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Bamako
A la UneAnalyses

Chute de feu Ibrahim Boubacar Kéita : trois ans après, le Mali sur la voie de l’émergence et de la souveraineté

by Fousseni TOGOLA 18 août 2023
written by Fousseni TOGOLA 5 minutes read

Le Mali commémore le troisième anniversaire de la chute de feu Ibrahim Boubacar, après des mois de contestation dans les rues de Bamako et dans les capitales régionales voire dans la diaspora malienne. Un troisième anniversaire qu’il convient de placer sous le signe de l’émergence économique et de la souveraineté. 

En renversant le régime d’Ibrahim Kéita pour mettre le pays sur la voie de l’émergence et de la souveraineté, les cinq colonels, auteurs du putsch contre feu IBK ont prouvé au monde entier qu’avec le courage, la conviction, on vient à bout de tout, qu’on peut réussir tout ce que l’on entreprend. 

Du CNSP aux ANR

Ces jeunes militaires se sont présentés à un moment où tout semblait incertain, où un voile gris assombrissait l’avenir du pays en raison de la mainmise des corbeaux noirs qui voulaient détourner la lutte du peuple malien en leur faveur. Ces hommes en kakis, à la surprise de tous les observateurs avertis de la scène politique malienne, sont venus, après tant de mois d’incertitude occasionnée par des bouleversements sociaux et politiques, qui installaient le chaos un peu partout, pour sauver la mère patrie. Les sauveurs ont sauvé toute une nation en détresse contre les desseins machiavéliques de certains politiciens véreux et de certains partenaires qui profitaient de la misère d’un peuple meurtri. 

Trois ans après leur arrivée au pouvoir, les autorités maliennes ont su réécrire l’histoire de leur pays. Le Mali, riche de sa diversité culturelle et de son histoire héroïque, s’impose de plus en plus comme modèle dans la sous-région ouest-africaine voire dans toute l’Afrique. 

Le colonel Assimi Goita, le « bâtisseur, le patriote, l’incomparable », est venu parachever la lutte historique du peuple malien pour la souveraineté et le développement socio-économique. Depuis sa prise de fonction, le 7 juin 2021, le président de la transition a fait du retour de la sécurité sa priorité. Il a mis le peuple dans son droit le plus absolu, comme le veut la démocratie, en lui octroyant sa souveraineté pleine et entière. Cela s’est traduit tout d’abord par la tenue des Concertations nationales par le Comité national pour le salut du peuple (CNSP), durant les heures qui ont suivi le coup d’État du 18 aout 2020. 

Les 14 mesures de relance économique et sociale 

Des concertations qui se sont soldées par l’organisation et la tenue des Assises nationales de la refondation (ANR), en décembre 2021. Une rencontre au cours de laquelle les Maliens ont fait la mouture du Mali Kura. Le soubassement de ce Mali nouveau a donc été posé par la nouvelle Constitution, promulguée le 21 juillet 2023. Désormais le Mali vit sous la 4e République. 

Dans ce Mali Kura, les autorités maliennes de la transition travaillent d’arrache-pied, en plus de la souveraineté militaire, pour l’accession du pays à une véritable souveraineté économique. Ce qui se traduit par le lancement de plusieurs vastes chantiers pour la refondation politique et institutionnelle, voire diplomatique. Ce qui vaut aujourd’hui pour le Mali autant de respect sur la scène internationale. 

En seulement trois ans de règne, les autorités de la transition ont mis le Mali sur une nouvelle voie : celle de l’émergence économique et de la souveraineté nationale. Grâce aux 14 mesures du président de la transition pour la relance sociale et économique, le Mali compte aujourd’hui parmi les pays les plus forts économiquement et militairement, dans la sous-région. 

