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Restitution du projet de Constitution
ActuPolitique

Projet de constitution : après le report du référendum, la restitution qui déjoue les pronostics

by Chiencoro 22 mars 2023
written by Chiencoro 5 minutes read

Les autorités et légitimités traditionnelles, ensuite les forces vives de la nation, ont été reçus, le 20 mars 2023, dans la salle des banquets du palais de Koulouba, par le président de la transition. À chacune de ces couches, le projet de Constitution de la République du Mali a été restitué dans ses grandes lignes. Preuve que le report du référendum n’est nullement l’« abandon tactique d’un projet controversé ». 

Le président de la transition ne cesse de prendre ses adversaires en contre-pied. En effet, nombreux sont les oiseaux de mauvais augures qui avaient commencé à distiller des messages faisant croire « l’abandon tactique » du projet de constitution par le chef de l’État, à l’instar de ses devanciers. Un abandon qu’ils expliquaient comme dû aux controverses qui entouraient ce projet. Mais ce que ces adversaires semblent oublier, c’est que le chef de l’État reste convaincu que dans tout changement, il y aura des récalcitrants. Des nihilistes qui trouveront toujours dans des projets proposés par les autres des aspects qu’ils jugeront mauvais. « Guéré kura bô tè ta ka wôyô kô », dit un proverbe bambara pour dire que tout changement entraîne des remous. Cette sagesse populaire semble être bien comprise par le colonel Goïta. 

Consensus et inclusion 

Depuis son arrivée au pouvoir, l’ambition du président de la transition et de toute son équipe est de n’abandonner personne sur le quai, mais d’embarquer tous les Maliens. La construction du Mali Kura ne se fera en absence d’aucun Malien. Pour réussir à poser le soubassement des différents projets de refondation, il semble animé par cette pensée généralement attribuée à Voltaire : « Je ne suis pas d’accord avec vous, mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire ».

L’inclusivité, le consensus autour des différents projets, sont la prunelle des yeux du président Assimi Goïta, qui, malgré toutes les critiques de ses adversaires, ne manque jamais du courage de les inviter et de leur donner des explications sur ses intentions et en même temps de les écouter exprimer leurs craintes. 

Prendre en compte les aspirations profondes et les préoccupations des Maliens afin que chacun se reconnaisse dans le projet de Constitution, attendu très prochainement au référendum, tel est l’objectif des autorités maliennes. Dans cette dynamique, la restitution des différentes étapes du processus est devenue une coutume depuis le début de l’élaboration de ce projet ambitieux. 

Préoccupations majeures exprimées par les Maliens 

En effet, la commission de rédaction de la nouvelle Constitution (CRNC) avait restitué l’avant-projet de Constitution aux Maliens en vue de recueillir leurs observations. Pour plus d’inclusivité et de consensus, le président de la transition avait mis en place une Commission de finalisation du projet de Constitution. Cette mouture finale vient à son tour d’être restituée aux Maliens. Tout le processus de cette phase a donc été inclusif. 

Devant les forces vives de la nation, le président Goïta a précisé que l’objectif d’une telle démarche inclusive était « de parvenir à un large consensus national autour de ce document ». Selon ses précisions, « le projet de Constitution […] est le fruit de larges discussions au cours desquelles les membres de la commission se sont exprimés en toute liberté et ont tenu compte des préoccupations majeures exprimées par les Maliennes et les Maliens ».

À travers de telles séances de restitution, les autorités maliennes ont montré, une fois de plus, la voie du changement, de la rupture dans la gouvernance. D’une politique unilatérale où seul comptait le choix du chef de l’État, pris pour celui de l’opinion publique, on en est arrivé à une politique où seul compte désormais le choix du peuple dans les prises de décision. Tout se décide selon les intérêts ou les motivations du peuple. 

Eviter aux Maliens un cycle interminable de crises

Si le projet de rédaction d’une nouvelle Constitution a été initié, c’est parce que le peuple malien l’a souhaité et exprimé lors des Assises nationales de la refondation (anr). La validation dudit projet revient aussi en dernier ressort à ce peuple qui doit lui donner son approbation ou désapprobation lors du référendum constitutionnel qui se tiendra très bientôt, après un « léger report ». 

