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ActuSociété

Mali : la mendicité des enfants talibés, un véritable problème de sécurité humaine 

by Mohamed Camara 30 juin 2023
written by Mohamed Camara 4 minutes read

Ils sont presque visibles sur toutes les grandes artères de la capitale malienne, et à tout moment de la journée. Armés de leurs sébiles, faufilant entre les véhicules pour quémander de quoi manger ou autres aides, dans un pays en pleine insécurité, la mendicité devient un danger public. Alors que la loi malienne l’interdît. 

Mamadou est venu à Bamako quand il était âgé d’environ 13 ans. Il est originaire de Bougouni, au sud profond du Mali. Aujourd’hui, il ne se rappelle plus de son âge. Mais il situerait dans la tranche d’âge de 19 à 21 ans. Il n’exerce d’autres métiers que la mendicité.Quotidiennement, il fait le porte-à-porte pour chercher à manger. « Depuis que j’ai quitté mes parents, je n’y suis pas encore retourné. Je vis avec mon maitre parmi une centaine de talibés à Moribabougou », raconte Mamadou.

« Ils sont tous des délinquants »

Concernant son envie d’exercer un autre métier différent de la mendicité, il répond qu’il souhaite exercer d’autres métiers. « Mais il faut que mon maitre accepte. J’ai déjà terminé d’apprendre le coran depuis une année. Je mendie pour vivre et avoir de quoi à manger »,précise-t-il.

Le Mali est submergé depuis une décennie dans une crise sécuritaire, avec ses lots de menaces contre la quiétude des populations. Cette pratique de la mendicité des enfants talibés n’est pourtant pas sans impacts sur la situation sécuritaire du pays. « On ne sait pas d’où ces jeunes désœuvrés viennent. Ils sont tous des délinquants qui peuvent servir de bouc émissaire aux terroristes », marmonne un commerçant au grand marché de Bamako ( Rail-da). 

Si ces jeunes drapés dans des habits désuets et sales suscitent de la pitié aux yeux de certains, d’autres ne les apprécient pas. « Je n’ai pas pitié de ces jeunes. Ce sont des bandits qui nous volent, braquent et même souvent qui deviennent des drogués… », fustige Aminata Keita, habitant de Bagadadji. 

Autrefois, certains voyaient la mendicité comme un système d’éducation, permettant aux enfants de découvrir certaines difficultés de la vie, leur inculquer l’instinct de survie. Elle avait été instituée pour inculquer une certaine endurance, l’humilité, la modestie, chez les enfants. En un mot, elle était utilisée pour amener l’enfant à adopter des principes de bonne conduite dans la société. D’autres y voyaient une dimension traditionnelle et religieuse, ancrée dans la société. Mais, aujourd’hui, la réalité est toute autre. « Ces enfants encadrés par les marabouts ne retiennent rien d’autre que la délinquance et le banditisme dans les rues de Bamako… », déplore Oumar Berthé, un citoyen malien. 

Une pratique interdite

Dans une enquête de l’ONG Human Rights Watch sur la mendicité des enfants talibés au Sénégal, on peut ire ce passage remarquable : « Cela fait longtemps que des parents confient leurs enfants à un marabout—souvent un proche ou quelqu’un du même village—chez qui ils résident jusqu’à ce qu’ils terminent leurs études coraniques. Traditionnellement, les enfants se concentraient sur leurs études tout en aidant à cultiver les champs du marabout ». 

La mendicité forcée, les sévices corporels et les conditions de vie quotidienne dangereuses que subissent ces talibés violent le droit national et international, souligne HRW. La mendicité est officiellement interdite au Mali par la loi Nº 01-079 du 20 aout 2001 portant code pénal, dans ses articles 184 et 193 qui punissent la pratique de 15 jours à 6 mois d’emprisonnement. Cela même s’il s’agit des personnes invalides. La peine va encore loin si la personne entrainée est un mineur. Le coupable est puni de 3 à un an de prison. Nonobstant toutes ces dispositions pénales, le phénomène prend de l’ampleur dans les grandes villes du pays. 

