Sahel Tribune
  • A la Une
  • Actu
    • Exclusif
    • Sport
    • Santé
  • Politique
  • Sécurité
  • Économie
  • Échos d’amour
  • Arts et Culture
  • Planète
  • Éducation
  • Chroniques
    • Billet d’humeur
    • Edito
  • Investigations
    • Analyses
    • Enquête
    • Les démystificateurs du Sahel
    • Opinion
  • Société
dimanche,14 septembre , 2025
  • A propos
  • Notre équipe
  • Comment nous vérifions 
Sahel Tribune
  • A la Une
  • Actu
    • Exclusif
    • Sport
    • Santé
  • Politique
  • Sécurité
  • Économie
  • Échos d’amour
  • Arts et Culture
  • Planète
  • Éducation
  • Chroniques
    • Billet d’humeur
    • Edito
  • Investigations
    • Analyses
    • Enquête
    • Les démystificateurs du Sahel
    • Opinion
  • Société
Sahel Tribune
Sahel Tribune
  • A la Une
  • Actu
    • Exclusif
    • Sport
    • Santé
  • Politique
  • Sécurité
  • Économie
  • Échos d’amour
  • Arts et Culture
  • Planète
  • Éducation
  • Chroniques
    • Billet d’humeur
    • Edito
  • Investigations
    • Analyses
    • Enquête
    • Les démystificateurs du Sahel
    • Opinion
  • Société

Copyright 2022 - All Right Reserved. Designed and Developed by PenciDesign

Patrice Talon
ActuSécurité

Patrice Talon : « La notion de faire appel à un prestataire privé militaire n’est pas nouvelle »

by Chiencoro 9 mars 2023
written by Chiencoro 2 minutes read

Invité du journal télévisé, du 5 mars 2023, de la chaîne de télévision française LCI, le président de la République du Bénin, Patrice Talon indique le principe qui a conduit le Mali à faire appel à un « groupe de sécurité privé ». Un principe non condamnable.

L’intervention d’un prestataire privé armé dans un pays en vue de restaurer la sécurité au bénéfice de tous les citoyens n’est ni un principe nouveau ni un principe condamnable. C’est ce qui ressort d’un entretien accordé à la chaîne de télévision française LCI, dimanche 5 mars 2023, par le président de la République du Bénin, Patrice Talon. Il estime normal que la Russie s’active dans la séduction. « La guerre que la Russie mène en Ukraine l’oblige à se justifier et à étendre son cercle d’amis », a-t-il affirmé.

La mission de « Wagner », purement sécuritaire

La crise diplomatique entre Paris et Bamako a conduit au départ des militaires français, présents au Mali depuis 2012, dans le cadre de l’opération Serval puis Barkhane. Ce départ a marqué l’arrivée des soldats russes sur le terrain. Des militaires qualifiés de « mercenaires ». Il est donc attribué à la Russie une volonté d’extension de sa sphère d’influence.

Le président béninois se refuse de tomber dans le mimétisme et explique que « toutes les grandes puissances, les grandes nations font de la séduction ! Chacun veut étendre sa sphère d’influence ». Patrice Talon précise qu’« étendre sa sphère d’influence, c’est tout à fait commun aussi bien à la France, à la Chine qu’à la Russie, les États-Unis, l’Angleterre. Toutes les grandes puissances. Les relations humaines sont d’ailleurs caractérisées par ce genre de volonté ».

« Wagner intervient dans un environnement où l’on parle de la guerre que la Russe mène à l’Ukraine. L’environnement est assez pollué parce que le prestataire privé armé, parce que Wagner si je comprends bien, c’est un prestataire privé armé », précise le président béninois. Selon ses précisions, faire appel à un prestataire privé armé n’est pas un principe condamnable, surtout lorsqu’il s’agit de restaurer la sécurité. « La notion de faire appel à un prestataire privé militaire n’est pas nouvelle. Ce principe, on l’a vu en Afghanistan qu’il y a eu des sociétés de prestation de sécurité privées qui sont intervenues pour protéger des édifices et consorts », a-t-il indiqué.  

« Si la mission de Wagner est purement sécuritaire, au service d’un pays en proie à l’insécurité, au djihadisme et qu’il n’a pas les moyens humains, techniques, n’a pas les hommes qu’il faut, aguerris, entrainés, et qu’il faut que ces pays fassent appel à un prestataire privé, sur le principe, ce n’est pas condamnable », selon Patrice Talon.

