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fondation Soumaïla Cissé
Politique

Mali : avec la Fondation Soumaïla Cissé, l’espoir est toujours permis

by Cheickna Coulibaly 22 décembre 2021
written by Cheickna Coulibaly 2 minutes read

Pour immortaliser la mémoire de feu Soumaila Cissé, sa famille et ses proches collaborateurs ont procédé, samedi 18 décembre 2021, à Bamako, au lancement officiel des activités de la fondation portant son nom.

Venu en grand nombre pour assister à la cérémonie du lancement des activités de la fondation, le public — composé de sa famille, ses amis, anciens collaborateurs, militants et sympathisants du parti politique Union pour la république et la démocratie (URD) — a assisté à la projection d’une vidéo de 11 minutes.

Celle-ci retrace la vie de celui qui fut Président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et Chef de file de l’opposition malienne, sous le régime déchu d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).

Des valeurs

Pour sa première prise de parole en public depuis le 25 décembre 2020 — date du décès de son mari —, Assitan Traoré, non moins présidente de la fondation, a réitéré les remerciements de la famille Cissé à l’endroit des personnes qui, de près ou de loin, ont manifesté leur soutien, leur amitié et leur affection lors du décès de son défunt époux.

À travers cette fondation, les héritiers de feu Soumaïla Cissé entendent pérenniser les actions et les valeurs qui ont marqué le vécu de l’homme au Mali et pendant ses années à la tête de la Commission de l’UEMOA. Ces valeurs sont entre autres : patriotisme de tous les instants, foi profonde en Mali et ses enfants, exigence d’excellence, passion pour l’éducation porteuse d’espoir, courage de prendre des décisions difficiles avec seul souci d’améliorer la vie des plus démunis.

Double objectif

Selon sa présidente, la fondation Soumaila Cissé vise un double objectif. Le premier est « la création d’un environnement pacifique et sain surtout dans les zones défavorisées ». Le second est « l’éducation et la formation des jeunes en vue de leur insertion dans le tissu productif » afin de cultiver l’espoir et de faire d’eux un atout pour le futur.

« Soumaïla évoquait avec une forte conviction que les villages sont la vraie base d’un développement durable et authentique. Pour lui, construire son terroir, c’est construire la nation et le pays », a rappelé la veuve Assitan Traoré. Avant de poursuivre : « Bien de villages entreprennent des actions modèles en matière d’accès à l’eau, d’amélioration des activités rurales, de création d’emploi. Nous les aiderons pour renforcer et pérenniser ces actions et les reproduire dans d’autres localités à leur demande. »

Besoin d’aide

Pour concrétiser l’engagement de la fondation dans le domaine de l’éducation, ses responsables ont octroyé à chacun des trois lauréats du DEF (diplômes d’études fondamentales) de la région de Tombouctou un ordinateur et un chèque de 100 000 francs CFA.

La Fondation Soumaïla Cissé pour l’espoir et l’excellence, par la voix de sa présidente Assitan Traoré, sollicite « des dons ou des contributions en nature » pour l’aider à mieux atteindre ses objectifs.

Cheickna Coulibaly

22 décembre 2021 0 comments
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Conseil Panafricain
ActuPolitique

Mali : le Conseil Panafricain, en visite à Koulouba, plaide pour un dialogue entre Bamako et Cédéao

by Chiencoro 21 décembre 2021
written by Chiencoro 2 minutes read

Sur initiative du mouvement Danbe Ton, une délégation du Conseil panafricain des autorités traditionnelles et coutumières (CPATC) a rencontré, lundi 20 decembre, le Président de la transition du Mali, le Colonel Assimi Goïta. Le Conseil panafricain plaide pour un dialogue entre Bamako et la Cédéao pour une meilleure résolution de la crise malienne.

Fidèle à sa devise, paix-unité-développement, le Conseil panafricain des autorités traditionnelles et coutumières, vent debout contre les crises et autres entreprises de division et de ségrégation des peuples et communautés, a déployé une forte délégation au Mali. C’était pour une résolution rapide et pérenne de la situation malienne.

Au termes d’un huis clos avec le Colonel Goïta, le Prince Tatsitsa Gha Théophile, chargé de la coopération du Conseil panafricain et Coordonnateur du secrétariat technique permanent, a confié à la presse que cette visite est le prolongement des différentes initiatives déjà en cours pour trouver une issue favorable à la crise malienne.

