et de façon générale à l’éducation.

Avec un taux d’exécution de 60 %, le directeur général s’est dit d’ores et déjà satisfait et reste confiant que « Malgré les nombreux défis, nos objectifs seront atteints d’ici la fin de l’année ».

Meilleure gouvernance

Convaincu que « le renouveau de l’enseignement supérieur passe par une meilleure gouvernance du sous-secteur dans tous ses compartiments », le président du Conseil d’administration a souligné l’importance d’une amélioration constante des services sociaux en plus d’un enseignement de qualité. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a réitéré, au cours de cette session, son appel à l’apaisement dans l’espace scolaire et universitaire. 

L’association des élèves et étudiants du Mali ainsi que la Fédération nationale des parents d’élèves et étudiants du Mali (FENAPEEM) étaient présentes également à cette session. Elles font partie du Conseil d’administration, qui « joue un rôle de vigie » pour cet établissement public à caractère administratif (EPA).

F. Togola

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Hissène Habré
Politique

Décès de Hissène Habré au Sénégal : la chute finale d’un dictateur qui doit servir de leçon ?

by Chiencoro 24 août 2021
written by Chiencoro 2 minutes read

Au Sénégal, l’ancien président tchadien, Hissène Habré, est décédé ce  mardi 24 août. Cette mort, survenue à Dakar, est la chute d’un dictateur. Elle doit servir de conseil à une humanité toujours déchirée

Dictateur pendant neuf ans, musulman pieux pendant le restant de sa vie, tel fut le parcours de Hissène Habré, ex-président tchadien. Celui dont le règne a été marqué par de graves violations des droits de l’homme au Tchad a cassé la pipe, mardi. L’information a été donnée par le ministre de la Justice sénégalais, Malick Sall. Il aurait succombé au Covid-19 alors qu’il était hospitalisé à Dakar, où il purgeait sa peine à perpétuité.

Reed Brody, membre du Comité international de justice, décrit cet homme politique comme celui qui « restera dans l’histoire comme l’un des dictateurs les plus impitoyables, comme un homme qui a massacré son propre peuple pour s’emparer du pouvoir et s’y maintenir, qui a incendié des villages entiers, condamné des femmes à servir d’esclaves sexuelles à ses soldats et fait construire des cachots secrets pour infliger à ses ennemis des tortures moyenâgeuses ».

De la dictature à la mosquée

Selon une commission d’enquête tchadienne, près de 40 000 assassinats politiques ont été perpétrés par le régime Habré. Condamné à la prison à perpétuité par les Chambres africaines extraordinaires, en mai 2016, pour des crimes contre l’humanité, viols, exécutions, esclavage et enlèvement, le prédécesseur de feu Idriss Déby Itno avait trouvé refuge à Dakar, où il « a été remis entre les mains de son Seigneur », mardi 24 août 2021.

Comme le général Moussa Traoré, également dictateur dans l’histoire politique du Mali, Hissène Habré, en exil au Sénégal, était très vite devenu un musulman pieux, assez fréquenté par les fidèles. Il troque son treillis et sa casquette kaki pour un grand boubou et un calot blanc. Très vite, il se fait de la notoriété dans la communauté musulmane dakaroise.

Toute mort est certes une consolation pour les croyants, mais la chute des grands dictateurs de l’histoire doit énormément servir de conseil dans ce monde déchiré par la course aux intérêts, l’arrogance, le manque d’humilité. Dans les familles, les communautés, les nations, la coopération entre les États, les plus puissants se considèrent comme ayant le droit de vie et de mort sur les faibles. Les décideurs politiques ne cessent de bafouer les droits de leurs citoyens, en raison d’un pouvoir éphémère qu’il détiendrait. Pourtant, on oublie sûrement que nul ne détient, sur terre, le véritable pouvoir.

Fousseni Togola

24 août 2021 0 comments
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Les lauréats des prix MAMA 21
Actu

Presse malienne : 5e édition des MaMA, 22 nominés, 8 lauréats, un trophée posthume à Awa Séméga

by Bakary FOMBA 24 août 2021
written by Bakary FOMBA 3 minutes read

À Bamako, à l’hôtel Radisson Collection, ex Sheraton, s’est tenue le samedi 21 août 2021 la cérémonie de remise des prix Mali Médias Awards (MaMA), organisé par Fondation Tuwindi.  Compte-rendu de cette 5e édition.

