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Le lac Faguibine, près de Tombouctou, asséché
Planète

Mali : le lac Faguibine englouti, les habitations menacées, l’exode rurale

by Chiencoro 1 octobre 2021
written by Chiencoro 3 minutes read

Au nord du Mali, le lac Faguibine et les communes le bordant souffrent des effets du changement climatique.  La situation étant alarmante, le Comité international de la Croix-Rouge  dresse des pistes de solution.

« Situé au nord du Mali, à 80 kilomètres de Tombouctou, le lac Faguibine a commencé à s’assécher dans les années 1970 suite à de longs épisodes de sécheresse, de plus en plus dévastateurs », rappelle le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), dans un communiqué du 29 septembre 2021. Le communiqué indique que de vastes étendues d’eau et de terres cultivables ont fait place à des dunes de sable. La durée de la saison pluvieuse a également diminué et la température approche les 50 degrés.

Des conséquences visibles

Cette situation climatique frappe durement les six communes qui entourent le Faguibine : « Le retrait des eaux a provoqué l’arrêt de la pêche et la chute des activités pastorales et agricoles. Le sable avale les habitations des villages de Bilal Bancor, Bintagoungou et Mbouna ». Comme conséquence de ce phénomène climatique, l’augmentation des disputes entre agriculteurs et éleveurs. « Entre éleveurs et agriculteurs, il n’y a pas un jour sans conflit. Parce que l’espace est petit, tout le monde veut l’exploiter. C’est la raison des tensions », rapporte Mahamadou Ousmane, cultivateur. Pourtant, l’érosion et l’assèchement des sols sont entretenus par la coupe abusive des « derniers arbres », précise le communiqué.

Aussi faut-il souligner que ces effets du changement climatique dans la zone aggravent la pauvreté et pousse les jeunes à partir ailleurs. « Aujourd’hui, la sécurité alimentaire et la survie économique des villages riverains est en jeu », souligne-t-on. Selon Moussa Mahamadou Touré, dont le fils s’est installé à Bamako, « le village fonctionne grâce à ses braves enfants qui sont partis en exode. 50 à 60 pour cent de nos populations sont partis. »

Le CICR rapporte ces propos du fils de M. Touré, qui confirment : « Je suis venu à Bamako parce que nos parents vivaient avant de l’agriculture. Mais nous, on a trouvé la sécheresse pendant notre enfance. Nous qui sommes là [à Bamako], nous divisons ce qu’on trouve entre nous et la famille qui est au nord. »

Rapprocher l’action climatique

Pourtant, cette région du lac exportait du bois, des animaux, du poisson et des céréales vers les autres régions du Mali, ainsi que vers l’Algérie, la Mauritanie et la Côte d’Ivoire voisines. En contrepartie, elle se fournissait en pièces détachées, électroménager, motos, textiles, rappelle le CICR.

Selon Patrick Youssef, directeur régional du CICR pour l’Afrique : « Le changement climatique frappe les plus pauvres et les plus vulnérables du monde. Les agriculteurs et autres communautés sont malheureusement incapables de faire face au changement climatique ». A en croire ses propos, « À la COP26, nous appelons les dirigeants mondiaux à prendre des mesures concrètes, un engagement concret, pour rapprocher l’action climatique au plus près de ceux qui souffrent en silence ».

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) prévoit une augmentation moyenne de la température de 3,3 °C d’ici l’an 2100, en Afrique de l’Ouest, et 4,7 °C dans la moitié nord du Mali.

Chiencoro

1 octobre 2021 0 comments
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Formation des élus de la commune V du district de Bamako sur Mon Elu
Actu

Bamako. Des élus et membres de la société civile formés sur l’utilisation de la plateforme #MonElu

by Sahel Tribune 1 octobre 2021
written by Sahel Tribune 2 minutes read

A la mairie de la Commune V du District de Bamako, la Fondation Tuwindi  a organisé ce 30 septembre 2021 une formation à l’endroit des élus et membres de la société civile sur la plateforme Mon Élu.

