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Rentrée littéraire
ActuArts et Culture

15e édition de la Rentrée littéraire : le prix Yambo Ouologuem désormais financé à hauteur de 2 millions  

by Mohamed Camara 23 février 2023
written by Mohamed Camara 5 minutes read

La 15e édition de la Rentrée littéraire du Mali a été lancée, mardi 21 février 2023, sous la présidence du ministre en charge de la culture, M. Andogoly Guindo, à l’hôtel Salam de Bamako. C’est autour du thème « Décloisonner l’Afrique » que les acteurs du livre, venus des cinq continents du monde, discuteront à travers des Cafés littéraires, des ateliers, des lectures dédicaces, des tables rondes pour tracer la voie de la visibilité des œuvres des auteurs africains en Afrique. Tous les évènements se tiendront à Bamako cette année jusqu’au 25 février.  Pour les prochaines éditions, il y’aura le prix Yambo Ouologuem.

« Utopie, corps, vent, frontière, ile, le séparatisme à la conscience carabine au-delà de bombe brise les ambiances du jour… » Ces notes de lecture rapide du recueil de poèmes intitulé « Rêve en carton », publié chez les Éditions Projectiles, et lu par son auteur Dieudonné Niangouna, a ouvert les premières balles de la 15e édition de la Rentrée littéraire du Mali. De nombreuses personnalités, des hommes et femmes du monde littéraire, venus de 28 pays à travers le globe, étaient présents pour les travaux d’ouverture de l’un des évènements majeurs du livre en Afrique.

Après avoir souhaité la bienvenue aux délégations des auteurs venus d’un peu partout à travers le monde, Ibrahim AYA, le directeur de la Rentrée littéraire, a détaillé le thème de cette édition. Pour lui, cette édition se veut un temple pour décloisonner les œuvres produites par les auteurs africains sur le continent.

« Des cloisons font qu’en Afrique les œuvres et les auteurs circulent difficilement à cause des frontières territoriales et linguistiques », raconte Aya.

L’Afrique a été le foyer de multitudes de civilisations qui ont laissé des traces indélébiles d’enfermement à elle-même. À ce jour, le continent reste cloisonné et écartelé. Les États, même groupés en entités régionales, peinent souvent à réaliser, ne serait-ce qu’une unité territoriale ou géographique. Les frontières semblent plus fortes et résistent aux volontés d’ouverture et d’intégration. Les routes du récit continuent de reproduire les chemins triangulaires légués aux Africains pour se parler, s’écrire, se raconter.

« L’Afrique est encore très jeune »

Pour cette Rentrée 2023, selon les organisateurs, ils parleront notamment, de frontières, qu’elles soient tracées dans l’espace ou dans l’imaginaire, de leur fabrication, et de leur déconstruction. Sur ce plan, les langues, souvent présentées comme éléments du dispositif frontalier, des barrières infranchissables, sont autant des points de passage de personnes, de pensées et de sentiments. La traduction rend possible la circulation des auteurs et autrices, de leurs livres, leurs idées.  

C’est dans ce cadre que le premier Forum des manifestations littéraires en Afrique a débuté tout juste avant la cérémonie d’ouverture. Les acteurs des évènements du livre ont longuement discuté, sur comment rendre visible et améliorer la circulation des œuvres des auteurs africains en Afrique à travers les manifestations littéraires sur le continent. Qu’ils soient francophones, anglophones et lusophones, les professionnels des livres africains ont levé la voile aux faces pour échanger.

Selon la rapporteuse du forum, la Nigériane Lola Shoneyin, le tableau des difficultés est dressé autour des complications logistiques liées à l’organisation des évènements littéraires sur le continent, le coût élevé des voyages partout en Afrique. À difficultés s’ajoute la restriction des moyens pour le financement des activités du livre. Ces difficultés demeurent des défis majeurs pour le décloisonnement. Mais elle précise que la camaraderie, l’amitié, le dialogue culturel entre les acteurs du livre africain sont la principale voie pour relever ce challenge.