Dépêche royale

A travers une dépêche royale adressée au Président de la République du Ghana, Président en exercice de la Cédéao, le Conseil panafricain a fait savoir ses préoccupations relatives au traitement de la situation malienne, a-t-il indiqué. Il ajoute : « Nous avons volontiers voulu plaider à ce sommet la cause des paisibles populations maliennes, au bord du désespoir, qui risquent de se retrouver doublement victimes, en cas de nouvelles sanctions communautaires ».

Pour Prince Tatsitsa Gha Théophile, vu que le peuple malien subit déjà le poids de la pandémie, de l’insécurité ainsi que des sanctions de la Cédéao, il « était important que les chefs traditionnels puissent intervenir auprès des chefs d’État pour que la situation se calme et aussi permettre que les consultations nationales produisent les résultats ».

Dialoguer avec ses pairs

En initiant les Assises nationales de la refondation, pense-t-il, le Président Goïta se trouve dans la logique de la préservation des valeurs culturelles maliennes, voire africaines. « Le Président est réceptif à cette approche du dialogue, qui puise dans les traditions maliennes », a apprécié le Porte-parole de sa Majesté Dada Awiyan Kokpon HOUDEGBE. Cette voie du dialogue, poursuit-il, constitue une des aspirations profondes du peuple malien.

A en croire ses propos, le Chef d’État malien est conscient qu’il faut dialoguer avec ses pairs de la Cédéao pour non seulement leur permettre de comprendre la situation particulière du Mali, mais aussi et surtout pour que les directives qui seront données ne soient pas celles qui viennent de l’extérieur, mais plutôt qui prennent en compte les aspirations du peuple malien.

Aussi, faut-il le signaler, la délégation du Conseil panafricain des autorités traditionnelles et coutumières devra également rencontrer la classe politique et la société civile malienne avant de quitter Bamako.

Chiencoro Diarra

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Attaque terroriste au Bénin
Sécurité

Au-delà du Sahel : le Benin face à l’expansion du terrorisme

by Bakary FOMBA 21 décembre 2021
written by Bakary FOMBA 2 minutes read

Depuis début décembre 2021, le Bénin est menacé par des attaques terroristes. Cette expansion du terrorisme risque de troubler la stabilité historique de ce pays.

Du Sahel, l’expansion d’attaques terroristes risque de s’étendre désormais vers le reste du Golfe de la Guinée. En moins de deux semaines, le Bénin a subi trois attaques contre son armée. C’est la première fois que la fièvre d’attaques terroristes frappe aussi intensément ce pays côtier d’Afrique de l’Ouest.

Ces attaques meurtrières sont survenues respectivement à Banikaora, le mardi 30 novembre, dans la nuit suivante (mardi à mercredi) dans le département d’Alibri, à la frontière avec Burkina Faso contre une position de l’armée, et à Porga dans la nuit du mercredi 1er au jeudi 2 décembre. Dès lors, l’armée béninoise bande ses muscles et se déploie dans le nord du pays.

Alerte maximale

Face à cette situation et la psychose qui règne désormais dans la zone, l’armée du Bénin y a aussitôt renforcé sa présence. Les forces sont toutefois en alerte maximale pour faire face à l’ennemi et à toute menace, rassure l’État-Major à Cotonou. « La menace n’est pas nouvelle. Depuis 2019, le nord du Bénin, bordé par des zones forestières denses et difficiles d’accès, voit se multiplier les incursions d’hommes armés, conséquence directe de l’expansion des groupes terroristes dans les États voisins : dans l’est du Burkina Faso et dans le sud du Niger », rappelle Le Monde Afrique.

« Car, les terroristes sont ainsi faits »

Pour le quotidien burkinabè, Le Pays, « Patrice Talon, le Président béninois, a du mouron à se faire. Car, les terroristes sont ainsi faits que quand ils prennent pied dans un pays, les en déloger devient pratiquement une tâche impossible. Le Niger, le Mali et le Burkina sont bien placés pour le savoir ».

D’ores et déjà, poursuit le quotidien ouagalais, « les autorités béninoises doivent se rendre à l’évidence que le Bénin seul, ne peut pas vaincre le terrorisme. […] Les Béninois doivent retenir que sans l’implication et la collaboration des populations, les forces de défense et de sécurité seules seront impuissantes face au terrorisme ».

