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Le général Abdourahamane Tiani
ActuPolitique

Coup d’État au Niger : le CNSP annone la suspension de la Constitution et la dissolution des institutions 

by Sahel Tribune 29 juillet 2023
written by Sahel Tribune 1 minutes read

Suite au coup de force du mercredi 26 juillet 2023, qui a mis fin au régime de Mohamed Bazoum, les militaires, réunis autour du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), annoncent la suspension de la Constitution nigérienne et la dissolution des institutions. Le général Abdourahamane Tiani, chef du CNSP, a été proclamé comme le nouveau chef de l’État.

Par ailleurs, le président du CNSP exerce « l’ensemble des pouvoirs législatifs et exécutifs » en attendant le « retour à l’ordre constitutionnel normal », lit-on dans un communiqué des nouveaux maitres du Niger.

Les membres du CNSP justifient ce coup d’État par la « dégradation de la situation sécuritaire » dans le pays. « L’approche sécuritaire actuelle n’a pas permis de sécuriser notre pays », a lancé vendredi dernier dans un discours télévisé le général Tiani. Dans la même lancée, a-t-il ajouté, « les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes des Nigériens ».

Tout en réitérant la volonté du CNSP de « respecter tous les engagements internationaux souscrits par le Niger », le général Tiani appelle ses compatriotes à la « sérénité, au calme, à la vigilance et à un sursaut patriotique » en vue de « relever » les multiples défis auxquels le Niger fait face. Il s’agit notamment des défis « sécuritaires, économiques et sociaux ».

Suite à ce coup d’État, qui fait pourtant penser à ceux qui ont eu lieu au Mali, en Guinée et au Burkina Faso, ces dernières années, plusieurs organisations et regroupements tant régionaux qu’internationaux ont appelé à la libération du président déchu et menacent de suspendre leurs aides au pays.

La Rédaction

29 juillet 2023 0 comments
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Le capitaine Ibrahim Traoré
ActuSécurité

Relations Burkina Faso-Niger : « On espère qu’avec la nouvelle donne, on pourra se soutenir », dixit le capitaine Ibrahim Traoré

by Chiencoro 29 juillet 2023
written by Chiencoro 2 minutes read

Le président de la Fédération de Russie a rencontré, ce samedi 29 juillet 2023, le président de la transition de la République du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, au palais de Constantin. Le président du Faso se dit prêt à soutenir les militaires au pouvoir au Niger, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. 

Le Burkina Faso tend déjà la main au Niger, après le coup d’État dans ce pays ouest-africain, le 26 juillet 2023, et qui a renversé Mohamed Bazoum. Lors de sa rencontre avec le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, le président burkinabè de la transition n’est pas allé avec le dos de la cuillère. 

Coopération dans la lutte contre le terrorisme 

Parlant des difficultés dans la sécurisation de la zone des trois frontières (Mali, Burkina Faso et Niger), le capitaine Ibrahim Traoré rassure que son pays n’hésitera pas à soutenir la nouvelle administration nigérienne « tant que nous aurons les mêmes orientations », à savoir travailler pour un monde multipolaire et l’accession à la souveraineté à travers le changement de partenaire.  

Depuis l’arrivée des autorités de la transition, le Burkina Faso s’est tourné vers son allié historique, la Russie, tout en conduisant à la porte son ancien partenaire, la France, qui se trouve encore être le partenaire privilégié du Niger. Cela pose de sérieux problèmes, déplore le président du Faso, dans la coopération des deux États dans le cadre de la lutte acharnée qu’ils mènent contre le terrorisme, aux côtés du voisin malien. « On espère qu’avec la nouvelle donne, on pourra se soutenir », souhaite le capitaine Ibrahim Traoré. 

Cette prise de pouvoir au Niger, souligne le chef d’État du Faso, affecte les autres pays de la sous-région, en ce sens que le Mali et le Burkina Faso sont pointés du doigt par des Chefs d’État, comme responsable de toutes ces situations dans la région ouest-africaine. Le capitaine Ibrahim Traoré sollicite donc l’accompagnement de la Russie afin de relever les défis. 