Développée par Tuwindi en partenariat avec le National Endowment for Democracy, la plateforme « Mon Elu  est une application qui permet de mettre les élus en relation avec le citoyens. Elle se veut un véritable outil pour renforcer la proximité et la transparence entre les élus et les populations. A travers la plateforme, un citoyen peut directement envoyer un message à son élu communal pour lui poser des questions. », nous a expliqué Mohamed Lamine Komou, informaticien à Tuwindi.

« Et pour faciliter encore plus l’utilisation de ce dispositif, nous avons jugé nécessaire d’intégrer des images et des options vocaux afin qu’il soit utilisable à tous les niveaux d’études. », a-t-il ajouté.

« On ne peut pas développer une commune sans l’information et la formation »

A la mairie de la Commune V, ont pris part à cette formation des chefs de quartiers de ladite commune, des représentants du CNJ, de la Cafo, du Haut conseil islamique, des élus et conseillers techniques. Pour Mme Haïdara Oumou Touré, 5e adjointe au maire de la Commune V, « c’est une belle initiative » « La population a toujours besoin d’être informée de tout ce qui se passe dans la commune et cette initiative de Tuwindi nous permet de les informer, notamment sur comment les paiements des taxes se font, les événements et nos activités », se réjouit-elle. Avant de poursuivre : « On ne peut pas développer une commune sans l’information et la formation. »

D’autres communes à Bamako et ailleurs au Mali sont également concernées par cette série de formation sur l’utilisation de « Mon Élu ». L’objectif de la Fondation Tuwindi est que 25 élus et conseillers techniques et 60 jeunes de la société civile puissent bénéficier de cette formation sur l’utilisation de la plateforme MonElu.

Sagaïdou Bilal

1 octobre 2021 0 comments
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Une jeune fille triste
ExclusifOpinionSanté

Victime de l’excision, « je ne pourrai pas donner naissance »

by Sahel Tribune 30 septembre 2021
written by Sahel Tribune 5 minutes read

Dans cet article, Fatoumata Z. Coulibaly prête sa plume à Kadidia [pseudonyme], une victime de mutilation génitale féminine, qui revient sur son passé. Un passé qui ruine de jour en jour sa vie conjugale. Ce qui l’a d’ailleurs conduit à s’engager farouchement dans la lutte contre les Mutilations Génitales Féminines.

« Âgée d’une trentaine d’années, je fais partie d’une famille conservatrice. L’excision est une tradition chez nous. Si une fille n’est pas excisée, elle devient la risée du village, a-t-on coutume de dire. Les gens vont jusqu’à la traiter de “Bilakoro-muso”, une manière de dire qu’elle n’est pas une femme accomplie ou pure. Ainsi, toutes les filles de notre tribu subissent l’excision, souvent, sous sa forme la plus grave : l’infibulation, c’est-à-dire la coupure totale des lèvres.

Plusieurs des femmes qui font cette pratique utilisent un seul couteau sur toutes les filles. La pratique est ainsi faite sans hygiène, ni anesthésie et autres soins intensifs. À l’époque, parler de ce sujet était vraiment tabou, surtout dans nos sociétés traditionnelles.

J’avais 8 ans

Je me rappelle comme si c’était hier, le jour où ma grand-mère m’a amené chez l’exciseuse traditionnelle de notre village. J’avais 8 ans alors que les filles de chez nous sont excisées généralement à l’âge de 2 ou 3 ans. Le fait de vivre en ville avec ma tante m’a temporairement épargnée.

C’est lors de ma venue au village pour passer les vacances que j’ai subi cette pratique. Ce jour-là, ma grand-mère avec qui je dormais m’a réveillé très tôt le matin pour me demander de l’accompagner chez la vieille du village – une de ses amies. Une fois arrivée, j’ai pu constater que j’étais la plus âgée parmi les filles présentes sur le lieu. Derrière une case, les vieilles amenaient les petites filles les unes après les autres.

Soit forte ! Soit forte !