Chiencoro Diarra

9 mars 2023 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail
infections sexuellement transmissibles
ActuSanté

Infections sexuellement transmissibles : des menaces silencieuses, pourtant négligées

by Hawa Diaby 2 mars 2023
written by Hawa Diaby 3 minutes read

Les infections sexuellement transmissibles sont généralement négligées, notamment par la jeunesse. Pourtant, ces infections peuvent être cause d’infertilité.

« Les infections sexuellement transmissibles sont devenues une source d’inquiétude de par le nombre de victimes qui ne cesse d’augmenter », s’inquiète Solomane B Koné, vendeur de produits pharmaceutiques. Selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), chaque jour, plus d’un million de personnes contractent une infection sexuellement transmissible (IST). En 2020, près de 374 millions de personnes ont contracté soit le chlamydées, soit la gonorrhée, la syphilis ou encore le trichomonas.

Le « préservatif démunit le plaisir »

D’après les estimations, plus de 490 millions de personnes vivaient avec un herpès génital en 2016 et 300 millions de femmes ont une infection du papillomavirus, principale cause du cancer du col de l’utérus. Près de 296 millions de personnes vivent avec l’hépatite B chronique dans le monde.

Les infections sexuellement transmissibles ou IST sont des infections dues à des bactéries, virus et parasites transmises par voie sexuelle. Cependant, certaines IST peuvent être aussi transmises par d’autres manières, comme s’embrasser, de la mère à l’enfant avant ou pendant la naissance, ou encore pendant l’allaitement.

Aminata Diallo, étudiante en Gestion à la Faculté des Sciences économiques et de Gestion de Bamako (FSEG), explique que « les maladies sexuellement transmissibles sont plus dues au rapport sexuel non protégé ». Selon ses précisions, la plupart des jeunes pensent que le « préservatif démunit le plaisir du rapport, et de ce fait peu sont ceux qui l’utilisent ». Elle déplore qu’on sous-estime encore la gravité des IST.

Certaines infections sexuellement transmissibles ne présentent aucun symptôme. Par contre, d’autres font apparaître des plaies sur les organes génitaux ou la bouche, un écoulement des plaies ou des organes génitaux, des douleurs ou démangeaisons, des douleurs lors de la miction (en urinant), selon les explications de Fatoumata Kaba Diakité, médecin traitant à la clinique Kabala.

« Mieux vaut se protéger »

En l’absence de traitement, certaines IST peuvent entraîner des infections du cœur et du cerveau, du cancer, une infertilité, précise l’agent de santé, qui explique que certaines IST, comme l’herpès, la gonorrhée et la syphilis, peuvent augmenter le risque de contracter le VIH. « La transmission d’une IST de la mère à l’enfant peut entrainer une mortinaissance, un décès néonatal, un faible poids de naissance, une conjonctivite du nouveau-né ou des malformations », a-t-elle précisé.

Le préservatif qui est un moyen efficace pour lutter contre ces maladies est négligé par la population surtout juvénile. La jeune étudiante, Aminata Diallo, exhorte donc les autorités du pays à accentuer les campagnes de sensibilisation sur l’utilisation du préservatif lors des rapports sexuels. Selon Solomane B Koné, vendeur de produits pharmaceutiques, il ne s’agit pas uniquement d’utiliser le préservatif, mais de connaitre aussi « la procédure à suivre pour l’enlever après l’acte ». Certains couples, comme Mamie et Junior, qui ont bien connaissant bien ces maladies de la sexualité, préfèrent se protéger pour assurer leur santé. « Nous nous protégeons toujours, car rien ne vaut la santé. Vue toutes les conséquences des maladies sexuelles, mieux vaut se protéger », explique Junior.

Hawa Diaby

2 mars 2023 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail
Harcèlement sexuel au travail
ActuSociété

Harcèlement sexuel : « Soudain, je me retrouve bloquée. Il me demande de ne pas bouger … », dixit une victime

by Hawa Diaby 1 mars 2023
written by Hawa Diaby 4 minutes read

Le harcèlement sexuel dans le milieu du travail est un fléau qui frappe durement les femmes, considérées comme le sexe faible. Plusieurs en sont victimes dans le silence. Occupées des positions d’autorité dans des entreprises expose bon nombre d’entre elles au harcèlement sexuel et des conduites inconvenantes liées au sexe. À la demande des victimes, nous avons décidé de ne pas dévoiler leur véritable identité.