L’objectif de ce projet est de doter le Mali d’Institutions fortes susceptibles de mettre le pays sur la voie d’une véritable croissance et à l’abri de toute crise sociale pouvant ébranler les fondements du Mali Koura. Car comme on le dit généralement, il n’y a point de démocratie, sans des institutions fortes. 

Les autorités maliennes ambitionnent donc de doter le Mali d’Institutions démocratiques fortes afin d’éviter aux Maliens un cycle interminable de crises, pouvant mettre à rude épreuve le vivre-ensemble et donc la cohésion sociale. Des crises qui ont conduit à des tentatives infructueuses de révision de la constitution de 1992. 

Sécurisation des échéances électorales 

Le président de la transition reste convaincu qu’une fois adopté, ce projet de Constitution donnera au Mali toute sa souveraineté. Il rassure qu’il fera rayonner le pays et fera de lui un modèle dans la sous-région voire dans toute l’Afrique. À travers ces séances de restitution, le chef de l’État engage ainsi chaque Malien à s’approprier de ce projet qui a été déjà traduit dans toutes les langues nationales du pays en vue de le rendre plus accessible à chaque Malien. Des versions audio sont également prévues. 

Le chef de l’État exhorte à « travailler ensemble pour que le peuple malien, en toute connaissance de cause, s’approprie le projet de Constitution et l’adopte à une large majorité ». Rappelons que d’ores et déjà, pour la sécurisation des échéances électorales, des dispositions vigoureuses sont déjà prises pour leur bonne tenue sur toute l’étendue du territoire national. 

Chiencoro Diarra 

22 mars 2023 0 comments
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Aïcha Yatabary
AnalysesPlanète

Dr Aïcha Yatabary : « Le budget de l’État consacré à l’environnement gagnerait à être augmenté »

by Bakary FOMBA 20 mars 2023
written by Bakary FOMBA 5 minutes read

La coupe abusive du bois est une réalité palpable dans plusieurs pays du monde, notamment africains où même les forêts classées n’y échappent pas. Pourtant, il n’est de secret à personne que les arbres jouent un rôle primordial dans la vie de l’être humain.

Pour parler de ce phénomène, susceptible d’« augmenter les taux de Co2 atmosphériques », Sahel Kunafoni s’est tourné vers Dr Aïcha Yatabary, médecin de formation, consultante en santé publique axée sur le développement durable. Dans cet entretien exclusif, Dr Aïcha Yatabary évoque entre autres les causes de la dégradation constante de l’environnement. Tout en expliquant les effets du changement climatique en général et les conséquences de la coupe abusive du bois. Elle évoque aussi l’impact de l’orpaillage par drague sur nos cours d’eau et propose également des mécanismes pour l’hygiène et l’assainissement dans nos grandes agglomérations. Nous vous invitons à lire l’intégralité de cet entretien.

Sahel Kunafoni : quelle lecture faites-vous de la dégradation croissante de l’environnement au Mali ?

Dr Aïcha Yatabary : la dégradation constante de l’environnement au Mali est due en grande partie aux activités humaines, mais aussi aux effets du changement climatique.

Concernant les activités humaines, citons les activités artisanales (teinturières…), minières, industrielles (produits chimiques…), agricoles (pesticides et engrais), sans oublier les mauvaises habitudes comme le dépôt anarchique des ordures ménagères qui entraine lui-même l’obstruction des voies d’évacuation des eaux usées et la collection d’eau sale, elle-même responsable des maladies de l’eau sale comme le choléra, la typhoïde… Ces mauvaises habitudes comptent aussi parmi elles la coupe anarchique du bois pour les besoins ménagers.

Le changement climatique est quant à lui responsable d’inondations dans certaines zones et de sécheresse dans d’autres, avec un risque d’insécurité alimentaire. Quant à la pollution citée plus haut, elle augmente la mortalité au sein de la population générale.

En quoi le changement climatique peut-il être source d’inondation, d’insécurité alimentaire ou de maladies ?

Comme précédemment évoqué, le changement climatique est responsable d’inondations dans certaines régions du Sahel et de sécheresse dans d’autres. Toutes choses qui pourraient entrainer une insécurité alimentaire dans une région déjà fragile et y augmenter le taux de pauvreté. Car une grande partie de ces populations vivent d’activités comme l’agriculture, l’élevage ou la pêche, qui sont fortement dépendantes de la pluviométrie. N’oublions pas non plus les risques de conflits liés à l’eau.

