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naufrage
ActuSociété

Sénégal : nouveau drame de migrants clandestins sur la côte dakaroise 

by Sahel Tribune 24 juillet 2023
written by Sahel Tribune 2 minutes read

Une embarcation de migrants clandestins a chaviré au large de Dakar, dans la nuit du 23 au 24 juillet 2023. Une quinzaine de personnes ont perdu la vie dans ce nouveau drame. Le deuxième à moins d’un mois. 

Au moins 16 personnes sont mortes, dans la nuit du dimanche au lundi, en tentant clandestinement de rejoindre l’Espagne. Leur pirogue a chaviré alors que l’équipage tentait de semer une patrouille de la Marine nationale qui l’avait repérée, précise l’Agence Anadolu, tout en soulignant que ce phénomène de la migration clandestine à bord de pirogues vers les Îles Canaries appelé « Barça ou Barsakh » (Barcelone ou la mort) a repris de l’ampleur ces derniers mois.

Dans une déclaration aux médias, Samba Kandji, maire-adjoint de la commune de Ouakam, a expliqué que “14 corps ont été repêchés et, après, deux autres corps ont été aussi sortis des eaux. On peut présumer pour l’heure qu’il y a 16 morts”.

Le commissaire Bakary Faye, chef de la division nationale de lutte contre la migration irrégulière, précise qu’à “1 heure du matin, on a eu le signalement d’un départ potentiel au niveau de Soumbédioune. Une opération de patrouille de la marine et de la gendarmerie a permis d’éviter le départ. Les capitaines à bord dans leur tentative de fuite ont tenté d’accoster à la plage de Ouakam et c’est sur ces entrefaites qu’il y a eu cet incident malheureux”. Il a assuré qu’une enquête menée par la gendarmerie est en cours. 

Au moins 951 migrants clandestins morts durant le premier semestre 

Le président sénégalais, Macky Sall a, sur son compte Twitter, déploré ce nouveau drame qui frappe son pays en indiquant surtout la mort d’une quinzaine de Sénégalais dans le naufrage d’une pirogue au large de Dakar.  

Pour rappel, le 13 juillet dernier, une autre embarcation de migrants clandestins avait chaviré à Saint Louis (Nord) et avait fait 14 morts. Selon le ministre de l’Intérieur Antoine Félix Diome, “Quelque 270 candidats à l’émigration sont en détention dans un centre à Dakhla en attendant leur rapatriement au pays”, a rapporté l’Agence Anadolu. 

Au moins 951 candidats à la migration clandestine des côtes africaines vers les Îles Canaries ont péri en mer durant le premier semestre de 2023, selon les chiffres de l’ONG Caminando Fronteras. “Les mois de février et juin ont été les plus meurtriers, avec respectivement 237 et 332 personnes décédées”, a relevé l’ONG.

Oumarou 

24 juillet 2023 0 comments
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Sommet Russie-Afrique
A la UneAnalyses

2e Sommet Russie-Afrique : les axes stratégiques de la coopération russo-africaine 

by Chiencoro 24 juillet 2023
written by Chiencoro 5 minutes read

Des chefs d’État et de gouvernement, des entrepreneurs, des scientifiques et des personnalités publiques, se retrouvent à Saint-Pétersbourg, du 27 au 28 juillet prochain pour le deuxième Sommet Russie-Afrique et le Forum économique et humanitaire Russie-Afrique. En prélude à cette rencontre intercontinentale, le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine a partagé avec les médias sa vision du développement des relations russo-africaines. Une coopération axée sur la défense des intérêts mutuels, la souveraineté des États et leur développement. 

Les axes stratégiques de la coopération russo-africaine ont été définis lors du 1er sommet, qui a eu lieu à Sochi en octobre 2019. Ces axes sont entre autres : la Coopération politique ; l’Interaction dans le domaine de l’assurance de la sécurité ; la Coopération économique et commerciale, la Coopération judiciaire ; la Coopération scientifique, technique, humanitaire et informatique ; la coopération environnementale. Des axes qui sont prioritaires pour la Russie et les pays africains dans les décennies à venir du 21e siècle. 

