Le gouvernement malien a adopté un projet de décret portant approbation de la Convention d’établissement pour la phase d’exploitation avec la Société Nampala-S.A., le mercredi 12 février 2025. Cette décision, prise sur la base du rapport du ministre des Mines, s’inscrit dans la continuité des réformes engagées dans le secteur minier malien.
Les autorités maliennes et la société ressource Robex Mali-Sarl avaient signé, le 27 décembre 2011, une Convention d’établissement pour la recherche et l’exploitation de l’or ainsi que des substances minérales du groupe 2 sur le périmètre de Mininko, situé dans la région de Sikasso. Les recherches géologiques menées par cette société ont révélé un gisement important, dont les réserves minérales sont estimées à 17 351 000 tonnes, avec une teneur moyenne en or de 0,70 gramme par tonne.
Un protocole d’accord pour renforcer la participation de l’État
Le potentiel de production du site a été évalué à 1,439 tonne d’or par an, pour une durée d’exploitation estimée à huit ans. Afin de permettre le démarrage des activités minières, un permis d’exploitation a été attribué à la Société Ressources Robex Mali-Sarl par le Décret n° 2012-190/PM-RM du 21 mars 2012.
Dans le cadre des réformes engagées pour une meilleure gouvernance du secteur minier, le 12 septembre 2024, l’État du Mali a signé un protocole d’accord avec les sociétés Ressources Robex INC et Nampala-S.A. Ce protocole consacre une augmentation des parts détenues par l’État dans le capital de la société, les transformant en participations non contributives et non diluables. Ce mécanisme garantit à l’État des dividendes prioritaires. Ce qui renforce les retombées financières de l’exploitation aurifère pour le pays.
Une nouvelle convention d’établissement adoptée
Le décret adopté par le Conseil des ministres vise à approuver une nouvelle Convention d’établissement entre l’État malien et la Société Nampala-S.A. Cette convention prend en compte les changements intervenus dans le cadre du protocole d’accord du 12 septembre 2024.
Avec cette mesure, le gouvernement entend assurer une meilleure intégration des réformes minières en cours, tout en garantissant que l’exploitation des ressources aurifères bénéficie davantage à l’économie nationale. L’adoption de ce décret marque ainsi une nouvelle étape dans l’optimisation du secteur minier malien, qui constitue un levier stratégique pour le développement du pays.
Ibrahim K. Djitteye
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