Sahel Tribune
  • A la Une
  • Actu
    • Exclusif
    • Sport
    • Santé
  • Politique
  • Sécurité
  • Économie
  • Échos d’amour
  • Arts et Culture
  • Planète
  • Éducation
  • Chroniques
    • Billet d’humeur
    • Edito
  • Investigations
    • Analyses
    • Enquête
    • Les démystificateurs du Sahel
    • Opinion
  • Société
jeudi,11 septembre , 2025
  • A propos
  • Notre équipe
  • Comment nous vérifions 
Sahel Tribune
  • A la Une
  • Actu
    • Exclusif
    • Sport
    • Santé
  • Politique
  • Sécurité
  • Économie
  • Échos d’amour
  • Arts et Culture
  • Planète
  • Éducation
  • Chroniques
    • Billet d’humeur
    • Edito
  • Investigations
    • Analyses
    • Enquête
    • Les démystificateurs du Sahel
    • Opinion
  • Société
Sahel Tribune
Sahel Tribune
  • A la Une
  • Actu
    • Exclusif
    • Sport
    • Santé
  • Politique
  • Sécurité
  • Économie
  • Échos d’amour
  • Arts et Culture
  • Planète
  • Éducation
  • Chroniques
    • Billet d’humeur
    • Edito
  • Investigations
    • Analyses
    • Enquête
    • Les démystificateurs du Sahel
    • Opinion
  • Société

Copyright 2022 - All Right Reserved. Designed and Developed by PenciDesign

Mossadeck Bally
A la Une

Mossadeck Bally : « Toute politique qui n’a pas pour objectif final d’améliorer le bien-être des Maliens est vouée à l’échec »

by Fousseni TOGOLA 28 août 2023
written by Fousseni TOGOLA 2 minutes read

À la suite de la signature du Pacte de Stabilité sociale et de Croissance, le 25 aout dernier, le président de la transition, le colonel Assimi Goita a rendu les reconnaissances de la nation aux partenaires sociaux en les recevant, lundi 28 aout 2023, au palais de Koulouba. Un geste hautement apprécié à sa juste valeur par les différentes parties prenantes.  

Garantir la paix sociale afin de faire face aux nombreux défis dont le pays est confronté, notamment la crise sécuritaire et économique, telle est la finalité du Pacte de Stabilité sociale et de Croissance. Pacte signé entre l’État malien, les centrales syndicales, les Centrales autonomes et le Conseil national du patronat du Mali (CNPM). 

Avec ses 17 signataires, ce Pacte vise le maintien du dialogue entre les parties prenantes en vue de la stabilité du front social. « La signature du pacte n’est pas une fin en soi », a indiqué le président du Conseil national du patronat du Mali. Certes, il y aura toujours des divergences, a poursuivi Mossadeck Bally, mais l’essentiel est de se mettre autour d’une table, discuter afin de pouvoir les surmonter. 

Dialogue permanent 

Depuis octobre 2022, la négociation autour de ce document historique a commencé. Sa signature, le vendredi dernier, est l’aboutissement d’un processus qui aura duré une année et dont la finalité est le bien-être des 22 millions de Maliens. « Toute politique qui n’a pas pour objectif final d’améliorer le bien-être des Maliens est vouée à l’échec », prévient le président du CNPM. 

Bâti autour de 7 chapitres avec un plan quinquennal (2023-2027) de mise en œuvre, ce Pacte est un document dynamique qui permettra le règne d’une justice sociale et contribuera à l’émergence économique du pays. Sa signature par les partenaires sociaux prouve la bonne volonté de ces acteurs de maintenir un dialogue permanent avec le gouvernement malien. Le ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social, Dr Fassoum Coulibaly a indiqué à juste titre que la signature de ce document n’aurait été possible si les partenaires sociaux n’avaient pas renoncé à certaines exigences pour la patrie.