Bakary Fomba

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Précarité menstruelle
OpinionSanté

La précarité menstruelle en Afrique subsaharienne : une question taboue

by Sahel Tribune 20 décembre 2021
written by Sahel Tribune 6 minutes read

Chaque jour, dans le monde, environ 800 millions de femmes et de filles ont leurs règles. Un tiers d’entre elles n’ont pas accès à de l’eau propre, à des toilettes privées, décentes et qui leur sont adaptées, ni à des protections pour vivre cette période avec dignité.

La question de la précarité menstruelle, c’est-à-dire de la difficulté pour des filles et des femmes à avoir accès à des protections hygiéniques, émerge depuis quelques années, notamment grâce aux médias. En 2019, une étude du journal Le Monde a révélé que, en France, une femme dépense en moyenne 3 800 euros dans sa vie pour son hygiène menstruelle (cette somme inclut les protections hygiéniques et autres frais directement liés aux menstruations, tels que les antidouleurs ou les consultations chez un gynécologue). Ces dépenses pénalisent particulièrement les femmes les plus vulnérables (les femmes pauvres, sans domicile fixe, réfugiées, etc.), creusant un peu plus les inégalités dont elles sont victimes.

En Afrique subsaharienne, près de 40 % de la population, dont une majorité de femmes, vit sous le seuil de pauvreté. Cependant, la précarité menstruelle reste taboue, peu prise en compte par les politiques publiques et mal étudiée par les scientifiques. Dans toutes les cultures, les règles ont été ou sont encore stigmatisées et considérées comme quelque chose de « sale » ou d’« impur ». Ainsi, les sujets relatifs aux menstruations doivent être tus et ne sont pas discutés ouvertement. Il a pourtant été démontré que le coût des protections est trop élevé dans cette région du monde et empêche les jeunes filles et les femmes de vivre leurs périodes menstruelles dans la dignité.

Des protections bien trop chères

À Kédougou, au Sénégal, plus de la moitié des femmes utiliseraient du tissu comme protection hygiénique durant leurs règles. La majorité d’entre elles précisent qu’elles y ont recours à cause du coût trop élevé des serviettes hygiéniques jetables. Or, ces tissus, s’ils ne sont pas adaptés et lavés correctement, peuvent provoquer des infections. C’est ainsi que près d’un quart des femmes interrogées dans cette région déclarent en avoir déjà eu au cours de leur période menstruelle.

Au Niger et au Burkina Faso, faute de production locale, les protections hygiéniques, comme les tampons, doivent être importées à des coûts exorbitants. Elles restent inabordables pour beaucoup de femmes.

Une étude au Kenya a même révélé que certaines jeunes filles scolarisées avaient des rapports sexuels tarifés dans le but de payer leurs protections hygiéniques, trop chères pour être prises en charge par leur famille.

Dans son livre Stop La précarité menstruelle : Le combat pour l’avenir des filles paru en septembre 2021, Aïssatou Ndahté montre les conséquences désastreuses que peut avoir la précarité menstruelle en Afrique de l’Ouest pour l’éducation des filles.

Togo : des serviettes lavables pour lutter contre la précarité menstruelle (TV5 Monde, 11 avril 2021).

Pourtant les pouvoirs publics et les communautés peuvent agir. Le Parlement autonome d’Écosse est devenu en février 2020 le premier à voter une loi pour la gratuité des produits d’hygiène menstruelle. Récemment, plusieurs pays ont suivi ce mouvement, dont la Nouvelle-Zélande, la France et la Namibie, qui ont mis en place des réformes visant à rendre gratuites ou à détaxer les protections hygiéniques en vue de lutter contre la précarité menstruelle.

En Afrique de l’Ouest, de nombreuses initiatives émergent mais viennent principalement du milieu associatif. On peut citer par exemple celle de la militante togolaise Hamdiya Katchirika, présidente et fondatrice de l’association Empower Ladies (donner du pouvoir aux femmes), qui vise à sensibiliser les jeunes filles togolaises à l’hygiène menstruelle et leur offre des serviettes réutilisables ou jetables.

Par ailleurs, l’initiative HerWASH de l’organisation WaterAid a pour objectif d’améliorer l’accès à l’hygiène menstruelle des femmes et des adolescentes au Burkina Faso, au Liberia, en Sierra Leone et au Pakistan, et effectue également des actions de plaidoyer auprès des décideurs politiques.