Le respect de la souveraineté des États africains

« Les relations de partenariat entre notre pays et l’Afrique ont des racines solides et profondes et se sont toujours distinguées par la stabilité, la confiance et la bienveillance », a affirmé le président russe dans une tribune intitulée « La Russie et l’Afrique : unir nos efforts pour la paix, le progrès et un avenir prospère ». Publiée le 24 juillet, cette tribune rappelle les grandes initiatives de la Fédération de Russie en faveur des États africains, depuis leur lutte pour la libération du joug colonial. 

Selon les précisions de Vladimir Poutine, « Vers le milieu des années 1980, plus de 330 sites majeurs d’infrastructure et d’industrie ont été construits en Afrique avec la participation de nos spécialistes — centrales électriques, systèmes d’irrigation, entreprises industrielles et agricoles qui fonctionnent avec succès jusqu’à nos jours en apportant toujours une contribution importante au développement économique du continent ». Aussi, des dizaines de milliers de médecins, de spécialistes techniques, d’ingénieurs, d’officiers et d’enseignants africains ont été formés en Russie. 

La Fédération de Russie a toujours respecté le principe de « solution africaine aux problèmes africains » et été solidaire avec les Africains dans leur lutte pour l’autodétermination, la justice et la défense de leurs droits légitimes, explique le président Poutine. « Notre respect de la souveraineté des États africains, de leurs traditions et valeurs, de leur désir de définir eux-mêmes leur destin et de bâtir librement les relations avec leurs partenaires reste inchangé », a-t-il rassuré. 

Une place légitime dans le Conseil de sécurité 

Dans un nouvel ordre mondial multipolaire dont les contours se dessinent déjà, Vladimir Poutine reste persuadé que l’Afrique y aura une place de choix aux côtés de l’Asie, du Moyen-Orient et de l’Amérique latine. Il reste convaincu que ce continent se « libèrera définitivement de l’héritage difficile du colonialisme et en reniera les pratiques modernes ». Il rassure ses partenaires africains pour « l’octroi d’une place légitime aux pays africains au sein des structures qui définissent le destin du monde, y compris le Conseil de sécurité des Nations Unies et le G20, pour la réforme des institutions financières et commerciales globales qui correspond à leurs intérêts ». 

Entre la Russie et l’Afrique, sur le plan économique et commercial, les relations sont assez avancées. Avec les pays africains, le chiffre de commerce au cours de l’année 2022 a augmenté pour atteindre 18 milliards de dollars américains. Mais les capacités du partenariat commercial entre les deux pays sont plus grandes. « Les sociétés russes sont intéressées à intensifier leur travail sur le continent dans le secteur high-tech et l’exploration géologique, dans le secteur énergétique, y compris l’énergie nucléaire, dans l’industrie chimique, l’exploitation minière et l’ingénierie des transports, l’agriculture et la pêche », a-t-il expliqué.

Près de 35 000 étudiants africains en Russie 

Dans le cadre de la lutte contre l’insécurité alimentaire, la Russie est plus présente auprès des États africains. En 2022, elle a exporté en Afrique 11,5 millions de tonnes de céréales et presque 10 millions de tonnes pendant les six premiers mois de l’année en cours. Elle livre surtout du blé, de l’orge, du maïs et d’autres cultures à ces pays pour le développement social et économique et le maintien de la stabilité politique. « Malgré les sanctions, la Russie continuera à œuvrer énergiquement pour organiser les livraisons des céréales, des aliments, des engrais en Afrique, sans s’y limiter », a rassuré Vladimir Poutine.

Sur le plan éducatif, la fédération s’engage à continuer à former les cadres nationaux pour les États africains. « À présent, près de 35 000 étudiants du continent font leurs études dans notre pays, dont plus de 6 000 grâce aux bourses russes », a-t-il souligné tout en précisant que chaque année le nombre de bourses octroyées augmente.

En vue d’atteindre un niveau plus élevé dans la coopération humanitaire, dans le domaine de la culture, du sport, des médias, la Russie invite les jeunes africains en mars 2024, à Sotchi, au Festival mondial de la jeunesse. Un cadre qui réunira plus de 20 000 représentants de plus de 180 pays « pour un dialogue ouvert amical informel, libre de barrières idéologiques et politiques, des préjugés raciaux et religieux, réunissant la jeune génération autour des idées d’un monde durable et stable, de la prospérité et de la création », a expliqué le président de la Fédération de Russie.