Les autorités maliennes ont montré également leur bonne volonté de respecter leur engagement à travers la mise en œuvre de ce Pacte. Dans les semaines prochaines, il sera mis en place les organes prévus dans le Pacte, notamment le Comité d’orientation stratégique, mais aussi le Comité technique afin de renforcer davantage la confiance entre l’État et les partenaires sociaux, qui rassurent privilégier le dialogue à chaque fois qu’il y aurait des divergences. 

F. Togola 

28 août 2023 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail
Hamadou FALL DIANKA, directeur des grandes entreprises de la direction générale des impôts du Mali.
Actu

Direction Générale des Impôts : près de 700 milliards de FCFA déjà récoltés sur un objectif de 1 116 milliards de FCFA

by Sahel Tribune 27 août 2023
written by Sahel Tribune 2 minutes read

La Direction Générale des Impôts (DGI) est la principale pourvoyeuse de ressources pour l’Etat. Sous l’impulsion du ministre de l’Economie et des Finances Alousséni SANOU, cette administration fiscale joue un rôle crucial pour la souveraineté économique du Mali dans un contexte international caractérisé par plusieurs crises et par l’arrêt des appuis budgétaires des partenaires techniques et financiers du Mali.

Ainsi, dans la loi de Finances rectifiée 2023, les objectifs de ressources assignés à la Direction Générale des impôts sous la conduite de Mathias KONATÉ se chiffrent 1 116 milliards de FCFA sur les 2 151,00 milliards assignés à l’ensemble des services de recettes soit environ 50%.

Et la Direction des Grandes Entreprises (DGE) sous la houlette de son premier responsable, Hamadou Fall Dianka est la cheville ouvrière de l’atteinte des objectifs de mobilisation de ressources pour l’état puis que plus de 80 % des recettes de la DGI proviennent de cette structure au sein de l’administration des impôts, soit 980 milliards F CFA pour 2023. Et à 4 mois de la fin de l’exercice budgétaire, la Direction des grandes entreprises a déjà mobilisé plus de 550 milliards F CFA, soit un taux de recouvrement d’environ 60 %. Ce qui dénote qu’elle est en bonne voie d’atteindre, voire dépasser les objectifs à elle assignés par les plus hautes autorités.

Pour le mois de juillet dernier, sur une prévision mensuelle de 81 milliards F CFA, la DGE a pu recouvrer 85 milliards F CFA, soit un taux 104 % malgré une conjoncture économique difficile, due à plusieurs facteurs exogènes et endogènes.
A cinq mois de la fin de l’exercice budgétaire, la direction des grandes entreprises n’est pas loin d’atteindre sa prévision de recettes de 980 milliards F CFA pour 2023 contre 836 milliards F CFA en 2022.

Pour rappel, la DGE a dépassé son objectif annuel de recettes de l’année dernière en recouvrant 842 milliards FCFA sur une prévision de 836 milliards F CFA. Comme quoi, l’économie malienne a du répondant et du ressort pour faire face aux nombreux défis posés au pays.



La Direction Générale des Impôts du Mali est composée de 7 Cellules, 5 Directions et des services sub-régionaux soit la Direction des impôts du District (représentée par 2 CIMES et 1 Centre des impôts par commune) et de 11 Directions Régionales (représentée par 1 Centre des Impôts par Cercle).


Source: Direction générale des impôts du Mali

27 août 2023 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail
Monique Dena
Arts et Culture

Femme et culture au Mali : Monique Dena, portrait d’une photographe émergente 

by Mohamed Camara 27 août 2023
written by Mohamed Camara 2 minutes read

Du haut de ses vingt ans, la jeune photographe, Monique Dena émerge dans la photographie artistique à travers ses œuvres émotionnelles. Portrait d’une artiste timide, mais avec une fixation bavarde. 

Le « lien affectif » entre une mère et sa fille est toujours fort. Un sujet universel sur laquelle la jeune photographe a braqué son appareil photo. Les photographies exposées mettent en lumière les objets de parure de sa défunte mère arrachée à son affection, le 27 décembre 2021. Cette diplômée en Transit et Douane est passée par plusieurs chemins avant de s’embarquer dans le monde de la photo. 