« L’Afrique est encore très jeune. Elle a besoin de débat, et elle a besoin de se raconter à elle-même », affirme Ibrahim Aya.        

Quatre prix seront décernés à la cérémonie de clôture de cette Rentrée à savoir : le Prix Massa Makan Diabaté, le Prix Moussa Sow (Essai), en hommage à l’écrivain malien du même nom, le Prix Ahmed Baba, ouvert aux auteurs de toute l’Afrique, et le Prix Union européenne.

« Un espace de communion et de recueillement »

Selon le ministre en charge de la culture, Andogoly Guindo, qui après avoir exprimé la bienvenue aux nombreux littéraires venus de 28 pays, a apprécié cet évènement célébrant le livre à sa juste valeur.

« La Rentrée littéraire est un espace de rencontre qui mobilise des acteurs du monde de la culture, les professionnels du secteur du livre. La Rentrée littéraire, ce sont les échos du monde, mais aussi les réalités d’ici. Un espace de rencontre et d’échange, de partage d’émotion et d’ambition, un espace de communion et de recueillement », explique le ministre en charge de la Culture.

« L’accès à la culture est une des priorités du gouvernement malien », a précisé le ministre Guindo, avant d’indiquer que cette priorité passe par la culture de la lecture.  Mais l’industrie du livre au Mali est confrontée à des défis multiples, « dont le plus important reste le financement de la désinfection de la lecture surtout chez les jeunes. »

Il estime qu’afin de relever ce défi, à travers son département, le gouvernement a enclenché le processus d’adoption de la politique nationale de la lecture.

Au cours de son allocution, le ministre a salué les femmes autrices du pays, qui se battent, selon lui, malgré leurs conditions sociales.

Pour rendre hommage et réhabiliter la valeur littéraire de l’écrivain, le gouvernement malien finance désormais le prix Yambo Ouologuem à hauteur de 2 millions. Cette annonce a été faite par le ministre de la Culture. Ce prix sera mis en compétition pour la prochaine édition en 2024.

Mohamed Camara   

23 février 2023 0 comments
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Amitié homme-femme
ActuSociété

Amitié homme-femme : une relation entre la suspicion et la sincérité

by Hawa Diaby 23 février 2023
written by Hawa Diaby 5 minutes read

L’amitié entre un homme et une femme est restée longtemps inconcevable dans nos sociétés, remplies de préjugés. La généralisation du travail des femmes puis la mixité à l’école ont vite favorisé ce genre de relation. Les périodes de célibat, plus longues de nos jours, laissent le champ libre à la naissance d’amitié solide entre hommes et femmes, et à toutes leurs ambigüités.

Il y’a encore quelques décennies, l’amitié entre un homme et une femme était considérée comme impossible ou illusoire. On la considérait comme une forme d’attirance sexuelle ou amoureuse masquée. De nos jours, elle semble pouvoir favoriser la compréhension du sexe opposé et de ses codes.

« Aucun de nous n’a ressenti d’attirance l’un pour l’autre »

Ce genre de relation n’est ni fondée sur l’intérêt social ou économique ni sur la parenté ou l’attirance sexuelle. Mais plutôt sur l’acceptation réciproque, le souhait de fréquentation, l’intimité, la confiance, le soutien psychologique, voire matériel, l’interdépendance affective et la durée, sont autant d’éléments qui composent cette amitié. Une fois que l’un venait à manquer, la relation peut facilement être compromise.

La génération actuelle a vécu la mixité comme une évidence. Outre cela, les garçons et les filles ont bénéficié de la même considération, dans le respect de leur part féminine et masculine. Depuis tout petits, ils se comprennent et sont proches émotionnellement. Il n’est pas rare de voir que la meilleure amie d’une fille soit un garçon.

La complicité amicale ne laisse pas assez de place à l’altérité pour que le désir survienne. Un ami, c’est quelqu’un qui nous connaît par cœur, à qui nous nous livrons sans fard, argumente Mariam Dembélé, étudiante âgée de 22 ans à la Faculté des Sciences économiques et de gestion (FSEG). Depuis 9 ans, elle tient une relation d’amitié avec un homme, qu’il a rencontré alors qu’il avait 13 ans.