Chiencoro Diarra  

24 juillet 2023 0 comments
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Pose de la première pierre du Centre d'intelligence artificielle et de robotique
ActuÉducation

Visite à Kayes : le président Goita annonce la création de nouvelles universités et de nouveaux lycées publics 

by Fousseni TOGOLA 23 juillet 2023
written by Fousseni TOGOLA 2 minutes read

Depuis plusieurs années, le secteur de l’éducation au Mali est confronté à divers problèmes. En vue de mieux analyser ces difficultés et promouvoir l’excellence dans les établissements d’enseignement du pays, le président de la transition annonce la tenue des États généraux de l’éducation, d’ici à la fin de l’année 2023. L’objectif est de faire un diagnostic sans complaisance de l’école malienne afin de déceler les problèmes dont souffre le secteur éducatif et proposer des solutions pragmatiques. 

Depuis leur arrivée au pouvoir, les autorités de la transition ont introduit des changements notoires dans le secteur éducatif malien. Elles ont su s’entendre avec les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016. Ce qui a apporté une certaine stabilité dans ce secteur et permis le bon déroulement des programmes scolaires et la bonne tenue des examens de fin d’année. Des épreuves organisées généralement sans fuite et fraude majeure. 

Les autorités maliennes de la transition recherchent surtout l’excellence dans l’école malienne. Redonner à l’école tout son prestige d’antan demeure une priorité pour elles. Au cours de sa visite à Kayes, ce dimanche 23 juillet 2023, le président de la transition, le colonel Assimi Goita a rappelé le projet de création des universités de Gao, Tombouctou et Sikasso. Il a profité de l’occasion pour annoncer aussi la création d’une université à Kayes et à Bandiagara. 

Outre les universités, dans le programme des autorités maliennes de la transition y figure la construction de 13 lycées publics, dont deux lycées d’excellence, à Kati et à Ségou. Quant aux lycées normaux, ils seront construits à Beleko, Moribabougou, Senou, Molobana, Farako, Kouralé, Kiyan, Sanando, Nigari, Douentza, Konna.  

F. Togola 

23 juillet 2023 0 comments
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Le président Assimi Goita à Kayes
ActuPolitique

Mali : retour sur la visite du président de la transition à Kayes 

by Bakary FOMBA 23 juillet 2023
written by Bakary FOMBA 4 minutes read

Ce dimanche 23 juillet 2023, le Stade Abdoulaye Macoro Sissoko de Kayes a abrité les cérémonies de démarrage de plusieurs activités couplées. Des activités qui étaient présidées par le président de la transition, le colonel Assimi Goita. 

Dans le cadre du lancement de quelques activités majeures, le président de la transition est arrivé ce dimanche matin, dans la cité légendaire des rails. Cette première visite du colonel Goïta à Kayes est assez symbolique d’autant plus qu’elle participe à la concrétisation de l’engagement des autorités de la transition en faveur du développement national. En plus de la relance du trafic ferroviaire, le colonel Assimi Goïta a lancé les travaux de réhabilitation de la route Kayes-Sandaré, la construction d’un second lycée public à Kayes. Il a également procédé à la remise d’équipements médicaux pour le Centre de dialyse de l’hôpital Fousseyni Daou de Kayes.

Désenclaver le pays et assurer l’essor des activités économiques

Il n’échappe à personne que le développement social, économique, et sanitaire nécessite la disponibilité des infrastructures adaptées. Pour un pays sans littoral comme le Mali, la route est le moteur de l’économie. La réhabilitation du tronçon Kayes-Sandaré, long de 138 Km, était longtemps attendue par les populations Kayesiennes. 

Ce projet de réaménagement contribuera à l’amélioration du niveau de service de la route, de la sécurité routière, de l’évacuation rapide des malades et blessés et la fluidité du trafic routier. Ce projet répond concrètement à la vision des autorités actuelles en faveur d’un développement durable et harmonieux du pays. Il s’agit de désenclaver le pays, en assurant l’essor des activités économiques dans les localités situées tout au long de l’axe.