Tout ce qui était vu hier comme une utopie est aujourd’hui à l’ordre des acquis pour le pays. Les projets séparatistes contre le Mali croulent désormais comme un château de cartes. Les entreprises nationales relèvent de plus en plus la tête. Le pays profite davantage de ses richesses parce qu’il est désormais maitre de ses décisions, notamment grâce au nouveau Code minier et à la relance de la Compagnie malienne des textiles (COMATEX) ainsi que de l’Usine malienne des produits pharmaceutiques (UMPP). Avec aussi la relance du chemin de fer, les Maliens ont également vu un rêve de longue date se réaliser. 

Relance économique et assistance humanitaire 

Il faut aussi noter le projet de création de deux usines de filatures au profit de la Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT) ainsi que la construction de l’école malienne des mines. Ce n’est pas tout. Nous avons également le Centre national de robotique. Outre tous ces progrès, il convient de rappeler la rénovation de plusieurs salles de classe et l’annonce de la tenue des États généraux sur l’éducation. 

Comment parler de la transition Assimi Goita sans évoquer les œuvres sociales. Un projet de développement économique, social et sanitaire qui se réalise sur la base des 2/3 du fonds de souveraineté du chef de l’Etat. Une initiative d’assistance sociale et humanitaire grâce à laquelle des centaines de forages ont été installées partout dans le pays, des milliers de tonnes de céréales distribuées aux populations vulnérables, des centres de dialyse aménagés et dotés d’appareils de dialyse, des hôpitaux et centres de santé de référence dotés d’ambulances.  

En seulement trois ans de règne, les autorités de la transition ont réussi à mettre la barre plus haut que des prédécesseurs en dix ans de mandat. Désormais, trois principes guident l’action publique : le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques et des choix des partenaires opérés par le Mali, la prise en compte des intérêts vitaux du peuple malien dans les décisions prises. À travers ces réalisations gigantesques dans différents domaines, nous pouvons dire que le Mali se trouve désormais sur la voie de l’émergence et de la souveraineté.  

F. Togola 

18 août 2023 0 comments
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Tournée du Numéri'Car
Arts et Culture

Numéri’Car : l’atelier de décoration lancé au Conservatoire des Arts et Métiers Multimédia Balla Fasséké

by Issouf Koné 17 août 2023
written by Issouf Koné 2 minutes read

Dans le cadre du projet « Retisser la conversation », piloté par l’association Culture en partage et l’ONG APSN, un atelier de décoration du Numeri’Car a débuté le 07 août dernier au Conservatoire des Arts et Métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté. Retisser la conversation se tient grâce au financement de l’Union européenne.

Le projet « Retisser la conversation », c’est aussi le Numéri’Car. Il s’agit d’un bus équipé de casques VR qui voyagera à travers plusieurs localités du Mali. « Cette tournée nationale mobilisera des spectacles de danse, des jeux de marionnettes et du théâtre en plus de divers animations culturelles pour véhiculer des messages de paix et de vivre ensemble entre les différentes communautés du Mali », confient les initiateurs.

Numéri'Car
Atelier de décoration du Numeri’Car. Issouf Koné/Sahel Tribune.

En termes de capacité, il est doté d’un compartiment bibliothèque numérique et d’un autre compartiment voyageur de 12 places assises. Dans le cadre de la mise en œuvre de cet aspect, un atelier de décoration du bus, aux couleurs du projet, a commencé le lundi 07 août dernier au Conservatoire des Arts et Métiers, multimédia Balla Fasséké Kouyaté de Bamako. Une cérémonie de lancement, dans une sobriété absolue a été organisée en présence du directeur adjoint du Conservatoire, M. Yaya Sinayoko et d’étudiants en arts plastiques et multimédia. L’atelier se tiendra sur 10 jours. D’ici le 16 août, les acteurs du projet présenteront le bus à la presse et aux Maliens.

Valoriser le travail des artistes sortants du Conservatoire

Selon AllaDji Ismaïl Sy, il était important de mettre en valeur le travail d’artistes sortants du Conservatoire, au lieu d’aller travailler avec d’autres structures qui auraient simplement pu procéder à une impression sur le bus. « Pour nous, travailler avec ces sortants du Conservatoire est une manière de montrer qu’ils sont capables de faire de belles choses, montrer leur talent de designers qui malheureusement n’est pas toujours mis en avant ».

