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Photo de famille à l'ouverture du 35ème sommet de l'Union africaine
A la UnePolitique

Crise politique au Niger : le Conseil Paix et Sécurité demande la coopération des militaires au pouvoir avec la Cédéao et l’UA 

by Sahel Tribune 22 août 2023
written by Sahel Tribune 3 minutes read

Dans un communiqué, ce 22 aout 2023, le Conseil Paix et Sécurité de l’Union africaine (UA) déclare prendre note de la décision de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) de déployer une force en attente au Niger. Il demande toutefois une évaluation des implications économiques, sociales et sécuritaires de ce déploiement. Le CPS décide de suspendre le Niger de toutes les activités de l’UA « jusqu’au rétablissement effectif de l’ordre constitutionnel ». Ce en raison du coup d’État intervenu dans ce pays le 26 juillet dernier. Il met en garde contre toute ingérence. 

Le Conseil Paix et Sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) souffle dans la même trompette que les chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique (Cédéao) sur la crise politique au Niger. Dans le communiqué final de sa réunion du lundi 14 aout à propos de cette situation politique, publié ce 24 aout 2023, le CPS s’aligne derrière les décisions imposées par la Cédéao après le coup d’État du 26 juillet au Niger qui a renversé le président Mohamed Bazoum.

Mettre pleinement en œuvre les sanctions imposées et approuvées 

Tout en affirmant son soutien à la décision de la Cédéao d’imposer des sanctions, le CPS exhorte tous les États membres de l’UA et de la communauté internationale, y compris les partenaires bilatéraux et multilatéraux, « à rejeter ce changement anticonstitutionnel de gouvernement et à s’abstenir de toute action susceptible de conférer une légitimité au régime illégal du Niger ». Toutefois, le CPS exhorte la Cédéao à une application progressive de ses mesures punitives en vue de minimiser leurs effets disproportionnés sur les Nigériens. 

Le Conseil Paix et Sécurité de l’UA demande de compiler et de soumettre « d’urgence la liste des membres de la junte militaire et de leurs soutiens militaires et civils, y compris ceux qui sont impliqués dans la violation des droits fondamentaux du Président Bazoum et d’autres détenus, en vue de sanctions ciblées et de l’application de mesures punitives individuelles ». Il exhorte les États membres de la Cédéao à mettre pleinement en œuvre les sanctions imposées par l’organisation ouest-africaine et approuvées par le CPS.

« Rétablissement pacifique et rapide de l’ordre constitutionnel »

Enfin, le Conseil Paix et Sécurité de l’Union africaine rejette toute « ingérence extérieure d’un acteur ou d’un pays extérieur au Continent dans les questions de paix et de sécurité en Afrique ». Il met en garde également contre l’engagement de « sociétés militaires privées sur le continent, conformément à la Convention de l’OUA de 1977 pour l’élimination du mercenariat en Afrique ».  

Tout en invitant les militaires au pouvoir au Niger à « coopérer avec la CEDEAO et l’UA en vue d’un rétablissement pacifique et rapide de l’ordre constitutionnel », le CPS exhorte ces hommes en kakis à placer les intérêts suprêmes du Niger et de son peuple au-dessus de tout, et « de retourner immédiatement et sans condition dans les casernes et de se soumettre aux autorités civiles conformément à la Constitution du Niger ».  

Oumarou Fomba 

22 août 2023 0 comments
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Retour de l'armée à Ber
A la UneSécurité

Mali : le drapeau national flotte de nouveau à Ber

by Sahel Tribune 21 août 2023
written by Sahel Tribune 1 minutes read

Après la rétrocession du camp de la Minusma aux Forces armées Malienne (FAMAs), la ville de Ber, dans la région de Tombouctou, a été occupée par l’État et le drapeau du Mali a été hissé sur les édifices publics, symbolisant ainsi la prise de contrôle de la ville par les FAMa.