Sous le regard d’un huissier de justice, huits journalistes expérimentés de la presse malienne ont examiné une centaine de candidatures pour la 5e édition des Mali Médias Awards. C’est une compétition initiée par la  Fondation Tuwindi en 2017, en collaboration avec Free Press Unlimited. Cette initiative vise à encourager les professionnels des médias maliens à traiter, avec professionnalisme, les sujets d’intérêt général, et plus spécifiquement de genre.  

Presse écrite, presse en ligne, journalisme citoyen, radio, télévision, dessin journalisme, prix spécial genre (Prix Ève) et le prix spécial Covid-19 sont les huit catégories qui étaient concernées par cette cinquième édition des MaMA

Lauréats des prix

Au terme de la délibération du Jury, conduit par le doyen et l’excellent Diomassi Bomboté, huits lauréats sont déclarés sur 22 nominés. Il s’agit de Boubacar Diallo du Journal du Mali, pour la presse écrite ; de Kelly Kanda pour la radio (Saghan — Mopti) ; Awa dite Mah Camara pour la télévision — journaliste et réalisatrice à la télévision nationale (ORTM) ; Maliki Diallo (Le Jalon) pour la presse en ligne — son deuxième sacré après celui de 2020 en Télévision (Renouveau TV) ; Youssouf Bah pour le dessin journalisme ; Aliou Diallo (Benbere et Doniblog) pour le journalisme citoyen.

Cette édition de 2021 s’est singularisée par une forte émotion liée au décès de Awa Séméga, et l’insertion de deux prix spéciaux. Le prix spécial Awa Séméga dite Ève, la défunte épouse du directeur exécutif de Tuwindi, est revenue à Diarra Kouane. Moussa Camara, quant à lui, s’est réjoui avec le prix spécial Covid-19. À ces deux prix spéciaux, s’ajoute celui du jury qui est décerné à la défunte Awa Séméga. Cela pour tout ce qu’elle représentait pour la presse malienne et la personne si humaniste qu’elle était. Son prix posthume a été remis à sa famille (sa mère et son frère aîné).

Accompagner la presse malienne

Tous les lauréats ont reçu chacun un chèque géant de 500 000 fcfa, un trophée, une attestation et une tablette. Les autres nominés ont également reçu chacun une attestation et une tablette. Cette cérémonie, faut-il le rappeler, a été conduite par Mahamoudou Touré du Studio Tamani et Salif Sanogo (ancien DG de la Télévision nationale), deux excellents journalistes et orateurs très respectés. Les invités ont eu également droit à une animation musicale, conduite par l’orchestre Nghokem Kenmoe Cyrielle, et un grand cocktail.

Il faut également noter la présence des nouveaux partenaires dans cette 5e édition comme l’Union européenne, le PNUD… entre autres. Organisation de droit malien à but non lucratif, spécialisée dans les Civic Tech, Tuwindi œuvre depuis des années pour un journalisme de qualité au Mali qui prend en compte l’aspect genre. Cette organisation de la société civile mène plusieurs actions visant à accompagner les professionnels et les organes de médias dans le cadre de la consolidation de la liberté d’expression et de la promotion de l’excellence. Elle encourage les professionnels de médias dans la prise en compte du genre dans leurs productions.

Bakary Fomba

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Roch Marc Christian Kaboré
Sécurité

Attaques djihadistes au Burkina Faso : plusieurs voix interpellent le chef d’État Roch Marc Christian Kaboré

by Chiencoro 24 août 2021
written by Chiencoro 3 minutes read

Après l’attaque terroriste du 18 août 2021, survenue contre un convoi civilo-militaire au Nord du Burkina Faso, plusieurs voix se lèvent et proposent des pistes de sortie de crise. Le président Roch Marc Christian Kaboré est interpellé à accélérer le « redéploiement des Forces de sécurité burkinabè ».