Une main sur la cuisse, des commentaires sur le physique, des sms ou mails plus que déplacés ou chantage sont la réalité que vivent plusieurs femmes dans l’exercice de leur fonction. Certaines perdent leur travail, d’autres cèdent au chantage, et certaines comme Jeanne, 44 ans n’y retournent plus.

« Un gage de notre beauté, de notre valeur en tant que femme »

À vingt-deux ans, Jeanne faisait un stage dans le cadre de ses études. Elle travaillait avec un couple dans un grand salon de décoration. « Dès la première semaine, le mari me propose d’aller boire un verre au café d’en face. Il explique qu’il a à me parler. Je suis très timide, mais je ne me laisse jamais marcher sur les pieds pour autant », a-t-elle expliqué. Gorgée nouée, elle indique comment cette séance, censée rester dans le cadre professionnel, a rapidement basculé en scène romantique. Très rapidement, le patron « pose sa main sur ma cuisse. Je le repousse, mais je suis tétanisée et je pense immédiatement à sa femme restée à la boutique ».

Ce comportement déplacé de son patron a conduit Jeanne à ne plus se présenter au stage. Mais Jeanne n’est pas la seule victime de cette situation. Vieille de 32 ans, Adjaratou a été harcelée par au moins six de ses supérieurs hiérarchiques, par des collègues aussi.

« Je n’ai jamais pu en parler. Car je risquais ma place », déplore-t-elle tout en précisant que généralement le harceleur est « muté ou nommé grand chef  alors que la pénible femme, la victime qu’on n’a pas envie d’entendre, est en dépression chez elle ou pire mise à la porte ».

« J’ai entendu des “si tu couches avec moi, tu as la place”, des “contre un petit massage, je t’arrange ce dossier”. J’ai eu droit à des questions sur ma vie sexuelle, la taille de mes seins, des commentaires sur mes fesses, des demandes de fellation ou même des mains baladeuses », explique la jeune dame tout en déplorant que cette pratique soit vue par certaines filles comme « un gage de notre beauté, de notre valeur en tant que femme ».  

« Je me retrouve bloquée »

Si certaines femmes arrivent à échapper à ce fléau, d’autres, comme Mariam, aide-soignante âgée de 25 ans, n’y échappent pas. En recherche d’emploi, l’oncle de son ami accepte sa demande, mais devait passer un bout de temps en stage afin de tester son niveau d’expériences.

« Il partait pour une mission. Il m’a proposé de l’accompagner pour faire un essai. J’ai accepté. Nous avons roulé toute la nuit. Au petit matin, il s’est arrêté dans un hôtel “pour se reposer” », explique la jeune fille. Cette première sortie est restée gravée dans la mémoire de la jeune fille :« Il m’a dit que nous pourrions nous allonger. Il me demande de ne pas m’inquiéter, car il “me considère comme sa nièce », raconte la jeune Mariam. Mais, elle ne tarde pas à découvrir le côté pervers de son « oncle ». « Peu à peu, il s’est approché de moi tout en disant “j’ai envie de toi”. Soudain, je me retrouve bloquée. Il me demande de ne pas bouger et de le laisser faire », déplore-t-elle, la gorgée nouée. Malgré qu’elle s’est débattue, Mariam ne sortit de cette chambre d’hôtel que lorsqu’elle accepte de faire à cet inconnu une fellation, a-t-elle souligné. « J’avais tellement de dégoûts pour moi-même », indique-t-elle.

La jeune aide-soignante ne prend conscience qu’elle venait de subir un acte de violence sexuelle que grâce à une formatrice, qui lui a expliqué que « quand une femme dit non et refuse l’acte, elle ne doit pas subir de relation forcée ».  

Le harcèlement sexuel, contraire à la politique de la loi sur le genre adoptée en 2015 au Mali, est prohibé par plusieurs textes régissant le secteur du travail. Au Mali, les victimes, en raison du poids de la société, n’arrivent toujours pas à sortir de leur silence et préfèrent garder ces agressions pour elles-mêmes.

Hawa Diaby

1 mars 2023 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail
Rentrée littéraire du Mali
ActuArts et Culture

Rentrée littéraire : retrait du prix Moussa Sow pour l’essai

by Mohamed Camara 28 février 2023
written by Mohamed Camara 4 minutes read

Ce samedi 25 février 2023, les flashs se sont éteints sur la 15e édition de la Rentrée littéraire au Musée Muso Kunda de Bamako. Cette année le jury a décidé de retirer le prix Moussa Sow, car les œuvres présentées ne répondaient pas aux critères exigés pour ce prix.