Dans un développement crucial pour la stabilité et la sécurité de la région du nord du Mali, les Forces armées Maliennes (FAMA) ont réussi à reprendre une base stratégique qui était précédemment occupée par l’ex-rébellion de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA). Après des mois de tensions et de négociations, la base, située dans la ville de Ber, dans la 6e région administrative du Mali, a finalement été libérée par les forces de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) et remise à l’armée malienne.

L’occupation de cette ville, par les Forces de défense et de sécurité, où les couleurs du drapeau national du Mali (vert, or et rouge) flottent fièrement à nouveau sur le bâtiment de la sous-préfecture de Ber, symbolise la restauration de l’autorité gouvernementale dans la région. Il s’agit de la renaissance de l’espoir pour Tombouctou et toute la région nord du pays.

La ville de Ber, située dans la région de Tombouctou, avait été le théâtre de conflits récurrents entre l’armée malienne et les groupes rebelles, en particulier la CMA.

La Rédaction

21 août 2023 0 comments
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Chefs militaires de la CEDEAO
AnalysesPolitique

Niger : le putsch de trop

by Sahel Tribune 21 août 2023
written by Sahel Tribune 9 minutes read

Le putsch qui a eu lieu au Niger le 26 juillet 2023 n’est pas un putsch de plus mais le putsch de trop, qui donne lieu à une partie de poker entre la CEDEAO et la junte au pouvoir.

Largement sous-estimés, les enjeux du quatrième putsch en Afrique de l’Ouest en deux ans (après le Mali, la Guinée et le Burkina Faso) sont, en effet, majeurs pour le Niger, pour la région et au-delà.

Un putsch de rentiers

Selon les putschistes, c’est la dégradation de la situation sécuritaire qui les aurait incités à prendre le pouvoir. Or, à l’inverse du Mali et du Burkina Faso, le Niger n’est pas en partie conquis par les groupes djihadistes. Menacé par Boko Haram au sud dans la région de Diffa et par les groupes armés affiliés à Al-Qaida et à l’État islamique à l’ouest dans les régions de Tillabéri et Tahoua, le pays n’a pas connu d’attaques majeures cette année. En fait, l’embuscade dans laquelle est tombée l’armée nigérienne dans la région de Tillabéri le 13 août – soit quinze jours après le putsch –, qui a fait 17 morts parmi les militaires, est la première attaque d’envergure depuis plusieurs mois.

De même, à l’inverse du Mali et du Burkina Faso, les putschistes n’incarnent pas une nouvelle génération montante et insatisfaite au sein de l’armée. Âgé de 59 ans, le principal auteur du coup d’État, le général Tiani, était le chef de la garde présidentielle depuis 2011, tandis que le numéro 2 de la junte, le général Mody, a 60 ans et était le chef d’état-major des armées de 2020 à avril 2023.

Qui est Abdourahamane Tiani, le général qui a pris le pouvoir au Niger ? France 24, 29 juillet 2023.

La motivation des putschistes semble davantage liée à leur sort personnel qu’à la politique sécuritaire du pays, et reflète les tensions préexistantes entre le président Bazoum et une partie de la hiérarchie militaire. Outre le fait que, le 31 mars 2021, à la veille de son investiture, une tentative de coup d’État avait failli l’empêcher d’accéder au pouvoir, le président Bazoum avait récemment procédé à des changements parmi ses sécurocrates.

Le haut commandant de la gendarmerie et le chef d’état-major général des armées ont été remplacés en mars 2023 et six généraux ont été mis à la retraite. Le remplacement du général Tiani et la restructuration de la garde présidentielle étaient à l’ordre du jour du conseil des ministres du 27 juillet 2023. Or le putsch a eu lieu le 26 et c’est le 28 juillet, après deux jours de tractations au sein de l’armée, que le général Tiani a pris la tête du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP).