J’entendais des cris. Soudain, je me vois entre leurs mains avec l’aide de ma grand-mère. Elles ont maintenu mes deux bras et mes jambes au sol avec l’aide d’une autre personne qui tenait ma tête pour que je ne bouge pas trop. J’ai senti qu’on m’enlevait une partie en moi. J’ai crié sans relâche. Par fini, je me suis vu baigner dans mon sang qui coulait. À peine, j’avais du mal à me relever pour marcher.

Le travail une fois exécuté sur mon appareil génital, la vieille a donné une poudre noire à appliquer sur la partie blessée chaque matin et au coucher. Après quelques heures de forte douleur et de pleurs, nous sommes rentrées à la maison. J’ai passé des jours avec ma grand-mère, je saignais. Et tout ce qu’elle trouvait à me dire : “soit forte ! Soit forte ! Tu es devenue maintenant une femme pure”.

Infection grave

Je me rappelle encore, des années après cette pratique néfaste et dangereuse, j’ai commencé à souffrir pendant mes menstruations. En plus de cela, j’ai contracté une infection grave.

J’ai donc fait des consultations gynécologiques. Une situation qui m’écœurait. Je voulais coûte que coûte suivre mes études. Car, j’étais la seule enfant de mes parents à avoir la chance d’aller en grande ville pour étudier. Hélas ! La situation dans laquelle je vivais ne m’a pas permis de réaliser mon rêve. Les séquelles de l’excision sur moi ont été la cause de l’abandon total de mes études.

Chambre de noce 

C’est le jour de mon mariage que j’ai su que j’étais confrontée à une situation délicate que j’ignorais. Ce jour-là, dans la chambre de noce, je n’ai pas pu faire le premier rapport sexuel avec mon mari. Les vieilles ont supposé que cela s’explique par le fait que je sois vierge.

Difficile pour une autre personne de comprendre ma douleur – la souffrance que je vis actuellement dans mon foyer. J’ai du mal dans l’intimité avec mon mari que je n’arrive même pas à satisfaire au lit. Pis encore, après huit ans de mariage, je n’arrive toujours pas à lui faire un enfant.

A cause de l’excision, je n’arrive pas à bien consommer mon mariage jusque-là où je vous fais cette confidence. Malgré tant de traitements gynécologique et même thérapeutique. De mon dernier résultat de consultation, il en ressort que je ne pourrai pas donner naissance parce que je souffre d’endométriose, une infection de l’utérus ».

Cri de cœur

Il est temps de mettre fin à cette pratique qui ne fait que nuire la vie de la jeune fille et de la femme. Jusqu’à ce jour, aucun bénéfice n’a été déclaré sur le côté sanitaire. La première des conséquences est l’hémorragie. L’excision est pratiquée par des personnes qui ne sont pas identifiées comme étant Agents de santé.

Je pense qu’il faut, sans plus tarder, une loi interdisant cette pratique dangereuse. Ainsi, l’appel que je lance aux autorités et aux exciseuses est : le vote et la mise en application stricte, pour le respect des droits humains, d’une politique nationale de lutte contre toutes pratiques traditionnelles néfastes sont nécessaires. Que le gouvernement multiplie les initiatives d’informations et de sensibilisation. Car les chiffres sont alarmants. 91 % des femmes de 15 à 49 ans ont été victimes de mutilations génitales féminines, selon l’enquête démographique et de santé au Mali réalisée en 2013.

À toutes celles qui la pratiquent, qu’elles sachent qu’elles portent atteinte à la vie humaine, que l’excision peut causer l’infertilité chez la femme.

Fatoumata Z. Coulibaly

30 septembre 2021 0 comments
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Lancement du mouvement politique Taa Sira Nyiuma
Actu

Mali : des jeunes intellectuels lancent un mouvement politique « Taa Sira Nyuman »

by Sahel Tribune 30 septembre 2021
written by Sahel Tribune 3 minutes read

La Maison de la Presse de Bamako a abrité, dans l’après-midi du 29 septembre 2021, la cérémonie de lancement du mouvement « Taa Sira Nyuman ». Initié par des jeunes intellectuels dont des universitaires, ce nouveau mouvement politique entend œuvrer pour un idéal sociopolitique au Mali.

