Opinion. Le 7 juin 2021, depuis la salle de conférence du Centre international de conférence de Bamako (CICB), le colonel Assimi Goïta a prêté serment pour devenir le président de la transition, devant la Cour suprême. Une investiture intervenue à la suite du coup d’État contre Bah N’daw, le 23 mai 2021, qui était alors choisi par les militaires pour conduire la transition après la chute du régime d’Ibrahim Boubacar Keïta (18 août 2020).
« […] Nous avons une responsabilité historique : celle de transcender nos divergences pour sécuriser notre pays, pour préserver son intégrité territoriale et pour créer les conditions d’un développement socioéconomique nous permettant d’offrir un avenir meilleur à notre postérité », avait déclaré le colonel Goïta lors de la cérémonie de sa prestation de serment comme président de la transition.
FAMa
Cette phase a été caractérisée par une affirmation de soi pour plus d’autonomie. Ce qui s’est traduit par la « montée en puissance » des Forces armées de défense et de sécurité grâce à l’acquisition de plusieurs nouveaux équipements, des initiatives à l’endroit des familles de militaires tombés pour la défense de la patrie, mais aussi d’autres initiatives pour l’amélioration des conditions de vie des FAMa.
Le président Goïta a engagé une course à la montre pour la recherche de nouveaux partenaires sur de nouvelles bases de négociation. Il a entrepris la révision d’anciens accords de coopération militaire. Car l’objectif qu’il s’est assigné est d’offrir un avenir meilleur au peuple malien. C’est pourquoi la réduction du train de vie de l’État, la lutte contre la corruption et l’impunité ont été aussi au cœur de ses préoccupations durant cette première année passée à la tête de la première institution.
200 forages
Grâce à cette réduction des dépenses au sommet de l’État, toutes les régions du Mali ont bénéficié de forages, d’équipements médicaux, de moulins, de motos pour personnes en situation de handicap, de vivres. Des dons issus des deux tiers du fonds de souveraineté du président de la transition, destinés aux « œuvres sociaux sanitaires notamment, pour faciliter l’accès à l’eau potable et aux soins de santé primaire dans les zones difficiles de notre pays ». Au total, on compte 200 forages implantés dans les différentes régions du Mali, pendant cette première année.
Sur le plan économique, en plus de cette initiative des œuvres sociales, plusieurs chantiers ont été lancés pour l’émergence économique du pays, mais aussi la réduction du chômage et l’amélioration de la productivité agricole.
Chiencoro Diarra
Les opinions exprimées dans ce texte ne sont pas forcément celles de Sahel Tribune.
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