Reprise des relations diplomatiques 

Pour le renforcement de la coopération entre le Burkina Faso et la Fédération de la Russie, le patron du Kremlin a souhaité la reprise des activités de l’ambassade de Russie, qui a été fermée en 1992. Ce qui « donnera une impulsion supplémentaire au développement de nos relations », a indiqué le président Poutine. 

Il convient de noter que c’est la mission diplomatique russe à Abidjan qui s’occupe des relations diplomatiques russo-burkinabè depuis la fermeture de l’ambassade russe à Ouagadougou.

Le capitaine Ibrahim rassure que cette reprise se fera dans les meilleurs délais.

Chiencoro Diarra 

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Vladimir Poutine, président de la fédération de Russie
Actu

2e Forum économique et humanitaire : la Russie assure un système de paiement transfrontalier indépendamment de certains systèmes « occidentaux existants et imposants »

by Mohamed Camara 29 juillet 2023
written by Mohamed Camara 4 minutes read

Dans son allocution d’ouverture du 2e Sommet économique et humanitaire Russie-Afrique, le 27 juillet dernier, le président russe, Vladimir Poutine s’est réjoui des liens commerciaux et économiques entre la Russie et le continent durant ces dernières années. Pour accroitre ces liens, il a annoncé un vaste chantier d’investissement russe sur le continent. Énergie, agriculture, finance, hydrocarbure, assurance et beaucoup d’autres secteurs sont évoqués par le patron du Kremlin pour faire de l’Afrique le partenaire idéal pour la Fédération de Russie. 

Le chiffre d’affaires commercial russo-africain a atteint 18 milliards de dollars l’année dernière, selon les précisions de Poutine. Ce qui schématise « des résultats évidents » du dernier Sommet Russie-Afrique à Sotchi, en 2019.

« Je suis sûr qu’ensemble, nous pourrons augmenter le commerce de manière plus radicale […]. Et soit dit en passant, rien qu’au premier semestre de cette année, le volume des opérations d’exportation et d’importation avec les pays africains a augmenté de plus d’un tiers » précise le président russe. 

Sécurité alimentaire

La structuration du chiffre d’affaires semble aussi en bon état. Plus de 50 % des approvisionnements russes dans le continent sont des machines et des équipements, des produits chimiques et des denrées alimentaires, note-t-il.

Dans le cadre de la sécurité alimentaire, le président russe espère maintenir la chaine d’approvisionnement. Ce qui est important pour le développement socio-économique et la stabilité politique. Il insiste d’accorder une attention particulière à l’approvisionnement en blé, en orge, en maïs et en autres céréales à ses amis africains, y compris en tant qu’aide humanitaire par le Programme des Nations-Unies. 

« Les chiffres parlent d’eux-mêmes, l’année dernière, le commerce des produits agricoles entre la Russie et les pays africains a augmenté de 10 % et s’est élevé à 6,7 milliards de dollars, et en janvier-juin de cette année il a déjà augmenté de 60 %. La Russie a exporté 11,5 millions de tonnes de céréales vers l’Afrique en 2022, et aux premiers six mois de cette année près de 10 millions de tonnes », indique-t-il. Cela malgré des sanctions « illégales imposées » aux exportations du pays. Ces sanctions compliquent, selon Poutine, l’approvisionnement en nourriture russe, le transport et la logistique, l’assurance et le paiement bancaire. 

Fourniture gratuite de céréales à six pays africains

Dans son discours d’ouverture de ce sommet à Saint Petersburg, le chef du Kremlin a annoncé la fourniture gratuite de céréales à six pays africains dans les trois à quatre prochains mois. 

Il s’agit bien du Burkina Faso, de l’Érythrée, du Mali, de la République centrafricaine, de la Somalie, et du Zimbabwe, qui recevront de « 250 000 à 700 000 tonnes de céréales, nous fournirons la livraison gratuite de ces produits aux consommateurs », précise-t-il.