Aussi, le transport ferroviaire, qui est vital pour les régions traversées par les rails, présente un intérêt indéniable pour l’ensemble du pays. Il demeure tout de même le seul moyen permettant une liaison régulière entre plusieurs zones urbaines et la capitale Bamako, d’une part, et entre ces zones elles-mêmes, d’autre part. « Le rail joue un rôle crucial dans l’économie des régions et des communes traversées. Quand le train siffle, il annonce des contacts, des retrouvailles et des échanges ; il suscite la joie, l’enthousiasme, l’allégresse, voire l’effervescence au sein des localités riveraines du rail », affirme dans son allocution, Dembélé Madina Sissoko, ministre des Transports et des Infrastructures.

Un nouveau lycée public 

Ces différentes activités participent au respect des trois principes qui guident l’action publique au Mali, à savoir : le respect de la souveraineté nationale, le respect des choix stratégiques et du choix des partenaires opérés par le Mali et la prise en compte des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises. Le lancement de ces activités majeures de renforcement de la souveraineté nationale prouve l’engagement des autorités maliennes de la transition pour le bien-être des Maliens.

Cette visite du président Goïta, dans la 1re région administrative du Mali, restera gravée dans les annales si nous savons tout l’engagement pris par le Colonel Assimi Goita, pour le développement social, économique et sanitaire de la région de Kayes en particulier, et le Mali en général.

Au cours de cette visite, le chef de l’État a effectué la pose de la première pierre du deuxième lycée public de Kayes, dans la commune de Kindiya. Cette infrastructure scolaire permettra à plusieurs enfants de la région de la première région de poursuivre leurs études auprès de leur famille dans de meilleures conditions.

Un nouveau centre de dialyse 

Outre, le Colonel Goïta a effectué la coupure du ruban symbolique du tout nouveau centre de dialyse de l’hôpital Fousseyni Daou de Kayes. Ce Centre, construit dans le cadre de son initiative des œuvres sociales, issu des 2/3 de son fonds de souveraineté, permettra d’alléger la souffrance des milliers de patients hémodialyses et d’optimiser leur prise en charge sanitaire.

Au cours de cette visite à Kayes, le Chef de l’État a annoncé plusieurs activités phares, pour le bien-être du peuple malien. Il s’agit notamment de la construction de 13 nouveaux lycées, dont deux lycées d’excellence, la construction d’un nouveau Stade à Tombouctou et la rénovation de ceux de Kayes, Sikasso et Mopti. Il a également annoncé la construction de 5 universités à travers le pays, notamment à Kayes, Tombouctou, Gao, Sikasso et Bandiagara. 

Bakary Fomba, envoyé spécial à Kayes 

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Le président Goita promulgue la nouvelle Constitution
ActuPolitique

Validation de la nouvelle Constitution : « […] Il n’est nullement question de victoire d’un groupe sur un autre », dixit le président Goita

by Chiencoro 23 juillet 2023
written by Chiencoro 2 minutes read

La cour constitutionnelle du Mali a validé, le 21 juillet 2023, la nouvelle constitution de la République du Mali. Le président de la transition a promulgué le texte constitutionnel, le 22 juillet 2023. Ce qui signe le départ pour la 4e République. 

Enfin, le Mali fait son entrée dans la IVe république après plusieurs tentatives infructueuses sous les régimes précédents. Le 21 juillet dernier, la Cour constitutionnelle a proclamé les résultats définitifs des scrutins référendaires du 11 et du 18 juin 2023. Après des décomptes par bureau de vote, avoir opéré des rectifications matérielles, procédé à des annulations et à des redressements, la Cour Constitutionnelle du Mali a « déclaré adopté par le Peuple Souverain du Mali le Projet de Constitution », avec un résultat de 96,91 % pour le Oui et 3,09 %. 

« À présent que le peuple s’est prononcé, il n’est nullement question de victoire d’un groupe sur un autre », a indiqué le président de la transition dans une adresse à la nation, le 22 juillet dernier. Selon le colonel Goita, ce chiffre est la preuve indiscutable de la détermination du peuple malien d’aller sur de nouvelles bases plus prometteuses. 

