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Fédération royale marocaine de Football
Sport

Sport marocain : l’académie Mohammed VI de football, le joyau qui produit les stars 

by Sahel Tribune 20 mai 2023
written by Sahel Tribune 2 minutes read

Les réalisations du football marocain, qui constituent un témoignage éclatant du réveil sans précédent des équipes nationales toutes catégories confondues, ont été obtenues grâce à la stratégie clairvoyante établie par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste.

Cela a été possible grâce à une infrastructure de haut niveau, à la planification et à l’intérêt porté pour les académies et aux centres de formation.

L’Académie Mohammed VI de Football

Les lionceaux de l’Atlas, qui ont réalisé un exploit historique à la Coupe d’Afrique des Nations U17, ont été formés par l’Académie Mohammed VI de Football (9 joueurs), l’AS FAR (5), le FUS (4) le MAS, le Hassania d’Agadir, l’Ittihad de Tanger et le Raja (1 joueur par club ndlr). Atteindre ces résultats est une démonstration du rôle joué par le développement de la pratique du football marocain.

L’académie Mohammed VI
L’académie Mohammed VI

L’Académie Mohammed VI de Football, fondée en 2009 à Salé, sur l’instigation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, dans sa lettre aux Assises du Sport national qui se sont tenues à Skhirat le 24 octobre 2008. Dans cette lettre royale, Sa Majesté le Roi a appelé à développer un système moderne et efficace pour organiser le secteur sportif basé sur la « restructuration du paysage sportif national et la mise à niveau des organisations sportives dans la perspective de leur professionnalisation, ainsi que la démocratisation des instances chargées de leur gestion ». Cette lettre avait marqué un tournant dans le domaine du sport, après quoi plusieurs projets de réforme et de restructuration ont été lancés, y compris l’Académie Mohammed VI de Football.

La Fédération royale marocaine de Football

L’Académie Mohammed VI de Football, le joyau qui produit les stars marocaines, a été construite selon des critères correspondants aux meilleurs standards internationaux en matière de centres de formation en vue de mettre en place les conditions pour la formation de talents marocains, leur permettant de jouer dans les plus grands clubs de football, que ce soit au Maroc ou en Europe.

L’exploit de l’équipe nationale A, qui a pu atteindre la demi-finale de la Coupe du Monde, donne de la confiance et de l’assurance à toutes les équipes nationales dans les différents groupes d’âge, y compris les équipes féminines.

La Fédération royale marocaine de Football (FRMF) poursuit son travail sérieux dans la mise en œuvre du rôle des centres de formation dans l’ensemble des clubs en leur fournissant un financement adéquat afin d’investir dans la formation et en les armant des moyens logistiques, matériels et moraux pour mieux planifier la gestion des équipes nationales.

La rédaction 

20 mai 2023 0 comments
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nouvelle carte administrative du Mali
ActuPolitique

Mali : que représente la nouvelle carte administrative remise au chef de l’État ? 

by Chiencoro 20 mai 2023
written by Chiencoro 3 minutes read

Le Mali dispose d’une nouvelle carte administrative, des cartes des 19 nouvelles régions ainsi que de celle du district de Bamako. Ces nouvelles cartes ont fait l’objet de présentation au président de la transition, le vendredi dernier, à Koulouba. C’est un grand pas dans le processus de la réorganisation administrative et territoriale.

Une étape importante vient d’être franchie dans le processus de la réorganisation administrative et territoriale du Mali à travers la conception et la production d’une carte administrative. « Face à la situation de crise multiforme et pluridimensionnelle que notre pays traverse depuis quelques années, cette nouvelle carte administrative contribuera, surement, à la refondation de l’État pour une gouvernance forte et efficace », a expliqué le président de la transition, lors de la cérémonie de réception de cette carte.

Restaurer l’autorité de l’État 

Les critères qui ont prévalu dans ce processus de réorganisation sont entre autres la superficie, l’étendue ainsi que la démographie. A ceux-ci faut-il ajouter des critères sociologiques, de viabilité économique, de distance et d’accessibilité, a souligné le colonel Abdoulaye Maiga, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. La combinaison de ces critères a rendu le processus plus objectif. Selon ses explications ces différents critères n’ont d’autres objectifs que de doter le Mali d’une « architecture organisationnelle, réaliste et adaptée aux besoins des populations ». 