« Je n’ai pas beaucoup d’amies filles, car la plupart de ces relations sont toxiques et contiennent beaucoup de jalousie. Ce qui est totalement le contraire avec les hommes », explique la jeune étudiante tout en soulignant qu’un « meilleur ami, c’est surtout celui qui nous écoute. Tout ce qu’une femme veut c’est qu’un homme l’écoute, lui donne de l’affection, et d’attention ». Selon Mariam, son meilleur ami est la personne qui le connaît le mieux au monde.

Quant à savoir si ce genre de relation est possible sans désir sexuel l’un pour l’autre, Mariam répond : « À aucun moment, aucun de nous n’a ressenti d’attirance l’un pour l’autre. Il me protège comme un frère et moi comme une sœur. Dans ma vie, je pense que c’est ma meilleure relation ». Une relation que la jeune étudiante ne souhaiterait briser pour rien au monde.

Moussa Konaté, commençant de vêtements pour homme et femme au grand marché de Bamako, connait également ce genre de relation. Sa meilleure amie est d’ailleurs un de ses soutiens inconditionnels. « Elle m’a toujours soutenue et est toujours restée à mes côtés. À un moment donné j’avais de sérieux problèmes d’argent et aucun de mes amis ne m’a soutenu, mais cette dernière a été capable de prendre son propre argent pour me soutenir », témoigne M. Konaté.

Bien que les deux se soient mariés aujourd’hui, ils poursuivent leur relation d’amitié et se font confiance.

Une relation toujours ambiguë

Si pour certains la véritable amitié avec le sexe opposé est bénéfique et désintéressée, pour d’autres elle n’existe point. Car l’un finira toujours par avouer ses sentiments cachés. Tel est le cas de Binta Cissé, tiktokeuse malienne : « Au début, je pensais que l’amitié homme-femme pouvait fonctionner, mais j’avais tort », a-t-elle avoué tout en confiant : « J’avais un meilleur ami. On était toujours ensemble. On s’appelait même moitié. Je ne sais pas quelle mouche l’a piqué. Un jour, il m’envoie un message pour avouer qu’il avait quelque chose à me dire ».

Celui que la jeune tiktokeuse avait toujours considéré comme son meilleur ami finit par lui révéler ses sentiments amoureux. Il lui explique clairement qu’il ne « supporte plus que je lui parle de mes copains, car il est jaloux et veut être mon petit copain ». Malheureusement, Binta ne ressentait pas la même chose pour lui. La meilleure amitié venait ainsi de se terminer. Pour la jeune étudiante, dans ce genre de relation, il existe toujours une ambiguïté.

Mohamed Fomba, pharmacien, a également vécu un cas similaire. « Ma petite copine me disait toujours que celle que je considérais comme ma meilleure amie est amoureuse de moi », raconte M. Fomba qui prenait ces avertissements comme de la jalousie mal placée, malgré que la jeune dame se mettait toujours entre lui et sa petite-copine. Sa meilleure amie finit par rompre sa relation avec sa copine en confiant à cette dernière qu’elle sortait avec son copain « tout en lui montrant une photo sur laquelle on me voyait lui faire une bis sur la joue ».

Une fois que la copine de M. Fomba a pris ses distances, la jeune dame a avoué qu’elle « ressentait quelque chose pour moi depuis longtemps ». Face au refus de son ami de changer la nature de leur relation, la jeune fille avoue son forfait en indiquant avoir été responsable de la séparation de M. Fomba avec sa copine.

Le résultat de certaines recherches prouve que dans la majorité des relations d’amitié entre un homme et une femme, il y’a toujours un minimum d’attirance entre les deux. La plupart d’entre eux évitent de la signaler, considérant que la déclaration compromettrait sérieusement la belle amitié née entre eux.

Hawa Diaby

Article à lire également dans la parution d’aujourd’hui de l’hebdomadaire Sahel Kunafoni.