La mélodieuse voix du Doyen Boubacar Traoré dit Kar Kar, faisait échos jusqu’à l’extérieur de l’édifice Muso Kunda. Entremêlé aux klaxons des motos et des véhicules, il confirme en dépit de son âge sa place incontournable du Blues mandingue. Il fait trembler la salle par le son de sa guitare, et tient le public en haleine. Ces nombreux auteurs, éditeurs, partenaires et participants de la cérémonie de clôture de la Rentrée littéraire 2023, explosent une ovation nourrie.     

Encourager les jeunes   

À travers son discours de clôture, Ibrahim Aya, le directeur de la Rentrée littéraire du Mali, a remercié l’ensemble des participants, la commission d’organisation et les partenaires de cette 15e édition. « Nous sommes ce soir au terme de cette 15e édition dont le thème était, décloisonnez l’Afrique, qui a été marqué par des actions enthousiastes. Notamment par la déclaration du premier forum des manifestations littéraires. À l’issue des travaux, le Réseau africain des Manifestations littéraires a été créé. Vous avez sûrement remarqué que la Rentrée littéraire de cette année ne s’est pas manifesté à l’extérieure de Bamako. Mais nous vous promettons que la manifestation sera dans toutes les régions qui l’ont autrefois abrité, l’année prochaine », a rassuré Aya.

« L’Union européenne sera également pour l’édition prochaine. Cet évènement est un lieu d’encourager les jeunes auteurs à se mettre à la plume. Il y’a des talents insoupçonnés. La jeunesse malienne foisonne d’idées. L’Union européenne est là pour les accompagner comme on peut », a confié le chargé des Affaires de la délégation de l’Union européenne au Mali.

Réseau africain des manifestations littéraires (RAMALI) 

Cette édition de la Rentrée littéraire a été marquée par le premier forum des manifestations littéraires en Afrique, regroupant 20 salons du livre et rencontres des différentes contrées géographiques, culturelles et linguistiques du continent. Le forum a fait une déclaration officielle à l’issue de ses travaux, dont le plus important a été la création du Réseau africain des manifestations littéraires.

Le RAMALI, créé à Bamako, entend être une force commune de proposition à l’échelle du continent. Le réseau a décidé de se doter d’une coordination continentale pour une durée d’une année. À l’issue de laquelle une rencontre d’évaluation permettra d’établir le bilan des activités du réseau et de programmer les étapes suivantes. Il est ouvert à tous les acteurs du monde littéraire et éditorial. Au titre de membre ou de partenaire.

Le forum a aussi lancé un appel à l’Union africaine et à tous les gouvernements du continent pour créer de meilleures conditions de développement du livre, de la lecture et de la littérature. Autant du point de vue culturel, légal, fiscal, et autre. Car selon les participants, à cette époque des nouvelles technologies de communication, la production de contenus représente un enjeu stratégique auquel le monde de l’édition et de la création littéraire doivent contribuer.     

Les prix décernés pour cette édition 

Le public a été surpris par la décision du jury de retirer le prix Moussa Sow récompensant les œuvres d’Essai pour cette 15e édition. Car selon l’annonce faite par Ibrahim Aya, directeur de la Rentrée littéraire, «  les œuvres présentées ne répondaient pas aux critères requis » pour ce prix.

La soirée a été alors marquée par la remise de trois prix. Le prix Union européenne du Premier roman, financé à hauteur d’un million de francs CFA, a été décerné cette année, à Amadou Tidiane Traoré pour son œuvre « La Tragédie des hommes accroupis », publié par l’édition Cauris.

Le prix Massa Makan Diabaté, financé à deux millions de francs CFA, a été remporté par la pièce de Théâtre « La Parole au cou », publié par l’édition Gafé, dont l’auteur est Sibirina Zagan Coulibaly.

Le prestigieux prix de la Rentrée littéraire du Mali qui récompense les œuvres africaines, le prix Ahmed Baba, a été empoché par l’algérien Mohamed Abdallah avec son roman « Le Vent a dit son nom », publié par l’édition Apic.

La 16e édition de la Rentrée littéraire est prévue du 19 au 23 février 2024, autour du thème « Cohésion sociale, vivre-ensemble », a annoncé Ibrahim Aya.

