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Feux de circulation
ActuSécurité

Ségou : ces feux de circulation qui redorent l’image de la cité des balazans

by Mohamed Camara 16 mai 2023
written by Mohamed Camara 3 minutes read

De nouveaux feux circulation ont été installés dans la ville de Ségou par la mairie de la commune urbaine de la ville. La Cité des balazans n’avait plus de feux tricolores depuis presque sept ans. La Mairie de la commune urbaine vient de financer l’installation de nouveaux feux de signalisation à hauteur de vingt-quatre-millions-huit-cent-neuf-mille francs CFA.

Les feux tricolores ne brillaient plus sur les voies les plus fréquentées de la ville de Ségou depuis près de sept ans. La mairie de la commune urbaine de Ségou vient de renouveler les feux de signalisation, après la détérioration de ceux installés depuis le 50e anniversaire de l’accession du Mali à l’indépendance.  

Projet qui a été financé par le conseil régional de Ségou

« Les feux tricolores sont venus à Ségou quand j’étais conseillé municipal à la mairie de Ségou », clarifie le maire de la commune urbaine de Ségou, Nouhoum Diarra. L’actuel maire de Ségou, témoin de l’installation des premiers feux tricolores dans la ville, précise que ceux-ci ont été acquis sur un financement du gouvernement, lors du cinquantenaire, sous le mandat du maire Issouf Simaga. 

« L’argent issu de la vente de la Sotelma-malitel à une société marocaine par le feu président, Amadou Toumani Touré, a été distribué aux conseils régionaux du Mali », explique le maire de la commune urbaine de Ségou. Le conseil régional de Ségou a bénéficié de cent millions dans cette somme, indique Nouhoum Diarra, dans son interview accordée à Ségou Citoyen. Une somme qui a permis l’installation des premiers feux de signalisation sur de principaux axes routiers de Ségou. « C’est un projet qui a été financé par le conseil régional de Ségou issu de l’argent octroyé par le gouvernement », précise-t-il.

« Nous allons installer beaucoup de feux dans la ville »

Après leur installation, ces feux, de temps en temps, « subissaient des problèmes qu’on réparait. Quand j’étais venu à la tête de la mairie, j’ai voulu en faire mon cheval de bataille, mais ça n’avait pas marché », faute de revenus, déplore-t-il. 

L’actuel maire de Ségou et son équipe ne se sont pourtant pas découragés, malgré que le cout de la réparation s’élevait à près de treize-millions-huit-cent-mille (13 800 000) francs CFA. Car ils sont convaincus du rôle que jouent ces feux dans la diminution des accidents de la circulation. Nouhoum Diarra a donc trouvé judicieux de redonner éclat à la cité des Balazans et aussi dans le souci du bienêtre des populations.

Cette nouvelle installation est financée entièrement par la mairie de la commune urbaine de Ségou, à hauteur de vingt-quatre-millions-huit-cent-neuf-mille francs CFA (24 000 809 FCFA), avec tous les taxes et impôts compris. Le maire de la commune urbaine de Ségou rassure : « Nous allons installer beaucoup de feux dans la ville. Mais nous avons voulu commencer avec ceux qui étaient détruits ». Ces travaux, qui ont débuté depuis mars 2023, se poursuivent dans la Cité des balazans.

Mohamed Camara

16 mai 2023 0 comments
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Ministre Lamine Seydou TRAORE
Actu

Fourniture d’électricité : ces délestages qui s’éternisent au grand dam des Maliens 

by Mohamed Camara 15 mai 2023
written by Mohamed Camara 4 minutes read

Bamako, la capitale malienne, sombre dans le noir de façon aléatoire. Des voix se lèvent pour protester contre ces incessants délestages qui bouleversent les activités économiques du pays. Immersion dans ces délestages commando que la capitale malienne et ses alentours subissent.

Cela fait plus de 24 heures que Moribabougou s’immerge nuitamment dans le noir. Pas d’électricité et difficile d’avoir de l’eau. Les activités économiques sont forcées à l’arrêt. Rachel Dembélé, une vendeuse de glace et de jus, vomit avec véhémence son ras-le-bol sur cette situation qui détruit son commerce.