À côté de l’approvisionnement de céréales, la Russie compte également déployer ses ailes dans le secteur énergétique et technologique. Pour cela, le pays est prêt à partager son expertise dans le domaine de la production agricole avec les pays africains, afin d’aider à introduire les technologies les plus avancées.

De grandes installations électriques  

La Fédération de Russie entend également coopérer avec les pays africains dans le domaine énergétique. Selon Poutine, cette coopération est basée sur une riche expérience, qui est illustrée par des initiatives des experts soviétiques en Angola, en Égypte et en Éthiopie. Pour lui, ces experts soviétiques ont conçu de grandes installations électriques dans ces pays énumérés et dans d’autres pays du continent d’une capacité totale de 4,6 gigawatts depuis de nombreuses années. 

Le patron du Kremlin a saisi cette occasion pour dévoiler le contenu de 30 projets énergétiques prometteurs avec la participation russe dans 16 pays africains qui sont actuellement en cours de développement. Ces nouveaux projets mutuellement bénéfiques visent à répondre aux besoins croissants en carburant et en capacité de production des économies africaines, à faire en sorte que les Africains aient accès à des sources d’énergie peu couteuses, fiables, durables et respectueuses de l’environnement.

Connecter les institutions bancaires

Cette coopération entre la Russie et les États africains devra aller plus et s’étendre à d’autres domaines, tels que le secteur industriel, financier. Aussi elle travaillera avec les pays africains en vue de développer leur infrastructure financière. 

Pour connecter les institutions bancaires au système de communication financière établie en Russie. Un système qui permet les paiements transfrontaliers indépendamment de « certains systèmes occidentaux existants et imposants », dit-il. « Cela contribuera à améliorer la durabilité, la prévisibilité et la sécurité des échanges commerciaux mutuels » rassure le patron du Kremlin. 

Mohamed Camara      

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Participation au sommet Russie-Afrique
ActuAnalyses

[Tribune] Le 2e Sommet Russie-Afrique consacre le principe d’une participation limitée aux seuls États du continent reconnus par l’ONU 

by Sahel Tribune 29 juillet 2023
written by Sahel Tribune 3 minutes read

En invitant solennellement à son sommet, pour la deuxième fois consécutive, les seuls États africains qui jouissent d’une reconnaissance officielle de sa part, la Russie consacre de manière irréversible le principe d’une participation limitée aux pays africains reconnus par les Nations Unies.

 En effet, la Russie a invité tous les États africains avec lesquels elle entretient des relations bilatérales, et qui sont reconnus par l’ONU, et ce, malgré la pression qu’auraient exercée certains pays, comme l’Afrique du Sud et l’Algérie, en abusant de leur amitié avec Moscou pour imposer une quelconque participation du « polisario » à ce sommet.

La décision russe, adoptée souverainement pour la deuxième fois consécutive, n’est donc pas une prise de position dictée dans l’urgence du moment pour les besoins de l’évènement en question. Elle s’entend désormais comme un principe, qui ne souffre d’aucune ambigüité, d’une participation restreinte aux États africains reconnus par l’ONU, entouré de toutes les garanties juridiques et diplomatiques qui président à l’organisation de ce sommet et au-delà. 

Quatre déclarations et un plan d’action

En témoigne l’ensemble des documents qui ont été adoptés à l’issue de ce sommet, notamment les quatre déclarations et le plan d’action, qui consacrent de manière claire et sans équivoque, le format de participation. 

D’ailleurs, le paragraphe introductif de l’ensemble de ces documents officiels reprend la formulation suivante : « Nous Chefs d’État et de gouvernement de la Fédération de Russie et des États africains reconnus par l’Organisation des Nations Unies (ci-après dénommés la Fédération de Russie et les États africains) et représentants de l’Union africaine et des organisations leaders d’intégration de l’Afrique ».

Ce principe ainsi consacré de manière solennelle dans les documents officiels du travail de cette grand-messe russo-africaine a établi, de manière claire et définitive, que seuls les 54 États membres de l’Union africaine reconnus par l’ONU sont membres de ce sommet.