Mohamed Camara   

28 février 2023 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail
Remise du document final de l'avant-projet de Constitution
ActuPolitique

Refondation : l’avant-projet de constitution du Mali amendé 

by Chiencoro 27 février 2023
written by Chiencoro 2 minutes read

Le document final du projet de la nouvelle Constitution de la République du Mali a été solennellement remis, ce lundi 27 février 2023, au président de la transition, dans la salle des banquets de Koulouba. Le nombre d’articles a légèrement diminué.

191 articles contre 195 dans l’avant-projet, telle est la composition de la mouture finale de l’avant-projet de nouvelle Constitution sur laquelle les Maliens devront bientôt être appelés à se prononcer.  Selon le Coordinateur de la Commission de finalisation du projet de la nouvelle Constitution de la République du Mali, Fousseyni Samaké, plusieurs amendements ont été apportés à l’avant-projet, aussi bien sur la forme que sur le fond.

Tous ces amendements visent à prendre en compte les aspirations profondes du peuple malien, leurs préoccupations, enregistrées lors des séances de restitution, d’écoute et d’échange à travers toute l’étendue du territoire national.

« Base juridique du Mali Koura »

Cette mouture finale de l’avant-projet a été obtenue grâce à la suppression, à la fusion de certaines parties de l’avant-projet voire à des rajouts. D’autres dispositions aussi, notamment les articles traitant de la problématique des langues et de la laïcité, ont été reformulées. L’appellation de la seconde chambre du parlement a également changé. Au lieu de Haut Conseil de la nation, elle devient simplement le Sénat.

En recevant le projet de nouvelle Constitution finalisé, le président de la transition a expliqué les raisons de la création de la Commission de finalisation de ce document. Selon ses explications, l’objectif était de « tenir compte des préoccupations exprimées ici et là, en vue de maximiser les chances de rédiger définitivement un texte qui tienne compte des aspirations profondes de notre peuple comme il l’a exprimé au cours des Assises nationales de la refondation ». Selon les précisions du président Goïta, à toutes les étapes de la rédaction « de l’avant-projet de Constitution, nous avons tenu à donner un caractère pluriel et inclusif aux différentes commissions ».

Ce document final, selon le chef de l’État, cristallisera « l’espoir de la nation entière quant à l’instauration d’une véritable démocratie ». Il reste convaincu que face « à la diversité des opinions et même des intérêts, des compromis sont possibles, des arbitrages sont tout aussi nécessaires ».

« La base juridique du Mali Koura se raffermit progressivement, mais l’édifice national ne tiendra définitivement qu’avec l’engagement de tous et de chacun », a indiqué le président de la transition.

Chiencoro Diarra

27 février 2023 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail
Lancement des titres publics 2023
Actu

Économie malienne : pourquoi les investisseurs peuvent faire confiance à l’État du Mali

by Chiencoro 27 février 2023
written by Chiencoro 3 minutes read

Le lancement du calendrier d’émission de titres publics pour l’année 2023 a eu lieu le 23 février 2023. Une occasion mise à profit par le ministre malien de l’Économie et des Finances pour souligner la résilience de l’économie du pays et convaincre ainsi les investisseurs.

Pour cette année 2023, le Mali entend mobiliser 1409 milliards FCFA, dont 50 milliards de bons infra-annuels, sur le marché financier régional. Ce montant sera devra être mobilisé à travers vingt-sept (27) émissions de titres publics, dont deux (02) par syndication, précise le ministère en charge de l’économie et des finances dans un communiqué.

Ces émissions ont pour objectif, notamment de financer des investissements nécessaires à la croissance et au développement économiques et aussi de mobiliser des ressources en vue d’assurer la couverture des besoins ponctuels de trésorerie de l’État.

Selon le ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou, l’État constitue un agent « économique majeur ». « Il investit dans des infrastructures et projets structurants et prend beaucoup d’initiatives pour la préservation des équilibres économiques et le renforcement de la résilience de notre économie », a-t-il expliqué avant d’exhorter les investisseurs à soutenir « le financement adéquat des besoins de l’État, pour une croissance soutenue et durable ».

Présent depuis 2003

Malgré la crise multidimensionnelle, liée d’une part à l’insécurité et d’une autre part à la pandémie de la Covid-19 et à la crise russo-ukrainienne, qui ont eu des impacts négatifs sur le pays, l’économie du Mali est restée résiliente. « Malgré ces difficultés, l’économie malienne est restée solide en 2022 avec une évolution favorable des principaux indicateurs économiques et financiers : un taux de croissance de 3,7 % contre 3,1 % et -1,2 % en 2021 et 2020, un taux d’inflation dans la moyenne de la sous-région ressorti à 6 %, un taux de chômage parmi les meilleurs de la sous-région à 6,5 %, un taux de déficit budgétaire de 4,7 % contre 4,7 % et 5,5 % en 2021 et 2020 », a expliqué le ministre Sanou.