« Quand je travaillais au sein d’une startup de prestation de service à Medina Coura, le siège initial de Yamarouphoto était situé à quelque pas de nous. J’avais déjà suivi une formation en photographie au Conservatoire, passionnée de la photographie de la nature. C’est là que le premier contact est né avec Seydou Camara », explique Monique. 

Monique, en dépit de son amour démesuré pour la photographie depuis son enfance, n’a jamais songé qu’elle sera aujourd’hui son métier. Elle qui n’a jamais fréquenté une des écoles des Beaux-arts maliens. « J’ai juste suivi un atelier de formation en reportage photo par le biais de l’ONG-Agir au Conservatoire des arts, métiers et multimédias Balla Fasséké Kouyaté de Bamako », développe-t-elle.

Une photographe professionnelle à l’aéroport de Bamako

Elle a pratiqué de petits métiers avant de commencer à tracer son chemin dans l’univers des photos. Elle devient ainsi successivement agente commerciale dans des sociétés de prestation de service, stagiaire avec sa casquette de transitaire à l’aéroport international Modibo Keita de Bamako, durant plusieurs mois. « Même en tant que stagiaire dans ce lieu multiracial de notre pays, qu’est l’aéroport, j’avais un œil d’artiste. Beaucoup de choses me parlait en tant que photographe », souligne-t-elle.

Les femmes maliennes commencent à s’embarquer progressivement dans le monde de la photographie. Cela ne va pas sans des stéréotypes et des commentaires parfois négatifs dans cette société patriarcale. Monique n’est pas insensible à cela. « Les femmes photographes ont été longtemps ignorées par l’histoire de l’art. Elles ont investi tous les champs de la photographie d’actualité. Une approche souvent percutante, toujours singulière », indique-t-elle

Selon Monoque Dena, malgré ces regards de condescendance, la place des femmes dans le monde de la photographie reste importante, de nos jours. 

Mohamed Camara

27 août 2023 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail
Pacte social
Actu

Pacte de Stabilité sociale et de Croissance : le Mali marque un pas de géant vers l’apaisement social

by Bakary FOMBA 26 août 2023
written by Bakary FOMBA 4 minutes read

Le vendredi 25 aout 2023, le Centre international de conférence de Bamako (CICB), a servi de cadre à la signature d’un document dénommé « Pacte de stabilité sociale et de croissance » entre le gouvernement malien, le Conseil National du Patronat du Mali (CNPM) et les différents syndicats tant du secteur public que privé.

Depuis plusieurs années, le font social du Mali est confronté à des mouvements qui impacte négativement les institutions du pays. À l’effritement progressif de la situation sécuritaire, se sont ajoutés les dysfonctionnements des institutions étatiques, et la dégradation de l’économie nationale, entrainant notamment une crise sociale sans précédent, marquée par des grèves à répétition, aussi bien dans les administrations publiques, que dans le secteur privé.

Porteur d’espoir

Pour renverser cette tendance négative, les autorités de la transition et les travailleurs sociaux signent un document qui se veut un instrument opérationnel privilégié en matière de consolidation de la paix sociale et de relance de l’économie nationale.

Ce pacte tripartite, qui émane de la Conférence sociale, est une recommandation des Assises nationales de la refondation (ANR). Il favorisera ainsi l’instauration et la consolidation d’un climat social apaisé. Il s’agit notamment de faire face à tout ce qui est crises au Mali. Pour Yacouba Katilé, secrétaire général de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), ce Pacte constitue un « porteur d’espoir pour les travailleurs du gouvernement ».

Tout en promouvant le dialogue social et assurer le respect des normes fondamentales du travail, en particulier celles relatives à la liberté syndicale, ce document permet de renforcer la productivité et la compétitivité du secteur privé. Il assure également l’équité salariale, et l’application de rémunérations plus justes, tant dans le secteur public que dans le secteur privé, affirment les initiateurs de ce Pacte.