Les autorités de la transition, pour lesquelles la sécurité demeure la priorité, sont fortement interpelées sur cette problématique devenue un véritable casse-tête et même un problème de sécurité nationale. 

Mohamed Camara         

30 juin 2023 0 comments
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Fête de Tabaski
Actu

Tabaski : malgré l’amélioration de la situation sécuritaire, le bélier reste intouchable

by Mohamed Camara 27 juin 2023
written by Mohamed Camara 3 minutes read

La communauté musulmane du Mali et d’ailleurs se prépare pour la fête de Tabaski, prévue pour ce mercredi 28 juin. Moins d’un jour de cette fête, sur les marchés bamakois, les béliers restent intouchables. Les commerçants donnent des précisions sur les raisons de la situation actuelle du marché à bétail.

Le prix des moutons varie cette année entre 100 000 à 450 000 FCFA sur les marchés de la capitale malienne. Pourtant le pays est réputé disposer du plus grand cheptel dans la sous-région puisque l’élevage occupe une place centrale dans son système économique. 

« Les moutons sont très chers cette année »

Malgré la hausse spectaculaire du prix du mouton, corolaire de la cherté de la vie de façon générale dans ce pays victime d’une crise multidimensionnelle depuis plus d’une décennie, on assiste dans la capitale malienne à des ballets de moutons dans les rues de Bamako. Les alentours des grandes artères sont transformés en marché à bétails. 

« Les moutons sont très chers cette année », affirme un consommateur, la gorge nouée. Un autre s’exclame en pointant du doigt un mouton : « Ce minuscule mouton est à 120 000 FCFA. Comme c’est extrêmement cher ! »  

Cette cherté du bétail à la veille des grandes fêtes, telle que la Tabaski, n’est plus nouvelle au Mali. 

L’alimentation et le transport des bétails  

Depuis 2022, le conflit russo-ukrainien a créé une inflation cruciale, qui a eu des impacts considérables sur le prix de certains produits agricoles et énergétiques. Les effets de cette crise se font encore sentir dans la sous-région ouest-africaine. 

« C’est le monde même qui est dur aujourd’hui. Cela me fait une vingtaine d’années dans la vente des bétails. Je n’avais jamais traversé des difficultés comparables à celles de ces deux dernières années », explique Amadou Kendé. Ce commerçant de bétail précise que la cherté du prix des moutons est « directement liée à leur alimentation ». Selon ses précisions, il a investi plus de 350 000 FCFA dans le tourteau pour l’alimentation de ses moutons. C’est pourquoi il est ferme sur ses prix : « Le prix de mes moutons varie entre 100 000 à 400 000 FCFA ». Un autre vendeur, à quelques pas du hangar de Kendé, vend ses moutons de 120 000 à 450 000 FCFA.

En plus de l’alimentation, des vendeurs évoquent également des difficultés liées au transport de ces milliers de moutons à Bamako. Mahmoud Barry, vendeur au carrefour de Djelibougou, indique surtout l’augmentation du prix du carburant et du prix du transport partout au Mali. Ce qui justifie selon lui cette fluctuation du prix des moutons sur le marché. 

Reprise de la route de Mopti  

En raison de l’insécurité, les commerçants, par peur de se faire voler ou attaquer par des groupes armés terroristes, au centre et au nord du pays, les vendeurs ont changé de fusils d’épaule en s’orientant vers Nioro et le Draal de Kati. La plupart des moutons sur les marchés bamakois proviennent généralement de ces deux endroits, selon les précisions de Moussa Diallo, vendeur de bétails en commune I de Bamako. 

Toutefois, cette année, en raison de l’amélioration de la situation sécuritaire, des vendeurs ont repris la route de Mopti. Contrairement à Moussa Diallo, Boubou Barry a fait venir ses moutons cette année directement de la région de Mopti. « La situation sécuritaire s’est beaucoup améliorée depuis l’année dernière. Je fais venir mes moutons sans incident », se réjouit-il. Cette amélioration de la situation sécuritaire devrait pourtant être sentie sur le prix de ces béliers provenant de Mopti.  