La pénurie d’eau

« Que faire pour vivre avec ces délestages qui ne finissent jamais. On dirait que c’est Moribabougou leur cible prioritaire. Il est difficile de faire une journée sans assister à une coupure d’électricité de presque dix heures », déplore-t-elle. 

Au Mali, la période de forte canicule se conjugue désormais avec ces incessantes coupures d’électricité qui perturbent plusieurs citoyens dont les activités sont dépendantes de l’électricité. 

« Je n’arrive plus à coudre convenablement les habits des clients.  Je pense qu’il est temps de trouver une solution à ce problème qui s’éternise. L’électricité est l’âme de notre époque », a réagi un tailleur résidant à Médine. 

Presque toutes les localités du pays sont bouleversées par ces délestages, et des voix se lèvent de plus en plus, comme durant les années précédentes pour exprimer leur ras-le-bol. Les régions du nord du pays sont confrontées à un problème quasi éternel, notamment dans la ville de Gao, de fourniture d’électricité. Ce qui a créé une inflation inquiétante. 

« Pendant le ramadan le prix de la glace a grimpé jusqu’à 500 FCFA. Nous passons des jours sans électricité. Pire, la pénurie d’eau qui nous frappe aussi actuellement est sans précédente », fustige un habitant de la ville.

L’EDM annonçait un printemps d’électricité au Mali

Ces interruptions dans la fourniture d’électricité n’a pas que des impacts économiques. Selon Moussa Dembélé, ces coupures incessantes en cette période de forte chaleur jouent énormément sur la santé des personnes âgées.

Cheick Oumar Danté estime qu’il est temps pour l’Énergie du Mali (EDM) d’arrêter la diffusion récurrente de ses communiqués de perturbation des lignes ou ses annonces de travaux qui ne finissent jamais. Car « nous ne sentons aucune avancée sur le terrain », se révolte-t-il.

Il y a juste quelque deux ans, « l’EDM annonçait un printemps d’électricité au Mali avec l’arrivée en grande pompe des groupes électrogènes en 2021. Mais où en sommes-nous avec ces grosses machines ? ils ont juste gaspillé l’argent du contribuable pour rien », déclare pour sa part Sidi Koné. 

De son côté, Mohamed Tamboura, citoyen, pense « ces groupes électrogènes sont en installation pour le grand bonheur des Maliens ». 

 Les citoyens ont aussi leur part de responsabilité dans ce phénomène, selon Macky Touré. « Rares sont les Maliens qui paient normalement leurs factures », a-t-il indiqué avant de fustiger l’État qui « reste le plus grand mauvais payeur alors que la société fournisseur d’électricité a d’énormes défis à relever ». 

Les défis s’allongent et l’EDM s’enlise

L’Énergie du Mali est épinglée sous une lourde dette de plus de 500 millions d’euros. Le taux national d’accès en électricité est estimé à 38% en 2016, avec plus de 40 délestages majeurs par an, comme rapporte le journal mensuel panafricain Jeune Afrique en 2021. Dans ce même dossier, la JA scande les multiples difficultés dont l’entreprise du courant maliens fait face, comme des factures impayées, un quart de l’énergie produite par l’EDM n’est tout simplement pas facturée en 2015. Il faut aussi noter que la compagnie publique de l’électricité malienne survit jusqu’à présent grâce aux subventions de l’Etat. Ce dernier fait partie des mauvais payeurs pour ses services. Une situation qui empêche l’entreprise de faire des investissements pour l’entretien de ses réseaux et d’augmenter sa capacité de production. Mais, les besoins en électricité sont en hausse de 12% par an depuis 7 ans. 

Dans ses différents ballets médiatiques à sa prise de fonction, Seydou Lamine Traoré, actuel ministre de l’énergie et de l’eau avait promis un renouveau dans le secteur de l’électricité au Mali. Il avait annoncé d’avoir trouvé des « solutions » mais avait averti que la résolution du problème prendra du « temps ». Il avait schématisé un important investissement dans l’énergie renouvelable, et surtout invité les Maliens à prier. En trois ans, la situation de la fourniture d’électricité dans le pays est chaotique. Les consommateurs n’en peuvent plus, les défis s’allongent et l’EDM s’enlise annuellement. 