La décision adoptée par la Russie tranche, de manière décisive et sans équivoque, avec celle qu’avait adoptée l’Union européenne qui, sous la présidence française, avait, en violation de la légalité internationale, invité le chef du « polisario » au Sommet UE-UA qui s’était tenu à Bruxelles en février 2022.

La Russie a respecté les engagements pris 

D’ailleurs, la présence contestée et contestable du chef de la milice du « polisario » avait entamé le sérieux de cette fameuse réunion et suscité gêne et réprobation de nombreux pays présents, outrés par le fait que l’UE a toléré la participation de cet individu poursuivi par plusieurs instances judiciaires européennes pour crimes de guerre et pour violation des droits de l’Homme.

Ainsi, l’UE, qui considère le Maroc comme un partenaire stratégique et privilégié, s’est laissé infliger un intrus bien encombrant. Bien que ni ses institutions ni ses États membres ne reconnaissent ce dernier, l’UE s’est paradoxalement montrée consentante en offrant, lors du sommet de Bruxelles, un strapontin à un criminel notoire, qui a dénoncé l’accord du cessez-le-feu signé sous l’égide de l’ONU et menace la sécurité du Maroc, au-delà, la paix et la stabilité dans le voisinage immédiat de l’UE.

Jalouse de l’intégrité territoriale de ses États membres face aux poussées séparatistes qui n’en épargne presque aucun, l’UE devrait l’être tout autant de la sécurité et de la stabilité du Maroc, qu’elle considère — à juste titre — comme un partenaire stratégique et privilégié. C’est dire que la fermeté et l’intransigeance sur les questions de principe sont un choix qui paye. Plusieurs partenaires du Maroc ont fait ce choix. La Russie, qui a franchi le pas dès 2019, persiste et signe à présent, en respectant les engagements pris.

Correspondance particulière 

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MALI-RUSSIE 03-13
ActuPolitique

2e Sommet Russie-Afrique : le message fort du Colonel Assimi Goïta

by Bakary FOMBA 28 juillet 2023
written by Bakary FOMBA 2 minutes read

En mage du 2e Forum économique et humanitaire Russie-Afrique, le président de la transition du Mali, le Colonel Assimi Goïta, a pris la parole ce vendredi 28 juillet 2023, à Saint-Pétersbourg. Entouré du président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine et de plusieurs de ses homologues africains, le président Goïta a livré un message fort afin qu’il y ait un ordre international fondé sur des règles « justes et équitables ». En tant que membre des Nations Unies, le Mali reste « attaché à la coopération internationale, au multilatéralisme et à un ordre international fondé sur des règles justes et équitables », a-t-il laissé entendre.

Dans un monde où le droit international devient de plus en plus menacé, le Colonel Goïta invite les membres des Nations Unies au respect des « valeurs et principes fondamentaux du droit international ». Il s’agit pour lui d’agir de « manière à protéger et à faire respecter la Charte des Nations Unies ». Ce qui explique d’ailleurs le soutien du Mali à « l’initiative de la Russie appelant à un nouveau consensus pour défendre les buts et principes de la Charte », a-t-il expliqué.

S’adapter au monde multipolaire

Pour le chef de l’État malien, la multiplication des crises et des conflits en dépit de l’implication de la communauté internationale « plaide pour une nouvelle architecture de la sécurité internationale ». Toute chose qui passera forcément par une « réforme du Conseil de Sécurité de l’ONU ». « Notre organisation commune doit s’adapter au monde multipolaire afin de conserver toute sa crédibilité », a-t-il indiqué. À en croire le Colonel Goïta, l’instrumentalisation et la politisation de la question des Droits de l’homme doivent cesser, de même que le système de deux poids, deux mesures.