Le refus d’accepter la remise en cause de leur position dans la hiérarchie militaire illustre la montée en puissance politique et financière des sécurocrates sahéliens – montée en puissance qui est un effet collatéral de cette guerre contre le djihadisme qui dure déjà depuis dix ans et dont les effets néfastes apparaissent progressivement. Parmi ces effets figure l’explosion des budgets militaires. Selon le Stockholm International Peace and Research Institute, qui fait référence en la matière, les dépenses militaires du Niger sont passées de 39 à 151 milliards de francs CFA de 2011 à 2022. Elles ont donc presque quadruplé en dix ans. Au Mali, pendant la même période, elles sont passées de 76 à 321 milliards de francs CFA.

Or la gestion des budgets militaires est entachée de corruption. Réalisé en février 2020, un audit mené par l’inspection générale des armées sur les commandes passées par le ministère nigérien de la Défense avait révélé un détournement de 76 milliards de francs CFA entre 2014 et 2019. Ces détournements étaient surtout organisés dans le cadre des achats d’armes : une grande partie du matériel militaire fourni par des entreprises étrangères, notamment russes, était sujet à des surfacturations, de faux appels d’offres ou n’était parfois tout simplement pas livrée.

Malgré les révélations accablantes de cet audit, les sanctions sont restées cosmétiques et les personnalités impliquées dans ce scandale n’ont pas été poursuivies. L’ampleur de la rente sécuritaire créée par la guerre contre le djihadisme est une des raisons non dites de la montée en puissance des sécurocrates au Sahel et de l’épidémie de juntes militaires.

La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest au pied du mur

L’Afrique de l’Ouest connaît une véritable épidémie de putschs. Le Niger, nous l’avons dit, est le quatrième pays touché en trois ans : le Mali a ouvert le bal en 2020 suivi par la Guinée en 2021 et le Burkina Faso par deux fois en 2022. Quatre présidents élus (Ibrahim Boubacar Keïta, Alpha Condé, Roch Kaboré et Mohamed Bazoum) ont été destitués par des hommes en uniformes.

En tant qu’organisation chargée de la paix et de la sécurité dans la région, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) joue son va-tout. Impuissante face aux trois coups d’État précédents, surprise par ce quatrième putsch, la CEDEAO se trouve maintenant face à une menace existentielle pour les régimes politiques de la région qui se disent démocratiques. Selon la ministre sénégalaise des Affaires étrangères, il s’agit bien pour la CEDEAO du « coup (d’État) de trop ». L’organisation régionale a donc réagi en force à ce quatrième putsch :

  • Ultimatum d’une semaine aux putschistes pour rendre le pouvoir au président Bazoum.
  • Train complet de sanctions économiques et financières (fermeture des frontières terrestres et aériennes, gel des avoirs de la République du Niger dans les banques centrales de la CEDEAO, suspension des transactions commerciales et financières entre les États membres de la CEDEAO et le Niger, gel de toutes les transactions de service, etc.).
  • Et surtout, menace inédite d’une intervention militaire qui fait écho à la création d’une force anti-putsch annoncée en 2022.

Mais loin de reculer, la junte nigérienne a surenchéri en nommant un premier ministre, en accusant le président Bazoum de haute trahison et en se rapprochant des trois autres régimes putschistes. Ce rapprochement a conduit à une déclaration de solidarité belliqueuse des juntes malienne et burkinabé qui considèrent qu’une intervention militaire de la CEDEAO au Niger serait « une déclaration de guerre ».

L’organisation régionale est donc à présent scindée en deux blocs antagoniques – les régimes civils et les juntes – qui sont entrés dans une logique d’escalade. La rhétorique belliciste de ces dernières semaines évoquant une guerre régionale fait partie de la partie de poker qui se déroule entre la junte et la CEDEAO et dont l’issue définira les perdants et les gagnants de cette crise.

Le basculement géostratégique du Sahel

Alors que le général Tiani annonce son intention de rester au moins trois ans au pouvoir, les enjeux de cette crise sont majeurs pour ses acteurs proches et lointains.