Mohamed Camara        

15 mai 2023 0 comments
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referendum constitutionnel
ActuAnalyses

Référendum constitutionnel : comment expliquer une opposition religieuse et politique à ce projet 

by Fousseni TOGOLA 15 mai 2023
written by Fousseni TOGOLA 5 minutes read

Depuis l’annonce de la nouvelle date du référendum constitutionnel, annoncé désormais pour le 18 juin prochain, des religieux et des politiciens ont décidé de faire jonction en vue de saboter le projet et assouvir ainsi leurs intérêts personnels. Sauf qu’ils oublient que rien ne résiste à la volonté populaire. 

Les autorités maliennes ont annoncé le référendum constitutionnel pour le 18 juin 2023. Depuis cette annonce, le calme précaire qui régnait sur le plan socio-politique a été perturbé. Les sempiternels opposants de circonstance, ceux ayant été déposés en cours de route parce qu’ils auraient craché dans le plat qu’ils mangeaient et ceux n’ayant pas pu encore été embarqué, se livrent à des manœuvres dilatoires. 

Au lendemain de l’annonce de la nouvelle date, un groupuscule de musulmans a réitéré leur opposition au projet de constitution, en l’état actuel. Ce qu’ils dénoncent dans le document, c’est le maintien de la laïcité et la non-prise en compte de leur recommandation d’introduire le principe d’État multiconfessionnel. Une telle recommandation est la preuve limpide que ces religieux jouent le jeu des islamistes. A la seule différence que ceux-ci réclament pour le Mali un état purement islamique. 

On se rappelle qu’en 2012, à Tombouctou ainsi que dans d’autres régions du nord, les terroristes avaient installé un tribunal islamique qui jugeait selon les principes de l’islam, dans toutes les localités sous leur emprise. Cet État multiconfessionnel, réclamé par des religieux maliens, conduira au Mali à l’apparition d’un tribunal islamique jugeant les musulmans ; d’un tribunal chrétien jugeant selon les chrétiens, et d’un tribunal pour mécréants jugeant les autres croyances. Quel sera donc le sort des tribunaux actuels du Mali dans ce melting pot judiciaire ? 

Volonté de déstabilisation 

L’introduction de l’état multiconfessionnel conduira donc le Mali directement à une justice à double vitesse. L’acceptation de ce principe par les autorités maliennes dans le projet de constitution sera une source d’instabilité et menacera gravement la tenue du référendum constitutionnel. Car les magistrats et juges maliens n’accepteront pas que la justice malienne subisse un tel affront. 

Ce désordre est ce que recherchent ces politiciens véreux, qui ne veulent point accepter que les autorités maliennes de la transition réussissent là où eux ils ont échoué. Depuis la phase des concertations pour la révision constitutionnelle, ils sont engagés dans des campagnes de manipulation médiatique en vue de faire échec à ce projet de constitution pour ensuite branler cet échec comme un trophée de guerre leur permettant de faire croire que le colonel Assimi Goita et ses hommes ont échoué dans leur projet de refondation. Du coup, qu’ils échoueront aussi dans la renaissance du Mali. Parce que le projet de Constitution est ce qui va poser les jalons du Mali Kura.  

Cette manipulation politicienne est poursuivie par « l’appel du 20 février pour le retour à l’ordre constitutionnel » qui s’oppose au référendum constitutionnel. Ce groupement politique estime que le projet de constitution soumis au référendum signe la partition du Mali. Attribuant aux autorités maliennes une volonté de diversion à travers ce projet, ce regroupement politique appelle à travailler au retour à l’ordre constitutionnel dans notre pays. Des méthodes de dupe employées par eux-mêmes depuis des années. 

Jonction des religieux et des politiciens 

En 30 ans de gouvernance, qu’ont pu faire les hommes politiques pour l’émergence du Mali. Alors que de nos jours, tout le monde est unanime que les autorités maliennes de la transition ont fait en deux ans ce que beaucoup de leurs prédécesseurs n’ont pas pu faire durant tout leur mandat. Les Maliens ne sont plus dupes et savent que ce sont les politiciens qui ont mis le pays dans ce chaos et vendu la patrie au diable. 

