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Actu

Mali. Le Comité de relecture des avant-projets de loi entame ses activités

by Chiencoro 8 novembre 2023
written by Chiencoro 1 minutes read

Le Comité de relecture des avant-projets de loi a commencé ses travaux le 7 novembre 2023 à Koulouba. Présidée par le Pr Fousseyni Samaké, cette cérémonie marque le début des activités de ce Comité créé par le président de la transition, le colonel Assimi Goita.

Le rôle de ce Comité est d’examiner les avant-projets de loi organiques ou ordinaires élaborés par les départements ministériels en vue d’y apporter les corrections et améliorations nécessaires. En effet, une constitution ne peut pas être appliquée seule, elle doit être complétée par des lois spécifiques prévues dans la Constitution.

Actuellement, le Comité dispose de 18 avant-projets de lois à examiner, notamment la loi électorale, une nouvelle loi sur la cour des comptes, des projets de lois sur la cour constitutionnelle et sur de nouvelles institutions telles que les légitimités traditionnelles et coutumières.

Renforcer l’État de droit au Mali

Le Comité est composé de 24 spécialistes issus des différents départements ministériels. Les travaux devraient durer un mois et à l’issue de ceux-ci, le Comité devra transmettre au président de la transition un rapport d’exécution de sa mission accompagné des avant-projets de loi amendés.

Ce travail du Comité est crucial pour garantir que les lois qui seront adoptées sont conformes à la Constitution et répondent aux besoins du pays. Il s’agit d’un processus complexe qui nécessite une expertise juridique approfondie et une analyse minutieuse des avant-projets de loi.

La mise en place de ce Comité témoigne de l’engagement des autorités maliennes de transition à mettre en œuvre la nouvelle Constitution et à renforcer l’État de droit au Mali. Il s’agit d’une étape importante dans le processus de transition démocratique du pays.

Chiencoro Diarra

8 novembre 2023 0 comments
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Un homme regarde un tableau dans une ecole qui a ete abandonnee apres une attaque par un groupe arme dans le nord du Burkina Faso
ActuÉducation

Subventions aux établissements privés d’enseignement secondaire : lacunes et irrégularités majeures mises en lumière

by Chiencoro 6 novembre 2023
written by Chiencoro 4 minutes read

La vérification financière, sur l’exercice 2019 à 2020, met en évidence plusieurs lacunes et irrégularités dans le processus d’octroi et de gestion des subventions accordées aux établissements privés d’enseignement secondaire. Certains établissements ont pu ouvrir illégalement et bénéficier indûment de subventions. 

Le montant total des irrégularités financières s’élève à près de 20 milliards de FCFA, selon le Rapport du Vérificateur général intitulé « Gestion des subventions de l’État accordées aux établissements privés d’enseignement secondaire général technique et professionnel du district de Bamako et du chef-lieu de cercle de Kati ». Selon le rapport, un montant total de 412 860 000 FCFA a été indûment payé en subventions. 

Des subventions pour des élèves dont la scolarité est épuisée

Le BVG rappelle que le montant de la bourse pour l’enseignement secondaire général, technique et professionnel est de 105 000 FCFA par an, et de 118 000 FCFA pour le cycle technicien de l’IPR de Katibougou.

En examinant les paiements des demi-bourses et pensions alimentaires sur la base des états financiers et des mandats de paiement, l’équipe de vérification a constaté que le Secrétaire général autorise le paiement irrégulier de ces subventions aux établissements privés pour les élèves du secondaire, en se basant sur un décret abrogé, explique le BVG dans son rapport.

Un total de 657 établissements ont perçu ces paiements irréguliers, pour un montant total de 18 956 600 000 FCFA pendant la période sous revue.

De plus, le Secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale a autorisé le paiement irrégulier de subventions pour le compte des élèves dont la scolarité est épuisée. 

Le BVG rappelle que selon les arrêtés réglementant les études dans les établissements relevant de la direction nationale de l’enseignement secondaire général et technique et professionnel, la durée normale de la scolarité est fixée à trois ans pour l’enseignement secondaire général, à trois ans dans les lycées techniques préparant au baccalauréat, à quatre ans dans les établissements techniques et professionnels à cycle moyen conduisant au brevet de technicien, et à deux ans dans les établissements techniques et professionnels à cycle court conduisant au certificat d’aptitude professionnelle.