La multiplication des attaques, attribuées aux groupes djihadistes, fait réagir au Sahel, surtout après la prise récente de l’Afghanistan par les talibans. Au Burkina Faso, comme dans la plupart des pays de la région, la crise sécurité s’aggrave. Le dimanche 22 août dernier, l’armée burkinabè a repoussé, dans le Nord du pays, une attaque d’individus armés contre un groupe de volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

Mise en œuvre des mesures

 « Plus que jamais l’État burkinabè doit accélérer le redéploiement de ses Forces de sécurité et parfaire leur coordination afin que [le] cycle de violence cesse au plus vite », a déclaré Josep Borrell — le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité —dans un communiqué du 20 août. L’Union européenne appelle ainsi à un « sursaut civil et politique » au Burkina Faso.

Dans une déclaration conjointe, rendue publique le lundi 23 août, le comité de fusion de l’Union pour la renaissance – Parti sankariste et le Mouvement patriotique pour le salut (UNIR/PS-MPS) a invité également le président du Faso à « continuer et à accélérer les reformes militaires visant à améliorer les renseignements et les capacités opérationnelles des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ».

Le chef de l’État est invité à la mise en œuvre des mesures qu’il a annoncées dans sa déclaration, après l’attaque de Solhan, en juin 2021. Il s’agit entre autres de rétablir la confiance avec le peuple dans le secteur de la sécurité ; d’adapter la stratégie de lutte aux nouvelles réalités du terrain ; de consolider l’efficacité, l’unité et la cohésion du commandement ; de renforcer la collaboration entre les populations, les Forces de défense et de sécurité et les Volontaires pour la défense de la patrie ; de maintenir un niveau de prise en charge des personnes déplacées internes.

Dénoncer les djihadistes au lieu de l’insécurité

Sur la situation sécuritaire dans la région, de façon générale, le docteur Ahmed Apakena Dieme, consultant sur les questions de conflits politico-religieux dans le Sahel depuis 15 ans, estime que cette guerre « contre les djihadistes dans le Sahel, n´est pas uniquement une affaire de moyens colossaux ». Selon ses explications, « les djihadistes remplacent idéologiquement les noms Mali, Burkina, Niger, Nord Nigeria faits de diversité en une terre à majorité musulmane sous domination de leur Kalifa, sapant ainsi la laïcité régulatrice » de ces Nations. 

Pour remporter la victoire dans cette guerre idéologique, Dr Ahmed Apakena Dieme invite à combattre cette idéologie « dans la tête par un débat doctrinal intra islamique, mais aussi sur le terrain avec de plus en plus d´adaptation à la guerre asymétrique ». Et d’ajouter : « L´une des meilleures façons de gagner le cœur des populations, c’est entre autres de trouver une formule articulant logique de milicialisation, d´autodéfense et présence opérationnelle permanente des FDS ».

Au Burkina Faso, et au Sahel de façon générale, au lieu de dénoncer l´insécurité, le consultant sur les questions de conflits politico-religieux dans le Sahel invite à dénoncer plutôt « ceux qui tuent et qu´on connait bien ». À ses dires, « [cette] image où les opinions du Sahel se mettent à dénoncer l´insécurité que les djihadistes eux-mêmes ont créée est un motif de réjouissance de ces derniers, qui voient les Nations se déchirer au lieu de se souder ». 

Fousseni Togola

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arme d’assaut
Sécurité

Au Sahel, armes utilisées par terroristes et milices, provenance et hypothèses explicatives (Amnesty)

by Sahel Tribune 24 août 2021
written by Sahel Tribune 3 minutes read

Dans sa nouvelle étude, publiée sur son site, mardi 24 août 2021, Amnesty International lève le voile sur la provenance des armes utilisées par les groupes armés terroristes et milices d’autodéfense au Sahel. En soulevant plusieurs hypothèses pouvant expliquer les armes dans ces mains, l’Organisation internationale de défense des droits humains rappelle que des pays fournisseurs européens exhortent les États sahéliens à mieux contrôler la circulation et l’utilisation des armes qu’ils reçoivent.

« Les djihadistes ne travaillent pratiquement pas. Pourtant, ils sont équipés d’armes sophistiquées. Qui les alimente ? », a-t-on coutume de se demander.

Cette question de la source d’alimentation des groupes djihadistes évoluant dans le Sahel, ainsi que des milices d’autodéfense, semble désormais dénouée. L’ONG Amnesty International a fait une révélation fracassante, mardi 24 août 2021, dans une nouvelle étude, annonce nos confrères de RFI.