Cette résilience de l’économie malienne est approuvée à travers les résultats de la revue annuelle 2022 de la notation financière du Mali en monnaie locale avec l’agence Bloomfield, indique le ministère de l’Économie et des Finances dans son communiqué. Ce qui prouve que les investisseurs peuvent faire confiance au Mali.

« L’agence Bloomfield, dans son rapport publié en février 2023, maintient la précédente note attribuée au Mali, à savoir : A3 à court terme avec perspective stable et BBB à long terme avec perspective stable. Cela témoigne que malgré la crise multidimensionnelle, les fondements de l’économie malienne restent solides », s’est réjoui le ministre de l’Économie et des Finances.

Depuis 2003, le trésor du Mali intervient sur le marché financier régional avec une croissance régulière, en liaison avec les exigences de la mise en œuvre des politiques de développement et de réduction de la pauvreté.

Chiencoro Diarra

27 février 2023 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail
Alousseni Sanou
Actu

Situation socio-économique et financière : le ministre Sanou expose les priorités des autorités maliennes

by Mohamed Camara 24 février 2023
written by Mohamed Camara 1 minutes read

Le ministre Sanou, en charge de l’Économie et des Finances, a exposé la situation socio-économique et financière récente du Mali, notamment les orientations budgétaires pour l’année 2023, aux responsables des agences onusiennes. C’était le 23 février 2023 à Bamako, à l’occasion de la retraite annuelle de l’équipe des Nations-Unies.

Cette retraite annuelle avec l’ensemble des responsables des agences onusiennes au pays a été une occasion pour le ministre de l’Économie et des Finances, Alousseni Sanou, d’étayer ses interlocuteurs sur les priorités de l’État malien pour l’année 2023.

À travers son exposé sur la récente situation socio-économique et financière du pays, notamment les orientations budgétaires pour l’année 2023. Le ministre a insisté sur la « nécessaire coordination des activités des agences onusiennes avec celles prioritaires définies par les plus hautes autorités » du Mali.

Ces priorités définies par les autorités maliennes sont entre autres la mise en œuvre du plan d’Actions prioritaires du gouvernement de Transition (PAPGT) 2022-2024 du cadre stratégique de la refondation de l’État ; la poursuite des investissements publics afin de pallier le déficit en infrastructures notamment le désenclavement intérieur et extérieur du pays, le renforcement des services sociaux de base ; et l’amélioration des conditions de vie des populations.

Mohamed Camara

24 février 2023 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail
Newer Posts
Older Posts

A propos

Sahel Tribune est un site indépendant d’informations, d’analyses et d’enquêtes sur les actualités brûlantes du Sahel. Il a été initialement créé en 2020, au Mali, sous le nom Phileingora…

derniers articles

Pourquoi de plus en plus de jeunes Maliens choisissent de rester célibataires
SENARE 2025 : Quand l’héritage culturel rassemble les Maliens et les peuples de l’AES
Au Mali, le coup de maître de Bamako face au géant Barrick

Newsletter

© 2025 Sahel Tribune. Tous droits réservés. Design by Sanawa Corporate

Facebook Twitter Youtube Linkedin Envelope
Sahel Tribune
Politique de confidentialité
Lors de l’utilisation de nos sites, des informations de navigation de votre terminal sont susceptibles d’être enregistrées dans des fichiers « Cookies ». Ces fichiers sont installés sur votre terminal en fonction de vos choix, modifiables à tout moment. Un cookie est un fichier enregistré sur le disque dur de votre terminal, permettant à l’émetteur d’identifier le terminal pendant sa durée de validation.
Fonctionnel Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’internaute, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou la personne utilisant le service.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’internaute sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
Gérer les options Gérer les services Gérer {vendor_count} fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
Voir les préférences
{title} {title} {title}
Sahel Tribune
  • A la Une
  • Actu
    • Exclusif
    • Sport
    • Santé
  • Politique
  • Sécurité
  • Économie
  • Échos d’amour
  • Arts et Culture
  • Planète
  • Éducation
  • Chroniques
    • Billet d’humeur
    • Edito
  • Investigations
    • Analyses
    • Enquête
    • Les démystificateurs du Sahel
    • Opinion
  • Société

Shopping Cart

Close

Votre panier est vide.

Close