À travers cette nouvelle carte administrative, le Mali compte désormais un district, 19 régions, 159 cercles, 474 arrondissements, 815 communes et 12 631 villages, fractions et quartiers. Expliquant toute la nécessité de ce processus, le ministre Maiga a souligné que la cartographie a pour but la conception, la préparation et la réalisation des cartes. Son objectif est de conserver la mémoire des lieux, a-t-il soutenu tout en précisant que la carte participe à l’instauration de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire nationale. 

Produire et de doter l’ensemble des communes et cercle

Soulignant quelques conséquences du non-parachèvement de ce processus de réorganisation territoriale, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a rassuré que le processus se poursuivra et permettra de produire et de doter l’ensemble des communes et cercles du Mali en cartes administratives.

Selon les précisions du président de la transition, cette carte administrative du Mali, mise à jour, constitue « la consécration de la volonté du Gouvernement de matérialiser les circonscriptions administratives et les Collectivités territoriales du Mali ». Cette réorganisation territoriale était non seulement l’une des recommandations des Assises nationales de la Refondation (ANR), mais aussi et surtout une partie intégrante du Plan d’action du gouvernement, a précisé le ministre Abdoulaye Maiga. A ses dires, cette nouvelle carte était donc vivement attendue par le peuple malien et l’ensemble des utilisateurs publics et privés. 

Outil de développement 

« En ce qui concerne l’organisation administrative du territoire, il est institué une codification numérique en vue de faciliter l’identification des Circonscriptions administratives, des Collectivités territoriales, ainsi que des villages, fractions et quartiers », a souligné le président Goita. 

Ce processus de réorganisation administrative et territoriale a été l’œuvre « d’une équipe pluridisciplinaire exclusivement constituée de cadres nationaux », a précisé le chef de l’État tout en expliquant que cette carte administrative, en tant qu’outil « de développement, de planification, d’orientation et de suivi des actions au profit des populations, est et demeure un véritable outil de base ».

Cette nouvelle carte a en effet été réalisée par l’Institut géographique du Mali (IGM). Elle a été présentée au président de la transition par Mahamadou S. Kéita, directeur général de l’IGM. 

Chiencoro Diarra 

20 mai 2023 0 comments
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Recherche et développement en Afrique
Actu

Deltas Africa II : plus de 42 milliards pour financer la recherche et le développement en Afrique

by Chiencoro 18 mai 2023
written by Chiencoro 4 minutes read

En vue de soutenir la recherche et le développement en Afrique, Deltas Africa lance la 2e phase de son programme pour un cout s’élevant à plus de 42 milliards de FCFA. L’objectif est de développer une masse critique de chercheurs compétitifs à l’échelle mondiale. 

Les capacités de recherche de l’Afrique sont à la traine par rapport au reste du monde. Sur le plan mondial, les nations africaines contribuent à la recherche et au développement à hauteur de 1,3 %, avec des budgets nationaux moyens de 0,4 % de leur produit intérieur brut (PIB), contre une moyenne mondiale de 1,4 % à 1,7 %.

Développement d’une masse critique de chercheurs compétitifs

La recherche et le développement sont pourtant essentiels pour relever les défis sanitaires permanents qui affectent de manière disproportionnée le continent, dont la charge de morbidité mondiale est de 25 %, selon des chiffres fournis par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). 

Wellcome et le FCDO ont donc lancé la deuxième phase du programme DELTAS Africa en vue de soutenir 14 consortiums de recherche à travers 75 institutions dans 9 pays africains. L’objectif est de développer une recherche de classe mondiale et devenir des leaders scientifiques en Afrique.  