Le Bureau du Vérificateur général fait également état des irrégularités dans l’attribution des subventions et la gestion des élèves dans le domaine de l’enseignement secondaire. Les règlements stipulent clairement les conditions de prolongation de la scolarité et les limites de durée dans les différents établissements. 

Des orientations ou transferts irréguliers 

De plus, il est inapproprié d’autoriser le paiement de subventions pour des élèves dont la scolarité est épuisée, ce qui va à l’encontre des dispositions règlementaires en vigueur. 

L’équipe de vérification a également constaté des cas de double prise en charge d’un élève pour les mêmes années scolaires, les mêmes années scolaires 2020-2021 et 2021-2022. 

Les constatations de l’équipe de vérification révèlent également que certains élèves ont été directement inscrits dans les établissements privés sans suivre la procédure d’orientation prévue par la règlementation en vigueur. 

De plus, certains élèves attribués aux établissements privés étaient déjà inscrits dans des établissements publics. 

Les subventions accordées à ces établissements s’élèvent à un montant total de 257 358 000 FCFA.

Les constatations de l’équipe de vérification révèlent que le secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale a attribué de manière irrégulière des élèves à un établissement privé d’enseignement secondaire. Cet établissement ne dispose pas des salles conformes aux normes requises, notamment une taille minimale de 7m sur 7m, et n’a pas suffisamment de salles (au moins 6) pour accueillir les élèves.

De plus, il est mentionné que cet établissement ne tient aucun document administratif obligatoire pour l’enseignement secondaire. Cela soulève des inquiétudes quant à la qualité de l’enseignement dispensé et à la conformité aux normes éducatives.

Le montant total des frais scolaires attribués irrégulièrement à cet établissement s’élève à 11 904 000 FCFA. Cette somme représente une utilisation inappropriée des ressources publiques et souligne le besoin urgent de renforcer les mécanismes de contrôle et de supervision dans l’octroi des subventions.

Ces manquements aux critères d’éligibilité remettent en question la légitimité des subventions accordées à cet établissement privé d’enseignement secondaire.

Chiencoro Diarra 

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Actu

Mali : le rapport du BVG met en évidence les lacunes dans la gestion des ressources publiques, le Président Goïta appelle à des réformes urgentes

by Chiencoro 4 novembre 2023
written by Chiencoro 3 minutes read

Le rapport annuel 2022 du Bureau du Vérificateur général (BVG) a été remis au Président de la Transition, Chef de l’État, Son Excellence, le Colonel Assimi GOITA. La cérémonie de remise s’est déroulée, ce vendredi 3 novembre 2023 dans la salle des banquets du palais de Koulouba. Le rapport comprend 36 missions de vérifications et d’évaluations de politiques publiques dans différents secteurs d’activités. 

Dans sa présentation, le Vérificateur général a félicité le Président de la Transition pour ses efforts dans la lutte contre la corruption et a souligné l’importance des actions engagées pour consolider la refondation de l’État. Le rapport fait également état des activités de renforcement des capacités du personnel et des partenariats stratégiques développés pendant l’année 2022, ainsi que des perspectives pour l’année 2023.

Promouvoir une bonne gestion des ressources

Le Vérificateur a souligné que les vérifications effectuées en 2022 ont révélé plusieurs dysfonctionnements et lacunes qui nuisent à l’image des entités auditées. Au cours de l’année, le BVG a transmis 21 dossiers au Président de la section des comptes de la Cour suprême et a dénoncé 22 dossiers aux procureurs de la République chargés du Pôle économique et financier, a expliqué Samba Baby. 

Les exemplaires de ces 22 dossiers ont été remis au Directeur général du contentieux de l’État pour défendre les intérêts de l’État. En ce qui concerne les suites judiciaires, cinq dossiers ont été transmis au Parquet général de la Cour suprême, cinq sont en cours d’instruction avec comparution des personnes poursuivies et 11 ont été examinés par les chambres de la section des comptes, a-t-il souligné.

Le Président de la Transition a souligné que la remise du rapport annuel du BVG est un moment d’information important pour les acteurs de la gouvernance. Il a rappelé que la gestion saine des ressources publiques est une priorité pour le pays et nécessite une grande responsabilité tant sur le plan normatif qu’éthique. La transparence, la redevabilité, la lutte contre la corruption et la délinquance économique et financière sont donc des priorités pour les autorités de la Transition. 