Analyse de plus de 400 photos et vidéos diffusées

La branche sahélienne du groupe État islamique et celle du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (JNIM) lié à al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) utiliseraient des armes de fabrication européenne et notamment serbe. Les mêmes armes seraient utilisées au Mali et au Burkina Faso, par Dan nan Ambassagou et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

À travers l’analyse de plus de 400 photos et vidéos diffusées par ces groupes djihadistes et milices, Amnesty International révèle que la quasi-totalité des armes est de vieilles Kalachnikovs qui remontent à l’ère soviétique. Dans certains cas également, il s’agit d’armes plus récentes, ajoute Amnesty en indiquant des armes fabriquées par une entreprise serbe, Zastava.

« Des M70AB2, des M92 et des M05. Ce sont des fusils mitrailleurs qui sont assez présents dans les arsenaux des groupes armés, que ce soit les groupes extrémistes violents ou bien les groupes d’autodéfense. C’est pour cela que cette entreprise a été signalée en particulier », explique Ousmane Diallo, chercheur spécialisé sur le Sahel à Amnesty International.

Plusieurs hypothèses

Plusieurs hypothèses sont avancées pour expliquer la présence de ces armes entre les mains de ces groupes djihadistes et milices. L’ONG internationale de défense des droits humains postule que ces armes pourraient provenir des butins de guerre. Des armes récupérées après les armées nationales à la suite de combats ou d’attaques de casernes militaires.

Amnesty n’exclut pas non plus « le trafic d’armes et la faiblesse du contrôle des inventaires militaires au sein des pays sahéliens ». Selon Ousmane Diallo, « une dernière hypothèse que l’on ne peut pas négliger, c’est la possibilité que certains des membres de ces Forces armées-là vendent ou bien donnent certains de ces fusils à des membres de groupes armés, en particulier des groupes d’autodéfense pro-gouvernementaux. »

Des transferts d’armes signalés

En plus de ces voies, la France, la Slovaquie et la République tchèque envoient aussi des armes vers les pays du Sahel, précise Amnesty International. L’ONG rappelle que ces pays exhortent néanmoins les États du Sahel à mieux contrôler la circulation et l’utilisation de ces armes qu’ils reçoivent.

Selon cette étude, la Slovaquie a signalé des transferts de 1 000 armes d’assaut, 2 460 fusils et carabines, 550 mitrailleuses, 680 pistolets et revolvers et 750 mitrailleuses au Mali. Quant à la République tchèque, elle a signalé des transferts de 3 500 fusils d’assaut et de 10 mitrailleuses au Burkina Faso. La France, pour sa part, a signalé au Mali 1 164 pistolets et revolvers à chargement automatique, 4 fusils et carabines, ainsi que 13 véhicules blindés de combat.

« Les armes serbes que nous avons identifiées sont la dernière preuve que toute arme vendue aux gouvernements de la région du Sahel risque de tomber entre les mains de groupes armés brutaux et d’alimenter l’aggravation du conflit », a déclaré Patrick Wilcken, chef d’entreprise, sécurité et droits de l’homme à Amnesty.

La rédaction


Sahel : Amnesty identifie des armes serbes dans des stocks de groupes armés brutaux

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Le véhicule du Bureau de coordination de l'AEEM, réparé par le CENOU
ÉducationEnquête

Mali : six millions pour réparer le luxueux véhicule offert par IBK ou six millions surfacturés ?

by Sahel Tribune 23 août 2021
written by Sahel Tribune 4 minutes read

Autour de la réparation d’un véhicule luxe offert par le président Ibrahim Boubacar Keïta, qui s’élèverait à plus de six millions de nos francs, l’Association des élèves et étudiants du Mali (Aeem) et le Centre national des œuvres universitaires s’accusent via les réseaux sociaux. Les internautes se demandent.

Entre février et août 2021, le Centre national des œuvres universitaires (Cenou) affirme avoir accompagné le bureau de coordination de l’Association des élèves et étudiants du Mali (BC/AEEM). À faire certaines réparations sur le coûteux véhicule offert au bureau de coordination par l’ex-président Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK), en 2017. Selon l’Aeem, ces réparations ont concerné les suspensions du véhicule, sa repeinture et le rechange des pneus.