Début de l’atelier de décoration du Numeri’Car. Issouf Koné/Sahel Tribune.

En effet, ils sont au nombre de trois artistes, tous désormais confirmés. Il s’agit de Sidi Diabaté, Amadou Kansaye et Ousmane Diarra. Durant les 10 jours d’ateliers, ceux-ci seront assistés par leurs petits frères qui sont actuellement en première, deuxième et troisième année en Arts plastique.

Le directeur adjoint du Conservatoire n’a pas caché sa satisfaction quant au fait que le choix pour l’atelier ait été porté sur son établissement. Il pense que travailler avec des sortants du conservatoire durant cet atelier est une marque de confiance en eux. Cela signifie que le Conservatoire produit des artistes compétents. Il a aussi souligné le fait que les plus jeunes, en assistant leurs aînés, apprendront énormément sur les techniques impliquant la maîtrise du dessin peint, du dimensionnement et du jeu de couleurs.

Issouf Koné

17 août 2023 0 comments
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Seydou Camara, directeur artistique de Yamarouphoto
ActuArts et Culture

Journée internationale de la photographie : « Yamarouphoto est un collectif des photographes qui aspire à rehausser l’image de la photographie au Mali et en Afrique »

by Mohamed Camara 17 août 2023
written by Mohamed Camara 4 minutes read

Le 19 aout est mondialement reconnu comme la Journée internationale dédiée à la photographie. Une date qui est célébrée depuis 2010. Cette « sainte journée », comme on le dit, vise à inspirer tous les photographes de toute la planète à partager leur « photo avec le Monde ». Au Mali, aujourd’hui une structure dénommée Yamarouphoto ambitionne de professionnaliser ce secteur popularisé, mais toujours sous-estimé au sein de la société. Portrait d’un photographe juriste, Seydou Camara, directeur artistique de Yamarouphoto. 

Des débris de feux jaillis de partout, un homme en sueur tient intensément un fer surchauffé dans sa forge. Complètement mouillé de sueur, son visage est marqué par de multiples gouttes d’eau. Ce portrait est le fruit d’un travail artistique en photographie d’art d’un jeune des douze personnes formées en cette nouvelle technique de la photo très prisée sur la scène internationale, organisée par Yamarouphoto, le mois dernier. Un expert est venu des Pays-Bas pour cela.

« Il y’a une très grande différence entre les photographies des années 2000 et celles que nous connaissons aujourd’hui. Il y a vingt ans, les photos studio étaient activement prisées, mais aujourd’hui c’est plutôt la photographie d’art qui domine. C’est ce que nous essayons d’inculquer dans les esprits des nouvelles générations maliennes. Cela à travers des formations, des masters-classes et autres activités d’apprentissage pour vulgariser cette nouvelle technique et la photo numérique », déclare Seydou Camara, directeur artistique de Yamarouphoto.   

Un amour inconditionnel à l’image

Détenteur d’une Maitrise en Droit à l’ex-faculté des Sciences juridiques et politiques du Mali, Seydou dit avoir été frappé par l’amour de la photo depuis son enfance. Un amour fou à l’image à travers les multiples portraits de ses tantes, oncles et parents scotchés sur le mur du salon de sa grand-mère. Aussi, il indique que les œuvres d’un peintre du nom de Daffé, qui mettait en lumière les femmes peules avec leurs grandes boucles d’oreilles, lui fascinaient. Les dessins d’un grand frère du quartier lui ont également fait vibrer la passion de la photographie. 

À côté de tout cela, « chaque fête, mon oncle, nous donnait de l’argent pour aller faire nos portraits dans les studios. Mes propres images me fascinaient beaucoup. Ce qui a éveillé en moi une passion folle pour la photographie », précise-t-il. 