Par ailleurs, le changement climatique, en plus de l’augmentation des maladies hydriques selon le mécanisme cité plus haut, est susceptible d’augmenter les maladies respiratoires (notamment par la pollution de l’air qu’il favorise) et cardiovasculaires (le lien entre la chaleur et certaines affections cardiovasculaires est maintenant établi).

Quelle est la responsabilité de ces pays dans ce phénomène ?

La responsabilité des pays face au changement climatique est de mesurer tout d’abord l’impact de ce phénomène à leur échelle, par l’intermédiaire d’études d’experts, dans une logique de transdisciplinarité. Il s’agit aussi de mener des stratégies toujours à leur échelle, et qui s’intègrent dans la stratégie internationale.

La coupe abusive du bois est une réalité palpable dans les pays africains, même les forêts classées n’y échappent pas. En quoi ce phénomène expliquerait-il aussi le réchauffement climatique dans nos contrées ?

Il est admis que les arbres permettent la biosequestration du carbone. La quantité de carbone piégée dans les écosystèmes terrestres est trois fois plus élevée que celle atmosphérique. Diminuer cette capacité de biosequestration des arbres en les coupant, c’est augmenter les taux de Co2 atmosphériques.

Pour limiter l’émission des gaz à effet de serre, il faut donc lutter efficacement contre la déforestation.

Que faut-il concrètement pour mieux protéger nos forêts classées ?

Il faut voter des lois pour punir la notion d’« écocide », c’est-à-dire crime contre la nature. Il faut également lutter contre la dégradation des forêts, et améliorer leur gestion.

Quel impact peut avoir l’orpaillage par drague sur nos cours d’eau ?

L’utilisation du mercure et du cyanure, qui sont utilisés pour la récupération de l’or, constituent une grave menace pour les systèmes fluviaux.

Quelle analyse faites-vous des politiques de protection de l’environnement des autorités transitoires du Mali, de la Guinée, du Burkina et du Tchad ?

Sans vouloir m’aventurer dans les politiques menées par ces autorités en Guinée et au Tchad, je dirais que pour le Mali, il y a eu des efforts pour lutter contre l’insalubrité, mais le budget de l’État consacré à l’environnement gagnerait à être augmenté et les efforts du gouvernement gagneraient à être menés de façon intégrée, systémique et transversale.

Quand on sait la part de l’agriculture dans l’économie de nos pays, et à quel point celle-ci est dépendante de la pluviométrie, nous gagnerions à mieux nous pencher sur la question de l’environnement et du changement climatique.

Au Burkina Faso, je peux dire que Thomas Sankara l’écologiste avant-gardiste a déjà montré la voie (agroécologie, plantation d’arbres, etc.)

Dans la plupart de nos grandes villes, comme Bamako, il n’est pas rare de voir des eaux usées, des déchets humains dans les rues. Pourtant, ces éléments peuvent constituer des menaces pour la santé humaine. Quel regard portez-vous sur l’hygiène et l’assainissement dans nos grandes agglomérations ?

Je parlerai en termes de solutions. Dans un premier temps, il faut : renforcer les approches intégrées qui voient intervenir les ministères de l’hydraulique, de l’assainissement et de la Santé. Il faut également éduquer les populations pour le changement de comportement. De même, il faut augmenter le budget de l’État dédié à l’assainissement. Tout en construisant plus de latrines et de sanitaires, surtout dans certaines zones, il faut également améliorer le fonctionnement des systèmes d’évacuation des eaux usées.

Propos recueillis par Bakary Fomba

20 mars 2023 0 comments
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Un drone
ActuSécurité

Insécurité : les États face à l’utilisation accrue des drones par les groupes terroristes

by Chiencoro 20 mars 2023
written by Chiencoro 3 minutes read

La dixième édition (2023) de l’Indice mondial du terrorisme (GTI), produit par l’Institut pour l’économie et la paix (IEP) à l’aide de données de Terrorism Tracker et d’autres sources, a été publiée le 14 mars dernier. Ce rapport fournit un résumé complet des principales tendances et caractéristiques mondiales du terrorisme au cours de la dernière décennie. Il est également question de l’utilisation croissante des drones par les groupes armés terroristes.