23 février 2023 0 comments
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Camions de marchandises maliens au Sénégal
Actu

Exportation des céréales : une amende de 12 millions versés au trésor public du Mali

by Mohamed Camara 18 février 2023
written by Mohamed Camara 2 minutes read

Le gouvernement malien avait pris un arrêté interministériel le 06 décembre 2021 pour suspendre l’exportation de la graine de coton, du tourteau de coton, du mil, du sorgho, du maïs et du riz local. Une décision dont la mise en application a commencé en décembre. Deux chargements de céréales, violant cette décision gouvernementale, ont été arrêtés courant ce mois de février à Kéniéba. Ils ont versé une amende de 12 millions au trésor public.

Un arrêté interministériel, cosigné par les ministères de l’Économie et des Finances et celui de l’Industrie et du Commerce, déjà en application, interdit l’exportation de certaines céréales sur le territoire malien. À savoir, la graine de coton, du tourteau de coton, du mil, du sorgho, du maïs et du riz local. Ces céréales ne franchiront plus les frontières du pays. Cette mesure est surveillée à la loupe par les autorités.

« Nous te punirons selon la loi en vigueur »

« Nous avons été contactés par nos supérieures de Kayes que des camions chargés de céréales sont stationnés à Dandougou (un village dans la commune de Dabia, cercle de Kéniéba). Après des contrôles minutieux, nous avons constaté qu’ils n’étaient pas en droit d’exporter les céréales qu’ils avaient à leurs possessions » explique Cheick Mohamed Sissoko, chef de service local de Kéniéba. Selon M. Sissoko, les permis dont ils disposaient ne leur permettaient même pas de faire rentrer les céréales dans le cercle de Kéniéba.

Tous les deux camions interceptés, en violation flagrante de la loi mise en place par les autorités, ont été amendés chacun. « Chacun des deux camions a payé une amende de 6 millions. Ce qui fait en total 12 millions d’amendes récupérées et versées dans le trésor public. C’est cela notre travail. Nous interpellons toujours les chauffeurs des camions chargés, ceux qui sont en bon état partent sans problème. Mais si vous n’êtes pas en règle, nous te punirons selon la loi en vigueur », rassure M. Sissoko.    

Mohamed Camara    

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SItuation de l'insécurité dans le Sahel
ActuSécurité

Crise sécuritaire : les pays côtiers de plus en plus menacés par les violences terroristes

by Chiencoro 17 février 2023
written by Chiencoro 3 minutes read

Dans une infographie, publiée le 10 février 2023, le Centre d’études stratégiques de l’Afrique constate une augmentation de près de 50 % des décès liés à la violence des « islamistes militants » en Afrique. L’année écoulée s’est distinguée par l’extension de la violence djihadiste vers les pays côtiers d’Afrique.

Sur les douze (12) derniers mois, les violences djihadistes se sont accrues en Afrique. Avec 22 % d’augmentation, l’année 2022 a été une année particulièrement meurtrière avec 6 859 incidents attribués aux groupes djihadistes évoluant dans ce continent. Ces violences ont essentiellement eu lieu au Sahel, en Somalie, dans le bassin du Lac Tchad, au Mozambique et en Afrique du Nord.

« 40 % de toute l’activité des groupes islamistes militants »

Avec 77 % d’incidents, le Sahel et la Somalie sont les deux zones les touchées par les violences d’hommes armés, en 2022, selon le Centre d’études stratégiques de l’Afrique. Sur un total de 19 109 décès, 74 % ont eu lié dans ces deux régions, qui enregistrent une augmentation de 48 % par rapport à 2021.  

Le Sahel, à lui seul, a enregistré 7 899 décès attribués aux groupes islamistes en 2022, soit une augmentation de 63 % des décès. Selon les experts du centre d’études stratégique de l’Afrique, cette augmentation coïncide « avec la prise de pouvoir en août 2020 » au Mali. Un coup d’État justifié comme réponse à la menace sécuritaire. « Or, au lieu de diminuer, la tendance de la violence n’a fait que s’accélérer », déplore-t-on tout en indiquant que « 40 % de toute l’activité des groupes islamistes militants, plus que toute autre région d’Afrique, se produit maintenant au Sahel ».