Les consortiums de recherche récompensés, originaires de Côte d’Ivoire, d’Éthiopie, du Ghana, du Kenya, du Mali, du Sénégal, d’Afrique du Sud, de Tunisie et du Zimbabwe, travailleront sur les thèmes du changement climatique, de la sécurité alimentaire et de la santé. Ce projet favorisera également le développement d’une masse critique de chercheurs compétitifs à l’échelle mondiale, comme on a pu le constater au cours de la première phase du projet.

Enrichir les connaissances scientifiques

Le lancement de cette deuxième phase du programme fait suite aux résultats satisfaisants obtenus au cours de la première, notamment en ce qui concerne le financement de la science. Les scientifiques formés au cours de cette phase « ont contribué à l’élaboration des mesures sanitaires à l’échelle mondiale, amélioré les infrastructures de recherche et enrichi les connaissances scientifiques grâce à des publications évaluées par des pairs et à des innovations dans le domaine de la santé », a témoigné le Dr Alphonsus Neba, directeur adjoint des programmes et responsable du programme DELTAS Africa, à la Fondation SFA. 

La deuxième phase du programme DELTAS Africa fournira 70 millions de dollars, soit plus de 42 milliards de FCFA, à des consortiums de recherche à travers l’Afrique grâce au soutien financier conjoint de Wellcome et du Foreign, Commonwealth & Development Office (FCDO) du Royaume-Uni. Ce financement vise à développer la recherche de classe mondiale et les leaders scientifiques africains sur le continent, tout en renforçant les institutions africaines. 

La collaboration intra-africaine

Cette deuxième phase qui s’étend sur la période 2023-2026 soutient 14 projets dans 75 institutions, à travers 36 pays, avec notamment la participation d’institutions d’Afrique du Nord et de pays lusophones non couvertes lors de la première phase. 

Les consortiums concernés sont dirigés par des chercheurs africains de renommée mondiale qui reconnaissent « l’interconnexion du changement climatique, de la sécurité alimentaire et de la santé, ainsi que la nécessité d’équilibrer l’excellence de la recherche et l’équité ». « DELTAS Africa II met l’accent sur la collaboration intra-africaine, l’engagement et le partenariat entre les institutions relativement bien dotées en ressources et celles qui le sont moins », souligne Deltas Africa dans son communiqué. 

Les leaders seront soutenus pour leur contribution à la recherche, à la politique et à la pratique scientifiques et pour stimuler l’innovation scientifique et l’esprit d’entreprise sur le continent. 

Libre accès à la science et participation du public à la recherche

L’objectif de ce projet panafricain, multidisciplinaire et transdisciplinaire est de relever les défis auxquels le continent africain est confronté. Il s’agira de « veiller à ce que les chercheurs et les institutions ne soient pas laissés pour compte dans les efforts visant à combler les lacunes critiques de l’écosystème scientifique ». En dernier ressort il s’agit de travailler à garantir des nations saines et productives afin d’accélérer la croissance économique, selon les précisions du Dr Tom Kariuki, directeur exécutif de la Fondation SFA.

Selon les précisions du directeur adjoint des programmes et responsable du programme DELTAS Africa, à la Fondation SFA, « le programme DELTAS Africa ouvre la voie à de nouveaux leaders scientifiques qui s’attaquent aux défis de santé publique les plus préoccupants de l’Afrique et produisent des données et des preuves qui éclairent les politiques et le programme de développement de l’Afrique ».  

« Outre le financement de la recherche, le soutien de Wellcome et du gouvernement britannique est axé sur l’élaboration de normes mondiales en matière de diligence raisonnable des subventions, de gestion de la recherche, de libre accès à la science et de participation du public à la recherche », a déclaré le Dr Jordan Kyongo, Conseiller en matière de recherche et d’innovation à l’ambassade britannique de Nairobi. 

Chiencoro Diarra 

18 mai 2023 0 comments
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Le Général de division Yamoussa Camara
ActuSécurité

Atelier de clarification des concepts : la sécurité nationale n’est pas un champ qu’on laboure seul 

by Chiencoro 17 mai 2023
written by Chiencoro 4 minutes read

Le Conseil de sécurité nationale (CSN) a débuté, ce 17 mai, un atelier de trois jours en vue de clarifier des concepts de la Politique de sécurité nationale du Mali. Un exercice hautement symbolique et surtout pédagogique dans ce contexte de montée en puissance de l’armée malienne. 