Après son parcours lycéen, Seydou s’inscrit dans le prestigieux Centre de formation de la photographie pour se perfectionner dans cet art en parallèle de ses études universitaires. Il y continua à apprendre la photographie jusqu’à deux ans. Photographe professionnel, il fait presque le tour du monde, ce qui lui a permis de se rendre compte de la « place de la photographie dans le monde et le grand rôle que jouent les photos dans la vie de tous les jours. Tous les domaines ont besoin de la photo aujourd’hui. Je me suis rendu compte que nonobstant que Bamako soit la capitale de la photographie à travers les Rencontres autour de la photo qui se tiennent chaque deux ans, cet art n’est pas encore bien vulgarisé dans notre société et très peu de ses animateurs y sont professionnalisé. Ce qui a fait jeter les bases de Yamarouphoto, un collectif des jeunes photographes », a fait savoir Seydou.    

Yamarouphoto et ses activités 

Le secteur culturel au Mali demeure quasiment résilient, les deux écoles de beaux-arts malgré leurs efforts n’arrivent pas à combler certains vides. La photographie souffre de ce dilemme, ces écoles font très peu de photographes professionnels. C’est pourquoi Yamarouphoto multiplie des initiatives pour rehausser l’image de la photographie malienne voir africaine. 

« De janvier 2023 à maintenant, nous avons formé près de 120 jeunes à travers le pays. Nous avons offert des sessions de renforcement des capacités à l’endroit des photographes professionnels dans la région de Sikasso sur la technique numérique de la photographie. Également, nous avons enfoui l’art de la photographie aux enfants talibés à Bamako, et aux jeunes déplacés de guerre. Notre formation était un workshop international autour de la photographie d’art, animé par un expert photo hollandais », réagit-il. 

L’aventure des formations continue, ce samedi 19 aout en marge de la commémoration de la Journée internationale de la photographie, un atelier est prévu avec une vingtaine de jeunes. 

« Nous voulons redonner la place incontournable que notre pays occupait sur la scène de la photographie. Cela passe par la vraie vulgarisation de la photographie au sein de notre société. C’est sur cela que nous sommes engagés… Le 19 aout est une fête de la photo. Bonne fête à tous les photographes du monde », souhaite-t-il.

Mohamed Camara        

17 août 2023 1 comment
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Moussa Faki Mahamat, président de la commission de l'Union africaine
A la UnePolitique

Intervention militaire au Niger : l’UA se dissocie de la CEDEAO

by Mohamed Camara 17 août 2023
written by Mohamed Camara 1 minutes read

Au cours d’une réunion de plus de dix heures, le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), l’organe en charge des questions de conflit a rejeté l’usage de la force préconisé par la Cedeao dans la crise nigérienne Niger. Au même moment, le 16 aout dernier, la Cédéao a déploré une attaque terroriste perpétrée au Niger.

Cette opération militaire de l’organisation sous-régionale avait besoin d’une approbation de l’organisation continentale pour se concrétiser. Mais la surprise a été totale, à l’issue d’une réunion dite « tendue » et « interminable » du Conseil de Sécurité et de paix de l’UA. Cet organe en charge de résolution des questions conflictuelles a décidé de rejeter l’option militaire de la Cédéao pour « restaurer l’ordre constitutionnel » au Niger. 

Dans la foulée de cette annonce, Jean-Luc Mélenchon de la France Insoumise s’en est réjoui sur son compte X (ancien Twitter). Une décision d’intervention militaire de la Cédéao au Niger, qu’il a qualifié d’assez « d’amateurisme irresponsable. Il met en garde la France de s’engager dans une “expédition militaire contre cette décision” de l’UA. 

Alors qu’elle menaçait d’intervenir militairement au Niger, la Cédéao a fait part, le 16 aout dernier, de sa consternation face aux différentes attaques terroristes survenues dans ce pays sahélien. Des attaques qui ont provoqué la mort de plusieurs soldats nigériens. 