Durant l’année écoulée, le Burkina Faso aussi a connu une augmentation de 69 % des décès, atteignant 3 600 morts imputables aux islamistes militants. Pourtant, le Niger, qui n’a pas enregistré de coup d’État durant l’année écoulée, connait aussi une augmentation de 43 % d’évènements violents.

Les civils, principales cibles

« La coalition Jama’at Nusrat al Islam wal Muslimin(JNIM), notamment le Front de libération du Macina (FLM), Ansaroul Islam et Ansar Dine, sont liés à environ 77 % de la violence militante et à 67 % des décès au Sahel. L’État islamique au Grand Sahara (EIGS) est responsable du reste », précise cette Infographie. On estime que l’arrivée du groupe Wagner dans ce théâtre a aggravé la violence contre les civils au Sahel.

 « Ce pic dans les décès liés aux militants islamistes s’est caractérisé par une augmentation de 68 % des décès de civils et de violence à distance (cette dernière visant souvent les civils) », déplore le Centre d’études stratégiques de l’Afrique, qui souligne que l’ouest du sahel (Burkina Faso, Mali et ouest du Niger) a enregistré 2 737 incidents djihadistes. Cette région a ainsi subi, l’année dernière, « la plus importante augmentation d’évènements violents impliquant des islamistes violents de toute la région d’Afrique ». 

La particularité de l’année écoulée a été l’extension de la crise sécuritaire vers les pays côtiers. « Ces derniers sont ainsi passés de 5 à 37 au Bénin et de 1 à 17 au Togo », précise l’infographie des experts du Centre d’étude stratégique de l’Afrique.

C.D

17 février 2023 0 comments
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Ousmane Sonko
ActuPolitique

Sénégal : Ousmane Sonko arrêté puis ramené chez lui

by Mohamed Camara 16 février 2023
written by Mohamed Camara 1 minutes read

Ce jeudi 16 février 2023, après le renvoi du procès de diffamation et injures publiques, opposant le président du Pastef au ministre du Tourisme sénégalais, Mame Mbaye Niang, au 16 mars, une tension s’est éclatée entre les partisans de Sonko et les forces de l’ordre.

Au cours de cette manifestation, le convoi de l’opposant au régime de Macky Sall a été bloqué par les forces de l’ordre, qui ont cassé les vitres de son véhicule avant de le sortir de forces afin de l’embarquer dans un autre véhicule pour le déposer chez lui, à Cité Keur Gorgui.

Selon les témoignages des Dakarois, un important déploiement de la gendarmerie a été constaté dans le quartier Cité Keur Gorgui où est domicilié Ousmane Sonko.

Mohamed Camara

16 février 2023 0 comments
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Saint-Valentin
ActuOpinion

Saint-Valentin : au Mali, d’une simple tradition des cadeaux à la rupture amoureuse

by Hawa Diaby 14 février 2023
written by Hawa Diaby 4 minutes read

La Saint-Valentin est une fête où les amoureux s’offrent des cadeaux en guise de témoignage de leur affection l’un pour l’autre. Le plus souvent certains tombent dans l’extravagance en exigeant des présents au-delà des revenus de leur conjoint. Ce qui entraine la rupture de beaucoup de couples.  

Chaque année, nous assistons au même scénario à l’approche du 14 février. Des fleurs, peluches, chocolats bondent les marchés et boutiques de Bamako. Considéré comme la fête des amoureux, ce jour où les couples s’échangent des mots doux et des cadeaux comme preuves d’amour ainsi que des roses rouges, emblèmes de la passion, le 14 février est un jour spécial pour les amoureux et toutes les personnes qui s’aiment.

Alors qu’il était incarcéré et attendait son exécution, le saint patron des amoureux, un prêtre romain, serait tombé sous le charme de la fille de son geôlier et aurait échangé avec elle des mots d’amour signés « ton valentin ». En raison de cette origine chrétienne, la célébration de cette journée suscite des débats, notamment dans des communautés musulmanes. Malgré tout, le 14 février est célébré aussi bien par la couche juvénile que des adultes.