Un problème qui persiste durant le post-partum

Les problématiques liées à l’hygiène menstruelle rejoignent celles des mères après leur accouchement. Les lochies, ou saignements post-partum, peuvent être abondantes et durent, en moyenne, de trois à six semaines. Malgré le nombre important de femmes concernées par ces saignements, peu d’informations sont disponibles sur ce sujet en Afrique subsaharienne et nombre de mères ne savent pas comment se protéger durant cette période. Or une hygiène inadaptée après l’accouchement peut avoir de lourdes conséquences pour la santé des femmes, comme la survenue d’une infection dite puerpérale.

Le projet Quali-Dec a pour objectif d’améliorer la prise de décision concernant le mode d’accouchement en Argentine, au Burkina Faso, en Thaïlande et au Vietnam. Pour démarrer ce projet au Burkina Faso, près de 700 femmes ont été interrogées sur les conditions de leur accouchement. Une partie du questionnaire s’intéressait aux dépenses effectuées par les femmes ou leur famille au cours de l’accouchement.

Depuis 2016, l’hospitalisation, les traitements, ou encore le transport du domicile jusqu’à l’hôpital sont théoriquement pris en charge par l’État burkinabé. Lorsqu’il leur a été demandé si elles avaient rencontré des frais supplémentaires qui n’avaient pas été pris en compte, plus d’un quart des femmes interrogées ont fait référence aux protections hygiéniques, pour des dépenses allant de 1 000 francs CFA (1,5 euro) à 20 000 francs CFA (30 euros). Le programme de gratuité de l’accouchement au Burkina Faso n’a pas inclus les protections hygiéniques lors du séjour à l’hôpital.

Cette question des coûts associés à la gestion des lochies n’a jamais été abordée dans la littérature scientifique, et aucune autre politique publique sur les questions du financement de la santé maternelle dans les pays d’Afrique subsaharienne ne prend en compte ces dépenses, pourtant inéluctables.

Alors, combien les femmes dépensent-elles réellement pour ces protections ? Quelles difficultés rencontrent-elles pour assurer une bonne hygiène et un confort après l’accouchement ? Comment prendre en compte ces dépenses dans les politiques publiques et les interventions mises en œuvre ?

Pour améliorer la capacité des femmes et des mères à avoir accès à une hygiène menstruelle décente, que ce soit pendant leurs règles ou durant le post-partum, davantage de recherche est nécessaire. La question de la précarité menstruelle en Afrique subsaharienne, et dans le monde en général, doit être mise en avant pour sensibiliser la société et les pouvoirs publics. L’hygiène menstruelle reste en effet une question taboue et un sujet difficile à aborder, alors même que les inégalités dont sont victimes les femmes sont encore creusées par la précarité menstruelle.

Marion Ravit, Docteure en Santé Publique, Postdoctoral research fellow, Institut de recherche pour le développement (IRD)

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

The Conversation
20 décembre 2021 0 comments
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Dialogue politique en Côte d'Ivoire
OpinionPolitique

Côte d’Ivoire : le dialogue politique à tout prix

by Bakary FOMBA 18 décembre 2021
written by Bakary FOMBA 3 minutes read

En Côte d’Ivoire, après une année de suspension, le dialogue politique a redémarré, le jeudi 16 décembre, entre le gouvernement et les principaux partis politiques du pays.

Quatre années séparent la Côte d’Ivoire d’une élection présidentielle, prévue pour octobre 2025. Les acteurs politiques du pays ne semblent pas toujours tenir le même langage. L’ouverture du dialogue politique reste une occasion, pour eux, , de tourner définitivement la page de la sanglante crise de 2010 – 2011.

Le premier dialogue politique, initié par Amadou Gon Coulibaly, début 2019, avait duré six mois dans un climat préélectoral tendu. Le deuxième, il y a un an, sous la houlette d’Hamed Bakayoko, avait permis d’apaiser les tensions politiques exacerbées par la présidentielle de 2020. Cette fois, Patrick Achi est à la manœuvre pour préparer les élections locales de 2023.

Assainir l’environnement politique

Malgré les déclarations d’intention des dirigeants, les obstacles politiques aux réformes sont nombreux. Et, parfois, en contradiction avec l’objectif avoué de la réconciliation. Cette reprise des négociations entre les différents acteurs politiques ivoiriens s’inscrit dans le cadre de la réconciliation nationale. Elle permettra, si tous les ingrédients sont réunis, d’assainir l’environnement politique avant les échéances électorales de 2025.