Le Colonel Assimi Goïta a également souligné l’importance d’examiner rigoureusement les défis majeurs auxquels le Mali est confronté, de corriger les lacunes identifiées et de promouvoir une bonne gestion des ressources. Il a invité le gouvernement à mettre en œuvre les recommandations du BVG, qui contribueront à renforcer les réformes engagées pour la refondation de l’État. 

Une matière précieuse pour l’action gouvernementale

Le Président de la Transition a salué la collaboration entre le BVG, les autorités judiciaires et le contentieux de l’État dans la lutte contre la corruption, et a annoncé l’amélioration de ce dispositif avec la mise en place du Pôle national économique et financier et de l’Agence de recouvrement et de gestion des avoirs saisis ou confisqués. Il a également assuré que le gouvernement accordera une attention particulière à l’application des sanctions administratives, judiciaires et disciplinaires.

Le Président Goïta a également souligné certains aspects du rapport 2022 qui ont retenu son attention. Il a mis l’accent sur la nécessité de mettre en place un système de contrôle de qualité des médicaments, aliments, boissons et eaux, ainsi que sur la gestion adéquate des stocks de réactifs périmés. Il a également mentionné l’importance d’adopter et de mettre en œuvre la politique nationale de volontariat et les politiques connexes, ainsi que de renforcer les actions en matière de sécurité alimentaire pour améliorer la résilience des populations vulnérables. 

Le Chef de l’État a souligné que compte tenu du développement des technologies de l’information et de la communication, des choix stratégiques doivent être faits dans l’évaluation des politiques publiques. Il a assuré que des orientations seront données pour une meilleure prise en compte de ces recommandations. Le Président Goïta a conclu en exhortant à exploiter judicieusement le rapport qui fournit une matière précieuse pour l’action gouvernementale.

Chiencoro Diarra 

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ActuSociété

Partenariat fructueux entre l’ASSEP et l’EGI-SUP : l’ASSEP renforce sa position avec l’obtention de bourses d’études pour ses membres

by Bakary FOMBA 4 novembre 2023
written by Bakary FOMBA 3 minutes read

Dans le cadre de sa série de prises de contact avec les partenaires, l’ASSEP a été chaleureusement accueillie, le 3 novembre 2023, par Salif Siré Sylla, le directeur général de l’École Expert Génie à l’informatique Supérieur (EGI-SUP). La délégation comprenait des membres importants de l’ASSEP, tels que Boubacar Yalcoué, son président, et ses collaborateurs proches. 

C’est une offre alléchante pour l’ASSEP. Une offre à mettre au compte du bureau de Boubacar Yalkoué. En effet, le président de l’ASSEP a obtenu plusieurs bourses d’étude dans le cadre d’un nouveau partenariat. Il a exprimé sa gratitude envers Salif Siré Sylla pour sa disponibilité et son soutien envers l’association. Il a également souligné la légitimité de l’ASSEP en tant que représentant de la majorité des directeurs de publication et en tant que membre actif dans la commission chargée d’élaborer les textes régissant la presse. 

Lors de la réunion, le président de l’ASSEP a sollicité le soutien de l’EGI-SUP pour relever les défis liés à la formation des journalistes, une demande qui a été favorablement accueillie par Salif Siré Sylla. Ce dernier s’est dit honoré du choix porté sur son établissement et a exprimé sa volonté d’établir un partenariat avec la presse. En signe de générosité envers le pays qui lui a tout donné, il a offert 30 bourses d’études en journalisme et communication à l’ASSEP pour l’année universitaire 2023-2024.

ASSEP, acteur majeur dans le domaine de la presse privée

De plus, il a assuré aux membres de l’ASSEP qu’il était prêt à aller au-delà de la licence dans les années à venir dans le cadre du partenariat. Suite au plaidoyer du président de l’ASSEP en faveur des autres associations de presse, Salif Siré Sylla a décidé d’offrir 10 autres bourses d’études à l’UNAJOM et à l’UNAJEP. Au total, cela représente 40 bourses d’études pour l’année universitaire 2023-2024. 

Cette générosité témoigne de l’engagement de l’EGI-SUP envers la formation des journalistes et renforce les liens entre l’établissement et les différentes associations de presse.

L’obtention de ces bourses par l’ASSEP témoigne de la légitimité et de l’efficacité du nouveau bureau de l’association. Cela montre que le bureau dirigé par Boubacar Yalcoué a su établir des relations solides avec des partenaires clés tels que l’EGI-SUP. 