Raffermir les liens

Bien que n’étant pas d’origine musulmane, tous les humains doivent embrasser la théorie qui fonde cette journée, c’est-à-dire renforcer les liens d’amour entre les gens, explique Abdoulaye Seydou Fofana, commerçant grossiste à Bamako.

Safiatou Coulibaly, étudiante en Master 2 management d’entreprise dans une université chinoise, explique que jadis l’on pensait que cette journée était uniquement réservée aux couples. Mais de nos jours, beaucoup ont compris qu’il s’agit d’une occasion pour prouver son amour aux personnes que l’on aime. « Je pense que la Saint-Valentin est fêtée pour permettre aux gens de montrer leur amour les uns aux autres », a-t-elle affirmé tout en précisant que cette journée est généralement très attendue par les Maliens, surtout la couche juvénile.

En effet, Abdoulaye Fofana, commerçant grossiste à Bamako, précise que les jeunes ne sont plus les seuls à célébrer cette journée. Des couples mariés profitent aussi de l’occasion. « À chaque 14 février, j’offre des cadeaux à ma femme ainsi qu’à ma mère, car elles méritent mon affection ainsi que mon respect », raconte M. Fofana.

Quant à Bintou Cissé, tiktokeuse malienne, en couple avec son copain depuis 4 ans, c’est devenu pour leur couple de s’offrir des cadeaux le jour de la Saint-Valentin. Elle estime qu’il s’agit d’une occasion de prouver à son compagnon combien elle l’aime. La tiktokeuse indique que ces petits présents renforcent les liens d’amour.

Des cadeaux à la rupture

Toutefois, il convient de noter que cette fête a été détournée de son objectif premier : célébrer l’amour. De nos jours, elle montre plus le côté mercantile qu’amour. Chacun veut avoir le plus beau cadeau. Du coup, la concurrence, la jalousie, la rupture reflètent le 14 février. Tel est l’avis de Fatoumata Sissoko, propriétaire de Fatou Shop (boutique de vente d’habits) à Bamako. « De nos jours, cette fête a perdu tout son sens de romantisme, d’affection. Car la plupart la fêtent pour se vanter de leurs cadeaux et du prix qu’ils ont couté », déplore-t-elle. Selon ses explications, « Chacun se donne à fond pour être celui ou celle qui offre les plus beaux cadeaux. Certains sont même capables de payer à des sommes exorbitantes leurs cadeaux ».

Tout en s’éclatant de rire, Fatoumata reste sûr que malgré cette période de cherté de la vie, certains vont se démener pour offrir en cadeau un iPhone 14, qui est à la mode. Cette extravagance entraine la rupture de certains couples, explique Afouchatou Coulibaly, étudiante en Master 2, management d’entreprise dans une université chinoise.

La célébration de la Saint-Valentin est interdite ou menacée dans certains pays, surtout en Iran où des associations de commerçants interdisent expressément la vente des ballons rouges en forme de cœur, en février, explique Youssouf Haidara, Bijoutier à Bamako, qui pense que les musulmans ne doivent pas célébrer le Saint Valentin. « La Saint-Valentin n’est pas pour les musulmans. C’est une fête pour les chrétiens. Même si le Mali est un pays laïc, je pense que les musulmans ne doivent pas célébrer cette fête », indique M. Haïdara.

Hawa Diaby

14 février 2023 0 comments
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Mali et Russie
ActuAnalyses

Coopération bilatérale : entre le Mali et la Russie, l’horizon s’éclaircit !

by Fousseni TOGOLA 13 février 2023
written by Fousseni TOGOLA 4 minutes read

Dans le cadre du renforcement de la coopération entre le Mali et la Russie, les deux pays scrutent d’autres horizons en dehors du domaine strictement militaire. Sergueï Lavrov était au Mali, mardi 7 février 2023, pour parler de coopération et surtout de l’historicité des relations entre son pays et le Mali.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, est arrivé au Mali, tôt le mardi 7 février 2023, pour une visite d’amitié et de travail. Cette visite, première du genre, « d’un ministre des Affaires étrangères russe dans notre pays […] s’inscrit en droite ligne du choix politique opéré par le Gouvernement de la Transition d’élargir et de diversifier les partenariats stratégiques, conformément aux principes clés guidant désormais l’action publique au Mali ».