Les vendeurs demandent donc « l’implication des autorités maliennes en vue de faciliter la vente des moutons et mieux régulariser le secteur. Le bélier est un sacrifice, une obligation pour tous les musulmans ayant les moyens de se l’offrir. Il convient donc de le rendre plus accessible aux consommateurs », explique le chef du garabal de Moribabougou. 

Mohamed Camara   

27 juin 2023 0 comments
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Modibo Mao Makalou
Opinion

Modibo Mao Makalou : « Le développement industriel au Mali est une condition indispensable pour la croissance soutenue et inclusive »

by Bakary FOMBA 25 juin 2023
written by Bakary FOMBA 4 minutes read

Depuis leur arrivée au pouvoir, les autorités maliennes de la transition ont ouvert un vaste chantier de relance économique, à travers notamment l’industrialisation du pays. Pour analyser cette dynamique des autorités au pouvoir, Sahel Kunafoni s’est entretenu avec Modibo Mao Makalou.  Il est économiste et gestionnaire financier, ancien Sherpa de la Commission de l’Union africaine et du Nouveau Partenariat pour le Développement en Afrique (NEPAD). M. Makalou est également ancien Conseiller pour les Affaires économiques et financières à la Présidence de la République du Mali. Nous vous invitons à lire l’intégralité de notre entretien 

Sahel Kunafoni : sous la transition, plusieurs industries s’installent. D’autres sont relancées par les autorités au pouvoir. Quelle lecture faites-vous de cette industrialisation du Mali ?

Modibo Mao Makalou : après l’annonce des plans de relance de l’Usine maliennes des produits pharmaceutiques (UMPP), de la Compagnie malienne des textiles (COMATEX), les autorités de la transition affichent leur volonté de poser les jalons de l’industrialisation et de la relance de l’économie malienne à travers les produits manufacturés « Made in Mali». 

Quels sont les principaux défis à relever, pour garantir la pérennité de cette tendance ?

Les infrastructures de base comme les routes, les technologies de l’information et de la communication, l’assainissement, l’énergie électrique et l’accès au crédit bancaire restent des défis importants pour la production nationale au Mali ainsi que dans de nombreux pays africains. Les contraintes existantes en matière d’infrastructures et de main-d’œuvre qualifiée affectent la productivité des entreprises d’environ 40%.

En quoi l’industrialisation peut-elle assurer la souveraineté économique du Mali ?

L’Agenda 2063 qui constitue le cadre stratégique de l’Union africaine pour la transformation socio-économique de l’Afrique, appelle à promouvoir des plans sectoriels et de productivité, ainsi qu’à développer des chaînes de valeur régionales et de produits de base pour appuyer la mise en œuvre de politiques industrielles à tous les niveaux. Il s’agit essentiellement de promouvoir l’industrialisation, la production et l’exportation des produits à valeur ajoutée et la création d’emplois durables. 

Des études empiriques suggèrent qu’une croissance économique forte, soutenue, inclusive et bien partagée est un des meilleurs moyens pour réduire la pauvreté, car elle permet d’augmenter les revenus des populations vulnérables, améliorant ainsi leur pouvoir d’achat  et leurs conditions de vie.

Il n’échappe à personne que le développement industriel dans un pays comme le Mali est une condition indispensable pour la croissance soutenue et inclusive.

L’industrialisation est un levier important qui permettrait aux pays africains d’atteindre des taux de croissance plus élevés, de diversifier leurs économies et de réduire leurs vulnérabilités aux chocs extérieurs. Cela contribuerait substantiellement à la création d’une croissance économique, forte, durable et inclusive, créatrice d’emplois et de richesses. L’industrialisation a aussi un effet multiplicateur sur l’emploi, car chaque emploi dans le secteur manufacturier crée environ 2,2 emplois dans d’autres secteurs.

Quel impact la relance de la Comatex aura-t-elle sur la production du coton au Mali ? Avec le redémarrage de la COMATEX, le Mali pourra-t-il se passer des tissus industriels importés ?