Les drones sont en train de changer la façon de mener les conflits dans le monde. Au moins, 113 États disposent d’un drone militaire, de nos jours. Selon les estimations des auteurs de ce nouveau rapport, 65 acteurs non étatiques sont aussi en mesure de déployer aujourd’hui des drones. « D’ici 2024 le marché des drones pourrait atteindre près de 43 milliards » de dollars américains, estime-t-on avant de préciser que « les drones armés peuvent être utilisés pour localiser et détruire des cibles, détruire des systèmes de défense antiaérienne, ouvrant ainsi la voie à l’utilisation des roquettes, des missiles et d’autres drones armés ».

L’utilisation croissante par les groupes armés terroristes des drones et de l’intelligence artificielle (IA) complexifie la lutte contre l’insécurité, véritables défis pour la plupart des États. « Ces deux technologies peuvent être exploitées pour répondre efficacement à de multiples défis sécuritaires, mais ils peuvent aussi déclencher un avenir dystopique tel qu’il a été imaginé dans des livres et des films apocalyptiques », lit-on dans le GTI.

Attaquer des cibles militaires

Le recours accru des terroristes aux drones s’explique par le fait que cette technologie est abordable et ne nécessite qu’une formation minimale. Ils le déploient généralement pour attaquer des installations militaires des États, des sites diplomatiques, les infrastructures énergétiques et les centres civils.

En raison de leur grande capacité, pouvant parcourir jusqu’à 1500 km, les drones sont « idéal pour attaquer des cibles militaires au cœur du territoire d’un État ». Les infrastructures civiles, situées loin des zones de conflit, sont aussi de plus en plus vulnérables. Depuis 2020, les infrastructures énergétiques internationales, les aéroports internationaux et les capitales ont tous été pris pour cible par des drones, déplore-t-on.

Cette édition 2023 de l’Indice mondial du terrorisme souligne que les systèmes aériens sans pilote (UAS) ont été identifiés comme l’une des principales menaces terroristes par le Comité contre le terrorisme du Conseil de sécurité des Nations unies. Depuis la Première Guerre mondiale, les drones n’ont pas cessé d’être perfectionnés, surtout pendant la guerre froide et les attaques terroristes du 11 septembre 2001, aux États-Unis.

La dimension psychologique du terrorisme

Dans les armées, les drones sont généralement utilisés pour les opérations de maintien de la paix, de surveillance, de reconnaissance, d’aide au ciblage et « d’attaques directes ou indirectes ». « Les drones sont aujourd’hui l’arme de prédilection pour traquer et frapper les insurgés et les terroristes », lit-on dans ce nouveau rapport tout en précisant que le conflit actuel entre la Russie et l’Ukraine a été décrit comme la « première guerre des drones à grande échelle ». 

Les gouvernements du monde entier seront également confrontés à une menace de la sécurité nationale en raison de l’utilisation conflictuelle des petits drones. Selon l’Indice mondial de terrorisme, des drones plus petits sont utilisés pour le renseignement, la surveillance et la guerre électronique, et aident à l’acquisition de cibles afin d’accroître la précision et la létalité des systèmes basés au sol. « Les drones sont utilisés comme leurres pour distraire pendant que les frappes sont dirigées ailleurs. Les drones perpétuent également la dimension psychologique du terrorisme en répandant la peur », lit-on dans ce rapport.

Chiencoro Diarra

20 mars 2023 0 comments
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Des motcyclistes au festival Ag'na de Koulikoro
Arts et Culture

Festival Ag’na : la 4e édition lancée sur l’île déserte de Koulikoro

by Mohamed Camara 18 mars 2023
written by Mohamed Camara 2 minutes read

À quelques kilomètres de Bamako, se tient depuis le 15 mars dernier, Ag’na, sur l’île déserte de Koulikoro. Pilier essentiel de la paix et de la cohésion sociale, Ag’na est un festival hybride, issu de la fusion du Festival désert et du festival Dos d’âne, où la Musique et le Cinéma se côtoient dans un décor harmonieux.

Les festivaliers s’embarquent dans des pirogues pour rejoindre l’île déserte, où un village éphémère les attend. Initialement prévue pour le 15 février 2023, la nature en a voulu autrement. L’eau s’est un peu retirée en ce mois de mars estival. Le festival se déroule depuis le 15 mars sur l’île déserte de Koulikoro et y prendra fin le 19 mars prochain.

Ce jeudi 16 mars, la cérémonie d’ouverture de la quatrième édition s’est déroulée en présence du ministre malien en charge du sport et de la jeunesse, Mossa Ag Attaher, des autorités administratives de la région de Koulikoro et de nombreux acteurs culturels.