Procédant, le 22 juillet 2023, soit le lendemain de la proclamation des résultats définitifs, à la promulgation de la nouvelle Constitution, par la signature du texte constitutionnel, le chef de l’État a rappelé aux Maliens que cette signature est « l’aboutissement d’un processus historique durant lequel le peuple malien a montré sa grande maturité et son sens élevé de la responsabilité ». 

Les conditions de la croissance économique

Cette promulgation qui ouvre la voie à la 4e République du Mali n’a nullement pour objectif de « renier l’histoire politique et institutionnelle du Mali ». Il s’agit plutôt de la volonté affirmée d’effectuer « un saut qualitatif en vue d’atteindre les objectifs de la refondation, formulés par les Maliens au cours des Assises nationales de la refondation ».

Cette nouvelle constitution pose donc les « bases d’un système démocratique qui se nourrit d’une vision endogène et sociale tout en s’enrichissant des apports extérieurs », a indiqué le président de la transition. Ce faisant, le peuple malien a fait la preuve que « nous pouvons moderniser notre État sans nous renier ». 

Le président de la transition rassure donc les Maliens que dans ce nouveau Mali, il sera question de bâtir une économie forte au service de la satisfaction des besoins. Les conditions de cette croissance économique seront mises en place et seront fondées sur les technologies nouvelles et les usines de transformation des produits et ressources locaux tout en tenant compte des opportunités de la transition énergétique, a-t-il expliqué. 

Chiencoro Diarra 

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Voyages à Kayes
ActuAnalyses

Visite d’Assimi Goita à Kayes : en quoi est-elle si importante ?

by Chiencoro 22 juillet 2023
written by Chiencoro 4 minutes read

Dans le cadre de son engagement au profit du bien-être des populations maliennes, le président de la transition est attendu à Kayes, le dimanche 23 juillet 2023. Il devra relancer des secteurs économiques viables de la 1re région.

Après Mopti (2021), Koutiala (2022), Koulikoro (2022), Nioro (2022) et Ségou (2023), le président malien de la transition est attendu à Kayes, pour sa énième sortie à l’intérieur du pays. Demain dimanche, 23 juillet 2023, il procédera au lancement des travaux de bitumage de la route Kayes-Sandaré ainsi que de la pose de la première pierre du lycée public de Kayes. Il est également question de la relance du trafic ferroviaire. Le point commun de toutes ces activités est l’émergence économique de la 1re région administrative du Mali. Une région dont les populations dépendent grandement du trafic ferroviaire et du tronçon qui la relie à la capitale malienne, Bamako. 

Emergence économique

Ces travaux dans la 1re région sont une preuve palpable de l’attachement du président de la transition, le colonel Assimi Goita, à ses engagements pris devant le peuple malien. Il a d’ailleurs l’habitude de dire que de la sécurité dépendent tous les autres secteurs de la vie d’une nation. C’est pourquoi depuis son arrivée au pouvoir, il a fait de la sécurité sa priorité numéro 1. Ce qui s’est traduit par plusieurs achats d’équipements militaires au profit des forces armées maliennes de défense et de sécurité. Cette montée en puissance de l’armée a été vite constatée par le retour de la sécurité et de la stabilité dans le pays. 

La souveraineté dans le domaine sécuritaire doit être accompagnée par la souveraineté économique du pays, à travers notamment la pose des jalons de l’émergence économique du pays. C’est ce qui explique la relance du chemin de fer, de la Compagnie malienne des textiles (COMATEX) et de l’Usine malienne des produits pharmaceutiques (UMPP), de la pose de la 1re pierre du Centre national de robotique, de la réforme du secteur minier qui s’est traduit lors du récent remaniement ministériel par le détachement du ministère des Mines de celui de l’Énergie et de l’Eau. 

Le respect de la nouvelle vision du Chef de l’Etat

Pour le bien-être des Maliens et le respect de la volonté du peuple malien, les autorités de la transition n’ont pas manqué à engager des réformes profondes de l’État, dont la valorisation des légitimités traditionnelles et coutumières, la souveraineté dans le domaine sécuritaire et diplomatique ainsi que l’élaboration d’une nouvelle Constitution, dont le « Oui » a emporté lors des résultats définitifs proclamés par la Cour constitutionnelle, qui a validé les provisoires de l’Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE), en vue d’asseoir les jalons du Mali Kura.