Se fondant sur les engagements réciproques pris par le gouvernement et les partenaires sociaux, le Pacte social de Stabilité et de Croissance permettra est bâti autour de 7 chapitres avec un plan quinquennal (2023-2027) de mise en œuvre, a expliqué Dr Fassoum Coulibaly, ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social, qui a indiqué brièvement le contenu de chaque chapitre de ce document historique et dynamique. Il a également souligné les différents axes du plan d’actions ainsi que les activités prévues.

Promotion du secteur privé

Il n’échappe à personne que le secteur privé est un moteur de la croissance économique et de la génération des richesses. Il joue, en outre, un rôle central dans la promotion l’innovation, la création d’emplois, et la mobilisation des ressources intérieures, éléments qui, en retour, contribuent à la réduction de la pauvreté.

Toutefois, ce secteur rencontre d’énormes difficultés impactant ainsi les entreprises privées. Pour réduire ces difficultés, et renforcer la compétitivité et la productivité des entreprises, le Pacte envisage des options stratégiques qui visent la facilitation de l’accès aux infrastructures de base, l’amélioration de l’accès à l’électricité, la mise en place de moyens de financements innovants, les réformes fiscales, les études et recherches, le renforcement des capacités techniques et institutionnelles. Il s’agit de faire des réformes législatives et règlementaires dans différents domaines, notamment le renforcement des capacités institutionnelles et financières des organes et services publics intervenant dans la protection du droit syndical.

Sans stabilité sociale, pas de sécurité 

Le Premier ministre Choguel Kokalla Maiga n’a pas manqué à souligner que ce Pacte social de stabilité et de croissance vise notamment la consolidation de l’État de droit et l’amélioration des conditions de vie des travailleurs. Il répond aux aspirations de toutes les masses laborieuses du Mali et contribuera à une meilleure protection du « travail et des travailleurs », a-t-il développé. Cette signature s’insère donc dans le processus de refondation de l’État.  

Saluant cette initiative prometteuse d’un climat social apaisé et d’une croissance économique durable, le président de la transition a souligné que sans un climat social apaisé, il serait difficile d’instaurer une véritable sécurité. Car, précise-t-il, les grèves affectent gravement les opérations militaires sur le terrain.  

Dans son interview accordée à la presse, en marge de cette cérémonie de signature, le Colonel Assimi Goita a salué l’esprit patriotique de l’ensemble des partenaires sociaux pour l’atteinte de cet objectif crucial pour l’avenir de la nation malienne. Il a remercié l’ensemble des syndicats des différentes corporations de travail pour leur sens élevé du devoir. Ils ont accepté de renoncer à certaines exigences pour la défense des intérêts supérieurs de la Nation. 

Bakary Fomba

26 août 2023 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail
Précarité menstruelle
A la UneSécurité

Violence contre les femmes : pourquoi ces nouvelles allégations de l’ONU contre l’armée malienne ?

by Sahel Tribune 25 août 2023
written by Sahel Tribune 2 minutes read

Les Nations unies ont publié ce vendredi 25 aout 2023, un nouveau rapport mettant en cause l’armée malienne dans une violence « systématique et organisée » qui vise les femmes. 

Alors que la Minusma plie bagage du pays à la demande des autorités maliennes de la transition qui lui reprochent d’instrumentaliser la question des droits de l’homme, les Nations unies formulent, ce vendredi 25 aout 2023, de nouvelles accusations graves contre « l’armée malienne et ses partenaires étrangers ». Les experts nommés par le Conseil de sécurité pour surveiller l’application des sanctions dénoncent « la violence contre les femmes et les filles, et les violences sexuelles liées au conflit restent omniprésentes au Mali ». Ils notent que « la persistance avec laquelle ces actes sont perpétrés peut être le signe » que cette violence contre les femmes est « systématique et organisée ».

 « Le groupe d’experts estime que la violence à l’égard des femmes et d’autres formes d’atteintes graves aux droits humains et au droit international humanitaire sont utilisées, en particulier par les partenaires de sécurité étrangers, en vue de semer la terreur au sein des populations », déplore-t-on dans le rapport. 