Dans le domaine du textile, la filature est l’ensemble des opérations qui concourent à la fabrication d’un fil utile. C’est plutôt la production de coton et la disponibilité du coton qui constitue la matière première pour la production des fils. Dans un monde interconnecté et la libéralisation des échanges commerciaux, il sera difficile de concurrencer dans l’immédiat le textile provenant de l’Asie, mais avec la valorisation culturelle et artistique malienne l’industrie textile malienne pourrait s’imposer à moyen et long terme.

Il est annoncé la création de deux usines de filature au Mali. Quelle interaction entre la comatex et ces unités de filature ? 

Eximbank Chine et la toute nouvelle Société malienne de filature (SOMAFIL), créée par la Transition, ont trouvé un accord portant sur le financement de la construction de 2 usines de filature au Mali. Le capital de la nouvelle société est détenu à 85 % par l’État du Mali via la Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT) et à 15 % par le partenaire chinois. Le volume de l’investissement est estimé à plus de 300 millions de dollars. Avec la relance de la COMATEX, la création des 2 usines de filature permettra de transformer le coton produit au Mali sur place tout en créant de la valeur ajoutée et des emplois.

Comment voyez-vous l’avenir économique du Mali ?

L’analyse empirique démontre qu’une vision stratégique et une véritable politique industrielle sont indispensables pour la transformation et le développement durable. L’industrialisation permet de diversifier, d’améliorer la productivité, de même que la compétitivité des économies africaines et  de préserver ces économies des chocs extérieurs tout en renforçant leurs résiliences en créant de nombreux  emplois et de la valeur ajoutée. Surtout le secteur industriel, s’il est productif, peut avoir un effet de levier sur la productivité des autres secteurs de l’économie.

Propos recueillis par Bakary Fomba 

25 juin 2023 0 comments
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DEF 2023
ActuÉducation

Résultats DEF 2023 : liste des candidats admis

by Sahel Tribune 24 juin 2023
written by Sahel Tribune 1 minutes read

Les résultats du diplôme d’étude fondamental (DEF) ont été proclamé ce samedi 24 juin 2023. Le taux d’admission est de 30,32%. Au total, 74 375 candidats ont été déclarés admis sur 245 288 inscrits.

Liste des admis

RESULTATS-DEF-2023-AEBRG-1Télécharger
AEBKORD_ADMIS-DEF-2023-1Télécharger
AE-KATI-AFFICHAGE-DES-ADMIS-AU-DEF-SESSION-2023-1Télécharger
RESULTAT-DEF-AE-KOUTIALA-23-1Télécharger
AE_MOPTI_NOTE-DE-SERVICE_DEF_2023_VFTélécharger
LISTE_CANDIDATS_ADMIS_DEF_2023_AE-SEGOU-1Télécharger
AFFICHED-DEF-2023-AE-TOMBOUCTOU-1Télécharger
AE-SIKASSO_RESULTAT-DU-DEF-2023Télécharger
RESULTATS-DEF-2023-AE-KAYESTélécharger
AE.SAN_.ADMIS_.DEF_.2023.VF_Télécharger
LISTE-ADMIS-CAP-GAO-2023Télécharger
ADMIS-DEF-2023-AE-DIOILA-2Télécharger
ADMIS_DEF2022_AE_NIOROTélécharger

Les résultats seront ajoutés au fur et à mesure

24 juin 2023 0 comments
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résultats provisoires du scrutin référendaireJPG
ActuPolitique

Référendum constitutionnel au Mali : le « oui » l’emporte avec 97% des voix

by Mohamed Camara 23 juin 2023
written by Mohamed Camara 0 minutes read

L’Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE) a rendu public, ce vendredi 23 juin 2023, les résultats provisoires du scrutin référendaire du 18 juin dernier. Le « Oui » l’emporte largement sur le « Non ». 

Le Mali fait son entrée dans la 4ème République. C’est ce que laisse croire les résultats provisoires du référendum constitutionnel du dimanche du 18 juin 2023. Le taux de participation à ce vote est estimé à 39, 40%, avec 97% de vote pour le « Oui » et 3% pour le « Non ». 