Les putschistes nigériens jouent bien sûr leur avenir personnel, tout comme les présidents élus de la CEDEAO. Ces derniers savent que ce n’est plus leur crédibilité qui est en cause, mais leur avenir. Après avoir échoué face à trois coups d’État, leur impuissance pourrait donner des idées à certains de leurs propres militaires, qui suivent de près l’irrésistible ascension des juntes. Quant aux putschistes déjà au pouvoir dans les pays voisins, la confirmation de l’installation au Niger d’une nouvelle junte viendrait les conforter et serait célébrée comme une nouvelle étape du retour des militaires au pouvoir en Afrique de l’Ouest.

Dans un retournement de l’histoire particulièrement ironique, la démocratisation de l’Afrique de l’Ouest, engagée au début des années 1990, s’achèverait par une remilitarisation du pouvoir. Comme la première démocratisation dans les années 1960, la seconde démocratisation se solderait par un échec. La lutte entre les démocraties et les autoritarismes se joue aussi au Niger.

Pour l’Europe et les États-Unis, les enjeux sont aussi considérables, bien qu’encore sous-estimés. Leur opposition au coup d’État leur vaut d’être vilipendés par les putschistes ; c’est tout particulièrement le cas de la France, de nouveau utilisée par ses partenaires africains d’hier comme le bouc émissaire parfait. Le Niger est le dernier bastion de la présence militaire occidentale dans le cadre de la lutte contre le djihadisme au Sahel.

Après son expulsion du Mali et du Burkina Faso, l’armée française risque d’être complètement expulsée du champ de bataille sahélien, les putschistes ayant exigé son départ d’ici septembre. Même si les putschistes s’en prennent en priorité à la France, ce risque d’expulsion plane aussi sur les troupes européennes et américaines stationnées au Niger. En ce sens, l’avenir de la guerre contre le djihadisme sahélien se joue au Niger.

En outre, le rapprochement immédiat avec les juntes voisines et leurs amis russes augure une réorganisation régionale des alliances. Grâce à un jeu de dominos parfait, un Sahel hostile aux intérêts occidentaux et prêt à explorer tous les partenariats alternatifs sur le marché de l’aide (pas seulement russe mais aussi arabe, chinois, etc.) est en train d’être créé. À ce titre, les similitudes du schéma des coups d’État entre Bamako, Ouagadougou et Niamey ne peuvent qu’interroger : même justification sécuritaire, même posture anti-française, même campagne de désinformation sur les réseaux sociaux et même appel à la Russie. Le Sahel devient un nouvel exemple de la perte d’influence des États-Unis et de l’Europe sur la scène internationale et du déclassement de la France, qui fait figure de grand perdant. En ce sens, la guerre d’influence entre grandes puissances se joue aussi au Niger.

Thierry Vircoulon, Coordinateur de l’Observatoire pour l’Afrique centrale et australe de l’Institut Français des Relations Internationales, membre du Groupe de Recherche sur l’Eugénisme et le Racisme, Université Paris Cité

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

The Conversation
21 août 2023 0 comments
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Ousmane Traoré
ActuOpinion

Ousmane Traoré, photographe et blogueur : « L’IA a élargi mon champ des possibles et renforcé ma capacité … »

by Bakary FOMBA 21 août 2023
written by Bakary FOMBA 5 minutes read

Ousmane Traoré qui se fait nommer affectueusement Makaveli est un jeune photographe professionnel, appartenant à la vaste plateforme des blogueurs francophones, Mondoblog. M. Traoré améliore ses productions artistiques depuis un certain temps en faisant recours à l’intelligence artificielle (IA). Sahel Kunafoni l’a rencontré en vue de discuter de cette évolution technologique majeure, surtout ses implications pour les entreprises et l’école malienne. 

Sahel Kunafoni : vous êtes occupé depuis un certain temps par les formations sur l’Intelligence artificielle. Pouvez-vous nous expliquer l’IA et quelle est sa genèse ?