Cette visite du colonel Assimi Goita à Kayes est en droite ligne avec sa vision qui se décline en trois principes : le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques et du choix des partenaires opérés par le Mali et la prise en compte des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises. Le respect de ces principes exige un véritable travail en vue de redonner à ce pays d’Afrique de l’Ouest sa souveraineté dans tous les secteurs. D’où la reprise timide des travaux de reconstruction des routes, qui désenclavent les zones reculées et assurent l’émergence économique de tout le pays. C’est dans cette dynamique également qu’il faut placer la visite annoncée du chef de l’État à St. Pétersbourg où il prendra part au sommet Russie-Afrique ainsi qu’au forum économique de la jeunesse. 

Le président des Maliens

Dans le cadre de l’assistance humanitaire, le président de la transition a beaucoup fait pour la 1re région du Mali, à travers ses œuvres sociales, déduites des 2\3 de son fonds de souveraineté. Plusieurs forages ont été installés, des tonnes de vivres distribuées et moult ambulances remises aux Centres de santé de référence (CSREF) de la région. 

Cette visite à Kayes est, encore une fois de plus, la preuve que le président de la transition n’oublie aucun Malien, quel que soit la région où il habite. Il ne manque jamais d’occasion pour prouver qu’il est au service des Maliens. 

Chiencoro Diarra

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Armes légères et de petit calibre
AnalysesSécurité

L’Afrique de l’Ouest confrontée à une crise des armes légères : pourquoi certains pays parviennent-ils mieux à la gérer que d’autres ?

by Sahel Tribune 17 juillet 2023
written by Sahel Tribune 6 minutes read

Les recherches ont montré qu’à l’échelle mondiale, les armes légères augmentent la probabilité, l’intensité et la durée des conflits.

Les armes légères et de petit calibre sont responsables de la plupart des décès liés aux conflits sur le continent africain. On estime que 100 millions d’armes légères circulent en Afrique. Environ 8 millions sont entre les mains d’acteurs non étatiques en Afrique de l’Ouest.

En 1998, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a établi le premier moratoire au monde sur les armes légères et de petit calibre. Il est devenu une convention juridiquement contraignante en 2006.

Dans un récent article, j’ai évalué la manière dont les membres de la CEDEAO ont appliqué la convention sur les armes légères et de petit calibre. Le respect de la convention varie d’un pays à l’autre et l’article s’intéresse à la légitimité politique nationale pour expliquer ces différences.

J’ai utilisé les études de cas du Ghana et de la Côte d’Ivoire pour appuyer cette explication.

L’étude a révélé que la légitimité politique nationale était primordiale pour une application et un respect efficaces. La légitimité influence le comportement des États et des groupes nationaux. Un manque de légitimité peut conduire à des achats illégaux d’armes légères et de petit calibre.

Les résultats suggèrent que la légitimité politique est importante pour la capacité des États à mettre en œuvre des accords de sécurité collective tels que celui sur les armes légères et de petit calibre. Les membres de la CEDEAO qui ont des problèmes de légitimité doivent être soutenus dans la mise en œuvre, car ils ne peuvent pas le faire individuellement.

La légitimité de l’État comme facteur de différenciation

Lorsqu’un État est considéré comme légitime, c’est parce que ceux qui détiennent le pouvoir l’ont obtenu par des moyens largement acceptés et l’exercent de façon légitime. Un État légitime est légal et a le pouvoir de donner des ordres. Les citoyens leur obéissent parce que les dirigeants ont une autorité morale. La légitimité d’un État passe par l’intégrité des élections le degré d’adhésion des populations envers les gouvernements qui les représentent.

Lorsqu’un État n’agit pas de manière légitime, il s’ensuit une opposition politique organisée et des luttes armées soutenues ou des insurrections. Lorsqu’un gouvernement ne bénéficie pas d’un soutien populaire, il recourt à des tactiques d’intimidation, comme l’obtention illégale d’armes légères et de petit calibre, pour gouverner.

J’ai examiné les tendances de la Côte d’Ivoire et du Ghana en matière de respect des règles et le rôle de la légitimité de l’État. Ces pays sont voisins et ont de nombreux points communs, mais ils diffèrent sur deux points : leur légitimité nationale et leur bilan en matière de mise en œuvre de la convention sur les armes légères de la région.