L’organisation ouest-africaine a profité de l’occasion pour exhorter les autorités militaires du CNSP à rétablir l’ordre constitutionnel afin de pouvoir concentrer leur attention sur la sécurité. Qui selon elle, est fragilisée depuis la “tentative de putsch” du 26 juillet dernier. 

Mohamed Camara  

17 août 2023 0 comments
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Poutine et Assimi Goita
A la UnePolitique

Crise politique au Niger : Poutine invite à privilégier la voie du dialogue 

by Sahel Tribune 15 août 2023
written by Sahel Tribune 1 minutes read

C’est le premier entretien téléphonique entre le président malien de la transition, le colonel Assimi Goita, et son homologue de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, depuis le sommet de Saint-Pétersbourg, les 27 et 28 juillet 2023. Une rencontre au cours de laquelle un certain nombre de questions relatives au développement des relations bilatérales amicales entre la Russie et le Mali ont été discutées.

J'ai eu un entretien téléphonique avec le Président Poutine. Nous avons évoqué la situation du Niger. Il a souligné l'importance d'un règlement pacifique de la situation pour un sahel plus stable. pic.twitter.com/po6U2meRw1

— Colonel Assimi GOITA (@GoitaAssimi) August 15, 2023

Selon une annonce du Kremlin, le président Poutine s’est entretenu par téléphone avec son homologue malien, ce mardi 15 aout 2023. Au menu des échanges : la situation politique au Niger. Les deux chefs d’État ont souligné l’importance de résoudre la crise politique, survenue dans ce pays sahélien à la suite du coup d’État du 26 juillet dernier, exclusivement par des moyens politiques et diplomatiques pacifiques.

La Rédaction

15 août 2023 0 comments
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Mme Sanogo Aminata Mallé, Médiateur de la République
A la UnePolitique

Mali : le nouveau rapport du Médiateur de la République s’articule autour de 4 parties, 3 problématiques et 4 recommandations

by Chiencoro 14 août 2023
written by Chiencoro 4 minutes read

Instituée en 1997, la présentation du rapport 2022 du Médiateur de la République est devenue une tradition ancrée dans la démocratie malienne. Ce lundi 14 aout 2023, le Médiateur de la République, Mme Sanogo Aminata Mallé a honoré cette tradition. 

Le président malien de la transition a reçu, lundi 14 aout 2023, le rapport annuel du Médiateur de la République. « Ce rapport expose singulièrement le nombre, la nature, et la diversité des réclamations dont le Médiateur de la République a été saisi par les usagers des services publics de notre pays », a expliqué Mme Sanogo Aminata Mallé, lors de la présentation de son nouveau rapport. 

Les « vraies tares qui gangrènent notre administration »

Il ressort de cet exercice qu’au cours de l’année 2022, les services du Médiateur de la République ont accueilli, écouté et orienté 5 230 usagers, contre 3 567 en 2021. Ce qui montre une nette augmentation du nombre d’usagers. Toute chose qui traduit la soif de justice et d’équité des Maliens, à l’aveu du président de la transition qui estime aussi que ces nombreuses réclamations et interpellations font voir les « vraies tares qui gangrènent notre administration ». Les sollicitations ont surtout porté sur des indications par rapport à l’administration compétente et des démarches à suivre pour la prise en charge de certaines préoccupations.

Entre le 1er janvier et le 31 décembre 2022, les services du Médiateur de la République ont enregistré 268 dossiers de réclamation. Dans le cadre de l’Espace d’interpellation démocratique (E.I.D), 334 dossiers ont été réceptionnés à la date du 30 septembre 2022, a indiqué Mme le Médiateur. 

Ce rapport contient également les interpellations adressées au gouvernement dans le cadre de l’Espace d’interpellation démocratique qui se tient le 10 décembre de chaque année, en commémoration à la Déclaration universelle des droits de l’homme. Un espace qui imprime à « notre Peuple, une culture démocratique nationale et impulse de façon significative la politique de promotion et de protection des droits et libertés des citoyens », a expliqué le président Goita.