Deux poids, deux mesures ou deux voix, deux versions

L’Association estudiantine, qui, visiblement, continue de recevoir des appuis du Cenou même après l’abrogation des protocoles qui les liaient, se dit surprise par le montant indiqué pour ces interventions sur le véhicule.  

« Nous avons été surpris de voir dans la note d’information sur les Œuvres universitaires au Mali[ndlr] que le véhicule a été réparé avec un montant de 6 500 000 FCFA environ et un autre véhicule accidenté par l’AEEM pour un montant de 5 800 000 FCFA », s’étonne l’AEEM dans un communiqué en date du 22 août. Le communiqué indique que cette réparation a eu lieu en juin dernier. Et cela suite à une sollicitation du secrétaire général du Bureau de coordination, en la personne de Siriman Seydou Niaré.

Pour sa défense, le Cenou affirme que c’est une « information erronée » que l’Aeem a donnée. Il estime que celle-ci n’a autre but que de « désinformer sur [l’organe] et le discréditer par la même occasion ». Cet établissement public à caractère administratif soutient que « le montant et les images présentés [par l’Aeem] ne reflètent aucunement la réalité des réparations effectuées sur lesdits véhicules ».

Dans son communiqué rendu public, dimanche 22 août 2021, dans l’après-midi, le Cenou insiste toujours sur le montant mentionné, lequel concernerait « plusieurs réparations lourdes et importantes effectuées sur le même véhicule (3 au total depuis février 2021) ». Entre l’Aeem et le Cenou, on est en droit de se demander qui s’inscrit réellement en faux dans cette affaire.

Réactions des internautes

Beaucoup d’internautes sont confus et ne savent plus à quel saint se vouer. Sur son compte Facebook, un professeur d’université se « demande ce que l’AEEM fait avec un véhicule, deux véhicules pendant que les syndicats du supérieur vont en grève depuis des années pour juste deux bus pour la navette entre la ville et l’université de Kabala ».

#Mali Le Jet privé de l'AEEM dont la répartition a nécessité 6 millions de nos francs de la part du CENOU selon l'AEEM dans un communiqué.
Dans un autre communiqué le CENOU sans démentir le montant investi dit que les réparations sont au nombre de 3 pic.twitter.com/Jlr4kAF54y

— Ousmane Dicko (@OusmaneDicko19) August 22, 2021

La blogueuse et web-activiste Fatouma Harber, de son côté continue de s’interroger si avec les six millions, qui auraient servi à réparer le véhicule, on ne peut pas acheter un autre. Avant de conseiller : « Qu’aucune association de Maliens n’achète de véhicule de la marque de celle de l’aeem, que le CENOU dit avoir gracieusement réparé ». « Cenou ne sera pas là pour mettre 6 millions en réparation pour un simple Malien », a-t-elle écrit sur son compte.

Devis

Mais, Alhassane Thiao, un conseiller juridique, sans vouloir justifier les prétendues dépenses du Cenou, rend public un devis pour la réparation de la boîte de son véhicule de la même marque que celle offerte à l’Aeem par l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta. Dans son court texte, Alhassane informe «  que les réparations des véhicules HYUNDAI sont très coûteuses. Les pièces ne sont pas disponibles sur le marché ». Il poursuit : « Quand on se retourne vers les maisons qui les représentent, c’est encore pire. Même si les pièces sont disponibles par-devers elles, elles trouvent le moyen de facturer les frais de fret entre autres. Au CENOU ils parlent de 3 réparations à 6 millions, une maison locale HYUNDAI m’a fait un devis de 6 Millions pour une seule réparation (boîte de vitesse). Le véhicule a pris de l’eau lors des inondations du 31 juillet ».

Alhassane termine son texte par la nécessité pour la justice de traiter cette affaire pour que vérité soit. Sahel Tribune, pour sa part, a voulu avoir des preuves auprès du coordinateur de l’AEEM, mais il a répondu ne vouloir rien dire de plus pour l’instant bien vrai qu’il explique détenir des preuves. Pour le Cenou, il s’agit d’un malentendu.

Sagaidou Bilal

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