« La politique autrement », tel est le slogan du mouvement « Taa sira nyuman » qu’on peut littéralement traduire en français par « la bonne voie ou le bon chemin à suivre ». C’est un regroupement politique nouvellement créé en République du Mali par de jeunes citoyens.

Objectifs

Selon son Secrétaire politique, M. Modibo Kamissoko, les objectifs du mouvement sont la promotion d’une nouvelle force politique, la consolidation des valeurs profondes de la société malienne telles que le courage, la franchise, le respect de la parole donnée, le sens de l’intérêt collectif, entre autres. Il se donne également pour objectif de contribuer à la promotion des droits humains, de la justice et de la culture de la citoyenneté, notamment par la formation, la sensibilisation et la communication. Autres objectifs : lutter contre le phénomène du « terrorisme par l’appropriation et la transformation des tenures agricoles, foncières, pastorales et la pêche ».

Toujours dans son discours de présentation, M. Modibo Kamissoko explique le symbolisme du logo de leur association : « Le cercle symbolise l’union, la solidarité, l’entente. L’autoroute est la voie à suivre comme l’indique l’expression bamanan Taa sira nyuman. Au bout de cette route, il y a le soleil, c’est le signe de vie, d’espoir et d’espérance qui sont ses objectifs à atteindre. Sur l’autoroute, nous voyons les membres d’une famille main dans la main qui marchent vers l’espérance, qui symbolise aussi la nation malienne, unie et déterminée pour la même cause. Enfin, la couleur verte comme couleur de logo a trait au monde paysan, à l’agriculture et aussi l’harmonie de la nature à travers la richesse de la faune et de la flore ». Sa devise : engagement, citoyenneté et développement. Ainsi le mouvement se veut-il porteur d’un idéal sociopolitique pour le Mali.

Lancement du mouvement politique Taa Sira Nyuma
Lancement du mouvement politique Taa Sira Nyuma. ©Sagaidou Bilal/Sahel Tribune

Mettre en synergie les actions positives

À entendre les propos de Mme Sangaré Bintou Soumaré, ingénieure à l’AMRTP (Autorité Malienne de Régulation des Télécommunications des TICs et des Postes), présidente des femmes de « Taa sira nyuman », c’est au regard de la crise multiforme que traverse le Mali que ce mouvement a vu le jour. Cette association politique « veut mettre en synergie les actions positives des femmes et hommes dont le souci premier est le développement de notre patrie pour son honneur et sa dignité », selon Mme Sangaré Bintou Soumaré. « La réussite de notre mouvement, c’est l’engagement total et sans concession de tous », a-t-elle indiqué avant de lancer un appel à la mobilisation et une place de choix pour les femmes.

Vice-doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako (FSJP) et Président du mouvement, Dr. Abdoul Sogodogo dira pour sa part que « l’action immédiate » de son association se situe dans la réalisation de grandes œuvres comme la réussite de la transition, la sécurité et la justice pour tous, l’organisation des élections transparentes et crédibles, dans un délai raisonnable. « Notre souhait est que cette transition soit la toute dernière [avec notamment les réformes institutionnelles et politiques profondes] », a-t-il laissé entendre avant d’indiquer que son association est ouverte à toutes les sensibilités.

Aussi, faut-il noter que la création du mouvement politique « Taa sira nyuman » est saluée par plusieurs personnalités politiques, qui ont assisté à cette cérémonie de son lancement, comme le Pr. Younouss Dicko et Modibo Sidibé de Fares Anka willi.

Sagaïdou Bilal

30 septembre 2021 5 comments
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Mahamat Idriss Déby
Politique

Au Tchad, la composition du Conseil national de la transition divise

by Sahel Tribune 29 septembre 2021
written by Sahel Tribune 2 minutes read

Au Tchad, les autorités de la transition ont mis en place le Conseil national de transition (CNT). La composition de cet organe législatif divise dans le pays.