Grâce aux autorités maliennes de la transition, les Maliens, et par-delà l’Afrique toute entière, découvrent la réalité sur les véritables maux dont souffre le continent depuis des décennies. On ne fait plus de doute sur les intentions du colonel Goita pour le Mali. Pays qui lui tient à cœur et qu’il essaie de mettre sur les rails en lui redonnant sa dignité d’antan. Le Mali est déjà cité en exemple aujourd’hui grâce aux œuvres du colonel Assimi Goita. Pour la renaissance d’un Mali souverain, tous les Maliens sincères reconnaissent les sacrifices des autorités maliennes de la transition.

Les religieux et les politiques, qui pensaient avoir réussi le combat, après le report de la date initiale de la tenue du référendum, entendent désormais se donner la main dans l’espoir de faire échec à ce projet de constitution. Mais ils oublient que le colonel Assimi Goita honore toujours ses engagements, qu’il pleut ou qu’il neige. Aussi oublie-t-il que rien ne peut contre la volonté divine et que nul ne peut empêcher au soleil de briller. 

Les politiciens véreux, réunis au sein du mouvement du 20 février, doivent comprendre et accepter qu’ils ont perdu depuis belle lurette toute crédibilité aux yeux du peuple malien, qui ne veut plus se laisser berner par des hommes, qui ne visent que leurs propres intérêts tout en faisant croire que leur combat est pour le Mali et les Maliens. 

F. Togola 

15 mai 2023 0 comments
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contrebandes d’hydrocarbure
ActuSécurité

Burkina Faso : démantèlement de sèves nourricières du terrorisme

by Mohamed Camara 14 mai 2023
written by Mohamed Camara 2 minutes read

La gendarmerie nationale du Burkina Faso a mené une opération, du 27 au 29 avril dernier, contre des contrebandes d’hydrocarbure. Instituée dans les régions administratives du Centre Est, du Centre-Sud et du plateau central, cette opération a permis d’avoir des résultats significatifs.   

Dans un communiqué rendu public, la troisième légion de Gendarmerie de Ouagadougou informe avoir démantelé des réseaux de contrebandes d’hydrocarbure. En saisissant de nombreux matériels, et interpelés vingt-et-une personnes. 

D’après les précisions de la note écrite, depuis courant 2021, une opération conjointe, impliquant l’ASCE-LC, le parquet ECOFI et les forces de défense et de sécurité, avait permis « l’interpellation de plusieurs contrebandiers d’hydrocarbures et désorganisé la chaine de ravitaillement des groupes armés terroristes (GAT). »

« Les commerçants véreux qui alimentent cette contrebande » 

Un an après cette opération conjointe, les réseaux ont refait surface sous plusieurs formes, selon la note écrite de la gendarmerie. « Les trafics ont repris de plus belle en violation des mesures gouvernementales interdisant la vente du carburant dans des bidons et futs sur toute l’étendue du territoire national », informe-t-il. 

Ce communiqué informe aussi l’implication des « commerçants véreux » au sein de ces puissants réseaux, qui ont « développé avec ingéniosité des stratégies de contournements. » En passant par des frontières limitrophes pour rallier Ouagadougou via les villes de Koualou, Pouytenga, Cinkansé, Bittou et Tenkodogo. Les moyens de transport utilisés par ces contrebandiers sont généralement « des minibus déguisés, communément appelés HIACE avec des sièges démontés ainsi que des tricycles », note la gendarmerie de Ouaga. Pour elle, ce trafic constitue l’une des sèves « nourricières qui alimentent le terrorisme en divers moyens (carburant, drogue, logistique, finance…) »

Des matériels saisis  

Sous la conduite de la troisième légion de Gendarmerie et le contrôle du Pool économique et financier (ECOFI) du TGI Ouaga I, l’opération menée du 27 au 29 avril dernier a permis l’interpellation de vingt-et-une (21) personnes, environ vingt-mille (20 000) litres d’hydrocarbures saisis, trois citernes, et trois stations mises sous scellées. 

Cette opération a également permis des saisies frauduleuses incidentes portant sur, des cartons de lait concentré de marque OKI, des bidons d’huile alimentaire de 25L, des packs de boissons énergisantes (3X), des sacs d’engrais, des sacs de ciment togolais, des motos, des packs de boissons de marque Bigoo cola. 