Mohamed Camara 

23 juin 2023 0 comments
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Cadre stratégique permanent pour la paix, la sécurité et le développement
ActuPolitique

Retrait de la Minusma-Vote référendaire : le CSP-PSD exprime ses préoccupations  

by Mohamed Camara 23 juin 2023
written by Mohamed Camara 2 minutes read

Le Cadre stratégique permanent pour la paix, la sécurité et le développement, dont les mouvements armés signataires de l’accord pour la paix sont réunis, a brandi un communiqué le 21 juin dernier sur les derniers évènements dans le pays. Dans cette note écrite, il notifie des irrégularités dans le scrutin référendaire du 18 juin dernier dans certaines zones du Nord, et demande le renouvèlement du mandat de la mission onusienne.

Dans ce communiqué de deux pages, le CSP-PSD est encore revenu sur le processus de rédaction de la nouvelle constitution pour expliquer les raisons qui lui ont poussé à ne pas adhérer au scrutin référendaire. 

Des irrégularités dans le processus référendaire 

Le collectif des Mouvements armés signataires de l’APR souligne qu’aucun vote ne s’est déroulé le 11 juin, pour les militaires, et le 18 juin dans les zones qu’il contrôle. Notamment, dans la région de Kidal et la quasi-totalité des régions du nord du Mali. Toutefois l’exception a été faite dans les chefs-lieux des régions et cercles de Tombouctou, Gao et Menaka ville.

Selon les précisions du collectif, ce vote référendaire, dont les résultats sont attendus aujourd’hui, « n’est ni inclusif ni consensuel », en raison notamment des irrégularités constatées tout au long du processus. Le CSP-PSD dit ne pas se reconnaitre dans le texte de cette loi fondamentale soumis en référendum. 

Le renouvèlement du mandat de la Minusma        

Le CSP-PSD se dit « consterné » par la demande des autorités maliennes devant le conseil de sécurité des Nations Unies, le weekend passé sur le retrait sans délai de la Minusma du pays. Aussi, il met en garde contre « les conséquences directes » que cela pourrait susciter sur les populations déjà « fragilisées » par le terrorisme et le sous-développement, a-t-il indiqué.

Il rappelle que la Minusma en plus de sa mission multidimensionnelle, est garante de la mise en œuvre et du suivi de l’APR.  

Le collectif des mouvements signataires de l’APR estime que le retrait de la mission onusienne portera un « coup fatal » contre l’APR, dont la mise en œuvre est « poussive » depuis sa signature. 

Ce retrait de la Minusma, « sans autre alternative crédible », précise le CSP-PSD, constituerait une menace pour la « sécurité au Mali et toute la région ». Le CSP-PSD demande le renouvèlement du mandat de la Minusma. 

Mohamed Camara

23 juin 2023 0 comments
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Signature de conventions INPS
Actu

Coopération intercaisses : signature de deux importantes conventions entre l’INPS et la CNSS du Maroc 

by Sahel Tribune 22 juin 2023
written by Sahel Tribune 1 minutes read

Une délégation de haut niveau de l’Institut national de la protection sociale (INPS) du Mali, s’est rendue au Maroc du 14 au 16 juin 2023, dans le cadre d’échange et de partage d’expériences dans le domaine de la sécurité sociale. Elle a été reçue par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) du Royaume marocain. 

Cette visite a été couronnée par la signature de deux importantes conventions de coopération :  la convention de tiers payant et l’Accord de coopération administrative. La signature de ces deux conventions renforce ainsi les relations de coopération entre les deux institutions et répond au besoin exprimé par la délégation malienne d’échanger sur les « bonnes pratiques de la CNSS dans le cadre de la mise en œuvre du Chantier royal de généralisation de la couverture médicale et sociale au Maroc ».

Ce bel exemple de coopération intercaisses et de coopération sud-sud a enregistré la présence du directeur général de l’INPS du Mali, M. Ousmane Karim Couklibaly, et de son homologue marocain, M.Hassan Boubrik.

La rédaction 

22 juin 2023 0 comments
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