Outre cela, cet espace, institué en 2012, vise également à « informer les opinions publiques nationale et internationale sur l’état des Droits de l’Homme en République du Mali, de contribuer de manière active et pédagogique à la réalisation d’une culture démocratique nationale », a expliqué Mme Sanogo Aminata Mallé, lors du lancement de la 27e session de l’E.I.D, en juin dernier. 

Un rapport à quatre parties  

Le rapport 2022 s’articule autour de quatre parties essentielles : la gestion des réclamations et des demandes d’interpellations, les autres activités du Médiateur de la République, le rôle de la médiation internationale et le renforcement des capacités des collaborateurs du Médiateur. Enfin, les commentaires et les recommandations du Médiateur de la République. 

Selon les précisions de Madame le Médiateur de la République, ces « Commentaires sont émis en vue d’attirer l’attention des plus hautes autorités, sur certaines pratiques néfastes, qui occasionnent des dysfonctionnements dans nos services publics et mettent l’administration en conflit avec ses usagers ». 

En plus du recueil des réclamations et des interpellations, le Médiateur de la République joue un rôle d’appui-conseil auprès des autorités. Il formule non seulement des commentaires sur certains dysfonctionnements, mais aussi fait des propositions et des suggestions. 

Au cours de l’année écoulée, le Médiateur a formulé des commentaires sur trois problématiques majeures : l’inexécution des décisions de justice, la problématique du paiement des salaires et des cotisations sociales, la moralisation des procédures de passation et d’exécution des marchés publics. 

Améliorer la gouvernance dans le service public

Durant la période en revue, le Médiateur a émis 4 recommandations : la gestion de la carrière des agents des collectivités territoriales et la gouvernance locale, la bonne distribution de la justice et la bonne gouvernance, les difficultés liées à l’exécution des contrats et marchés publics, la protection sociale. « Les recommandations contenues dans ce rapport participent de la bonne gouvernance qui doit être instaurée dans toutes les sphères d’activités de notre pays », a rassuré Madame le médiateur. Une bonne gouvernance qui conditionne la refondation de l’État en cours au Mali. 

Le président de la transition a souligné l’importance de cette cérémonie pour la refondation de l’État. « Les analyses du présent Rapport révèlent les dysfonctionnements de notre Administration dans la gestion quotidienne et sonnent l’alerte, afin d’en corriger les insuffisances et les dérives », a expliqué le chef de l’État. 

Le président de la transition a toutefois rassuré que les observations et les recommandations pertinentes énoncées « dans le présent Rapport seront prises en charge, notamment dans le maillage de l’action gouvernementale et en donnant une grande importance au contrôle plus accru tant au niveau des structures que des personnes ». Selon ses précisions, les réformes politiques et institutionnelles envisagées dans la Constitution, promulguée le 22 juillet 2023, permettront « d’améliorer la gouvernance dans le service public pour répondre au Mali Kura de nos vœux ».

Chiencoro Diarra 

14 août 2023 0 comments
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Mohamed Bazoum
ActuAnalysesPolitique

[Tribune] Niger : Mohamed Bazoum, souffre-douleur du fourvoiement de la Cédéao 

by Sahel Tribune 13 août 2023
written by Sahel Tribune 4 minutes read

Les premières heures du coup d’État du 26 juillet 2023 ont été les seuls moments paisibles de la vie de l’ancien président du Niger. Ces derniers jours, la détérioration de sa condition de détention est largement évoquée. Mohamed Bazoum est victime du fourvoiement de la Cédéao qui s’est engagée dans un bras de fer intenable avec les militaires qui ont pris le pouvoir dans la sous-région.   