Ousmane Traoré : l’intelligence artificielle (IA) représente l’ensemble des technologies et des méthodes visant à doter les machines de la capacité d’effectuer des tâches qui, jusqu’à présent, nécessitaient l’intelligence humaine.

La genèse de l’IA remonte aux années 1950, lorsque les chercheurs ont commencé à développer des programmes informatiques capables de simuler des processus de réflexion humaine. Ces premiers efforts ont jeté les bases de ce qui allait devenir une révolution technologique.

Au fil des décennies, les avancées dans le domaine des algorithmes, du traitement du langage naturel, de la reconnaissance d’image et de l’apprentissage automatique ont permis à l’IA de progresser à pas de géant. Aujourd’hui, elle englobe des domaines tels que l’apprentissage profond, les réseaux neuronaux artificiels et les systèmes experts. L’IA est désormais capable de résoudre des problèmes complexes, de prendre des décisions et même de créer de l’art, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour l’innovation et le progrès.

Quelles applications de l’IA dans les entreprises maliennes ?

Les entreprises maliennes peuvent bénéficier de nombreuses applications de l’IA pour améliorer leur efficacité et leur compétitivité. Par exemple, l’IA peut être utilisée dans l’analyse des données pour prendre des décisions commerciales éclairées, optimiser les opérations logistiques et prévoir les tendances du marché. Dans le secteur de la santé, l’IA peut aider à diagnostiquer les maladies plus rapidement et à personnaliser les traitements. Les chatbots alimentés par l’IA peuvent améliorer le service à la clientèle, tandis que la surveillance des opérations industrielles peut être automatisée pour garantir la sécurité et l’efficacité. Il y a le service public, aussi que ça peut aider à améliorer.

L’IA, une menace ou une opportunité pour les citoyens maliens ?

L’IA présente à la fois des menaces et des opportunités pour les citoyens maliens. D’un côté, il existe des préoccupations concernant l’automatisation de certains emplois, mais je pense que nous ici nous serons un peu épargnés, mais il est important de noter que l’IA peut également créer de nouveaux emplois dans les domaines de la technologie et de l’innovation. Les citoyens peuvent bénéficier de solutions d’IA pour améliorer l’accès aux soins de santé, à l’éducation et aux services publics. Cependant, il est crucial d’investir dans la formation et le développement des compétences pour que les citoyens puissent tirer pleinement parti des opportunités offertes par l’IA.

Quel apport de l’IA dans le domaine scolaire ?

L’IA peut révolutionner l’enseignement et l’apprentissage dans le domaine scolaire au Mali. Les systèmes d’apprentissage adaptatif basés sur l’IA peuvent aider à personnaliser l’éducation en fonction des besoins individuels des élèves, améliorant ainsi leur compréhension et leurs performances académiques. Les chatbots éducatifs peuvent répondre aux questions des élèves en temps réel, favorisant un apprentissage continu en dehors des heures de classe. De plus, l’IA peut aider les enseignants à analyser les données sur les performances des élèves pour identifier les domaines d’amélioration et ajuster leurs méthodes d’enseignement.

Vous êtes photographe, quel changement l’IA apporte à vos activités ?

En tant que photographe, l’IA a profondément transformé ma pratique. Les technologies d’IA de reconnaissance d’image me permettent de trier et d’organiser mes photos plus efficacement, ce qui m’économise du temps précieux. Les outils de retouche d’image alimentés par l’IA améliorent la qualité de mes photos en optimisant les couleurs, en supprimant les imperfections et en corrigeant les défauts optiques. De plus, les générateurs de contenu d’IA stimulent ma créativité en proposant de nouvelles idées et en m’aidant à expérimenter de nouveaux styles artistiques. L’IA a élargi mon champ des possibles et a renforcé ma capacité à raconter des histoires visuelles captivantes.

Quelle régulation de l’IA dans nos pays ?