Ces nouvelles allégations contre l’armée malienne interviennent dans un contexte de vives tensions entre les tenants du pouvoir au Mali et plusieurs organisations sous-régionales et internationales. Elles ont lieu également au moment où la mission onusienne, présente dans le pays depuis 2013, plie ses bagages. Aussi, ces accusations sont publiées au lendemain de la décision du Mali, du Burkina Faso et du Niger de se soutenir en cas d’agression, mais aussi et surtout en cas d’intervention armée de la Cédéao au Niger, où il y a eu un coup d’État le 26 juillet 2023, contre Mohamed Bazoum. 

Le Pacte de stabilité sociale et de croissance

Conscient de toute la force de la femme dans la représentation de la société malienne, mais aussi leur poids dans la transition, surtout en termes de soutien, les Nations Unies tenteraient ainsi de jeter des peaux de bananes sous les pieds des autorités maliennes. L’objectif de telles accusations serait de créer un fossé entre les tenants du pouvoir et leurs soutiens. 

Il s’agit donc une fois d’une nouvelle instrumentalisation des droits de l’homme, visant surtout à démoraliser les Forces armées maliennes qui mènent une bataille rude contre les forces obscurantistes sur le terrain, mais aussi une tentative de déranger la stabilité sociale obtenue par ces autorités. Pour preuve, le gouvernement malien et l’ensemble des syndicats des travailleurs ont signé, ce vendredi 25 aout 2023, le Pacte de stabilité sociale et de croissance. Il s’agit d’un nouveau pas de géant vers l’émergence économique du pays.

Le gouvernement malien n’a pas encore réagi à ces nouvelles allégations onusiennes contre l’armée malienne.

Oumarou Fomba 

25 août 2023 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail
Genéral Tiani
ActuPolitique

Niger : les militaires au pouvoir rappellent qu’en temps de guerre, il y a l’humanité 

by Mohamed Camara 25 août 2023
written by Mohamed Camara 1 minutes read

Dans son interview accordée à la BBC, le chef de la médiation dans la crise nigérienne, Abdulsalami Abubakar, l’ancien président nigérian est revenu sur la fermeté du CNSP sur le retour de Bazoum. Ils se disent ouverts au dialogue et rappellent des principes de la guerre.  

L’émissaire de la Cédéao dans la crise nigérienne, Abdulsalami Abubakar a indiqué que les nouvelles autorités nigériennes, avec à la tête Abdourahamane Tiani, restent fermes sur le retour du président déchu. 

Des informations livrées, mercredi 23 aout dernier, par Abdulsalami Abubakar après sa rencontre avec le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP). Selon l’ancien Président du Nigeria, le général Tiani se dit toutefois prêt à négocier d’autres options. 

Une bouffée d’oxygène donc pour la Cédéao du moment où les auteurs du putsch du 26 juillet dernier était opposés à toute négociation, il y a quelque temps, indique l’émissaire de l’organisation ouest-africaine. D’ores et déjà, les nouveaux hommes forts du Niger ont exprimé le souhait de la levée des sanctions de la Cédéao et de l’Uemoa. Ils rappellent que même en temps de guerre, il faut faire preuve d’humanisme et autoriser au moins les médicaments dans le pays,rapporte Abdulsalami. 

Mohamed Camara      

25 août 2023 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail
Les ministres des Affaires étrangères du Mali, du Burkina et du Niger
ActuPolitique

Mali, Burkina Faso et Niger : mise en place d’un cadre de concertation et d’un secrétariat conjoint 

by Chiencoro 24 août 2023
written by Chiencoro 2 minutes read

C’est dans un communiqué conjoint, ce 24 aout 2023, que le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont indiqué le renforcement de leur coopération. Une décision des ministres des Affaires étrangères des trois pays qui intervient au moment où une menace d’intervention armée pèse sur le Niger, après le putsch du 26 juillet dernier. 