L’offre de ces bourses d’études en journalisme et communication est une reconnaissance du travail accompli par l’ASSEP et une marque de confiance envers son leadership. Cela renforce également la position de l’ASSEP en tant qu’acteur majeur dans le domaine de la presse privée au Mali. Cette réussite témoigne de la capacité du nouveau bureau à défendre les intérêts des membres de l’ASSEP et à obtenir des avantages concrets pour eux, notamment en termes de formation professionnelle.

Bakary Fomba 

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Actu

Audit financier de la pouponnière : des problèmes majeurs dans la gestion du CAPF sont mis en évidence

by Chiencoro 2 novembre 2023
written by Chiencoro 5 minutes read

Les travaux de vérification du Bureau du Vérificateur générateur ont permis de constater plusieurs irrégularités financières concernant la gestion du Centre d’Accueil et de Placement familial (CAPF), connu sous le nom de la Pouponnière, pour les exercices 2019, 2020, 2021, 2022. Cette vérification a porté sur les dépenses effectuées sur le budget d’État au profit du CAPF, qui s’élèvent à 1 848 994 688 FCFA pour la période sous revue. Le montant total des irrégularités financières s’élève à 314 316 315 FCFA.

Le CAPF est un service rattaché à la Direction nationale de la promotion de l’enfant et de la famille (DNPEF) et a pour mission d’accueillir, d’entretenir et de placer les enfants orphelins, abandonnés et de mères malades mentales.

L’objectif de la Pouponnière est de garantir que ces enfants bénéficient des mêmes droits que les autres enfants élevés dans des familles. Pour cela, le CAPF dispose d’un budget de fonctionnement annuel alloué par l’État, ainsi que de l’appui de partenaires, explique le Vérificateur général dans son rapport, publié en octobre dernier.

Des retraits de fonds sans pièce justificative 

Cependant, malgré les efforts fournis par l’État et les partenaires, le CAPF rencontre des difficultés de fonctionnement. Il est mentionné que la structure ne dispose pas d’un document permettant d’évaluer les appuis en matières et en ressources financières des partenaires intervenant à son profit.

En vue d’assurer la régularité et la sincérité des opérations financières de la Pouponnière, ainsi que d’identifier les éventuelles difficultés de fonctionnement et de proposer des mesures correctives, le Bureau du vérificateur générateur a mené des travaux de vérification sur le centre. Tout d’abord, il a été relevé des manquements dans le contrôle interne du CAPF. Ces manquements ont notamment conduit à des dépenses non justifiées et à un défaut de suivi et d’enregistrement des actifs du Centre.

En ce qui concerne les dépenses de fonctionnement, il a été constaté que le directeur des finances et du matériel du ministère de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille (MPFEF) n’a pas fourni les pièces justificatives nécessaires pour attester la réalité des dépenses effectuées pour le compte du CAPF. Ces dépenses non justifiées comprennent notamment des retraits de fonds par chèques sur le compte bancaire du CAPF, ainsi que des dépenses urgentes mandatées et payées par la Paierie Générale du Trésor.

Concernant les retraits de fonds par chèques, d’un montant total de 230 947 957 FCFA, aucune pièce justificative n’a été fournie pour ces dépenses. De plus, ces dépenses ne sont pas non plus enregistrées dans la comptabilité de l’entité, ce qui constitue une irrégularité financière.

Un véhicule réparé qui ne figure pas dans le parc automobile du CAPF

En ce qui concerne les dépenses urgentes mandatées et payées par la Paierie Générale du Trésor, d’un montant total de 5 967 348 FCFA, aucune justification n’a été fournie pour ces dépenses. Il est important de souligner que ces dépenses doivent être dûment justifiées conformément aux dispositions règlementaires en vigueur, précise le BVG.

Les travaux de vérification ont également révélé que le directeur des finances et du matériel du MPFEF n’a pas pu fournir les documents requis attestant la réalité des dépenses effectuées pour le compte du CAPF. Plus précisément, l’équipe de vérification n’a pas reçu les Ordres d’Entrée du Matériel (OEM), les Attestations de Service fait (ASF), les Bordereaux de Livraison (BL), les Procès-verbaux (PV) de réception et les factures pour certaines dépenses.

