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Lutte contre le terrorisme : un soldat français tué au Mali

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L’opération française au Mali, Barkhane a perdu un de ses hommes ce jeudi 23 juillet 2020 dans la région de Gao, au Mali. Il s’agit d’un hussard parachutiste âgé de 25 ans. Il est mort à la suite d’un accrochage avec un groupe armé terroriste.

L’armée française a perdu un élément sur le sol malien ce jeudi 23 juillet 2020 lors d’un combat contre les groupes terroristes. L’information a été donnée par le Chef d’état-major de l’armée de terre française. « Le 23 juillet 2020, au cours d’une opération de reconnaissance sur la RN 16, le hussard parachutiste de 1re classe Tojohasina Razafintsatama est mortellement touché par l’explosion d’un véhicule suicide ennemi à proximité de son véhicule blindé léger au nord de la base opérationnelle avancée de Gossi », lit-on dans le communiqué. Cette localité est située à 150 km à l’ouest de Gao.  

Célibataire sans enfants, Tojohasina Razafintsatama est né le 20 octobre 1994 à Mahazoarivo au Madagascar. Il s’engage dans le 1er régiment des hussards parachutistes de Tarbes le 1er août 2018. C’est le 1er février 2019 qu’il est élevé à la distinction de 1ere classe.

Selon le chef d’état-major de l’armée de terre, Tojohasina Razafintsatama prend part à une mission en Nouvelle-Calédonie du 31 juillet au 6 décembre 2019. Il a été décoré de la médaille de défense nationale « bronze », le 1er janvier 2019. C’est juste le 14 juillet 2020 qu’il rejoint l’opération Barkhane au Mali, notamment le groupement tactique désert n° 1 BRUNO en tant que cavalier blindé, précise la même source.

Tojohasina Razafintsatama était reconnu par ses compétences, sa motivation, son excellent esprit et ses larges potentialités. Selon le chef d’état-major de l’armée de terre, « il est mort pour la France, dans l’accomplissement de sa mission ».

La ministre française des armées, Florence Parly estime que « le Hussard parachutiste de première classe RAZAFINTSALAMA est mort en luttant contre le terrorisme dans une région où des groupes armés mènent des actions violentes contre les populations civiles ». Malgré tout, la France réitère son engagement aux côtés des pays du Sahel, notamment le Mali, le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger et le Tchad dans cette lutte contre « les groupes armés terroristes ».

Oumarou

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