« La sécurité nationale de façon globale, n’est pas un champ que certains labourent seuls pour en livrer la récolte aux autres », a déclaré le général de division Yamoussa Camara, secrétaire permanent du Conseil de sécurité nationale, à l’ouverture des travaux, à Koulouba. C’est pour dire que la politique de sécurité nationale une appropriation commune des concepts, surtout qu’il s’agit d’un domaine qui touche « tous les segments de la vie sociale ».  

Doter le pays d’une politique de sécurité nationale, c’est garantir la cohérence d’ensemble de la défense du territoire. La bonne mise en œuvre d’une telle initiative passe nécessairement par une meilleure compréhension des concepts par tous les acteurs impliqués dans la gestion des questions sécuritaires. Cette appropriation commune est ce qui permet d’assoir une vision partagée sur la défense territoriale et de cheminer vers les mêmes objectifs. Nicolas Boileau ne disait-il pas d’ailleurs que « ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément ». 

La co-construction 

C’est convaincu de cette force de la conceptualisation que le Conseil de sécurité nationale se prête à cet exercice de clarification pour la bonne compréhension des principaux concepts de la Politique de sécurité nationale. Cet atelier est la preuve que le Conseil de sécurité épouse pleinement les idéaux du président de la transition. Il s’agit donc d’une approcheglobale et pluridisciplinaire qui permet au CSN d’engager « un pas de géant en fédérant les expertises et les énergies pour l’aboutissement des efforts », a expliqué le général de division Yamoussa Camara.

Des Assises nationales de la refondation aux concertations pour la  rédaction de la nouvelle Constitution, le monde entier a été témoin de toute la volonté et de l’engagement constant du chef de l’État afin de fédérer les Maliens autour des projets phares touchant l’avenir de toute la nation. La co-construction que d’autres pourraient appeler l’inclusion a toujours été privilégiée par le président de la transition, le colonel Assimi Goita, dans les prises de décision. Toutes les initiatives doivent désormais concourir à la souveraineté du Mali et au bien-être des Maliens. D’où les trois grands principes guidant les actions publiques en République du Mali, à savoir : le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques ; et des choix des partenaires opérés par le Mali, et la prise en compte des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises. 

Anticiper sur les crises et les catastrophes

Depuis 2012, le Mali est victime d’une crise multidimensionnelle qui a ébranlé les fondements du tissu social. Plusieurs initiatives ont été prises en vue d’endiguer le mal qui persiste, en raison de l’échec des différentes mesures. Dès leur arrivée au pouvoir, les autorités maliennes de la transition ont entrepris un vaste chantier de refondation dans tous les secteurs, y compris celui de la sécurité, en vue de mieux protéger les Maliens et leurs biens. Dans ce cadre, le Conseil de sécurité national a été créé, en 2014, en vue de doter le pays d’une Politique adéquate de sécurité nationale. 

La politique de sécurité nationale est une « référence en matière de fixation des grandes orientations et le cadre général d’action de toutes les parties prenantes dans la protection du territoire, des personnes et de leurs biens, en matière d’évaluation du contexte politique, des menaces, et de la définition des fonctions stratégiques liées à la Défense. »

Cet atelier, loin d’être un cadre de réflexion de plus, vient fortifier les efforts déjà déployés par les autorités maliennes de la transition en matière de sécurisation du pays, à travers notamment l’équipement des forces armées de défense et de sécurité et l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. L’objectif recherché par les autorités maliennes en créant le Conseil de sécurité nationale est d’anticiper sur les crises et les catastrophes pouvant affecter la sécurité du pays.