Ces dépenses non justifiées concernent notamment l’achat de produits alimentaires, la réparation et l’entretien de véhicules, le gardiennage et la surveillance des locaux, ainsi que le fonctionnement général du Centre. Le montant total de ces dépenses non justifiées s’élève à 76 929 010 FCFA, indique-t-on dans le rapport.

De plus, les travaux de vérification ont également révélé une autre irrégularité financière concernant la réparation d’un véhicule Nissan DEVO 02258. En effet, le directeur des finances et du matériel du MPFEF a effectué cette réparation pour un montant de 472 000 FCFA, payé par le mandat n° 1046 en date du 11 décembre 2019.

Cependant, lors de la vérification, il a été constaté que ce véhicule ne figure pas dans le parc automobile du CAPF. Par conséquent, la réparation effectuée sur ce véhicule est considérée comme non justifiée et constitue une autre irrégularité financière.

Ces irrégularités financières mettent en évidence un manquement grave dans la gestion financière du CAPF, notamment en ce qui concerne la fourniture des pièces justificatives nécessaires pour les dépenses effectuées. Il est essentiel de renforcer les contrôles internes, de respecter les dispositions règlementaires en matière de comptabilité publique et de fournir les pièces justificatives nécessaires pour attester la réalité des dépenses effectuées. Il est important de souligner que ces pièces justificatives sont nécessaires pour attester la réalité des dépenses effectuées et garantir une gestion financière transparente et conforme aux règles en vigueur.

L’emploi irrégulier de femmes des nounous

Parmi les dysfonctionnements du centre, figure également l’organisation et le fonctionnement du Centre. Il a été constaté que l’effectif actuel du CAPF ne respecte pas le cadre organique établi, avec notamment l’emploi irrégulier de femmes de ménage appelées « nounous ». De plus, l’absence d’un manuel de procédures administratives, financières et comptables empêche une exécution efficace et efficiente des tâches par les agents.

En ce qui concerne les lacunes, elles se situent au niveau de la gestion du patrimoine de l’État et des redditions de comptes. L’absence d’un bureau secondaire de comptabilité-matières explique la mauvaise gestion des stocks et des matériels roulants. Ces lacunes sont en contradiction avec les exigences législatives et règlementaires en vigueur. De plus, il a été relevé un manque de contrôle du CAPF par les structures règlementairement désignées.

Au regard de l’importance du rôle du CAPF dans la promotion des droits de l’enfant, il est essentiel que la gestion du Centre soit menée de manière à améliorer sa performance et sa visibilité. Cela permettra d’atteindre les objectifs fixés par la Politique nationale de Promotion et de Protection de l’Enfant (PNPPE).

Chiencoro Diarra


Veuillez découvrir le rapport à l’adresse suivante: http://www.bvg-mali.org/images/Rapports/individuels/v-financiere/NET_RAPP_CAPF.pdf

2 novembre 2023 0 comments
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AIGE
Politique

L’AIGE affiche sa confiance et sa détermination dans l’organisation des prochaines élections

by Sahel Tribune 1 novembre 2023
written by Sahel Tribune 1 minutes read

Le Président de l’Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE), Moustapha Cissé, a rencontré une délégation de Partenaires techniques et financiers dirigée par le représentant résident du PNUD Mali, M. Maleye Diop, lors d’une visite de travail, le mardi 31 octobre 2023. Les discussions ont principalement porté sur le processus électoral en vue de la prochaine élection présidentielle.

Moustapha Cissé a exprimé sa gratitude envers les Partenaires techniques et financiers pour leur soutien continu et les a encouragés à rester aux côtés du Mali dans l’organisation d’élections libres et transparentes. Il a souligné l’importance de leur accompagnement dans ce processus crucial pour le pays.

Le Président de l’AIGE a déclaré aux Partenaires techniques et financiers (PTFs) lors de cette réunion: «Nous avons conscience de notre mission, et nous pouvons tenir notre rôle ». Cette déclaration souligne la confiance du Président Cissé dans les capacités de l’organisation à mener à bien ses responsabilités, à accomplir ses tâches et à atteindre ses objectifs.

Cette déclaration est également un appel aux PTFs pour qu’ils continuent à soutenir l’AIGE dans ses efforts. En exprimant sa confiance envers l’organisation, le Président Cissé cherche à renforcer les liens avec les PTFs et à les encourager à maintenir leur engagement envers l’AIGE. Quoi de plus normal pour une organisation comme l’AIGE.