En Côte d’Ivoire, l’analyse des possibilités et des limites de la réconciliation nationale démontre : non seulement la consolidation de la paix piétine, mais aussi la situation politique qui favorise un gel des positions. Les limites de la réconciliation ivoirienne se retrouvent dans un équilibre de forces politiques qui profitent des conditions de sécurité précaires et d’un processus de réconciliation qui exacerbe la polarisation de la société ivoirienne.

Il s’agit donc d’engager un véritable dialogue avec les acteurs concernés afin d’aplanir les frustrations. Un possible échec du processus de ce dialogue politique en Côte d’Ivoire constitue un risque qui pourrait conduire le pays vers un tournant dangereux.

« Nous à GPS, on a toujours réclamé un dialogue inclusif »

L’année 2021 a été marquée par une décrispation politique palpable en Côte d’Ivoire. Malgré les efforts consentis par les autorités, ce dialogue, censé éradiquer les violences et réconcilier les Ivoiriens risque, encore une fois, d’être un échec. Car certaines grandes forces politiques du pays se sentent exclues. Comme Générations et Peuples solidaires (GPS) de Guillaume Soro, ancien président de l’Assemblée de Côte d’Ivoire, actuellement en exil.

« Nous à GPS, on a toujours réclamé un dialogue inclusif. Et dialogue inclusif signifie le fait d’associer tous les leaders, dont Guillaume Soro. On constate aujourd’hui que le dialogue qui s’ouvre est un dialogue exclusif. Au-delà de lui, les cadres de son parti ne sont pas associés », regrette Mamadou Traoré, Conseiller spécial de G. Soro, dans un article paru sur Actualité Ivoire.info.

Pour rappel, le gouvernement ivoirien avait ouvert, fin 2020, la troisième phase du dialogue politique avec les partis politiques et les organisations de la société civile. Mais avait été suspendu sans aucun accord avec l’opposition.

Bakary Fomba

18 décembre 2021 0 comments
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Violence sexuelle
Sécurité

En Guinée, au moins 331 cas de viol traités en 2021 par OPROGEM et BSPPV

by Chiencoro 17 décembre 2021
written by Chiencoro 3 minutes read

Les violences sexuelles deviennent monnaie courante en Guinée Conakry. Entre le 25 novembre et le 2 décembre, six filles de 3 à 16 ans et une femme ont été sexuellement agressées et certaines violées, selon Amnesty International.

« Les récits de viols sont fréquents en Guinée », selon la directrice d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, Samira Daoud.A la date du 2 décembre dernier,indique Amnesty, un homme de 24 ans, accusé de viol sur une fille de trois ans à Gbessia, un quartier de Conakry, a été présenté par l’Office guinéen pour la protection du genre, de l’enfance et des mœurs (OPROGEM).

Ce cas a été précédé, le 30 novembre dernier, par le viol d’une fille de trois ans, à Batè-Nafadji, dans la région de Kankan. Le 27 novembre, une autre fille de 12 ans a été violée par deux hommes dans la ville de Sanoun. Le 26 novembre, une fille de 12 ans est morte des suites d’un viol à Siguiri, au Nord-ouest du pays. A la même date, une fille de trois ans a subi un viol collectif, déplore Amnesty international dans un communiqué du 15 décembre 2021.

Cas plus emblématique

Depuis le début de l’année, au moins 331 cas de viols ont été traités par l’OPROGEM et la Brigade spéciale de protection des personnes vulnérables (BSPPV). Rien qu’en 2020, ces organisations ont traité 374 cas de viol. « Un nombre qui reflète seulement la partie visible de l’iceberg », rapporte Amnesty international qui lie la multiplication des viols à la stigmatisation associée à ce drame en Guinée.

« Ce qui souvent conduit, non pas à signaler le crime et déposer des plaintes mais souvent à des médiations et des règlements à l’amiable entre les victimes ou leurs familles et les présumés auteurs ou leurs familles », explique-t-on.

Le cas le plus emblématique de cette recrudescence des viols en Guinée, cette année, est celui de M’Mah Sylla. Cette femme de 25 ans, avait « présumément été violée par des médecins dans une clinique non agréée de Conakry où elle était allée se faire soigner », indique l’ONG Amnesty.