Festival Ag'na
Festival Ag’na de Koulikoro. Mohamed Camara/Sahel Tribune.

Un Dubaï imaginaire à Koulikoro

Ag’na, un événement qui rassemble, est un facteur essentiel de paix et de cohésion sociale. De par ses activités multiformes, ce rendez-vous culturel est un cadre de promotion de la musique et du cinéma du continent. Les artistes nationaux et internationaux se succéderont jusqu’au 19 mars sur la grande scène. Certains ont déjà émerveillé les festivaliers lors de la cérémonie d’ouverture. Il s’agit du vieux Farka Touré, Groupe de Slam Maralinké, Habib Koité et bien d’autres.

Depuis le mercredi 15 mars, une caravane de projection de film fait le tour des lycées de la cité de Meguetan et ses localités alentour.

Sur l’île déserte, où est dressé un village éphémère à plein cœur, des motos à quatre roues font également émerveiller les festivaliers venus divers horizons. Ag’na, c’est aussi un Dubaï imaginaire à Koulikoro.

Mohamed Camara, envoyé spécial

18 mars 2023 0 comments
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COCEM
ActuPolitique

Constitution : la COCEM salue la validation du projet, mais exprime des inquiétudes

by Sahel Tribune 17 mars 2023
written by Sahel Tribune 1 minutes read

Après analyse du projet de Constitution, la Coalition pour l’observation citoyenne des élections au Mali (COCEM) se réjouit de la prise en compte de beaucoup de ses recommandations formulées dans ses différents rapports d’observation et des documents de contributions à la réforme constitutionnelle. Le projet de Constitution comporte plusieurs dispositions susceptibles de renforcer la démocratie.

Toutefois, la Coalition émet des réserves quant au renforcement des pouvoirs du Président de la République. « Il ressort de l’analyse de la COCEM que les pouvoirs du Président de la République ont été renforcés, constituant, à certains égards une entorse au respect du principe de la séparation des pouvoirs, notamment entre l’exécutif et le judiciaire », indique-t-elle dans son communiqué de presse de ce 17 mars 2023.

Cette Coalition citoyenne exhorte néanmoins les autorités maliennes « à créer un large consensus national en vue de l’adoption du projet de Constitution au référendum qui devra être organisé dans un délai raisonnable en vue de faciliter le respect du chronogramme préétabli ».

Rappelons que la Commission de finalisation a remis officiellement au Président de la Transition, le projet de nouvelle Constitution de la République du Mali, le 27 février dernier. Par un communiqué du 15 mars 2023, le gouvernement a annoncé la validation du projet de Constitution par le Président de la Transition. Le projet sera présenté aux forces vives de la nation ainsi qu’aux légitimités traditionnelles, coutumières et religieuses, le 20 mars 2023, par le chef de l’État.

La rédaction

17 mars 2023 0 comments
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Conseil national de la jeunesse
ActuPolitique

Mali : la jeunesse se mobilise pour soutenir la transition

by Chiencoro 17 mars 2023
written by Chiencoro 2 minutes read

La jeunesse malienne, à travers le Conseil national de la jeunesse (CNJ), se mobilise pour soutenir les autorités de la transition dans leurs œuvres de refondation. Plusieurs actions ont été annoncées par le CNJ, lors de son point de presse du 16 mars dernier.

Près de deux ans après le discours inaugural du président malien de la transition à la jeunesse de son pays, cette couche juvénile décide de répondre favorablement à son appel. « Je suis jeune au même titre que vous. Si j’échoue, c’est toute la jeunesse malienne qui échoue », avait déclaré le colonel Assimi Goïta devant la jeunesse malienne, en juin 2021. Il les invitait à un sursaut national et à consentir des sacrifices pour le rayonnement du Mali.

« Véhiculer des messages de communion »

Ce message a bien été capté par cette jeunesse consciente qui décide d’entreprendre des actions en vue d’aider les autorités maliennes de la transition dans leurs œuvres de refondation. Le Conseil national de la jeunesse (CNJ), lors d’un point de presse, jeudi 16 mars 2023, a annoncé une grande mobilisation de la jeunesse, prévue pour le 18 mars prochain, en soutien à la transition.