Mohamed Camara 

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Assimi Goïta
A la UnePolitique

Journée nationale des communes : l’appel du président de la transition aux élus locaux

by Chiencoro 12 mai 2023
written by Chiencoro 3 minutes read

La 15e édition de la Journée nationale des communes a ouvert ses portes, le 11 mai dernier au Centre international de conférences de Bamako (CICB). En marge de ce rendez-vous annuel d’évaluation, les élus locaux ont remis, ce vendredi 12 mai 2023, au président de la transition, leur mémorandum.  

Cela fait six (6) ans que la Journée nationale des communes avait été interrompue au Mali. Un rendez-vous annuel d’évaluation dont les maires étaient nostalgiques. Cette année, en vue d’honorer leur engagement de valoriser les élus locaux, les autorités maliennes de la transition viennent de ressusciter cette Journée par la tenue de sa 15e édition. Une édition placée sous le thème : « décentralisation et réformes de l’État ». 

Les préoccupations majeures des élus locaux 

À l’ouverture des travaux, le jeudi dernier au Centre international de conférence de Bamako (CICB), le Premier ministre malien de la transition a rendu un vibrant hommage aux élus locaux pour leurs efforts dans la dynamique de la refondation de l’État. « La Journée nationale des communes est la vôtre, car elle magnifie votre travail d’orfèvre, de fourmi et de soldats du développement à la base. Elle marque un moment de partage et d’échanges sur le processus de décentralisation de notre pays, debout et résilient, en dépit des défis et des embuches qui se dressent sur le chemin de son inéluctable redressement », a déclaré le Premier ministre. 
Reçue par le président de la transition, ce vendredi 12 mai 2023, l’Association malienne des municipalités a remis solennellement son mémorandum au chef de l’État, exprimant leurs préoccupations majeures. Parmi lesquelles, l’amélioration du statut de l’élu local, notamment sa protection juridique dans l’exercice de sa fonction ; l’octroi à l’Association des municipalités du statut d’utilité publique et la valorisation de l’élu local, qui leur tient particulièrement à cœur. 

Le président de la transition a rappelé à l’ensemble des élus locaux la crise multiforme que traverse le pays et qui affecte les populations. Il leur a également rappelé le vaste chantier de réformes politiques et institutionnelles engagé par le Mali en vue de redonner à la nation toute sa souveraineté. 

L’appel du chef l’État 

Parmi ces réformes, il convient de noter le parachèvement du processus de réorganisation territoriale, l’élaboration d’un projet de nouvelle constitution, la réforme du système électoral. Il faut aussi ajouter à ces réformes la relecture des principaux textes de l’administration du territoire et de la décentralisation et la poursuite du chantier de la régionalisation.

Selon les précisions du président Goita, l’aboutissement de ces réformes dépend de l’engagement de l’ensemble des municipalités, qu’il invite à plus d’engagements dans la vulgarisation du projet de constitution et la tenue du référendum constitutionnel, annoncé pour le 18 juin prochain. 

Le chef du gouvernement avait indiqué dans son allocution d’ouverture que « les actions entreprises par le Gouvernement du Mali, avec le concours constant des élus locaux, participent de notre engagement commun à redonner à l’État son lustre d’antan et ses lettres de noblesse et de crédibilité, en tant qu’incarnation de la puissance publique, pourvoyeur d’activités d’utilité publique ».

L’Association des municipalités du Mali a rassuré le président de la transition de son soutien et accompagnement pour le parachèvement de l’ensemble des réformes politiques et institutionnelles. Des copies du projet de constitution ont été remises au président de l’Association, Abdoulaye Traoré, par le chef de l’État. 

Les rideaux de cette 15e édition vont tomber demain, samedi 13 mai 2023. 

Chiencoro Diarra  

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Signature accord cadre
Actu

Coopération Mali-ITFC : signature d’un accord financier d’environ 300 milliards de FCFA 

by Fousseni TOGOLA 12 mai 2023
written by Fousseni TOGOLA 3 minutes read

En marge des Assemblées annuelles du groupe de la Banque islamique de développement, le Mali et la société internationale islamique de financement du commerce ont signé un accord-cadre de financement de près de 300 milliards de FCFA. 

Le Mali est présent aux Assemblées annuelles du groupe de la Banque Islamique de développement (BID), qui ont démarré le 10 mai et devront s’achever le 13 mai 2023 à Djeddah, en Arabie Saoudite. Représentant le Mali à ce rendez-vous annuel des financiers, le ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou, comme à l’accoutumée, a saisi cette occasion pour faire un plaidoyer sur la situation économique au Mali. 