Cette rencontre témoigne de l’engagement de l’AIGE à travailler en étroite collaboration avec ses partenaires pour garantir le bon déroulement du processus électoral au Mali. Le Président de l’AIGE a réaffirmé la volonté de l’organisation de remplir sa mission et d’assumer pleinement son rôle dans ce contexte.

La rédaction

1 novembre 2023 0 comments
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ActuSociété

Mois de la solidarité : le Président Goïta, un défenseur infatigable des droits et du bien-être des pupilles au Mali

by Fousseni TOGOLA 1 novembre 2023
written by Fousseni TOGOLA 3 minutes read

La cérémonie de la 3e édition de la Journée nationale des pupilles, présidée par le Président Assimi Goïta, a été marquée par la remise de nombreux dons à différentes structures, dont la Direction du Service social des armées (DSSA), l’Association malienne de lutte contre les Déficiences mentales (AMALDEME), le Prytanée militaire de Kati et le Centre d’accueil et de placement familial (pouponnière). 

Ces dons comprenaient des ordinateurs, des minibus, des pick-up, des couches pour bébé, du lait et des fournitures scolaires. M. Aguibou Dembélé, Conseiller spécial du Président de la Transition chargé des Affaires sociales, a souligné que ces remises étaient une promesse tenue par le Chef de l’État et que la solidarité. Une cérémonie qui marque la fin du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion bien que la solidarité ne se limite pas à ce mois spécifique. 

La volonté de construire un Mali plus juste et solidaire

La ministre de la Santé et du Développement social a également exprimé l’importance de cette Journée en tant que célébration de l’espoir et a salué les efforts de l’Office national des pupilles du Mali pour le bien-être de ces enfants. Elle a également appelé à soutenir la construction d’une maison dédiée aux pupilles.

Lors de cette cérémonie, le Président Goïta a souligné l’importance de la solidarité et de l’inclusion sociale pour la construction d’un Mali meilleur. Il a encouragé les pupilles à croire en leurs capacités et à travailler dur pour réaliser leurs rêves. Le Chef de l’État a également exprimé sa gratitude envers toutes les personnes et institutions qui soutiennent les pupilles et a promis de continuer à œuvrer en faveur de leur bien-être.

Cette célébration de la Journée nationale des pupilles a été un moment fort de solidarité et d’inclusion sociale au Mali. Elle a permis de mettre en lumière l’importance de soutenir ces enfants vulnérables et de leur offrir les opportunités nécessaires pour s’épanouir. Le Président Goïta et les autorités maliennes ont montré leur engagement envers ces pupilles, témoignant ainsi de leur volonté de construire un Mali plus juste et solidaire.

Un Mali où chaque enfant compte et mérite d’avoir les mêmes chances 

Lors du Conseil des ministres du 18 octobre 2023, le gouvernement a adopté deux projets de décret concernant les pupilles de l’État et les pupilles de la Nation. Ces décrets sont en application de la Loi n° 2016-058 du 27 décembre 2016 qui établit les conditions pour qu’un enfant mineur puisse bénéficier du statut de pupille.

Le premier projet de décret accorde le statut de Pupilles de l’État à 41 enfants, tandis que le deuxième projet de décret accorde le statut de Pupilles de la Nation à 225 enfants. Ces enfants bénéficieront notamment d’une prise en charge des frais médicaux, des frais de scolarité au niveau primaire et secondaire, des frais d’apprentissage et de formation professionnelle, ainsi que d’une bourse complète pour l’enseignement supérieur, indiquait le communiqué le conseil des ministres.

Ces mesures visent à garantir une protection et un soutien appropriés aux pupilles, afin qu’ils puissent avoir accès aux soins médicaux, à l’éducation et à la formation nécessaires pour leur développement personnel.

En accordant une attention particulière aux pupilles de l’État et de la Nation, le Président montre sa sensibilité envers les enfants qui ont perdu leurs parents ou qui se trouvent dans des situations difficiles.

En soutenant les pupilles, le Président, Goïta envoie un message fort sur l’importance de la solidarité et de l’inclusion sociale dans la construction d’un Mali meilleur. Il montre que chaque enfant compte et mérite d’avoir les mêmes chances de réussite que les autres. Cet engagement témoigne également de sa vision d’un Mali où tous les citoyens sont pris en compte et où personne n’est laissé pour compte.

F. Togola 

1 novembre 2023 0 comments
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