En Afrique de l’Ouest a sonné une nouvelle ère. Celle de la libération totale de l’Afrique de la prédation des pouvoirs néocolonialistes. Ce changement de paradigme est bien observé au Mali, au Burkina Faso et au Niger. Trois pays dirigés par des régimes militaires qui tentent de redonner à leur pays et par ricochet à toute l’Afrique sa dignité d’antan. Des transitions qui ont pour seul but d’assouvir la soif de changement positif de leur peuple. 

En visite, ce 24 aout 2023 au Niger, les ministres des Affaires étrangères du Mali et du Burkina Faso ont eu une séance de travail fructueux avec leur homologue nigérien, Bakary Yaou Sangaré. Un entretien au cours de laquelle, les trois ministres ont pris des décisions salutaires en ce qui concerne les défis majeurs qui se posent à leurs pays respectifs, au moment où le Niger subit des « sanctions injustes, illégales et inhumaines » de la Cédéao et de l’Uemoa. 

Répondre aux « préoccupations et besoins des populations »

Tout en réitérant leur opposition farouche à toute intervention armée, vue comme une « déclaration de guerre », au Niger, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont exprimé leur volonté ferme d’impulser et de dynamiser leur coopération au plan politique, économique, scientifique et culturel. « Ils ont réaffirmé leur engagement à mutualiser leurs moyens pour combattre le terrorisme et l’extrémisme violent au sahel, en Afrique de l’Ouest et particulièrement dans les trois pays frontaliers ». Des fléaux « qui sévissent depuis plusieurs années dans la sous-région et compromettent la mise en œuvre effective des programmes de développement ». 

Les trois pays ont donc décidé de hisser leur coopération à un niveau supérieur en donnant plus de force à l’échange de renseignements et d’opérations conjointes, mais aussi et surtout en termes de facilités d’assistance mutuelle en matière de défense et de sécurité en cas d’agression ou d’attaques terroristes. 

Pour une meilleure coordination de leurs actions, ces pays ont décidé de la mise en place d’un « cadre de concertation », ouvert aux pays volontaires. L’objectif est de répondre plus efficacement aux « préoccupations et besoins des populations en matière de paix, de sécurité et de développement économique et monétaire ». À cet effet, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont convenu de la mise en place d’un Secrétariat conjoint. 

Chiencoro Diarra 

24 août 2023 0 comments
0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail
Newer Posts
Older Posts

A propos

Sahel Tribune est un site indépendant d’informations, d’analyses et d’enquêtes sur les actualités brûlantes du Sahel. Il a été initialement créé en 2020, au Mali, sous le nom Phileingora…

derniers articles

Monde en surchauffe : polycrises et fractures d’un ordre international en décomposition
Hidjab ou tresses : les dilemmes identitaires des jeunes filles de Bamako
Soirées Dior : la réponse ferme des autorités maliennes face à la provocation sociale

Newsletter

© 2025 Sahel Tribune. Tous droits réservés. Design by Sanawa Corporate

Facebook Twitter Youtube Linkedin Envelope
Sahel Tribune
Politique de confidentialité
Lors de l’utilisation de nos sites, des informations de navigation de votre terminal sont susceptibles d’être enregistrées dans des fichiers « Cookies ». Ces fichiers sont installés sur votre terminal en fonction de vos choix, modifiables à tout moment. Un cookie est un fichier enregistré sur le disque dur de votre terminal, permettant à l’émetteur d’identifier le terminal pendant sa durée de validation.
Fonctionnel Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’internaute, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou la personne utilisant le service.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’internaute sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
Gérer les options Gérer les services Gérer {vendor_count} fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
Voir les préférences
{title} {title} {title}
Sahel Tribune
  • A la Une
  • Actu
    • Exclusif
    • Sport
    • Santé
  • Politique
  • Sécurité
  • Économie
  • Échos d’amour
  • Arts et Culture
  • Planète
  • Éducation
  • Chroniques
    • Billet d’humeur
    • Edito
  • Investigations
    • Analyses
    • Enquête
    • Les démystificateurs du Sahel
    • Opinion
  • Société

Shopping Cart

Close

Votre panier est vide.

Close