La régulation de l’IA dans nos pays doit être équilibrée, favorisant l’innovation tout en protégeant les droits des individus et en garantissant la sécurité. Il est crucial d’établir des normes éthiques pour guider le développement et l’utilisation de l’IA, en particulier lorsqu’elle affecte des domaines sensibles tels que la vie privée, la sécurité et les droits de l’homme. Les gouvernements devraient collaborer avec les experts en IA pour élaborer des politiques et des cadres règlementaires adaptés, tout en favorisant la transparence et la responsabilité des entreprises impliquées dans le développement de l’IA.

Faut-il des modules scolaires ou universitaires pour la bonne maitrise de l’IA ?

Absolument, il est impératif d’intégrer des modules scolaires et universitaires axés sur l’IA. La maitrise de l’IA est devenue essentielle dans un monde de plus en plus axé sur la technologie. Les élèves et les étudiants devraient acquérir des compétences de base en IA, telles que la compréhension des concepts fondamentaux, la programmation et l’application pratique. Ces modules devraient également inclure des discussions sur les implications éthiques et sociales de l’IA. La formation continue est cruciale pour que les citoyens maliens soient prêts à relever les défis et à saisir les opportunités présentées par l’IA dans divers secteurs de la société.

Propos recueillis par Bakary Fomba

21 août 2023 0 comments
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Mohamed Bazoum
Politique

Opérations de perquisition à Niamey : le parti de Bazoum accuse les militaires au pouvoir

by Mohamed Camara 20 août 2023
written by Mohamed Camara 2 minutes read

Le parti de Mohamed Bazoum, le Pnds-Tarya a dénoncé et condamné, ce qu’il appelle une « dérive totalitaire » d’une frange de forces de défense et de sécurité en « milice privée ». Le 19 aout dernier, le comité exécutif du parti a tenu les militaires au pouvoir pour responsables des « vols à main armée, des cambriolages qualifiés de perquisitions inappropriées » dans plusieurs domiciles des responsables du parti. 

Le parti politique qui a dirigé le Niger pendant dix ans, le Pnds-Tarya annonce dans un communiqué que le pays a « été attaqué 11 fois par les terroristes en moins de trois semaines ». Les positions militaires stratégiques du pays ont été victimes d’embuscades terroristes, notamment dans les localités de Boni, Sanam, Méhana, Sanadji etc., précise le parti de Bazoum, le président déchu entre les mains de ses tombeurs.

« Campagne de vandalisme »

Le comité exécutif du Pnds-Tarya justifie cette multiplication des attaques terroristes par l’abandon du théâtre des opérations par les militaires pour les besoins de sécurisation des auteurs du putsch du 26 juillet. Des militaires que le parti accuse aussi de s’être transformés en pilleurs des domiciles privés. « Plusieurs séries de cambriolages, de viols à main armée que certains qualifient de façon inappropriée de perquisitions, certaines avec effractions ont été commises dans la nuit du 17 au 18 aout 2023 dans plusieurs domiciles des responsables et militants du Pnds-Tarya », peut-on lire dans le communiqué.

Le parti de Mohamed Bazoum qui, déplore jusqu’à présent sa « séquestration anti-républicaine » par les tenants du pouvoir, annonce observer des « séries de campagne de vandalisme » dans certains carrefours de la capitale nigérienne, Niamey. 

La cohésion sociale et l’unité nationale 

Une campagne qui serait autorisée et supervisée par les « nervis d’otages qui voient en ces dépiquant des alliés objectifs dans leur œuvre de destruction de la cohésion sociale et de la remise en cause de l’unité nationale » développent les responsables du Pnds-Tarya.

Selon le Comité exécutif du parti, plusieurs « biens ont été subtilisés et emportés », au-delà des dommages psychologies, des angoisses et d’autres traumatismes engendrés aux familles de victimes de ces violations par des hommes « armés en uniforme ». 