Elle ajoute : « Elle était tombée enceinte et les mêmes auteurs l’avaient de nouveau violée au cours de l’avortement auquel ils tentaient de procéder ». Ce second viol, combiné à l’avortement, « a engendré des blessures impossibles à guérir malgré sept opérations chirurgicales ». La jeune dame finie par décéder, le 20 novembre dernier à Tunis (Tunisie), après son évacuation médicale.

Prévenir la violence sexuelle

« Nous avons beaucoup trop de cas comme celui de M’Mah Sylla et nous espérons et rêvons de ne plus en avoir », souhaite Djenab Boiro de l’organisation « Mon Enfant, Ma vie ». Ce cas de figure a entraîné de vives réactions dans plusieurs localités de la Guinée, les 22, 24 et 30 novembre.

Au regard de la gravité de la situation, Marie-Evelyne Petrus-Barry, directrice du Bureau Afrique de l’IPPF (Fédération internationale pour la Planification Familiale ), a lancé un appel aux autorités guinéennes pour qu’elles fassent en « sorte que les enquêtes sur les auteurs de ces viols soient menées sans délai et en toute indépendance et impartialité et que tout responsable soit traduit en justice ».

Pour elle, il serait important de densifier les campagnes de sensibilisation afin de prévenir la violence sexuelle, protéger les victimes, leur permettre d’accéder à la justice, d’obtenir réparation, et de traduire les auteurs en justice. « Cela passe notamment mais pas seulement, par l’adoption d’une loi spéciale sur la violence à l’égard des femmes comme recommandé par la Convention Internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, » a-t-elle conclu.

Chiencoro Diarra

17 décembre 2021 0 comments
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Les fondateurs de la nouvelle coalition
Politique

Tchad : une nouvelle coalition de sept partis politiques, « une Nation pour tous »

by Chiencoro 16 décembre 2021
written by Chiencoro 2 minutes read

Au Tchad, une nouvelle coalition de sept partis politiques a vu le jour le jeudi 16 décembre 2021. Dénommé « Une Nation pour Tous », ce regroupement politique entend contribuer à l’édification d’un ordre nouveau dans le pays.

Dans ce pays sahélien, en proie à une véritable crise sécuritaire, un régime de transition, gouverné par le fils du défunt Maréchal Idriss Déby Itno, peine encore à rassembler les Tchadiens à un moment où beaucoup de Tchadiens souhaitent ouvrir une nouvelle page de leur histoire.

Face aux enjeux auxquels le pays est confronté, sept partis politiques ont décidé de former une coalition dénommée « Une Nation pour Tous » (UNPT). Leur objectif est d’apporter leur contribution à l’édification de cet ordre nouveau tant souhaité.

« Notre projet est fondé sur notre volonté de créer un cadre de réflexion, de concertation et de rassemblement en vue de contribuer de manière démocratique à la vie politique du pays », a expliqué à la presse locale Abdel-Salam Chérif, coordinateur de l’UNPT.

Charte de transition

A croire cette nouvelle coalition, durant les 60 années d’existence du Tchad, « peu de temps a été consacré [au] développement et à la construction d’une véritable nation ». Alors que, précise le coordinateur de la coalition, « [la] construction d’une nation est le premier chantier sur lequel doit s’atteler tout pouvoir politique qui aspire à gouverner notre pays ».

L’UNPT exhorte donc le Conseil militaire de transition de modifier la Charte de la transition, d’organiser un dialogue inclusif et souverain, de mettre en place un gouvernement et un Conseil national de transition sur des bases consensuelles. Car, indique l’UNPT, le CMT n’a pas toute la « légitimité requise ».

Nouvelle configuration

Dans sa nouvelle configuration, le Tchad doit travailler à la restauration d’une justice sociale, d’une justice dans l’accès à l’emploi et d’une justice dans la responsabilisation des hommes et des femmes, souligne Abdel-Salam Chérif.

« Les conflits récurrents entre éleveurs et agriculteurs, les violences faites aux femmes, la violence dans les établissements scolaires sont des résultantes d’une mauvaise justice et d’une administration incompétente et corrompue », explique-t-il.

Pour le fonctionnement de la nouvelle coalition politique, les instances mises en place sont entre autres : une assemblée générale composée de 50 personnes et une coordination composée de 21 membres.

Chiencoro Diarra

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