Le CNJ, qui « veille et apporte son soutien à travers toutes les œuvres allant dans le sens de l’intérêt de la Nation », exhorte la jeunesse de Bamako et environnant à prendre part à cette activité.

Après cette activité du 18 mars, le Conseil national de la Jeunesse est dans la dynamique de « sillonner toutes les communes de Bamako, des régions et la diaspora afin de véhiculer des messages de communion entre fils du pays pour soutenir les actions hautement patriotiques et salutaires posées et en cours par les autorités de la transition sous le leadership de son excellence, le Colonel Assimi Goïta », a précisé Habib Dakouo, président du Conseil national de la jeunesse.

Rencontre du 20 mars

Dans la même dynamique, le CNJ se donne pour devoir également de vulgariser le projet de Constitution « à travers toutes les régions du Mali afin que les populations s’imprègnent des innovations majeures contenues dans ledit document et qui prennent en compte leurs doléances ». Aussi un grand rassemblement de la jeunesse du Mali, de Kayes à Menaka, est-il prévu au stade du 26 mars, dans les jours à venir, pour boucler cette démarche de soutien aux autorités de la transition. Selon Habib Dakouo, « C’est l’Heure de la Jeunesse et nous ne devons rater ce rendez-vous historique pour aucune raison ».

Dans le cadre de la vulgarisation du projet de constitution, le président de la transition rencontrera, le 20 mars prochain, les forces vives de la nation, les légitimités traditionnelles, religieuses et coutumières.

Chiencoro Diarra

17 mars 2023 0 comments
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Des drones et des avions de combat
ActuSécurité

Mali : des drones et des avions de combat pour l’armée

by Chiencoro 16 mars 2023
written by Chiencoro 2 minutes read

L’armée malienne a reçu, ce jeudi 16 mars 2023, les clefs des nouveaux aéronefs de combats et des drones de surveillance et de renseignement. Ces nouveaux équipements participent à la montée en puissance de l’armée malienne, mais aussi, et surtout à la nécessité de son adaptation au nouvel environnement sécuritaire.  

L’armée malienne prend de plus en plus le contrôle de son espace aérien grâce à l’amélioration de son outil de renseignement. Toute chose qui consolide sa « montée en puissance », qui a permis de restaurer la confiance entre elle et la population. La population ayant constaté la détermination des forces armées pour sa sécurisation accepte de leur venir en appui à travers des renseignements sur les mouvements des groupes armés terroristes.

En plus de toutes les sources humaines dont elle dispose, en droite ligne de sa montée en puissance, l’armée malienne peut compter de plus en plus sur des technologies modernes pour la surveillance et le renseignement. Des outils ayant surtout fait leurs preuves sur les théâtres d’opérations.

Stratégie de « guérilla »

La remise des drones et des avions de combat de type Albatros L39, à l’armée malienne, participe à l’adaptation de l’outil de défense au nouvel environnement sécuritaire, selon les explications du chef d’État-major général de l’armée de l’air, le général de division Alou Boï Diarra.

Les groupes armés terroristes mènent une guerre asymétrique à l’armée malienne. Cette « guérilla » permet à « l’ennemie » de se dissimuler dans la population. Cette capacité de l’adversaire, très mobile, de se fondre dans la nature pose d’énormes défis aux autorités en charge des armées et nécessite une véritable adaptation de l’outil de défense. « Si l’État échoue à s’adapter, il risque de disparaître », a indiqué le ministre de la Défense et des anciens Combattants, le colonel Sadio Camara.

Traquer et envoyer au « repos éternel »

Il est donc d’une nécessité absolue pour le Mali de s’adapter en raison des nombreuses menaces dont il fait face depuis plus d’une décennie.

Tous ces efforts des autorités transitoires visent à offrir une meilleure protection aux populations maliennes. En un mot, il s’agit de respecter le contrat social entre dirigeants et populations.

Le Colonel Sadio Camara a lancé un vibrant appel aux « fils égarés » de la nation à accepter de revenir et de respecter les lois de la République. Aux récalcitrants, il rassure que leurs actions de harcèlement ne dureront pas longtemps puisqu’ils seront traqués et envoyés au « repos éternel ».

Ces drones et ces avions de combat viennent s’ajouter aux équipements déjà reçus par l’armée malienne, dont certains il y a juste deux mois, plus précisément le 19 janvier 2023.  

Chiencoro Diarra

16 mars 2023 0 comments
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