En plus de dénoncer et de condamner cette manœuvre, qui fait d’une frange des forces de défense et de sécurité une « milice privée », le comité exécutif du Pnds-Tarya tient pour responsables de ces « atrocités » les auteurs du coup d’État du 26 juillet dernier, réunis au sein du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP). 

Les auteurs de ce coup d’État ont annoncé, le 13 août dernier, leur intention de poursuivre le président nigérien pour « haute trahison » et « atteinte à la sûreté » du pays.

Mohamed Camara    

20 août 2023 0 comments
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Farine de blé
Actu

Suspension des importations de farine de froment : que comprendre de cette mesure

by Fousseni TOGOLA 20 août 2023
written by Fousseni TOGOLA 2 minutes read

En vue d’offrir aux unités industrielles du pays l’opportunité de conquérir le marché national, les autorités maliennes de la transition tapent encore plus fort. Elles suspendent l’importation de la farine de blé et des pâtes alimentaires. 

En application des dispositions de l’Arrêté interministériel du 11 aout 2023, le directeur général des douanes du Mali, l’inspecteur général Amadou Konaté a exhorté tous ses services, à travers une notre écrite et rendu publique le 18 aout dernier à veiller au respect scrupuleux de cette mesure du gouvernement malien de transition. En son article 1, cet Arrêté interministériel indique : « L’importation de la farine de blé et des pâtes alimentaires est suspendue jusqu’à nouvel ordre ».

Les produits concernés par cette disposition gouvernementale sont surtout la farine de blé et des pâtes alimentaires des nomenclatures tarifaires et statistiques 11 01 00 00 00 pour la farine de froment (blé) ou de méteil, 19 02 00 00 00 et 19 02 30 00 00 pour les pâtes alimentaires (autres). 

Mesure stratégique 

Cette mesure obéit à l’ambition des autorités de la transition de promouvoir les entreprises et industries nationales. Toute chose qui demeure l’une de leurs principales priorités. C’est d’ailleurs pourquoi depuis leur arrivée au pouvoir, elles se sont évertuées à relancer beaucoup d’industries qui étaient aux arrêts depuis des années. Leur objectif est d’assurer la souveraineté du pays dans tous les secteurs, notamment l’autarcie.

Zédion Dembélé, directeur général du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence, ne dit pas le contraire. Selon ses indications dans les colonnes du quotidien national du Mali, cette « suspension temporaire » de suspension vise à sauvegarder les unités industrielles, à promouvoir la production nationale et à préserver les emplois créés. Selon ses explications, « nos unités industrielles sont confrontées à d’énormes difficultés relatives à la commercialisation de leurs produits. Ces difficultés menacent l’existence de ces usines et les efforts déployés par le gouvernement dans le cadre de sa politique de soutien aux unités industrielles », a rapporté l’Essor. 

Le gouvernement engage donc le directeur général du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence ainsi que le directeur général des douanes à la bonne application de cette mesure stratégique. 

F. Togola 

20 août 2023 0 comments
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Militaires burkinabè
ActuSécurité

Burkina Faso : plusieurs terroristes neutralisés lors d’une opération à grande échelle

by Mohamed Camara 20 août 2023
written by Mohamed Camara 1 minutes read

La direction de la Police nationale du Faso a annoncé, dans un communiqué, le 17 aout dernier, le succès d’une opération de ratissage contre des groupes terroristes. Une opération qui était conjointement menée par les équipes de l’Unité d’intervention polyvalente de la Police nationale, du commissariat central de police de Tougan et des VDP dans la localité Login/Saran, dans la province de Sourou, région de la Boucle de Mouhoun. 

Selon la police nationale, les forces burkinabè ont vaillamment mené l’offensive contre les groupes armés terroristes qui sèment la terreur dans le pays depuis des années. 

Plusieurs terroristes ont été neutralisés et des matériels récupérés, selon les précisions de la DGPN qui annonce aussi la mort d’un blessé grave avant son évacuation à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. 

Mohamed Camara       

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