J’ai évalué le respect de la convention en examinant les mesures prises par les pays pour lutter contre la production et la possession illégales d’armes.

Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire est l’un des pays qui a le plus violé les conventions sur les armes légères.

Par exemple, entre 2000 et 2011, le gouvernement de Laurent Gbagbo a acheté des armes de manière éhontée en utilisant des documents illégaux. Les experts en armement des Nations unies ont découvert de vastes quantités de munitions et d’armes que le gouvernement de Gbagbo avait achetées illégalement. Une société liée à des personnes nommées par Gbagbo a illégalement vendu au gouvernement des armes d’une valeur de 16,3 millions de dollars.

Les achats légaux ont également augmenté brusquement, représentant plus de 50 % des armes légères importées dans la région pour la seule année 2003.

Le non-respect de ces règles par le gouvernement de Gbagbo correspondait à des problèmes de légitimité interne. Les crises de légitimité liées aux processus électoraux ont provoqué les première et deuxième guerres civiles ivoiriennes entre 2002 et 2011, augmentant la demande d’armes légères. Gbagbo, sous le contrôle duquel le régime de la convention sur les armes légères a été mis en place, a choisi de ne pas l’appliquer en raison de sa faible légitimité politique.

L’affaiblissement de la légitimité politique en Côte d’Ivoire a fait dévier le respect de la convention en détournant l’attention de Gbagbo et en réorientant l’énergie de l’opposition vers la conquête du pouvoir politique, qui nécessite davantage d’armes.

Gbagbo a contesté les résultats des élections de 2010, remportées par Alassane Ouattara. Il a acheté plus d’armes illégalement pour s’accrocher au pouvoir politique. En réponse, les combattants de Ouattara ont lancé une offensive militaire pour chasser Gbagbo du pouvoir.

Les combattants de Ouattara ont sollicité des armes légères illicites auprès de fournisseurs étrangers et des voisins. Lorsque les forces loyales à Ouattara sont sorties victorieuses, les rebelles élevés au rang de commandement militaire ont utilisé des armes illégales, tandis que les troupes loyales à Gbagbo ont combattu l’État à partir de bases situées au Liberia.

En Côte d’Ivoire, l’illégitimité politique s’est transformée en violence territoriale, mettant à mal le respect des règles par le pays.

Ghana

Au Ghana, il n’existe aucune preuve connue de l’achat illégal d’armes par les autorités ghanéennes ou des groupes organisés. Mon argument est que cela est dû à la légitimité relativement forte de l’État et de ses institutions.

Certains Russes et Ukrainiens auraient enregistré des sociétés écrans au Ghana et ont tenté d’utiliser des en-tête falsifiés des ministères ghanéens de la Défense et des Affaires étrangères pour vendre des armes en 2003. Ces tentatives ont toutefois été déjouées.

Depuis qu’il a adhéré à la convention de la CEDEAO, le Ghana a connu une stabilité politique accrue et une consolidation démocratique. La légitimité relative de l’État ghanéen repose sur la volonté de l’élite de réguler la concurrence pour le pouvoir politique.

La gestion consensuelle et efficace des différences sociales et des processus électoraux peut expliquer l’absence de crise de légitimité de l’État. La stabilité relative du Ghana minimise le recours aux armes.

Bien que le Ghana ait connu un taux de conformité élevé au niveau national, le pays dispose d’un marché artisanal des armes très développé. Les gens fabriquent des armes au Ghana et les vendent à des acheteurs dans d’autres pays où la légitimité de l’État a été remise en question.

Conclusion

En Côte d’Ivoire, les problèmes de légitimité interne ont alimenté les comportements de recherche d’armes légères et de petit calibre par des groupes étatiques et non étatiques. Au Ghana, l’application de la convention sur les armes s’est avérée plus efficace en raison de la légitimité nationale du pays.

Les résultats suggèrent que dans les régions troublées comme la zone de la CEDEAO, les caractéristiques nationales de l’État ont une incidence sur l’application des régimes de sécurité collective au niveau de l’État et, au niveau régional, sur leur succès global.

Daniel Banini, Researcher and analyst, Eastern Illinois University

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

The Conversation
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