Chiencoro Diarra 

17 mai 2023 2 comments
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Faculte des Lettres et des Sciences humaines de Bamako
ActuÉducation

Enseignement supérieur : l’ultimatum de l’AEEM aux autorités maliennes 

by Bakary FOMBA 17 mai 2023
written by Bakary FOMBA 2 minutes read

Pour cause d’un mouvement de grève, déclenché par les enseignants, les Institutions d’enseignement supérieur du Mali sont paralysées depuis près de quatre mois. Pour obtenir une solution rapide à cette situation, le Bureau de Coordination de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) a produit un communiqué, le lundi 15 mai 2023, pour lancer un cri de cœur aux autorités afin qu’ils s’impliquent davantage dans la résolution de cette crise.

Au Mali, les séries de grèves (enseignants/étudiants) sont devenues une coutume dans les institutions d’enseignement supérieur. Depuis plus de trois mois, plusieurs de ces établissements supérieurs se trouvent « paralysés par un mouvement de grève ayant abouti à un arrêt de travail des enseignants », déplore l’AEEM dans son communiqué. À en croire l’association estudiantine, cette situation « rend incertain l’avenir de milliers d’étudiants maliens ».

Possible pléthore dans les facultés et les grandes écoles

Au regard de la situation actuelle, l’AEEM ne cache pas son inquiétude face à une pléthore dans ces établissements où beaucoup d’entre eux n’ont pas encore commencé les cours. « À ce jour, les bacheliers de 2022 dans la majorité des facultés, instituts et grandes écoles du Mali n’ont pas encore commencé les cours »,déplore le bureau de coordination nationale de l’AEEM. Cela, « à un pas du Baccalauréat » où les « bacheliers de 2023 seront en route vers les universités ».

Pour l’Association estudiantine du Mali, la plupart des institutions d’enseignement supérieur sont « touchées par ce fléau », susceptible d’impacter négativement l’avenir des milliers d’étudiants.

Des « actions fortes »

Par ailleurs, l’AEEM invite le département de tutelle à trouver une solution rapide à ce fléau, au risque d’en « pourrir ainsi ». Toute chose qui mettrait toute l’école malienne en « danger », prévient-elle.

L’Association estudiantine, ayant épuisé tous les moyens pacifiques pouvant permettre la résolution de cette crise, se dit être dans l’obligation d’entreprendre des « actions fortes pour se faire entendre et décanter le plus rapidement possible cette crise ».

Bakary Fomba

17 mai 2023 0 comments
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le trachome
ActuSanté

Santé publique : le Mali élimine le trachome, cette maladie infectieuse des yeux 

by Fousseni TOGOLA 16 mai 2023
written by Fousseni TOGOLA 3 minutes read

L’Organisation mondiale de la santé se réjouit de l’élimination, par le Mali et le Bénin, du trachome en tant que problème de santé publique.  

Le Mali et le Bénin deviennent le cinquième et sixième pays, après le Ghana, la Gambie, le Togo et le Malawi, à éliminer le trachome en tant que problème de santé publique, dans la région Afrique de l’Organisation mondiale de la santé. En franchissant cette étape importante, ces deux pays rejoignent le Cambodge, la Chine, la Gambie, le Ghana, la République islamique d’Iran, la République démocratique populaire lao, le Malawi, le Mexique, le Maroc, le Myanmar, le Népal, l’Oman, l’Arabie saoudite, le Togo et le Vanuatu. 

Selon le Dr Ibrahima Socé Fall, directeur du programme mondial de NTD de l’OMS, « le Bénin et le Mali démontrent à quel point la volonté politique forte, l’intégration intersectorielle, la surveillance et l’engagement communautaire peuvent travailler de concert pour parvenir à l’élimination des maladies. »

Les facteurs de risque environnementaux

Le trachome, maladie causée par une infection par la bactérie Chlamydia trachomatis, est la principale cause infectieuse de cécité dans le monde, selon l’OMS. « L’infection se transmet d’une personne à l’autre par des doigts, des phomites et des mouches contaminés qui sont entrés en contact avec les pertes des yeux ou du nez d’une personne infectée », a expliqué l’OMS dans un communiqué, rendu public ce 16 mai, et que Sahel Tribune a pu consulter. La même source souligne les facteurs de risque environnementaux de transmission du trachome. Parmi ces facteurs figurent une mauvaise hygiène, des ménages surpeuplés, un accès inadéquat à l’eau ou l’utilisation d’installations sanitaires appropriées.