« Partenaire fiable, sincère et historique »

Les autorités maliennes ont défini trois principes clés devant désormais les guider dans toutes les prises de décision. Il s’agit entre autres du respect de la souveraineté du Mali, du respect des choix stratégiques et du choix des partenaires opérés par le Mali et de la prise en compte des intérêts vitaux du peuple malien dans les prises de décision. Fidèles à ces principes, les autorités maliennes ont été conduites à une diversification de leurs partenaires et à la rupture des relations diplomatiques avec certains anciens partenaires, dont les principes de coopération semblaient trop asphyxiants pour le Mali.

La Russie, jugée partenaire fiable, sincère et historique, est celle vers qui les autorités maliennes de la transition se sont vite tournées, avec comme priorité la restauration de la sécurité dans le pays. Depuis 2012, ce pays d’Afrique de l’Ouest est en proie à une crise sécuritaire, qui ne cessait de s’étendre sur tout le pays, telle une épidémie. Ce nouveau partenariat avec la Russie a permis aux autorités maliennes de rapidement équiper les forces armées de défense et de sécurité.

Visite de Lavrov

Les Maliens, la communauté régionale et internationale a été témoin de la réception à l’aéroport international président Modibo Kéïta de Bamako-Sénou de plusieurs lots d’équipements, notamment des avions de combat, de transport, des drones de combats et de surveillance aérienne, etc.  Ce qui fait qu’aujourd’hui, le Mali a le contrôle de son espace aérien, se réjouissait le colonel Assimi Kéïta, à l’occasion des présentations de vœux du Nouvel An 2023.

Cette visite de Lavrov, selon le ministère malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, matérialise la volonté ferme du président Goïta et de son homologue russe, Vladimir Poutine « d’impulser une nouvelle dynamique aux relations d’amitié et de coopération bilatérale, avec un accent particulier sur le renforcement du partenariat dans les domaines prioritaires, notamment de la défense et de la sécurité ainsi que de la coopération économique, commerciale et culturelle ». Il s’agit donc pour les deux pays de « renouveler l’engagement mutuel de consolider le partenariat stratégique en faveur de la paix, de la sécurité et du développement ».

« La Russie a toujours été avec nous »

Au cours de cette visite au Mali, Sergueï Lavrov a confié à la presse, après avoir été reçu par le président malien de la transition, que la Russie ne ménagera aucun effort, au sein de l’ONU, pour promouvoir le principe de la parité souveraine des États et lutter contre les approches colonialistes. Il rassure que Moscou continuera à livrer «des équipements, des munitions, des armements» et à former des officiers maliens afin de leur permettre  de défendre «efficacement» le pays contre la menace terroriste.

Depuis la crise ukrainienne, la Russie se trouve dans une opération séduction en Afrique, où on constate de plus en plus une forte demande des populations des pays en proie à l’insécurité demandée la Fédération de Russie comme alliée au détriment des partenaires traditionnels, notamment la France. En Centrafrique aussi bien qu’au Mali et au Burkina Faso, la Russie de Vladimir Poutine étend son emprise.  

Depuis janvier 2023, c’est la deuxième fois que M. Lavrov effectue une tournée en Afrique en six mois. Ce continent est aujourd’hui, terrain d’une âpre concurrence économique et politique entre les grandes puissances.

Mais entre le Mali et la Russie, c’est une histoire de longue date, pour reprendre Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères. «Chaque fois que le Mali a été dans des situations difficiles depuis notre indépendance, la Russie a toujours été avec nous», a déclaré M. Diop, lors de négociations à Moscou.

F.T

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