Extension d’un partenariat stratégique

En vue de soutenir les projets structurants de l’État et du secteur privé à travers le renforcement du secteur bancaire, le Mali renforce ses axes de coopération avec la société internationale islamique de financement du commerce (ITFC) et de l’ICD, deux filiales de la Banque islamique de développement (BID). Ce qui s’est matérialisé par la signature, entre le ministre malien de l’Économie et des Finances et Hani Salem Sonbol, directeur général de l’ITFC et de l’ICD, d’un accord-cadre de 500 millions de dollars américains, pour une période de 5 ans, soit environ 300 milliards de FCFA. 

Cet accord renforce ainsi la coopération entre le Mali et l’ITFC qui diversifie, par cette signature, son portefeuille d’intervention au Mali. Selon le gouvernement malien de transition, « ce financement ouvre la voie à l’extension du partenariat stratégique entre la République du Mali et l’ITFC à de nouveaux domaines de collaboration ».

À travers ce financement, le Mali entend renforcer les capacités de l’Office malien de produits pétroliers (OMAPP), à travers notamment l’achat de produits pétroliers et de produits alimentaires et la possibilité d’extension sur d’autres domaines tels que l’agriculture, la santé. Aussi il permettra de renforcer les capacités de financement du secteur privé à travers les banques locales, grâce à la mise à leur disposition d’une ligne de crédits, indique le gouvernement malien de la transition.

Le Mali, un pays fidèle à ses engagements 

La signature de cet accord-cadre est la preuve que le Mali est loin d’être isolé sur la scène internationale, comme veulent faire croire certains mécontents, qui voulaient tenir le Mali sous leur joug. 

Au cours des discussions, lors de la signature de cet accord, le directeur général de l’ITFC et de l’ICD, Hani Salem Sonbol, a été on ne peut plus clair, lorsqu’il a témoigné de la résilience du Mali, qui a tenu tous ses engagements, malgré le contexte particulièrement difficile. Il s’est également réjoui de la bonne qualité des relations entre son institution et la République du Mali. « Grâce à nos accords de financement dans des secteurs-clés tels que l’agriculture, l’énergie et la santé, nous visons à créer des opportunités de croissance économique pour ces pays tout en assurant un approvisionnement stable et sûr de produits essentiels », a expliqué Hani Salem Sonbol. 

Tout en rappelant les orientations des autorités maliennes de la transition (le respect de la souveraineté du Mali, le respect de ses choix stratégiques et la défense des intérêts du peuple malien dans les prises de décisions), le ministre malien de l’Économie et des Finances a remercié le directeur général de l’ITFC pour le maintien de son « accompagnement malgré les nombreuses difficultés induites par des crises de divers ordres que connaît le Mali », a rapporté le gouvernement malien.

Le ministre Sanou a réitéré la ferme volonté de l’État du Mali à respecter tous ses engagements.

F. Togola 

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Roi du Maroc
Politique

Le Royaume-Uni salue le leadership du Roi marocain en matière de stabilité, de paix et de développement

by Sahel Tribune 11 mai 2023
written by Sahel Tribune 1 minutes read

Rabat, 09/05/2023 (MAP)- Le gouvernement britannique a salué le leadership de SM le Roi Mohammed VI, qui a fait du Maroc un relai déterminant pour la stabilité, la paix et le développement dans la région au niveau de la Méditerranée, de l’espace sahélo-saharien et de l’Afrique de l’Ouest.

Cette reconnaissance est intervenue à l’issue de la 4ème session du dialogue stratégique entre le Royaume du Maroc et le Royaume-Uni, qui a été sanctionnée par une Déclaration conjointe, dans laquelle les deux parties ont souligné leur engagement commun en faveur du renforcement des liens bilatéraux, notamment dans les domaines de l’économie, de la sécurité et de la coopération culturelle.

La Déclaration conjointe a également salué les efforts du Maroc pour promouvoir la paix et la stabilité dans la région, ainsi que son rôle de leader dans la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme.

Les deux gouvernements ont aussi réaffirmé leur engagement à œuvrer ensemble pour faire face aux défis communs et pour promouvoir la sécurité et la prospérité dans la région.

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