Tout en évoquant la nécessité de l’élargissement du Conseil de Sécurité qui constitue aujourd’hui un point majeur à l’ordre du jour de la réforme du système des Nations unies, le président de la transition malienne appelle à prendre en compte la proposition de l’Union africaine, qui réclame seulement deux sièges permanents pour l’Afrique. Car, pour lui, ce 2e Sommet Russie-Afrique constitue une opportunité de « tracer ensemble les contours d’un espace commun de prospérité, de stabilité et de sécurité ». Mais tout cela doit se baser sur des principes de respect mutuel, des relations d’égal à égal et des intérêts partagés au bénéfice des populations, a-t-il précisé.

Bakary Fomba

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Le président Assimi Goita au Sommet Russie-Afrique
A la UnePolitique

Sommet Russie-Afrique : face à la « situation économique mondiale inquiétante », des « motifs d’espoir » existent 

by Chiencoro 28 juillet 2023
written by Chiencoro 3 minutes read

Le deuxième sommet Russie-Afrique a débuté, le 27 juillet 2023, à Saint-Pétersbourg. Plusieurs pays africains prennent part à ce rendez-vous intercontinental, dont le Mali. Ce vendredi 28 juillet 2023, le président malien de la transition, le colonel Assimi Goita a pris la parole devant ses pairs pour livrer un message sur la nécessité d’ouverture du monde et la coopération russo-africaine. 

Face à une « situation économique mondiale inquiétante », avec une économie au bord de la récession en 2023, le président Goita estime qu’il existe des motifs d’espoir. « Les pays des BRICS se hissent au premier rang de l’économie mondiale et constituent des réponses fiables pour le continent, sans contrepartie hypothéquant le développement de notre continent et l’épanouissement de nos populations », a-t-il déclaré. 

photo de famille
Les chefs d’Etat africains lors du deuxième sommet Russie-Afrique, le 28 juillet 2023, à Saint-Pétersbourg. Kremlin

Un monde d’ouverture et de pragmatisme 

Le Mali, tout en soutenant les BRICS, estime que cette initiative constitue « un réel espoir de soustraire nos pays d’un ordre international fondé sur la domination et la marginalisation ». Selon le président Goita, le Mali soutient des initiatives telles que « créer une banque de développement pour le financement des infrastructures ou encore, offrir de nouveaux mécanismes et moyens de paiement internationaux ».

Le président malien de la transition a donc prôné pour l’ouverture du monde en vue de lutter plus efficacement contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique. Le Mali salue à cet effet « l’accord international sur l’exportation des céréales » et appelle les autres parties prenantes à « lever les entraves liées aux exportations de céréales à destination du continent africain ». Ce pays d’Afrique de l’Ouest, se battant depuis deux ans pour sa souveraineté retrouvée, lance un appel aux médiations internationales à « plus d’ouverture et de pragmatisme en vue de poursuivre et renforcer les efforts pour un règlement pacifique de la crise » russo-ukrainienne.

Le président Assimi Goita ne fait aucun doute que le destin des peuples africains et russes est lié. Une interdépendance qui exige surtout une réponse « collective et appropriée aux défis auxquels nous devons faire ensemble face », a affirmé le président malien de la transition. 

Construire un nouvel espace commun 

Depuis des décennies, la région du Sahel, dont fait partie le Mali, est victime d’une crise multidimensionnelle. Résultante de l’intervention de l’OTAN en Libye, a expliqué le chef de l’État avant de souligner la vulnérabilité des populations africaines « confrontées aux effets combinés des facteurs sécuritaires, socio-politiques, économiques, climatiques, environnementaux et récemment sanitaires liés à la pandémie de la COVID 19 ». 

Le sommet Russie-Afrique, qui a lieu le lendemain du forum économique et humanitaire, est l’opportunité de « tracer ensemble les contours d’un espace commun de prospérité, de stabilité et de sécurité ». Un cadre rénové qui sera élaboré sur la base des « principes de respect mutuel, des relations d’égal à égal et des intérêts partagés au bénéfice de nos populations ».