Cinq mois après son arrivée à la tête de l’État tchadien, en tant que président de la transition, suite au décès du Maréchal Idriss DébyItno, Mahamat Idriss Déby a désigné, vendredi 24 septembre dernier, 93 membres du Conseil national de transition (CNT). Parmi ces 93 membres figurent 30 % de députés de l’Assemblée nationale sortante, 30 % de femmes et 30 % de jeunes.

Si des membres de l’ancienne opposition au défunt président Idriss Déby figurent sur la liste, aucun membre de la plateforme Wakit Tamma, des partis et organisations de la société civile n’y figurerait. Une situation qui n’a pas manqué d’être condamnée.

« Excroissance d’un exécutif illégitime et illégal »

 Dans un communiqué du 26 septembre dernier, la coordination des Actions citoyennes Wakit Tamma montre son indignation : au « lieu d’être l’émanation de la volonté populaire, le parlement provisoire, tel que voulu par le CMT, n’est qu’une excroissance d’un exécutif illégitime et illégal ». Et de se demander : « Comment peut-on concevoir, en démocratie, que le pouvoir exécutif puisse désigner le pouvoir législatif censé le contrôler ? »

Wakit Tamma exprime toute sa crainte et laisse planer beaucoup de doutes sur le résultat des activités de réformes auxquelles devrait s’atteler cet organe législatif de la transition. « Ce CNT purge le dialogue national, tant souhaité par le peuple, de toute son importance et sa vitalité », souligne la coordination. Selon elle : « il va de soi [pour le CNT devant rédiger la future Constitution] que les questions essentielles pour la refondation de la Nation tchadienne telles que la forme de l’État, la réforme de l’armée, le questionnement des relations diplomatiques, etc. échapperont aux débats francs et ouverts du Dialogue national inclusif ».

La coordination des actions citoyennes attribue au Comité militaire de transition, une volonté de pérennisation du pouvoir des Déby. « En définitive, nous avons un organe à la disposition du CMT pour satisfaire ses intérêts », lit-on dans le communiqué de WakitTamma.  

La rédaction

29 septembre 2021 0 comments
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Mamady Doumbouya, président guinéen de la transition
Politique

Guinée : Charte de la transition dévoilée, réactions des Guinéens

by Chiencoro 29 septembre 2021
written by Chiencoro 2 minutes read

En République de Guinée, le Comité national du rassemblement et du développement (CNRD) a rendu publique, ce lundi 27 septembre 2021, la Charte de la transition. Le contenu de celle-ci est diversement apprécié.

À travers une ordonnance lue au journal officiel de la télévision nationale guinéenne, le contenu de la Charte de transition guinéenne a été dévoilé. Si on ne connait toujours rien de la durée de la transition instaurée après le coup d’État contre Alpha Condé, le 5 septembre dernier, nous savons désormais que quatre organes seront chargés de préparer le retour à l’ordre constitutionnel. Il s’agit du Comité national du rassemblement et du développement (CNRD), de son président, d’un gouvernement et d’un Conseil national de transition (CNT), qui fera office de Parlement. 

Cet organe législatif sera composé de 81 membres, qui seront issus de divers bords : patronat, presse, syndicats, société civile, handicapés, sages, etc.   Avec au moins 30% de femmes. « Les membres du gouvernement et ceux des institutions dissoutes à la date du 05 septembre 2021 ne peuvent être désignés au Conseil national de transition », précise la Charte de transition. Ce parlement consultatif se chargera de préparer la nouvelle constitution tout en surveillant l’action gouvernementale.

La Charte indique aussi que ni le président (Colonel Mamady Doumbouya), ni les membres du CNRD, ni ceux du CNT ne peuvent faire « acte de candidature ni aux élections nationales ni aux élections locales qui seront organisées pour marquer la fin de la transition ».

Quant à la durée de la transition, elle sera définie en commun accord entre les forces vives de la nation guinéenne et le CNRD, rassure-t-on.