Depuis quelques jours, les conditions de détention du président déchu, Mohamed Bazoum, défraient la chronique. Cet ancien chef d’État du Niger n’aurait plus accès à l’électricité et le groupe électrogène de secours qui avait été mis à sa disposition aurait aussi été coupé. Du coup, l’oligarque, qui vivait au-dessus des réalités quotidiennes de sa population n’aurait plus de nourriture fraiche, mais seulement « des stocks de céréales et du riz. Il a aussi un stock d’eau minérale qu’il rationne, dans cette maison barricadée transformée en prison », souligne Rhissa Ag Boula, ministre et conseiller des présidents Mahamadou Issoufou et Mohamed Bazoum, rencontré à Paris, par Le Monde, le 11 aout dernier. Quelle honte pour ces dirigeants des pays pauvres d’Afrique ! 

Sanctions contre Bazoum et le peuple nigérien 

Une chose est de dénoncer les conditions de séquestration d’un ancien président et sa famille, une autre est de situer les responsabilités. Surtout lorsqu’il est clairement indiqué qu’aux premières heures de leur séjour, les otages bénéficiaient de toutes les grâces de leurs ravisseurs. Alors qu’est-ce qui a pu changer aussi rapidement au fil du temps ?

À moins que l’on veuille faire porter le chapeau aux militaires qui ont pris le pouvoir au Niger, sinon il est évident que ce durcissement des conditions de détention de Mohamed Bazoum et sa famille est intervenu, en réponse aux sanctions imposées le 30 juillet par la Cédéao pour tenter de faire plier de force les nouvelles autorités. 

Les chefs d’État de cette organisation ouest-africaine, dans leur fourvoiement, font donc resserrer l’étau autour de leur ancien homologue Mohamed Bazoum. Pourtant, depuis la crise politique au Mali et au Burkina Faso, il avait été clairement constaté que les sanctions qu’impose cette organisation ne touchent nullement les seuls auteurs du coup d’État. À travers la fermeture des frontières, ces sanctions plongent tout le pays et par ricochet les populations, dans des souffrances inouïes. 

Certes, l’on pourrait penser que l’objectif dans une telle situation est de faire révolter le peuple contre les militaires au pouvoir. Mais là, il s’agit d’une grande erreur d’appréciation. Car les contextes ont changé. La Cédéao, autrice des sanctions, a perdu toute sa crédibilité aux yeux des peuples africains. Elle est vue comme une organisation au service de certaines oligarchies occidentales. Des pays dont le départ est le rêve pressant du peuple d’Afrique de l’Ouest. 

Rationaliser les sanctions 

Ce sentiment antipolitique occidentale en Afrique est alors pour les nouveaux hommes forts de ces pays une heureuse occasion pour maintenir leur suprématie. C’est pourquoi si les chefs d’État de la Cédéao cherchent réellement à rendre service à leur complice du Niger, ils doivent sortir de leur attitude de guérilléros qui ne pourrait conduire à la longue qu’à envoyer de paisibles citoyens, mais aussi l’ancien président Bazoum à la boucherie. Car pour rien au monde, les auteurs du coup d’État ne libèreront ces otages dans ce contexte de bras de fer avec son lot de menace d’intervention militaire. 

La détérioration des conditions de vie ou de santé des présidents déchus fait voir tout le fossé entre ces hommes et leurs populations. Les citoyens supportent des délestages toute l’année, certains n’ont même pas accès à l’électricité, mais vivent bien parce que l’urgent pour la plupart d’entre eux demeure l’alimentation. Mais voir que dans de tels pays en développement, les chefs d’État ne peuvent pas supporter la chaleur pendant quelques jours, ne peuvent vivre que d’aliments frais, est plus que révoltant. 

Ces coups d’État devraient amener toute la classe politique à mieux réfléchir sur ces aspects. À la Cédéao de mieux rationaliser ses sanctions, qui frappent également les présidents déchus, mais aussi entravent la voie des négociations.  

Oumarou Fomba 

13 août 2023 0 comments
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