Chiencoro Diarra 

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Vladimir Poutine, président de la fédération de Russie
Actu

2e forum économique et humanitaire : les pays africains appellent à une « coexistence pacifique entre la Russie et l’Ukraine »

by Chiencoro 28 juillet 2023
written by Chiencoro 3 minutes read

Le deuxième forum économique et humanitaire Russie-Afrique s’est ouvert, le 27 juillet 2023, à Saint-Pétersbourg, en Russie. Plusieurs chefs d’État africains ont effectué le déplacement à ce grand rendez-vous avec l’une des grandes puissances du monde en vue de discuter des perspectives, de l’essence et des principales orientations de la coopération russo-africaine dans le contexte de la transformation de l’ordre mondial. La question ukrainienne s’est invitée dans les discussions. 

La Fédération de Russie est en mesure de remplacer « le grain ukrainien à la fois sur une base commerciale et sous la forme d’une assistance gratuite aux pays les plus nécessiteux d’Afrique », a rassuré le patron du Kremlin lors de la session plénière du Forum. La Russie est prête dans les trois à quatre prochains mois, à « fournir gratuitement au Burkina Faso, au Zimbabwe, au Mali, à la Somalie, à la République centrafricaine, à l’Érythrée 25 000 à 50 000 tonnes de céréales ».

Le paradoxe dans l’accord sur les céréales 

Les chiffres sont assez parlants en termes d’exportation russe et ukrainienne vers l’Afrique. En 2022, précise le président Poutine, l’Ukraine a produit environ 55 millions de tonnes de céréales et ses exportations se sont chiffrées à 47 millions de tonnes, dont 17 millions de tonnes de blé. Alors qu’au même moment, la Russie a produit 156 millions de tonnes de céréales en 2022 et exporté 60 millions de tonnes, dont 48 millions de tonnes de blé. « La part de la Russie sur le marché mondial du blé est de 20 %, l’Ukraine est inférieure à cinq », a indiqué le patron du kremlin. 

Vladimir Poutine a saisi l’occasion pour évoquer le paradoxe dans l’accord céréalier scelléavec la participation du Secrétariat de l’ONU. Un accord qui visait, selon ses précisions, initialement à assurer la sécurité alimentaire mondiale, à réduire les menaces de la faim et à aider les pays les plus pauvres, y compris en Afrique. 

Selon les explications du président Poutine, « les pays occidentaux entravent l’approvisionnement en céréales et en engrais, et d’autre part […] nous accusent hypocritement de la situation de crise actuelle sur le marché mondial de l’alimentation ». 

La résolution de la crise russo-ukrainienne sauvera des vies

Malgré tout, les pays africains estiment que la suspension de la transaction sur le grain peut avoir un certain impact sur la coopération entre la Russie et le continent africain. « La Russie travaille en étroite collaboration avec nous et fait beaucoup [pour résoudre] les problèmes liés aux céréales et au problème alimentaire », a déclaré Azali Assoumani, président de l’Union africaine. Il précise que « plus de 1,9 million de tonnes ont été fournies par la Russie, et le montant des approvisionnements a dépassé trois-milliards de dollars ».

Toutefois, les pays africains précisent que la résolution de la crise russo-ukrainienne « sauvera la vie d’un grand nombre de personnes qui dépendent de l’approvisionnement alimentaire ». Le président de la République des Comores exhorte donc tous les participants au processus avec une grande demande : « faciliter la livraison de céréales ukrainiennes et russes dans nos pays ».

« L’Afrique a le droit de participer […] à la prise de décision »

Pour l’Afrique, il est nécessaire aujourd’hui « de lutter pour une paix durable entre la Russie et l’Ukraine ». L’Union africaine réitère son « appel à la coexistence pacifique entre la Russie et l’Ukraine, entre les peuples fraternels, entre les peuples voisins […] Aujourd’hui, nous nous battons pour un monde multilatéral et multipolaire ». 

Les Africains se disent particulièrement conscients qu’aujourd’hui que « le système international doit être réformé, en particulier le système des Nations Unies. Par conséquent, l’Afrique, bien sûr, a le droit de participer activement à la prise de décision, en particulier parmi les membres permanents du Conseil de sécurité ».  

Chiencoro Diarra 

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