Réactions

Cette charte est diversement appréciée par les Guinéens, soulignent nos confrères de guineenews. Président du Bloc Libéral (BL), Dr FayaMillimono se montre satisfait du contenu de ce texte : « Nous avons écouté la lecture de la charte. Tous les grands principes annoncés depuis les premiers communiqués pour lesquels nous autres au niveau des partis politiques et même de la société civile semblent être prescrits dans cette charte. Ce qui est déjà un motif d’espoir que cette période transitoire va se dérouler correctement. Il reste à voir les étapes prochaines ». 

De son côté, Mohamed Bayo, enseignant de son Etat, indique : « Nous apprécions à plus d’un titre la qualité du travail abattu par le CNRD qui prend en compte les préoccupations et les attentes des Guinéens. Nous espérons que cette junte au pouvoir sera capable de mener une transition inclusive dans notre pays ».

Chiencoro

29 septembre 2021 0 comments
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Forum sur la recherche des solutions endogènes pour la stabilisation et la coexistence pacifique entre les communautés
Sécurité

Crise sécuritaire au Niger, forum pour recueillir des solutions endogènes

by Chiencoro 28 septembre 2021
written by Chiencoro 2 minutes read

Pendant trois jours, plusieurs acteurs se sont réunis au Niger dans le cadre d’un Forum visant à réfléchir sur des solutions d’ensemble pouvant permettre de restaurer le vivre ensemble parmi les communautés. Plusieurs recommandations sont ressorties de ce cadre d’échange, qui a pris fin, le vendredi dernier.

La création d’une région regroupant les départements d’Abalak, de Tchintabaraden, de Tassara et Tillia pour jeter la base d’un développement du Nord-Tahoua, la création de perspectives économiques aux communautés, le renforcement de la sécurisation de la Zone et la présence de l’État, voilà entre autres des recommandations issues du Forum sur la recherche de solutions endogènes pour la stabilisation et la coexistence pacifique entre les communautés dans la région de Tahoua. Un Forum de trois jours, qui a pris fin, vendredi 24 septembre 2021 à Tahoua.

Selon les précisions du Commissaire à la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), M. Brah Mamadou Ali, « Des solutions endogènes, cela veut dire des solutions venant de vous-mêmes [des populations], compte tenu de tous les défis que vous viviez, qu’il s’agisse des défis sécuritaires, des partages des ressources naturelles et de la justice ».

En vue de restaurer l’harmonie légendaire du « vivre ensemble » entre les communautés, ce forum a fait des recommandations non seulement à l’endroit de l’État et des collectivités territoriales, mais aussi des chefs traditionnels et  leaders religieux, des forces de défense et de sécurité (FDS), des communautés (OSC, éleveurs, etc.), de la justice, du Cadre paix, sécurité et développement de la région de Tahoua, de la CNDH ainsi que d’autres institutions intervenant sur les questions de la paix.

« Éviter la dégradation de la situation »

Dans son allocution de clôture, le Commissaire à la CNDH a indiqué que les recommandations issues de ce forum « seront adressées aux différentes localités afin que chaque acteur collectivement et individuellement joue sa partition ». M. Brah Mamadou rassure que tous les moyens seront mis en œuvre afin de remonter au plus haut niveau les différentes recommandations, a rapporté l’Agence nigérienne de presse (ANP). À en croire les propos du Commissaire, c’est en coordination avec la haute autorité à la consolidation de la paix (HACP), le Médiateur de la république, que « la CNDH examinera les meilleurs moyens pour mettre en place un comité de suivi afin de faire aboutir les recommandations pertinentes et urgentes ».

Le conseiller juridique du gouvernorat de Tahoua, M. Issa Seidou, juge toutes les recommandations issues de ce forum « bonnes ». Le Commissaire de la CNDH estime « c’est tout de suite qu’il faudrait agir afin d’éviter la dégradation de la situation conflictuelle et sécuritaire ».

Chiencoro

28 septembre 2021 0 comments
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