Cette élimination du trachome en tant que problème de santé publique s’explique par la mise en œuvre de la stratégie SAFE recommandée par l’OMS avec le soutien de ses partenaires. « La stratégie SAFE consiste en une chirurgie pour traiter les complications tardives du trachome ; des antibiotiques pour éliminer l’infection ; la propreté du visage ; et l’amélioration de l’environnement, en particulier l’amélioration de l’accès à l’eau et à l’assainissement, afin de réduire la transmission », explique l’Organisation mondiale de la santé.

Le trachome reste endémique dans 23 pays de la région 

L’OMS a félicité les autorités sanitaires du Bénin et du Mali ainsi que leurs partenaires pour cette prouesse. Selon le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, « suite au succès du Bénin et du Mali, le trachome reste endémique dans 23 pays de la région africaine de l’OMS, ce qui nous rapproche de l’objectif d’élimination du trachome fixé dans la feuille de route pour les maladies tropicales négligées 2021-2030. »

Les chiffres communiqués par l’OMS montrent des progrès significatifs dans la lutte contre le trachome, au cours des dernières années. « Le nombre de personnes nécessitant un traitement antibiotique pour le trachome dans la région africaine de l’OMS a chuté de 84 millions, passant de 189 millions en 2014 à 105 millions en juin 2022 », explique-t-on.

F. Togola 

16 mai 2023 0 comments
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Massaran
Arts et Culture

Peinture : Massira Touré, une plasticienne dynamique

by Mohamed Camara 16 mai 2023
written by Mohamed Camara 2 minutes read

Massira Touré est une artiste plasticienne malienne, et entrepreneure dans le domaine de l’art, fondatrice de la plateforme Agansi. Elle s’apprête actuellement à réaliser un grand projet culturel dénommé « Les expositions de Agansi (LEA) », dont le lancement officiel est le 18 mai prochain.  

Drapée dans une splendide robe verte large, Massira s’exhibait, souriante à côté de ses œuvres exposées, à l’Institut français du Mali. C’était le 11 mars dernier, lors de son exposition « Djamako », la foule. À travers cette série d’une dizaine de toiles, Massira questionne les rencontres de son parcours d’artiste et d’entrepreneure culturelle. Elle va au-delà ! Les œuvres de Massira ne fuient pas l’actualité. 

Dans son intervention, elle précise n’avoir pas exposé depuis 4 ans. Mais, elle ne voulait pas qu’on qualifie cette exposition de « retour » parce qu’elle s’estime n’avoir jamais disparu des radars en tant qu’artiste. « J’ai participé à des expositions collectives entretemps », dit-elle. 

Création artistique et entrepreneuriat

Elle est immergée dans les arts plastiques depuis ses années d’apprentissage au lycée. Appuyée par sa famille, elle passe d’abord par l’université de Bamako d’où elle sort diplômée d’une licence puis d’un master en anglais bilingue (Anglais et Russe). Elle rejoint ensuite le Conservatoire Balla Fasséké en 2010 d’où elle sortira détentrice d’un master dans la filière arts plastiques. 

Elle a également participé à de multiples expositions au Mali, bénin, Sénégal, Congo, mais ne fait que peindre. Massira rime la création artistique et entrepreneuriat à travers la création de la plateforme Agansi en 2017. Une plateforme dédiée à la promotion des arts plastiques. 

Agansi est une plateforme de diffusion pour la production, la commercialisation, la distribution et la conservation des œuvres et les créateurs d’arts plastiques. Elle met un focus sur les artistes africains en général et du Mali en particulier. Les expositions de Agansi sont une série d’expositions collective en ligne sur le site de Agansi, dont le lancement physique sera donné ce jeudi 18 mai 2023. Les œuvres de Seydou Traoré et Dramane Toloba seront exposées et vendues en lien sur le site www.agansi.com

Mohamed Camara

16 mai 2023 0 comments
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